Coignard –
Mélenchon, l’épouvantail de la gauche
CHRONIQUE. Pour
dissuader les électeurs, rien de mieux pour un parti de gauche que de s’allier
à LFI, un mouvement désormais plombé par son fondateur.
Il
n'y a pas que Marine Le Pen et Emmanuel Macron pour déplorer les résultats des
élections régionales 2021, dernier scrutin avant la présidentielle. Jean-Luc
Mélenchon, certes jamais à court d'explications et de justifications oiseuses,
ne peut faire que le constat de son échec électoral. Certes, il n'était
candidat à rien dans ces deux scrutins, mais la simple présence de son
mouvement, LFI, sur une liste d'union de la gauche n'a pas engendré une
dynamique, c'est le moins qu'on puisse dire.
La présidente sortante la mieux réélue est la socialiste Carole
Delga en Occitanie, avec plus de 57 % des voix. Elle avait par avance
refusé toute alliance avec les Insoumis : « Mon projet n'est pas
compatible avec les propos de Jean-Luc Mélenchon. » En Île-de-France ou
dans les Pays de la Loire, l'addition des scores réalisés au premier tour par
les différentes listes de gauche – trois dans le premier cas, deux
dans le second – qui accueillaient des Insoumis a plutôt abouti à une
soustraction : moins un point environ dans les deux cas. Quant aux Hauts-de-France,
seule région où le PS, EELV et LFI était rassemblés dès le début, la liste de
gauche gagne à peine trois points en une semaine, pour culminer à 22 %,
quand celle de Xavier Bertrand, avec 52,4 % des suffrages, améliore son
résultat de 11 points…
Régionales : à gauche, ça
balance pas mal à Paris (et ailleurs)
Le tabou du « cordon sanitaire »
Est-ce que, désormais, socialistes et écologistes devraient
refuser de s'allier avec les mélenchonistes, comme la droite refuse depuis des
années de s'associer avec les lepénistes ? Cette question, qu'ils éludent,
est pourtant pertinente. Hier soir, elle a été posée à Yannick Jadot et Najat
Vallaud-Belkacem par la députée LREM Aurore Bergé et par Jean-François
Copé : est-ce un problème, pour eux, de s'allier à une extrême gauche
menée par Jean-Luc Mélenchon ? Autrement dit, par un responsable politique
qui a depuis quelques années multiplié les dérapages. « La République,
c'est moi », aboyait-il aux policiers et magistrats venus perquisitionner
ses locaux en octobre 2018. « Allah akbar », scandaient les
manifestants lors d'une marche à laquelle il participait, marche
organisée en novembre 2019 par le CCIF, organisme dissous par le
gouvernement après l'assassinat de Samuel Paty.
Les petits secrets de Papacito
« Vous verrez que, dans la dernière semaine de la campagne
présidentielle, nous aurons un grave incident. Ça a été un meurtre, ça a été
Merah en 2012, ça a été l'attentat de la dernière semaine sur les Champs-Élysées »,
dit le député de Marseille début juin 2021 dans une tirade
complotiste qui choque de nombreuses personnalités de gauche. Ces faits d'armes
navrants et quelques autres pèseront sur la gauche républicaine tant qu'elle
refusera de prendre clairement ses distances avec un personnage de plus en plus
ambigu, auquel une partie de ses électeurs de 2017 a de surcroît
d'ores et déjà tourné le dos.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Surtout pour l’élection
présidentielle car ces partis d’extrêmes droite et gauche avec leurs leaders
troublent les élections et surtout au 2eme tour depuis les derniers quinquennats
ou ont les retrouvent en face du candidat à l’élection présidentielle actuellement
E. MACRON, car cette élection à deux tours favorise ce scénario qui s’est déjà produit
en 2002 et de fait l’élection d’un président par défaut et aussi celle de 2017
pour le président actuel !
Car les français et
notamment les plus anciens ont peur des extrêmes, car ont connus le pétainisme
pendant la guerre et l’occupation ne veulent pas des extrémistes à la tête de la
France !
Alors M.LE PEN ne peut
casser ce soi-disant plafond de verre malgré qu’elle ait essayé de faire entrer
son parti dans la catégorie fréquentable ou normal, car son nom LE PEN hérité
de son père ainsi que le sigle FN bien que changé en RN est indélébile et érode
la démocratie de cette Veme république !
Quant à J.L. MELENCHON, et sa LFI il ne roule que pour lui ex ministre socialiste vieux tribun aboyeur de foire dont les idées fluctuent au fil des événements politiques entrainant une catégorie de français divers trublions que l’on retrouve dans diverses manifestations qui sèment le désordre et insécurité dont les français lambda de cette majorité silencieuse ne veulent plus !
Jdeclef 28/06/2021 11h06
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire