Soupçons
de favoritisme à Grenoble : Éric Piolle est sorti de garde à vue
Le maire
EELV de Grenoble, et potentiel candidat à la présidentielle, est sorti de garde
à vue. Il a qualifié son affaire de « débat technique ».
Le
maire de Grenoble Éric Piolle, possible candidat à la présidentielle de 2022, est
sorti mardi à Valence d'une journée de garde à vue en rejetant les soupçons de
favoritisme pour lesquels il était entendu. « Il n'y a rien de nouveau
aujourd'hui », a-t-il brièvement déclaré en sortant des locaux de la
police judiciaire qui l'entendait dans une enquête préliminaire. En 2018, la
chambre régionale des comptes avait signalé à la justice « plusieurs
irrégularités importantes » dans la passation de marchés publics pour
l'organisation de la « Fête des tuiles », un rassemblement populaire
organisé chaque année par la ville depuis l'élection de M. Piolle en 2014.
« Il n'y a pas besoin de nier quoi que ce soit ; il y a un débat posé
par la chambre régionale des comptes, un débat technique, » a ajouté le
maire écologiste sur BFMTV. La justice « fait son travail. »
Dans son rapport publié en septembre 2018, la chambre régionale
des comptes (CRC) indiquait que la municipalité avait, contre l'avis de son
service des marchés publics, attribué par deux fois l'organisation d'une partie
de cette fête à l'association « Fusées », proche de la majorité
municipale. Pour l'édition 2015, un marché public de 123 455 euros a
été accordé à cette association.
« Le service des marchés publics […] a exceptionnellement
refusé de donner son visa, la procédure ayant été menée par la direction de la
communication sans publicité ni mise en concurrence », notait le rapport. La
CRC ajoutait que, pour organiser cette première édition, « la commune a
recruté des personnes membres de l'association Fusées, pourtant titulaire du
marché […], ce qui est contraire aux principes de la commande publique ».
« En définitive, la passation de ces marchés pour près de
300 000 euros HT présente plusieurs irrégularités importantes »,
concluait l'institution, qui dépend de la Cour des comptes.
Il s'agit « d'un débat ultra-technique » a précisé mardi
soir auprès de l'AFP l'avocat d'Éric Piolle, Me Thomas
Fourrey. La mairie estime en effet qu'il s'agissait là de prestations
artistiques qui ne nécessitent pas de mise en concurrence – une position à
l'opposé de la lecture faite par les magistrats de la chambre régionale des
comptes.
« Aucune mesure coercitive »
Sa garde à vue, commencée à 8 h 30 pour les chefs de
« favoritisme ou complicité », « a été levée (mardi) à
17 h 45 sans qu'en l'état de décision n'ait encore été prise sur
l'orientation donnée à cette enquête et d'éventuelles poursuites
judiciaires », a écrit le parquet de Valence, auquel l'affaire a été
confiée. « M. Éric Piolle ne fait l'objet d'aucune mesure
coercitive », a ajouté le procureur Alex Perrin dans un
communiqué. L'enquête n'est « plus très loin » de sa clôture, a
estimé l'avocat de M. Piolle.
« C'est clairement un arrangement entre amis », estimait
mardi matin un ancien élu de la majorité, en évoquant des « relations
fortes » entre l'édile et l'association. L'un des cofondateurs
de Fusées a signé un appel de soutien à Éric Piolle
en 2014 et son association a été payée pour coller des affiches
durant cette campagne. L'avocat de M. Piolle a démenti auprès de l'AFP toute
proximité entre cette association et son client.
La
candidate des Verts en Allemagne a « oublié » de déclarer des revenus
Éric Piolle, figure du parti Europe Écologie-Les Verts (EELV),
facilement réélu à Grenoble en 2020, laisse planer l'hypothèse de sa
candidature à l'élection présidentielle de 2022. « Contrairement à
d'autres, nos élu.e.s ne fuient ni ne dénigrent la justice », a réagi sur
Twitter le chef des Verts Julien Bayou, assurant que la décision de la ville
était « parfaitement légale ». « Je dis mon estime et amitié à
Éric Piolle. Je suis certain que sa décision concernant la fête des Tuiles était
la bonne », a estimé le leader Insoumis Jean-Luc Mélenchon.
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Alors
cette accusation de favoritisme n’est qu’un défaut de plus !
En
fait ce politicien EELV les verts faisant parti de ces écolos politiques
sectaires voire extrémistes n’est pas vert, mais surtout pas mur, car il a laissé
tomber cette grande ville dans une délinquance importante entre autres tares !
Les
grenoblois se sont fait avoir comme dans d’autres villes, lors des élections
municipales et si ces verts arrivaient au pouvoir au plus haut de l’état se
serait une catastrophe !
Certains
français croient que l’écologie est une bonne solution, mais il ne faut
confondre avec celle politique menée par des illuminés pas nets qui font n’importe
quoi, car quand il s’agit de maires ils sont là pour leurs administrés pour les
servir au mieux et pas pour faire de la politique politicienne stérile voire hasardeuse !?
Donc
on se rend compte que les français sont de plus en plus niais et avalent tout
de la part de certains politiciens et notamment ceux qui se disent écolos !?
Les
élections régionales devront donner le ton des électeurs français, enfin ceux
qui votent encore, car l’abstention est importante et ne diminuera pas signe
qui ne trompe pas et bien sûr à la présidentielle en 2022 !?
Il
faudrait vraiment que les français lambda réfléchissent enfin malgré leur versatilité,
principal de leur défaut, et culture du chacun pour soi !
Jdeclef
02/06/2021 12h08
Comme d'habitude commentaire censuré par le modérateurs du point qui n'apprécie pas les vérités bonnes à dire d'ailleurs pour ce maire de Grenoble tous les commentaires vont dans ce sens mais la liberté d'expression est trop souvent écornée donc pas respectée sur le point
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