Transition
écologique : que se cache-t-il derrière la « sobriété » ?
Dans son
interview du 14 juillet, Emmanuel Macron a annoncé qu’un « un plan de
sobriété » énergétique était en préparation. Quelles conséquences dans nos
vies ?
QUOI DE
MIEUX QUE D’EFFRAYER LE PEOPLE LAMBDA QUE DE PARLER DE CETTE TRANSITION
ENERGETIQUE VŒU PIEUX ET SOLUTIONS ECOLOGIQUES FUMEUSES UTOPIQUES QUI N’EN
VERRONT MEME PAS LES EFFETS ET SI ELLES EXISTENT REELEMENT CAR SIMPLEMENT AU NIVEAU
DE NOTRE PETITE FRANCE DONT NOS GOUVERNANTS SE SERVIRONT POUR MIEUX PRESSURER ENCORE LES FRANCAIS ET
VIDER LEUR PORTE MONNNAIE (CAR AU NIVEAU MONDIAL LES GRANDS PAYS CONNUS S’EN
FICHENT !)
Changement climatique,déclin rapide et massif
des espèces, recul continu du jour du dépassement, accroissement des
inégalités… À mesure que les signaux d'alerte sociaux et environnementaux se
multiplient, nos modes de développement apparaissent de plus en plus
incompatibles avec un avenir positif et durable.
Dans ce contexte, le modèle économique « en volume »,
universellement partagé, n'est plus tenable. Il induit une création de valeur
via l'augmentation du chiffre d'affaires – et des bénéfices – qui passe
nécessairement par une hausse des flux (vente de biens et de services) et par
conséquent par des consommations de ressources. Il s'agit donc de penser à de
nouveaux modèles de production et de consommation à la hauteur de ces enjeux.
Par la vision de société qu'elle porte, la sobriété peut constituer une réponse
intéressante à explorer. Encore faut-il savoir ce qui se cache derrière cette
notion parfois floue.
Assimilée à la modération ou à la frugalité, la notion de sobriété trouve
ses racines dans des traditions philosophiques et religieuses anciennes. Le
sujet suscite un regain d'intérêt au XXe siècle, en lien avec
des questionnements sur les modes de vie moderne, les systèmes productifs et
consuméristes actuels et leurs conséquences sur l'environnement, le lien social
et le bien-vivre.
La sobriété, dans notre vie quotidienne, renvoie généralement au
« moins mais mieux », en reliant consommation, bien-être, santé,
environnement et qualité de vie (et non pas niveau de vie).
Le « moins » peut être rattaché à la notion de limite
planétaire ; il peut s'illustrer, par exemple, par la réduction du nombre
de produits ou d'équipements dont nous nous entourons (textiles,
électroniques…) ou la limitation des distances ou des kilomètres réalisés
(tourisme)… Le « mieux », qui vise à développer une consommation de
biens et services plus « responsables » (production et acquisition de
produits à moindres impacts sur l'environnement) soulève également des
questionnements au regard de son accessibilité pour les publics plus
défavorisés.
Par ailleurs, la définition du « moins » et du « mieux »
est rendue difficile par les distinctions complexes entre « besoins »
et « désirs », « essentiel » et « non
essentiel ».
En dehors des démarches pionnières de sobriété qui
émergent à l'échelle individuelle et de petits collectifs,
les enquêtes menées par l'Ademe et ses partenaires depuis quelques années
révèlent un désir croissant pour une consommation plus responsable et une
aspiration à repenser nos modèles économiques.
Les Français expriment avec constance une forte sensibilité aux enjeux
environnementaux et ils sont aujourd'hui 58 % à penser
qu'il faudra modifier nos modes de vie pour faire face au
changement climatique. Par ailleurs, 88 % des Français considèrent que
l'on vit dans une société qui nous pousse à acheter sans cesse et 83 % des
Français souhaiteraient que la consommation y prenne moins de place.
Ils inventent les solutions écologiques de demain
Toutefois, malgré une sensibilité à la sobriété de plus en plus prégnante,
une majorité de Français reste très attachée à la consommation et aspire même à
ce qu'elle augmente : 60 % des Français souhaitent
« pouvoir se payer plus souvent des choses qui leur font envie »
et 35 % déclarent céder à la tentation lors de
leurs achats.
