CRITIQUES DE BON SENS: Commentaires d'articles de presse sur fait de société ou politique du monde
mercredi 13 juillet 2022
Avec ce but du gouvernement de mettre tous les français à la voiture électrique : Cela ressemble plutôt à des dirigeants aux abois dépassés par les problèmes divers trop nombreux !
Voitures
électriques : le fiasco des bornes de recharge
Alors que
l’Union européenne a interdit les véhicules thermiques à partir de 2035, la
« chasse à la borne » se pratique encore en France. Enquête.
SERPENT
DE MER ELECTRIQUE UTOPIQUE PARMI TANT D’AUTRES NETTEMENT PLUS IMPORTANTS ET URGENTS A REGLER !?
CELA SEMBLE A UNE FUITE EN AVANT DE NOS GOUVERNEMENTS MACRONIEN !
(Il ne
semble pas que nos voisins européens ne soient pas si inquiétés par la venue déjà
en cours des voitures électriques !)
Il paraît
qu'on ne survit que vingt minutes, en moyenne, sur la bande d'arrêt d'urgence
d'une autoroute. Si c'est peut-être une légende urbaine, on s'y sent bien seul
en pleine nuit, frôlant des poids lourds qui déboulent en klaxonnant. Il est 1
heure du matin et notre véhicule électrique gît sur le bord de l'Océane,
l'autoroute A11 qui relie Nantes à Paris. La voiture à batteries a perdu
progressivement de la puissance, puis est tombée en panne après Le Mans.
Pourtant, le tableau de bord affiche une autonomie restante de 130 kilomètres.
Trente minutes après notre appel au secours, la dépanneuse remorque le véhicule
vers un garage situé au milieu du Perche. L'origine de la panne demeure, encore
aujourd'hui, incertaine. Elle pourrait provenir d'une borne de recharge rapide
qui aurait trop « chauffé » la batterie et qui aurait engendré un problème de
transmission. Bonne nouvelle : il est donc possible de survivre à l'épreuve de
la bande d'arrêt d'urgence. Mais c'est un bien triste épilogue pour un
reportage consacré à la… qualité des infrastructures françaises en matière de
voiture électrique. Et pourtant, il y a urgence ! Le Conseil européen a
récemment décidé d'interdire, à partir de 2035, la commercialisation des
voitures thermiques. Sans infrastructures solides, on court à la catastrophe.Or
en parcourant 1 400 kilomètres entre Paris et la Bretagne (aller-retour), nous
avons constaté qu'une fois sorti des grandes villes il devenait impossible de
recharger son véhicule rapidement. Le temps d'attente, sur une aire d'autoroute,
est d'au minimum une heure, du fait tant des défauts de fonctionnement des
bornes que des systèmes de paiement.
Recharge privée : lueur d'espoir en AG
À côté de la recharge publique, le déploiement de la recharge
privée reste essentiel. Jusqu'à récemment, l'installation d'une borne dans un
logement collectif virait à la foire d'empoigne lors des assemblées générales
de propriétaires. Un récent décret issu de la loi climat facilite la vie des
copropriétés, qui peuvent désormais voter à la majorité simple l'installation
d'une infrastructure sans avancer de frais, grâce au gestionnaire de réseau
Enedis, qui préfinance les travaux.
Cancre. En 2016, le gouvernement dirigé
par Manuel Valls promettait pourtant des jours heureux à l'électrique. Au Mondial
de l'automobile, Ségolène Royal, alors ministre de l'Environnement, annonce un «
objectif de 1 million de bornes pour les véhicules électriques », pour
début 2020, soit 900 000 chez les particuliers et 100 000 bornes accessibles
dans l'espace public. « La vérité d'aujourd'hui est thermique, la vérité de
demain sera électrique », avait prophétisé trois ans plus tôt Arnaud
Montebourg, alors ministre de l'Économie, devant plusieurs patrons de sociétés
d'autoroutes. La mise en œuvre par Ségolène Royal reste en deçà de l'ambition. «
Comme souvent en France, il n'y a pas eu de politique d'exécution. On a juste
laissé les acteurs privés et les collectivités locales se démerder »,
s'agace le patron d'un exploitant de bornes. Les ministres qui se sont succédé
depuis à la Transition écologique et aux Transports n'ont pas plus brillé que
Ségolène Royal. Dans les faits, l'État n'a pas anticipé les besoins précis en
infrastructures de chaque région de France pour soutenir la montée en puissance
du véhicule électrique d'ici à 2035. Avançant à tâtons, il a chargé les
syndicats d'énergies départementaux de construire et d'exploiter les bornes.
Ces syndicats, qui sont les autorités concédantes des départements pour
s'occuper de la distribution d'énergie, ont installé de 10 000 à 15 000 bornes
de faible puissance dans des zones très rurales où il y avait très peu de
besoins. Certaines situées près d'un ruisseau ou de la mer se révèlent si
inutiles qu'elles servent encore aujourd'hui de reposoirs à cannes à pêche.
Quant aux villes, chacune a suivi sa propre stratégie, avec de fortes
disparités. Paris dispose ainsi de 20 fois plus de bornes que Marseille,
elle-même devancée par Nanterre…
L'autre accident industriel provient d'une querelle
technologique avec l'Allemagne sur le design des prises électriques. Paris
promeut le modèle de type 3, une prise un peu ovale développée par des
champions français (Schneider Electric, Legrand et Scame). En face, Berlin
réplique avec la prise de type 2, plus ronde et fabriquée par l'entreprise
allemande Mennekes. Manque de chance : l'Europe a choisi les prises type 2. Il
a fallu remplacer toutes les prises en France, pour un coût de 30 millions
d'euros. Allemagne : 1. France : 0.
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