lundi 14 juin 2021

Attention à ne pas crier victoire trop tôt car cette saison estivale est peut-être un piège ou il ne faut pas tomber !?

 

Coignard – Crise sanitaire : le cap de l’espérance

CHRONIQUE. 30 millions de primo-vaccinés, des données épidémiques qui repassent au vert : une divine surprise, mais pas un dénouement.

 

Les plus honnêtes parmi les experts « alarmistes » le reconnaissent : jamais ils n'auraient espéré une décrue aussi nette et rapide de l'épidémie. Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 vient de repasser sous la barre des 5 000 en moyenne hebdomadaire, un objectif affiché depuis octobre mais jamais atteint jusqu'alors. Le taux d'incidence s'élève à 47 pour 100 000 habitants, en dessous des 50 qui semblaient un mirage il y a seulement un mois. Le taux de positivité atteint 1,6 %, deux fois moins qu'à la fin du mois de mai.

Même divine surprise pour la vaccination. Afficher l'ambition de réaliser 30 millions de premières injections à la mi-juin avait valu, en mars, à Emmanuel Macron d'être brocardé : illusoire, irréaliste, inatteignable ! 30,27 millions de personnes ont pourtant reçu au moins une dose à la date du 12 juin. Les exemples étrangers montrent, certes, que le plus dur reste à faire pour convaincre les réticents ou les indifférents et prendre de vitesse l'épidémie toujours pas en sommeil, mais la première partie de la mission est remplie.

100 000 personnes de moins de 55 ans vaccinées à l'AstraZeneca depuis mars

Résonances politiques

Les oppositions non plus n'ont pas ménagé leurs critiques à l'égard de l'exécutif. Parfois avec raison, lors du démarrage poussif de la vaccination, ou tant le « Monsieur Vaccin » nommé par le gouvernement, le professeur Alain Fischer, que le porte-parole Gabriel Attal faisaient l'éloge de la lenteur quand ils auraient pu manifester un peu d'enthousiasme à l'égard de cette prouesse de la science : des vaccins disponibles moins d'un an après l'apparition de la maladie ! Parfois avec une certaine mauvaise foi, quand, fin janvier, puis fin mars, Emmanuel Macron a décidé de s'émanciper des Cassandre de l'expertise, en repoussant par deux fois l'option d'un confinement serré. L'Élysée a en permanence récusé le terme de « pari », pour ne pas laisser suggérer que le président pouvait jouer avec la santé des Français. C'est pourtant bien le mot juste pour qualifier une décision prise contre l'avis du plus grand nombre, à commencer par le Premier ministre, Jean Castex, et Olivier Véran, chargé de la santé, tous deux partisans de mesures plus restrictives.

Covid : « On a assisté à un “baby bust” »

Aujourd'hui, les adversaires politiques du président se font plus discrets sur la gestion de la crise sanitaire, et devraient continuer d'éluder la question… au moins pour la durée d'un été. Dans le même temps, Emmanuel Macron enregistre un rebond de sa popularité depuis un mois, à 40 % contre 14 % pour François Hollande et 30 % pour Nicolas Sarkozy au même moment de leur mandat. Une appréciation qui demeure fragile, car menacée par tout retour en arrière vers de nouvelles restrictions sanitaires, mais aussi par la reprise d'une vie normale, des frustrations et des conflits qui vont avec… Là aussi, on est encore loin du dénouement.

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Car ce relâchement des mesures barrières ou indisciplines constatées par toujours les mêmes que l’on surnomme fêtards repart de plus belle sans compter qu’on parle aussi des ouvertures des boites de nuits ou diverses discothèques véritables bouillons de culture !

Et aussi de supprimer le port du masque dans certaines régions le 1er juillet en extérieur ce qui donnera encore un sentiment d’inégalité pour les français lambda qui considèreront que si on le fait pour certains autorisés que la permission le soit pour tous !?

Les français ont toujours la mémoire courte que ce soit en politique ou dans leur vie courante et crises sanitaires et économiques s’oublie trop vite, c’est leur principal défaut rappelons-nous l’été dernier !

Il faudrait être sérieux et surveiller de très près l’évolution de cette pandémie qui semble régresser en été, mais qui peut renaitre en automne à la rentrée et de par de nouveaux virus peut être plus contagieux !

Quant à la vaccination 30 millions de français vaccinés, mais avec une première injection ne protège pas assez et surtout n’immunise pas toute la population, attention au cocorico politicien à l’aube des élections régionales et présidentielle de 2022 !?

Il faut moduler cet optimisme médiatique en espérant qu’il soit suivi d’effet probant et non d’hypothèses hasardeuses, nos hôpitaux touchés par ce covid et leurs malades contaminés ne sont pas vides et il y a toujours des décès !

Comme on dit justement « il vaut mieux prévenir que guérir » car après il est plus dur de rattraper des erreurs ou manque de rigueur pour faire plaisir au peuple dont certains ne sont pas raisonnables !?

jdeclef 14/06/2021 10h42

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