mercredi 2 juin 2021

Que le président arrête de faire croire qu'il s'intéresse de près à la pandémie, car il a été dépassé depuis le début ?!

 

Lot : Emmanuel Macron entame un tour de France post-Covid-19

Le chef de l’État est en visite, mercredi 2 juin, dans le département. Une façon de prendre la température du pays après le déconfinement.

 

Emmanuel Macron retourne sur le terrain. Le chef de l'État entame, mercredi 2 juin, un tour de France visant à renouer un vrai dialogue avec les Français, à quelques semaines des élections régionales et départementales et à un an de l'élection présidentielle. Et pour commencer, c'est dans le Lot qu'il a décidé de s'arrêter. Il visitera dans l'après-midi deux villages touristiques : Martel et Saint-Cirq-Lapopie. Il se rendra ensuite à Cahors. Cette visite lui permettra également de prendre la température de la France à l'heure où elle se déconfine petit à petit. Et de tracer le cap de la fin de son mandat.

Le chef de l'État, qui doit arriver en fin d'après-midi, doit passer deux jours dans ce département qu'il affectionne. Il compte y évoquer les difficultés du secteur touristique, très touché par la pandémie, mais aussi écouter les doléances des Français, à trois semaines des élections régionales et à moins d'un an de la présidentielle.

L'opposition vent debout

Ses opposants y voient d'ailleurs des arrière-pensées électorales. « Acceptons l'idée qu'il est en campagne présidentielle », a déclaré le député LFI Alexis Corbière sur Public Sénat, tandis que la présidente d'Île-de-France Valérie Pécresse (ex-LR) se dit « choquée » par le fait que « ce tour de France commence à trois semaines d'une élection et pendant la période de réserve politique ». « Si aller écouter les citoyens, c'est être en campagne, alors il est en campagne depuis le début de son quinquennat », a répliqué l'eurodéputé LREM Stéphane Séjourné sur France Inter.

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Ce déplacement est la première étape d'un tour de France grâce auquel Emmanuel Macron veut renouer un dialogue direct avec les Français, après 14 mois d'une pandémie qui l'a obligé à limiter ses déplacements au strict minimum. « Dès le début du mois de juin, grâce au retour à une vie aussi normale que possible, je veux reprendre mon bâton de pèlerin et aller dans les territoires pour prendre le pouls du pays, aller au contact », avait-il annoncé à la presse régionale le 29 avril.

Une prise de parole pour bientôt ?

Il devrait ainsi effectuer en juin-juillet une dizaine de déplacements, parfois en « immersion » pendant plusieurs jours. Il prendra le temps d'écouter plutôt que de s'exprimer, selon son entourage. Cette tournée s'inscrit dans la lignée de la « Grande Marche » de son mouvement en 2017, de son « itinérance » dans l'Est et le Nord en 2018 et du grand débat qui avait suivi l'épisode des Gilets jaunes en 2019.

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À l'issue de l'exercice, dans la première quinzaine de juillet, le chef de l'État pourrait s'exprimer sur le cap qu'il compte fixer aux dix derniers mois de son quinquennat. Parmi les sujets qui restent à trancher figurent notamment le lancement de réformes à long terme, comme celle des retraites et de la dépendance, ainsi que la création d'une garantie jeunes universelle pour aider les 18-25 ans.

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Il commencera par rencontrer des habitants de Saint-Cirq-Lapopie mercredi soir, puis ceux de Martel jeudi matin dans la salle des fêtes, suivi d'un déjeuner sur place. Il terminera par la préfecture de Cahors, où il rencontrera des élus. Un département qu'il « aime particulièrement », en particulier Saint-Cirq-Lapopie, village surplombant le Lot et l'un des plus beaux de France, et représente à ses yeux l'exemple d'une « ruralité heureuse » mêlant reconquête industrielle, tourisme et racines historiques, comme il l'a expliqué à la revue Zadig. Il y citait le poète André Breton, qui s'y était installé et disait : « J'ai cessé de me désirer ailleurs. »

Le Lot, pour « comprendre ce qui est accepté en France et ce qui ne l'est pas »

Mais le Lot, où il s'était rendu durant le grand débat, rencontrant 600 maires à Souillac, est aussi, pour le président, l'un de ces lieux « qui permettent de comprendre ce qui est accepté en France et ce qui ne l'est pas ». Un test donc pour ses envies de réformes, qui divisent son entourage entre partisans du mouvement et de « l'apaisement ». Fin connaisseur de la carte électorale, Emmanuel Macron ne pourra éviter d'aborder la question des régionales des 20 et 27 juin, dans une région où le Rassemblement national a progressé ces dernières années.

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En Occitanie, la liste RN de Jean-Paul Garraud est donnée favorite au premier tour avec 30 % des voix, devant la présidente sortante PS Carole Delga (26 %), suivie de la liste LR d'Aurélien Pradié (14 %) et de celle du LREM Vincent Terrail-Novès avec 13 %, selon un sondage Ifop paru jeudi pour La Tribune et Europe 1. Mais Carole Delga pourrait l'emporter au second tour grâce à une fusion avec les Verts menés par Antoine Maurice (10 %).

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Et de prendre les français pour des imbéciles en faisant le donneur de leçons bien-pensant !

Alors qu’il a raté la gestion car désordonnée et mal organisée de cette pandémie lui et ses gouvernements administrations et même avec nos scientifiques dit émérites mais nous ayant abreuvé de commentaires qui se sont transformés en cacophonie insipides !

Ne parlons pas de la vaccination mal organisée elle aussi et dont par exemple des personnes âgées pourtant prioritaires n’ont pas été vaccinées à cause de systèmes trop compliqués par des administrations kafkaïennes pilotées par des fonctionnaires bornés, alors que nous avons la sécurité sociale qui fait çà très bien pour la grippe saisonnière, mais qui n’a pas été sollicité par nos gouvernements ni nos dirigeants car trop occupés à faire de la politique politicienne !

Surtout attention la pandémie n’est pas terminée et nous entrons dans la période critique estivale Mr ATTAL porte-parole du gouvernement ouvre le parapluie a signalé des taux de contamination inquiétant en Aquitaine plus grande région de France et autres régions !

Donc pour résumer le président fait le tour de France pour étayer sa campagne présidentielle, mais pour parler avec des français déçus, il faudra que ses services fassent le tri pour éviter que les mécontentements de beaucoup ne se voient pas trop!?

Et surtout « ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué » (cette pandémie...)

Jdeclef 02/06/2021 16h00


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