mardi 15 juin 2021

Dans notre France l'état au pouvoir quel que soit son bord politique se comporte comme nos dirigeants pleutres bien-pensants donneurs de leçons (et pratique un politiquement correct hypocrite en matière de religions !?)

 

Un nouveau rapport Obin sur la laïcité à l’école

L’ancien inspecteur général Jean-Pierre Obin vient de remettre au ministre de l’Éducation nationale un nouveau rapport sur la laïcité à l’école. Rapport que « Le Point » a pu consulter avant sa parution.

 

Ce lundi 14 juin, le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a reçu les conclusions de l'enquête qu'il avait commandée à l'inspecteur général Jean-Pierre Obin sur la formation des personnels de l'Éducation nationale à la laïcité et aux valeurs de la République. Une vingtaine de pages qui dessinent un constat alarmiste : les personnels de l'Éducation nationale ne parviennent plus à faire vivre les principes de laïcité. Lassitude, crainte, ignorance, militantisme… Si les raisons de ces renoncements sont multiples, elles ne semblent pas, d'après l'auteur du rapport, impossibles à surmonter. Plusieurs pistes sont dessinées pour remettre en ordre de bataille une institution déboussolée.

Lettre de mission

Le choix de Jean-Pierre Obin pour mener cette enquête n'est pas anodin. Comme le rappelle le ministre dans sa lettre de mission du 1er février 2021, l'inspecteur Obin avait « attaché [son] nom à un rapport sur les atteintes, portées au nom des convictions religieuses, aux principes républicains et notamment au principe de laïcité [et sait] mieux que personne à quel point ce dernier est un pilier de la République française et de son école ». Ce rapport, qui invitait l'institution scolaire à prendre conscience d'un phénomène de revendications religieuses en son sein, avait été remisé dans les tiroirs du ministère, qui ne souhaitait plus le rendre public.

Islamisme à l'école, histoire d'un déni

Le temps a passé et l'assassinat de Samuel Paty en octobre dernier est venu ébranler l'institution scolaire. À travers sa lettre de mission, le ministre dénonce « l'inflation d'adjectifs qui, sous couvert de caractériser la laïcité, n'ont fait qu'en altérer le sens » et insiste sur le fait que « seule une laïcité bien comprise par les professeurs peut être une laïcité bien transmise aux élèves ». Voici les principaux enseignements de ce nouveau rapport que Le Point a pu consulter.

EXCLUSIF. La dernière classe de Samuel Paty

Valeurs républicaines méconnues

Pour mener son enquête, l'inspecteur Obin a interrogé des dizaines de cadres de l'Éducation nationale sur ce qu'ils entendaient par « valeurs de la République ». Il fut surpris d'entendre la diversité citée à plusieurs reprises : « Les responsables, en peine de citer un texte l'ayant instituée comme principe républicain, la présentent alors comme la nécessité – qui va pour eux de soi – de modeler un service public “à l'image de la société”. On voit – par exemple – le défi qui nous attend pour parvenir à l'égalité de genre dans le corps de professeur des écoles ! Cet objectif est évidemment absurde et par ailleurs peu républicain, et il encourage cette fois-ci l'idéologie identitaire », écrit Jean-Pierre Obin.

Nouvelle laïcité « concordataire »

L'ancien inspecteur général n'y va pas de main morte lorsqu'il évoque l'absence totale de doctrine unifiée dès lors qu'il s'agit d'évoquer la laïcité dans l'institution scolaire. Et pour cause, les promoteurs d'une logique décoloniale et d'une laïcité aménagée y occupent une place non négligeable : « On trouve aussi, sur des sites d'académies, d'instituts supérieurs du professorat et de l'éducation (INSPE) et même de l'administration centrale, des documents, des vidéos et des bibliographies de certains promoteurs d'une nouvelle laïcité « concordataire » qui serait issue d'un compromis que la République devrait passer avec l'islam, ou encore d'égéries de la mouvance « décoloniale » qui, les uns et les autres, se répandent dans les médias en propos peu amènes pour la politique du ministre. Naïveté, incompétence, complaisance des responsables de ces sites ? », s'interroge Jean-Pierre Obin.

