Pourquoi
le mouvement macroniste devra peut-être se faire seppuku
ÉDITO. Si
l’on veut éviter le chaos d’une alternance extrême, il faudrait que se
constituent deux pôles présidentiels – de centre droit et de centre gauche.
SE MOQUER
DES FRANÇAIS DE CULTURE ANCIENNE DE FRONDEURS LE PRESIDENT NE L’A PAS COMPRIS
IL EN PAIE LES CONSEQUENCES !
Le charme discret de
l'intestin politique britannique ? Après avoir connu une sidérante intoxication
par les populismes ces dernières années, le Royaume-Uni est, peut-être, en
train de les digérer, au moins en partie. Il y eut d'abord, d'un côté, l'essor
du United Kingdom Independence Party (Ukip), de Nigel Farage, qui, avec la
participation involontaire - mais cynique - de David Cameron, a mené au Brexit.
Vint peu après le loufoque et consternant épisode Boris Johnson, caractérisé
par un spectaculaire et pavlovien recours aux fariboles. De l'autre côté, chez
les travaillistes, il y eut la période Jeremy Corbyn , marquée par la nostalgie
d'une gauche des années 1970, et la complaisance envers l'antisémitisme.
Tout cela semble refluer doucement. Boris Johnson a
démissionné , et, s'il n'a pas encore quitté le 10 Downing Street, le Parti
conservateur est en train de l'enterrer. Cela ne signifie pas que le courant
des brexiteurs durs, avec tous les dénis de réalité qui l'accompagnent, va
perdre de sa force chez les torys, mais, tout de même, c'est un coup d'arrêt.
Le Labour, quant à lui, a fait son autocritique sur l'antisémitisme, et la
tendance corbyniste y est désormais tenue en respect.
Le problème, désormais connu, est que l'opposition est
aujourd'hui principalement incarnée par ces deux blocs. Le jeu de l'alternance
risque donc de nous mener au chaos sous peu. D'où l'importance que
réapparaissent, à droite comme à gauche, des formations sinon raisonnables du
moins crédibles.
L'exemple allemand. Et la mouvance
macroniste ? Il faut reconnaître à l'hôte de l'Élysée que son intuition d'un
grand bloc centriste - sa chère « recomposition politique » - a permis de
battre Marine Le Pen. Mais il n'est pas dit que cela fonctionne une troisième
fois, les législatives l'ont montré. En réponse, certains imaginent déjà que
puissent renaître à sa place un mouvement de centre droit et un autre de centre
gauche, qui pourraient alterner au pouvoir sans que chaque élection soit un
choix - désagréable - entre la continuité et le chaos. En Allemagne, le SPD et
la CDU peuvent se succéder à la chancellerie, et l'Europe ne tremble pas.
Pourquoi n'aurait-on pas l'équivalent en France ? Cela exigerait d'abord, il
est vrai, une forme de seppuku (suicide rituel japonais) du bloc macroniste et,
surtout, la constitution de deux pôles suffisamment puissants pour qu'au moins
l'un d'entre eux accède au second tour de l'élection présidentielle. Dans tous
les cas, les prochaines années risquent de ressembler à une danse au bord du
précipice.
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fantôme
du président ni de gauche ou droite inexistant inféodé au président avec ces
députés godillots novices !
Les
Français veulent un chef même s'il fait des erreurs mais qui gouverne comme
l'on fait de derniers présidents de gauche ou droite depuis 40 ans et depuis de
Gaulle le seul qui ait vraiment gouverné cette Veme république avec fermeté
quand il le fallait, un passé lointain que l'on n'a pas retrouvé après malgré
certains de ses politiciens qui s'en sont recommandés mais qui en fait ne l'ont
pas connu !
Le
président actuel avait avant sa défaite partielle aux législatives n'a pas su
utiliser le pouvoir total qu'il avait lors de son 1er quinquennat médiocre et a
payé indirectement le mécontentement de beaucoup de Français qu'il dédaignait
trop, les prenant pour de petites gens sans importance niais voire ignares !
Et
surtout ces indécisions et hésitations dans les mesures à mettre en œuvre
durant ces crises subit pendant son quinquennat n'ont pas été pardonné par le
peuple lambda !
Et
notamment continue dans la même voie ne sachant pas où il va en fonction des
événements du moment sans une ligne directive ferme dans une situation
économique qui s'aggrave avec en plus ces problèmes internationaux bien
présents dans cette Europe occidentale sur le pied de guerre !
D'ici la
fin de cette année, il va galérer et bien sur les Français avec qui l'avaient
réélu par défaut car n'ayant selon eux pas de politiciens fiables pour le
remplacer dans cette opposition de cette classe politique sclérosée, nulle
depuis des décennies !
Car
craignant la peur du lendemain mais sans la certitude, loin de là, qu'il aura
des solutions nouvelles ou fiables, le 1er quinquennat médiocre l'ayant
démontré !
On disait
de CHIRAC qu'il n'avait rien fait lors de sa réélection, lui ce jeune président
donneur de leçon parle toujours beaucoup, çà on y est habitué mais sans suivi
d'effet concret !
Alors lui
qui disait qu'il fallait agir, qu'il le fasse, de toute façon il ne peut être
réélu!
Jdeclef 15/07/2022
16h10
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