dimanche 6 juin 2021

Et le président croyait pouvoir se retirer de cette Afrique ex colonialiste française AOF/AEF ou de la zone sahélienne suite au push malien !?

 

Burkina Faso : l’« hydre islamiste » a encore fait des victimes

CONTAGION. Plus de cent personnes ont été tuées dans la nuit de vendredi à samedi dans deux attaques perpétrées dans la zone dite « des trois frontières ».

 

Depuis 2015, les attaques islamistes s'étendent dans le pays. Elles déstabilisent les populations, en entraînant des conflits intercommunautaires en plus de faire des milliers de déplacés. Illustration ce week-end, au moins 114 civils ont été tués en quelques heures dans la nuit de vendredi à samedi, lors de deux attaques dans le nord du Burkina Faso. C'est l'attaque la plus meurtrière dans ce pays depuis le début des violences djihadistes.

Ces attaques ont été commises dans la zone dite « des trois frontières » entre Burkina, Mali et Niger, régulièrement ciblée par des assauts meurtriers de djihadistes présumés liés à Al-Qaïda et à l'État islamique contre des civils et des militaires.

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Un bilan très lourd

« Dans la nuit de vendredi à samedi, des individus armés ont mené une incursion meurtrière à Solhan, dans la province du Yagha. Le bilan, toujours provisoire, est d'une centaine de personnes tuées, des hommes et femmes », a indiqué à l'AFP une source sécuritaire. L'attaque et le bilan « provisoire » ont très vite été confirmés par le gouvernement qui précise dans un communiqué que les victimes sont des « civils sans distinction d'âge, tués par les terroristes » et que « plusieurs habitations et le marché (de Solhan) ont été incendiés ».

« Face à cette tragédie des forces obscures, un deuil national de 72 heures, à compter de ce jour 5 juin à minuit au lundi 7 juin à 23 h 59, est décrété », ajoute le gouvernement qui affirme que « les forces de défense et de sécurité sont à pied d'œuvre pour neutraliser ces terroristes et ramener la quiétude au sein des populations ».

Dans un message de condoléances aux familles des victimes, le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a dénoncé « cette attaque barbare » et « ignoble ». « Nous devons rester unis et soudés contre ces forces obscurantistes », a-t-il ajouté.

Selon une source locale, « l'attaque, qui a été signalée aux environs de 2 heures (heure locale et GMT), a d'abord visé le poste des Volontaires pour la défense de la patrie », les VDP, des supplétifs civils de l'armée, et « les assaillants ont ensuite visité les concessions (maisons) et procédé à des exécutions ».

Solhan est une petite localité située à une quinzaine de kilomètres de Sebba, chef-lieu de la province du Yagha, qui a enregistré de nombreuses attaques attribuées à des djihadistes ces dernières années. Le 14 mai, le ministre de la Défense, Chériff Sy, et des membres de la hiérarchie militaire s'étaient rendus à Sebba, assurant que la situation était revenue à la normale, après de nombreuses opérations militaires.

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Des djihadistes toujours très implantés

Cette attaque massive a été suivie de près par une autre, menée tard vendredi soir, sur un village de la même région, Tadaryat, au cours de laquelle au moins 14 personnes, dont un supplétif civil, ont été tuées. Ces attaques surviennent une semaine après deux autres attaques dans la même zone, au cours desquelles quatre personnes, dont deux membres des VDP, avaient péri.

Créés en décembre 2019, les VDP interviennent aux côtés des forces armées pour des missions de surveillance, d'information et de protection, après une formation militaire de 14 jours. Ils font également office de pisteurs et combattent souvent avec l'armée, au prix de lourdes pertes, avec plus de 200 morts dans leurs rangs depuis 2020, selon un décompte de l'AFP.

Les 17 et 18 mai, quinze villageois et un soldat avaient déjà été tués lors de deux assauts contre un village et une patrouille dans le nord-est du pays, selon le gouverneur de la région burkinabè du Sahel.

Depuis le 5 mai, face à la recrudescence des attaques djihadistes, les forces armées ont lancé une opération d'envergure dans les régions du Nord et du Sahel. Malgré l'annonce de nombreuses opérations de ce type, les forces de sécurité peinent à enrayer la spirale de violences djihadistes qui ont fait depuis 2015 plus de 1 400 morts et déplacé plus d'un million de personnes, fuyant les zones de violences.

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Notre président MACRON le donneur de leçons « gendarme de cette Afrique francophone » va se croire obliger de rester dans cette zone immense instable soi-disant pour lutter contre ce djihadisme, surtout teinté de banditisme et délinquance sur fond de religions qui essaient de prendre le pouvoir en imposant leurs dogmes moyenâgeux et l’abêtissement des populations faibles !

Ce qui se voit subrepticement dans certaines zones dites de non droit de la France !?

Car l’Afrique de notre ex empire colonial est un boulet dangereux qui devient explosif que l’on traine depuis + de 60 ans et de la décolonisation, d’ailleurs l’Union Européenne est elle aussi touchée bien qu’elle fasse peu d’effort pour aider la France et gère globalement l’immigration qui en découle !

La France et nous gouvernements de tous bords font depuis de la politique de l’autruche et du politiquement correct hypocrite ou notre président se croit obliger de leur présenter des excuses de responsabilité de faits anciens d’histoires du monde africain liés aux européens, comme l’esclavage !

Certains africains (qui ne semble ne pas aimer les français et les blancs) mais qui continuent à migrer en France avec leur famille, difficile à comprendre !?

Certaines religions et migrants font bons ménages dans les pays démocratiques et libres qu’ils infiltrent, car pas assez bien contrôlés par les gouvernements des pays qui les subissent !

Jdeclef 06/06/2021 11h06LP


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