Entre cynisme et « pas-de-vaguisme »

Si l'idéal laïque républicain a été à ce point abandonné par l'institution scolaire, c'est aussi, d'après le haut fonctionnaire, en raison des hésitations des enseignants, qui ont le sentiment d'avoir plus de coups à prendre que de médailles à gagner à parler de ce sujet : « Comme nous l'a confié avec un certain cynisme un représentant d'une importante organisation syndicale de cadres : « La laïcité ? Beaucoup de risques et peu de gains… » Et de défendre ensuite la prudence adoptée par certains de ses collègues et popularisée dans les médias par la formule « Pas de vagues » : « On ne va tout de même pas jeter de l'huile sur le feu ! »

Dérives idéologiques d'organismes de formation

Le rôle des INSPE (Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l'éducation) dans la non-transmission des valeurs éducatives est sérieusement mis en cause par ce rapport qui évoque « les dérives idéologiques qui affectent certains départements universitaires de sciences humaines [et qui] ont pénétré quelques instituts [de formation des enseignants], comme le montrent certaines pratiques et certains projets de maquette. En guise de formation à la laïcité, on inflige parfois aux étudiants des cours ou des mémoires portant sur la “déconstruction” du discours officiel sur la laïcité, prétendant mettre au jour le “racisme systémique” d'un État “post-colonial” et “islamophobe” », relève Jean-Pierre Obin, qui espère que le projet de loi confortant les principes républicains, en cours d'examen au Parlement, intègre comme prévu des dispositions concernant la responsabilité de ces INSPE en matière de formation à la laïcité. « Encore faudrait-il pouvoir en contrôler l'exécution et il n'existe pas, en l'état, de réel dispositif d'évaluation et de contrôle du futur employeur – le ministère chargé de l'Éducation nationale – sur la formation par les INSPE de ses futurs fonctionnaires », conclut-il.

Laïcité et islamisme : les révélations du livre de Jean-Pierre Obin

Un enseignant sur cent formé à la laïcité
« Dans le premier degré, pendant l'année scolaire 2018-2019 – la dernière avant la crise sanitaire – seul un enseignant sur cent environ a suivi une journée de formation (en moyenne) sur le thème « laïcité et valeurs de la République » ; un taux dramatique et en chute libre puisqu'il était cinq fois supérieur trois ans auparavant. Les statistiques sont un peu moins inquiétantes pour le second degré, où près de quatre professeurs sur cent ont participé à une journée de formation la même année, un chiffre en légère diminution sur trois ans ».

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La laïcité garantit la liberté de conscience. De celle-ci découle la liberté de manifester ses croyances ou convictions dans les limites du respect de l'ordre public. La laïcité implique la neutralité de l'Etat et impose l'égalité de tous devant la loi sans distinction de religion ou conviction.

La laïcité garantit aux croyants et aux non-croyants le même droit à la liberté d’expression de leurs croyances ou convictions. Elle assure aussi bien le droit d’avoir ou de ne pas avoir de religion, d’en changer ou de ne plus en avoir. Elle garantit le libre exercice des cultes et la liberté de religion, mais aussi la liberté vis-à-vis de la religion : personne ne peut être contraint au respect de dogmes ou prescriptions religieuses.
 
La laïcité implique la séparation de l’Etat et des organisations religieuses. L’ordre politique est fondé sur la seule souveraineté du peuple des citoyens, et l’Etat qui ne reconnaît et ne salarie aucun culte ne régit pas le fonctionnement interne des organisations religieuses.

De cette séparation se déduit la neutralité de l’Etat !

Donc les enseignants doivent déjà apprendre ce qu’elle est pour eux-mêmes et aux élèves qu’ils éduquent !

Les français étant donné que nous sommes dans un pays laïc doivent appliquer ces préceptes en matière de religion quel qu’elle soit !?

La neutralité de l'Etat est et impose l'égalité de tous devant la loi sans distinction de religion ou conviction !

Et doit faire respecter les lois de la république inscrites dans notre constitution sans dérogation pour certaines religions quel quelle soient et ce n’est pas toujours le cas avec rigueur...

Certaines religions hégémoniques quelque fois dérogent ouvertement et ne respectent pas assez nos lois républicaines en faisant en plus du prosélytisme pour implanter leurs dogmes extrémistes moyenâgeux !

La laïcité n'est pas une opinion parmi d'autres mais la liberté d'en avoir une. Elle n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l’ordre public.

La laïcité n'est pas une protection, mais l'état régalien doit être plus ferme !

Jdeclef 15/05/2021 11h33LP


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