Coignard – Mélenchon, de l’outrance à l’indécence
Coutumier de l’hypertrophie verbale, le chef des Insoumis a franchi un cap dangereux, entre complotisme et déni. Un point de non-retour ?
Jean-Luc Mélenchon n'a pas ménagé ses efforts pour se disqualifier
par des propos outranciers ou tendancieux, depuis sa quatrième place jamais digérée
à la présidentielle de 2017. Entre les deux tours de cette élection, il
accusait Bernard Cazeneuve, alors Premier ministre, d'être « le gars qui
s'est occupé de l'assassinat de Rémi Fraisse », ce jeune militant
écologiste décédé lors d'affrontements avec les forces de l'ordre, à Sivens, en
2014. Puis, en 2018, il se disait victime d'un « coup monté » au
moment de l'ouverture par le parquet de Paris d'une enquête préliminaire sur
ses comptes de campagne 2017. Impossible de citer l'ensemble de son œuvre
teintée de paranoïa, tant elle est volumineuse.
Mélenchon prédit « un meurtre » la semaine avant
la prochaine élection
Mais
dimanche, sur France Inter et France Info, le chef des Insoumis a commis une
double faute : la dérive complotiste et l'atteinte à la mémoire des
victimes du terrorisme. Cela fait beaucoup en une seule tirade. Qu'on en
juge : « Vous verrez que, dans la dernière semaine de la campagne
présidentielle, nous aurons un grave incident ou un meurtre, a-t-il déclaré.
Ç'a été Merah en 2012. Ç'a été l'attentat la dernière semaine sur les
Champs-Élysées. Avant, on avait eu Papy Voise, dont plus personne n'a jamais
entendu parler après. Tout ça, c'est écrit d'avance. Nous aurons le petit
personnage sorti du chapeau. Nous aurons l'événement gravissime qui va, une
fois de plus, permettre de montrer du doigt les musulmans et d'inventer une
guerre civile. »
Explication
de texte
Les actes
terroristes seraient donc sinon téléguidés, du moins montés en épingle par le
« système », selon le futur candidat à la présidentielle. On souhaite
bon courage à ceux qui continueront à le soutenir après de tels propos. La
formulation sur « l'attentat la dernière semaine sur les
Champs-Élysées » tombe particulièrement mal alors que s'ouvre
aujourd'hui aux assises le procès de quatre complices présumés de
l'assassin du policier Xavier Jugelé, dont Jean-Luc Mélenchon omet de
mentionner le nom. Qualifier les tueries de Mohammed Merah d'incidents
montre par ailleurs une inquiétante déficience de vocabulaire. L'insinuation
sur la stigmatisation des musulmans, elle, n'est pas nouvelle, mais elle est à
rapprocher d'une phrase prononcée en 2018, qui traitait Emmanuel Macron de
« plus grand xénophobe qu'on ait ».
Cotta – Quarante ans après Mitterrand, la gauche en
miettes
À l'approche
des élections des 20 et 27 juin, la gauche se serait bien passée
d'un tel dérapage, alors que des alliances avec les Insoumis sont conclues dans
certaines régions. Le principal intéressé l'a certainement réalisé, au point de
se lancer dans des explications alambiquées sur les réseaux sociaux. Il ne
serait pas le coupable mais la victime d'un « coup monté à partir d'une
phrase ». La maladie prend des proportions vraiment alarmantes !
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Il devrait consulter ce vieux politicien
pour se faire soigner et se calmer !?
Car c’est un malade qui s’ignore et
quand en plus, voudrait être président de notre république, çà devrait faire réfléchir
les électeurs !
Il n’y a pas que la Covid qui est
dangereuse et fait dérailler, la basse politique politicienne poussée à l’extrême
par certains élus est tout aussi risquée !
Et dans notre classe politique actuelle,
il y a trop d’élus inutiles !
Il serait temps que les français lambda sorte
leur pays de l’ornière dont ils sont en partie responsables qui se creuse par
leur manque de volonté, sans se trouver éternellement assisté par des élus
politiciens médiocres qui ne pensent qu’à eux !?
Jdeclef 07/06/2021 11h43 LP
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