On relève ainsi un paradoxe fort entre des aspirations croissantes à un
autre modèle de société remettant en cause le système économique actuel et des
pratiques qui demeurent largement ancrées dans un modèle consumériste.
Une approche qui remet en question nos modes de vie
Trois difficultés peuvent être ici relevées. Nos sociétés dites
« développées » se sont structurées autour de l'accès à la
consommation de masse, puissant vecteur d'inclusion sociale, et nombre de nos
concitoyens aspirent légitimement à l'augmentation de leur niveau de vie.
Il est difficile pour un individu d'adopter un mode de vie sobre appliqué à
l'ensemble de nos besoins essentiels (s'alimenter, s'équiper, se
déplacer…) : certaines marges de manœuvre sont directement liées aux
offres ainsi qu'aux infrastructures existantes, ce qui renvoie au rôle des
entreprises (metteurs sur le marché des biens et services), aux collectivités
territoriales et à l'État. Par ailleurs, l'omniprésence des messages
publicitaires dans notre environnement quotidien complexifie toute approche
visant à se détacher d'une consommation effrénée.
vague de chaleur : bienvenue dans le monde d'après
Il existe en outre le risque qu'apparaissent au sein de notre société des
clivages entre plusieurs populations : les plus défavorisés qui ne peuvent
pas accéder à la consommation comme ils le souhaiteraient versus les plus
riches qui ont souvent un mode de vie ostentatoire. Les plus désireux de
changer qui peuvent se le permettre versus celles et ceux qui aspirent à
consommer plus, quel que soit leur niveau de revenus.
Le lien entre sobriété et qualité de vie, santé, convivialité et
épanouissement personnel reste donc à mettre en évidence pour une partie de la
population, tout comme les enjeux d'inégalités qui ne peuvent être écartés.
Dépasser l'amélioration de l'efficience
La sobriété dans le monde économique est déjà intégrée par certains acteurs,
voire incluse dans des stratégies à moyen ou long terme : le Conseil
national de l'industrie évoque l'objectif de « frugalité » dans ses
axes structurants d'action.
L'interprétation mise en avant porte toutefois souvent sur la progression de
l'efficience (consommer moins de ressources pour la production d'un même
produit) via l'amélioration des procédés, en restant dans un modèle dit
« en volume » (qui vise à écouler un maximum de produits).
Cette amélioration apporte souvent des solutions techniques et
technologiques permettant certes de consommer moins (matières, énergie…), mais
à aucun moment ne remet en cause le modèle économique en soi.
Effets rebonds
Cela entraîne parfois des effets rebonds. L'efficacité est certes meilleure,
mais les transformations techniques, comportementales ou sociales entraînent en
parallèle des phénomènes de compensation qui peuvent altérer le bilan des gains
réalisés. Prenons l'exemple de la réglementation thermique des bâtiments. À
mesure que leur efficacité énergétique a augmenté, la taille des maisons s'est
agrandie, et l'évolution des modèles familiaux a provoqué une hausse
des surfaces à chauffer.
Transition énergétique : la facture s'annonce salée
De la même manière, le poids des véhicules a peut-être baissé (avant une
nouvelle augmentation ces dernières années) grâce à une amélioration des
performances des moteurs, mais l'entrée dans la société du tourisme et des
loisirs a multiplié les distances parcourues par
les Français. Les gains de l'efficacité sont alors annulés par les
effets de ces évolutions sociétales.
L'économie de la « fonctionnalité »
D'autres remettent en cause ce modèle économique « en volume » en
proposant leur propre modèle – par exemple en assurant un juste dimensionnement
de leur offre – ou via de nouvelles approches, comme l'économie
de la fonctionnalité, qui vise à répondre à une fonction (se déplacer,
s'éclairer, avoir un confort thermique…) plutôt qu'à la seule vente du produit.
Cette dernière a un rôle certainement majeur à jouer. Elle établit une
nouvelle relation entre l'offre et la demande qui n'est plus uniquement basée
sur la simple commercialisation de biens ou de services. La contractualisation
repose sur les effets utiles (les bénéfices).
On vise par exemple à garantir un confort thermique optimisé plutôt que de
vendre uniquement de l'énergie, à fournir des solutions de mobilité durable au
lieu de vendre des voitures, à proposer des aides pédagogiques pour la réussite
des élèves plutôt que de simples manuels scolaires, etc. C'est une
économie orientée vers l'usage, l'offre s'adapte aux besoins réels des
personnes, des entreprises et des collectivités. Cela implique des
transformations profondes dans la façon de produire.
