Covid,
secrets d'État – Acte 5 : la « semaine de la mort »
ENQUÊTE.
Le 6 mars 2020, Emmanuel Macron, au théâtre, appelle à ne pas modifier nos
habitudes de sortie. Le 8, une note secrète évoque 160 000 morts sans mesure
efficace.
Les données épidémiologiques en provenance d'Europe,
toutes plus cauchemardesques les unes que les autres, parviennent sur le bureau
de Matignon. Le 6 mars, Emmanuel Macron
se rend au Théâtre Antoine, propriété de son ami Jean-Marc Dumontet, qui tweete
le lendemain : « Le président a précisé que, malgré le coronavirus,
la vie continuait et qu'il ne fallait pas (sauf pour les populations fragiles)
modifier les habitudes de sortie, en suivant les règles d'hygiène ». Deux
jours plus tard, dès le 8 mars, une note confidentielle est lue en
Conseil de défense et de sécurité nationale (CDSN) : l'hypothèse
pessimiste fait état de 160 000 morts avant la fin de la saisonnalité
de l'épidémie. Seul un remède de cheval peut permettre d'endiguer le Covid-19.
Pour donner le change, Emmanuel Macron
invite une vingtaine de responsables de la santé, de scientifiques et
d'industriels à l'Élysée l'après-midi du 5 mars 2020. Le ministre de la
Santé, Olivier Véran, est à sa droite. Malgré les chiffres et les avis d'experts,
l'assemblée ne s'accorde pas sur la solution. Arnaud Fontanet, de
l'Institut Pasteur, se fait le porte-parole des inquiets face aux foyers dans
l'Oise et en Alsace. Didier Raoult vante sa potion magique,
l'hydroxychloroquine.« Le pays dort. Il a besoin d'un
choc », souffle au chef de l'État Jean-François Delfraissy. Le
président du Comité consultatif national d'éthique s'impose naturellement comme
l'arbitre de la controverse.
Notre enquête Covid,
secrets d'État
Acte
1 : une mystérieuse épidémie chinoise
Acte
2 : quand les masques ne servaient à rien
Acte
3 : la drôle de guerre
Acte
4 : la vague que la France n'a pas voulu voir
Acte 5 : la « semaine de la mort »
EXCLUSIF.
La riposte d'Alexis Kohler
Des estimations cauchemardesques
Le 8 mars, deux jours après la sortie d'Emmanuel Macron au Théâtre
Antoine, Jérôme Salomon lit, devant le Conseil de défense et de sécurité
nationale, qui réunit des ministres médusés, une nouvelle note confidentielle.
Celle-ci contient plusieurs modélisations réalisées les heures et jours
précédents avec le concours de Simon Cauchemez, épidémiologiste à
l'Institut Pasteur, et d'Arnaud Fontanet. « Sans mesure
efficace de contrôle », lit-on, on craint une « rapide
propagation de l'épidémie ce printemps » et une « population
touchée croissante » : 1 000 cas les quinze
prochains jours, 100 000 en un mois, dix millions en trois mois.
ARCHIVESAgnès Buzyn : « Madame Hidalgo se prend pour le
baron Haussmann ! »
« C'est pas un virus qui va nous empêcher de vivre »
Lundi 9 mars. 1 412 cas et 25 morts. Édouard Philippe
martèle qu'il n'entend pas reporter les élections. « Ce n'est pas la
même chose de reporter le semi-marathon que de reporter des élections. Toucher
à la liberté de vote, ce n'est pas le même renoncement, ni le même symbole. En
plus, on nous le reprocherait », commente, à l'époque, un de
ses proches. « C'est pas un virus qui va nous
empêcher de vivre », dit souvent, en privé, le Premier
ministre, qui cherche un équilibre entre « freiner » l'épidémie et
bloquer le pays. L'Élysée est sur la même ligne.
11 mars. 2 281 cas et 48 morts. Olivier
Véran crée le conseil scientifique. L'OMS, un mois et demi après le
confinement de Wuhan, déclare la pandémie.
L'État aidera, « quoi qu'il en coûte »
12 mars. 2 876 cas et 61 morts. Le président de la
République doit tenir le soir même une allocution solennelle, les rumeurs les
plus folles circulent : Macron va s'accorder les pleins pouvoirs et prononcer
l'état d'urgence, la population va être placée en « quarantaine ».
