samedi 30 juillet 2022

Ce n'est qu'un constat réaliste de la bêtise humaine qui s'auto détruira suite à l'orgueil démesuré des hommes et leur pouvoir borné !

 

Artus – L’abondance, c’est fini

CHRONIQUE. En un peu plus de dix ans, les pays de l’OCDE sont passés d’un monde de profusion à une économie de la rareté. Que s’est-il passé ?

QUAND DES PAYS DEMOCRATIQUES LIBRES COMME LA FRANCE EVOLUES PERDENT TOUT BON SENS SIMPLES ILS SERONT PERDUS A TERME CAR N’ONT PAS RETENU LES LECONS DU PASSE ANNEES 70 PAR EXEMPLE !

Dans les années 2010, l'économie mondiale était clairement dans un régime de faible inflation. Même lorsque les économies des pays de l'OCDE étaient au plein-emploi, en 2018-2019, l'inflation y était très faible, comprise entre 1 % et 2 %. En conséquence, les banques centrales avaient pu conserver des politiques monétaires expansionnistes, avec des taux d'intérêt nettement inférieurs aux taux de croissance, ce qui avait permis aux États de mener des politiques budgétaires constamment expansionnistes, poussant ainsi fortement à la hausse les cours boursiers, la valeur des entreprises, les prix de l'immobilier, ce qui avait conduit à une forte hausse des inégalités de patrimoine.

Depuis la fin de la crise causée par le Covid-19, fin 2020, la situation est devenue complètement différente. L'inflation dépasse les 8 % ou les 9 % aux États-Unis, dans la zone euro et au Royaume-Uni. Les salaires augmentent de plus de 6 % par an aux États-Unis et vont grimper de plus de 5 % en 2023 dans la zone euro. Les banques centrales, même si c'est à contrecœur, vont devoir passer à des politiques monétaires restrictives (arrêt de l'assouplissement quantitatif et même, aux États-Unis, réduction du bilan de la Réserve fédérale ; hausse des taux d'intérêt à court terme, qui devraient atteindre à peu près 4 % à la fin de l'année 2022 aux États-Unis et probablement 2 % dans la zone euro).

Artus – Fallait-il laisser démarrer l'inflation ?

Des énergies fossiles de plus en plus chères

On est donc passé brutalement d'un régime où, même au plein-emploi, l'inflation reste inférieure à l'objectif de 2 % à un régime où des tensions inflationnistes très importantes sont apparues. Qu'est-ce qui a provoqué ce basculement de 2019 à 2021 ?

En réalité, les mécanismes qui avaient généré une inflation faible dans les années 2010 se sont brutalement inversés. Il s'agit d'abord des effets d'investissements très importants, jusqu'en 2014, dans le pétrole et le gaz naturel, qui avaient conduit à des prix très bas des énergies fossiles. Mais, sous la pression des opinions, des défenseurs de l'environnement et des épargnants, ces investissements sont passés de 900 milliards de dollars par an à 500 milliards, d'où un freinage très important de l'offre de pétrole et de gaz et une forte hausse de leurs prix.

On a vu ensuite apparaître une forte rareté pour les autres matières premières (les métaux non précieux, en particulier), pour le transport (conteneurs, fret aérien) et pour les semi-conducteurs. Les causes de ces raretés sont multiples.

Énergie : « La crise ukrainienne est la goutte qui fait déborder le vase »

Le monde privé de ses ressources

Tout d'abord, à partir de 2020, la déformation de la structure de la demande des services vers les biens : les consommateurs achètent beaucoup plus d'équipements pour la maison, de mobilier, d'électronique et d'informatique, consécutivement à l'augmentation du télétravail, du commerce en ligne et de la numérisation des entreprises. Et la nécessité de produire davantage de biens a conduit à une forte hausse de la demande d'énergie, de métaux, de transport, de composants électroniques.

Ensuite, les désordres climatiques (sécheresses à répétition) ont par ailleurs restreint les rendements agricoles de manière répétitive. Enfin, la guerre en Ukraine et les sanctions contre la Russie ont réduit les importations de pétrole, de gaz naturel, de métaux, de céréales… depuis la Russie et l'Ukraine, privant le monde de 10 à 40 %, selon le cas, de ses ressources en ces matières premières.

« Vous voulez m'embaucher, faites-moi rêver ! »

La grande démission

Il est aussi apparu une brutale modification de l'équilibre sur les marchés du travail. La crise du Covid-19 a fait apparaître un changement très important du comportement des salariés. Certains se sont retirés du marché du travail ; d'autres ont refusé les emplois pénibles, à horaires atypiques (dans l'hôtellerie-restauration, le transport, les services à domicile, le nettoyage…). Il en a résulté, dans tous les pays de l'OCDE, l'apparition de très sévères difficultés d'embauche des entreprises, à un niveau jamais observé auparavant. En France, aujourd'hui, 2,5 % des emplois sont vacants, non pourvus, alors que la moyenne historique est inférieure à 1 %.

On est donc passé, de 2019 à 2022, d'un monde d'abondance à un monde de raretés dans tous les domaines : travail, énergie, métaux, matières premières agricoles, capacité de transport, composants électroniques… Et ce basculement dans un monde de raretés explique l'apparition brutale de l'inflation, et la nécessité pour les banques centrales de revenir brutalement à leur politique historique de stabilité de prix.

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mieux que leurs guerres et armes atomiques !

Je suis âgé, je publie des articles sur le point depuis + de 15 ans depuis que je suis à la retraite par distraction en ayant l'impression que cela pourrait servir à quelque chose ou à certains

Les hommes ont peut-être évolué en intelligence et savoir de tout ordre et technicité scientifique mais n'ont pas encore pu éliminer le plus grand de leurs défauts, le fameux chacun pour soi et égocentrisme maladif du plus fort qui veut écraser le plus faible !

Et ont presque tout mangé le gâteau de cette abondance aussi par leur imprévoyance et orgueils démesurés qui seront leur perte !

Exemple :

La voiture électrique et ses batteries pas encore fiables qu'il faut recharger souvent que l'on nous oblige d'acquérir en nous la vendant plus cher et en mettant la charrue avant les bœufs pour remplacer la vilaine à essence polluante qui avait été plébiscitée pour tous dans les années 60 alors que l'on avait réduit les transports en commun comme à PARIS avec le tramway supprimé que l'on a remis partiellement mais en périphérie !

Il y a pire cette pandémie toujours en cours qui a mis à genou nos vies quotidiennes par de l'infiniment petit pas encore vaincu importé qui a fait à ce jour 150000 victimes et l'utopie punitive des écolos illuminés extrémistes empêcheurs de tourner en rond!?

Comme les humains ne veulent pas partager et ont perdu leurs bons sens de gens simples et sont malheureusement gouvernés par des dirigeants de tous bords, fats à égo démesurés, donneurs de leçons se croyant les plus intelligents que nous qui les avons élus, pratiquant le chacun pour soi, destructeur et notamment bienpensant donneurs de leçons (moralistes) dernière mode car ça fait bien soi-disant !

Les gouvernances depuis + 2000 ans monarchies, républiques, démocratures, dictatures et religions, les hommes n'ont pas évolués car semble-t-il incurable car pas égaux et seuls les plus forts décident ou imposent leurs règles ou dogmes religieux moyenâgeux c'est leur faiblesse par leur désunion !

Et surtout ne pas donner tous pouvoir à un seul homme on voit ce que ça donne après (dixit la RUSSIE !)

Jdeclef 30/07/2022 11h33


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