Elle permet donc d'envisager une création de valeur avec moins de
ressources, mais c'est aussi une économie du « plus », car elle vise
à générer de la valeur sociale et environnementale, à augmenter la satisfaction
et la fidélité des clients, à développer les compétences et la créativité des
salariés, à accroître la confiance et la coopération entre les acteurs d'un
territoire ou d'une filière industrielle…
Premiers retours d'expérience de collectivités
Plusieurs collectivités « pionnières » (avec un rôle essentiel des
élus) se sont déjà lancées dans la mise en œuvre de plans d'action
« sobriété », même si la définition et le périmètre de cette dernière
restent mal identifiés.
Une des spécificités porte sur le nombre important d'acteurs présents sur
leur territoire et de thématiques potentiellement couvertes par ces
évolutions : foncier, immobilier, éclairage public, tourisme…
Une mise en lumière de ces actions et de leurs résultats est indispensable
pour développer les bonnes pratiques. L'Ademe vient de publier une
étude présentant plusieurs retours d'expériences en France et en
Europe qui témoignent de la richesse et de l'apprentissage face à de telles
démarches.
Vers d'autres imaginaires collectifs
Dans la mesure où elle passe par une réévaluation des besoins et une
distinction entre le superflu et le nécessaire, la sobriété interroge la
construction de notre identité et de nos représentations, et donc le rôle
de la publicité.
L'accès à un certain niveau de consommation garantissant un standing de vie
reste cependant une préoccupation largement partagée par nos compatriotes, qui
expriment année après année, depuis bientôt 40 ans, une préférence pour
l'augmentation du pouvoir d'achat plutôt que du temps libre.
Aussi, les discours sur la sobriété font courir le risque de divisions au
sein de la population. Il est donc essentiel de documenter les impacts et
co-bénéfices des démarches de sobriété ainsi que les transformations
nécessaires pour construire d'autres formes de scénarios de « vie
future » et d'imaginaires collectifs..
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rentrée ce donneur de leçons dans notre pays ou ses
administrations gouvernementales( BERCY ) entre autres comme on l’appelle continue
à augmenter ces taxes indirectes sur tout car ne se voyant pas directement
comme les impôts sur les revenus qui déplaisent aux français qu'il promet bien sûr
de ne pas toucher mais rapportant moins que cette manne importante de taxes qui
augmente sans cesse et que l'on est obligé de subir car faisant parti de notre
quotidien pour simplement vivre obligatoirement sur des produits de première nécessité
(énergie chauffage éclairage transports services divers etc. la liste est
longue !)
Le fossé se creuse entre classes de riches et même
déjà petites classes moyennes sans parler les pauvres qui ne diminuent pas !
Le grand
letmotiv la voiture et son carburant hyper taxé une escroquerie intellectuelle
gouvernementale avec des miettes lâchées de quelque centimes d’euros alors que
les pétroliers s’en mettent plein les poches depuis des décennies et nos
gouvernements de tous bords grâce aux taxes avec en plus l’escroquerie de forcer les
conducteurs d’acheter des voitures électriques (plus couteuses) à usage limité
du fait de leur autonomie restreinte à cause de batteries qu’il faut recharger
souvent et pas assez nombreuses le tout sous prétexte d’écologie et lutte
contre la pollution ou réchauffement climatique etc..!
Alors que
les plus grands pollueurs connus au monde s’en fiche totalement !
Et aussi
en oubliant ceux qui ne peuvent avoir de véhicule car nombreux pour différentes
raisons ou manque simplement de transports en commun par exemple !
La France
de cette belle liberté égalité fraternité n’est pas égale pour tous nos concitoyens
car nos gouvernements constitués de bourgeois nantis comme notre président qui
ne sont pas de leur monde ne raisonne qu’en profit et argent roi et pouvoir
absolu !
On régresse
en fait avec des situations connues dans le passé sous l’ancien régime
monarchique dont la V eme république s’inspire et régresse et le vase trop
plein des mécontents français lambda débordera plus vite que nos dirigeants médiocres
peuvent le comprendre !
Jdeclef 15/07/2022
11h02
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