Le chef de l'État persifle devant ses collaborateurs : « Les
irresponsables ne deviennent pas intelligents avec un simple
virus ! » Le conseil scientifique se réunit toute la
journée. Simon Cauchemez présente enfin officiellement ses chiffres :
300 000 à 500 000 morts si l'on ne fait rien. Les sages ne
recommandent cependant pas l'annulation ou le report des élections. À la
télévision, le président, promet l'aide de l'État « quoi qu'il en
coûte » et ferme les établissements scolaires. Jean-Michel
Blanquer, le ministre de l'Éducation nationale, qui n'a pas été mis dans la
boucle, a répété toute la journée que les écoles ne fermeraient pas.
Jean-Michel
Blanquer : les écoles sont fermées, mais les cours continuent
Dimanche 15 mars. Premier tour des élections municipales, déroute
nationale pour LREM. Agnès Buzyn arrive troisième à Paris avec 17,26 % des
voix.
16 mars. 6 636 cas et 148 morts. Emmanuel Macron confine
le pays et annonce le report du second tour des élections : « Nous
sommes en guerre. » La première vague fera
30 000 victimes.
Une seule mise en examen
Aurait-on pu éviter des morts ? L'épidémiologiste Antoine Flahault, de l'université de Genève, en est certain. Pas tant avec des masques, des lits d'hôpital ou quelque traitement miracle, mais simplement en agissant plus tôt. « Les Danois ont partiellement confiné le 11 mars, alors qu'ils n'avaient eu qu'un seul décès, rappelle-t-il. La France et le Royaume-Uni ont attendu d'en avoir plusieurs centaines pour agir. Je prétends que l'agilité danoise a été source de vies sauvées. » Interrogé par les parlementaires britanniques à ce sujet, il a osé avancer, calculs à l'appui, en appliquant à la population britannique la mortalité danoise, que Boris Johnson aurait pu sauver plus de 100 000 vies en agissant rapidement.Le
Danemark, premier de la classe en déconfinement
Deux commissions d'enquêtes parlementaires, quatre
instructions pénales au pôle santé du tribunal judiciaire de Paris, une
information judiciaire menée par la commission d'instruction de la Cour de
justice de la République et des enquêtes judiciaires ouvertes un peu partout
sur le territoire ont déjà permis de réunir des dizaines de milliers de
documents pour y répondre.
À ce jour, seule Agnès Buzyn a été mise en examen pour
mise en danger de la vie d'autrui. Le 13 février 2020, trois jours
avant son départ du gouvernement, elle écrivait à Édouard Philippe, dans un
message dont plusieurs sources nous ont confirmé l'existence, craindre de
connaître le même sort que les « messagers de la Grèce
antique ». Fille du roi de Troie, Priam, Cassandre avait ainsi
reçu le don de divination en même temps qu'une malédiction : n'être jamais
crue.
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Tergiverse
sans cesse de peur de se tromper mais ne rien faire est bien pire !
7eme
vague pour cette COVID et alors ?!
Pourtant,
les scénarios précédents ont toujours été les mêmes et celui-ci se réduit à
attendre le pic de contaminations et hospitalisations !
Alors notre
gouvernement claironne (pour effrayer un peu plus les Français lambda) avec un « score »
de 150000 morts du COVID !
Car maintenant
il faudrait que tous les Français remettent en place les fameuses mesures barrières
de protections sanitaires fumeuses ports des masques dans les transports et partout
en fait (rien de nouveau) lavage des mains distant-actions et utilisation du
gel hydroalcoolique et bien sûr vaccination si mal gérée depuis le début que l’on
n’a pas voulu obligatoire et encore selon les catégories d’âges des patients mais
qui semble la seule protection mais pas totale loin de là permettant totalement
une protection efficace du fait de la multiplicité des variants divers !
Tout cela
après les fameux conseils de défense fumeux du président et ses scientifiques
perdus dans leurs hypothèses diverses et des ministres de la santé qui ne font
que de la politique politicienne comme leurs patrons nos dirigeants avec un
nouveau gouvernement sans changement !
Sans
compter les épisodes des passes vaccinaux inepties qu’il faudra remettre à jour
dans peu de temps pour avoir le droit de vivre ou circuler ?!
Car pour l’instant
la COVID et ses variants sont toujours là bien présents et nos dirigeants de
cette macronie tremblent de trouille avec en plus des hôpitaux qui ne pourraient
pas faire face à l’afflux des malades !
Depuis
2020 nos dirigeants se moquent des français avec ce quoi qu’il en coute qui se transforme
en quoi cela va couter car l’inflation est aussi là et à la rentrée c’est un
des problèmes de plus comme d’habitude en automne comme cette situation de
guerre Russo européenne!
Bonnes
vacances à ceux qui peuvent en prendre, moi c'est fait car après ...?
Jdeclef 10/07/2022
12h01
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