« Ces
gens-là » : le cas Caroline Cayeux déchire la macronie
Les propos
de la ministre des Collectivités territoriales sur les couples de même sexe
sont un nouveau boulet pour le gouvernement Borne et le président.
MOI FRANCAIS PLUS AGE QU’ELLE, J’ETAIS CONTRE « CE MARIAGE POUR TOUS » DEBILE ISSU DE CETTE GAUCHE BOBOISANTE NOTAMMENT EN CE QUI CONCERNE LES ENFANTS QUI DOIVENT AVOIR UN PÈRE ET UNE MERE ET ENTRE AUTRES BETISES (CAR IL AVAIT DÉJÀ LE PAX NETTEMENT SUFFISANT) POUR LES EDUQUER POUR AUTANT CET AINSI DONC CETTE LOI DOIT ETRE RESPECTEE PUISQUE QUE VOTEE ET SI UNE MINISTRE N’EST PAS D’ACCORD AVEC CELLE-CI, ELLE DOIT ENCORE PLUS L’APPLIQUER ET LA FAIRE RESPECTER CAR SANS QUOI POUR TOUTES AUTRES LOIS SE SERA L’ANARCHIE A CAUSE DE CES BIEN PENSANTS HYPOCRITES QUI NOUS GOUVERNENT SI MAL
Une
ministre venue des rangs de la droite conservatrice, ex-opposante au mariage
pour tous, qui parle de « ces gens-là » pour évoquer les couples
entre personnes de même sexe, une aile gauche de la macronie qui s'insurge… La
polémique autour de Caroline Cayeux et ses déclarations de 2013 jugées
homophobes, réitérées ce mardi à l'antenne de Public Sénat, met en lumière
les limites de la politique du « en même temps » et de la
cohabitation au sein d'un même gouvernement de personnalités aux convictions
radicalement opposées qui ont mené des combats aux antipodes, que d'autres
auraient qualifiés « d'irréconciliables »… La controverse porte en
elle tous les ingrédients pour affaiblir un peu plus une majorité déjà fragile
et un président en perte de vitesse.
C'est peu dire que les propos de l'ancienne porte-parole de François
Fillon, malgré ses excuses publiques, secouent le camp au pouvoir. « On
venait juste de sortir de l'affaire Abad (du nom de l'ancien ministre des
Solidarités exclu du gouvernement après des mises en cause pour viol, NDLR), on
était en train enfin d'accélérer et d'ouvrir le second quinquennat avec l'interview
d'Emmanuel Macron du 14 Juillet, et voilà qu'on se retrouve avec un
nouveau boulet à se trimballer », peste une historique de La République en
marche.
Elle est comme ça,
Caroline. Sous ses airs de mamie à la fête annuelle du lycée catholique, de
bourgeoise provinciale bien sous tous rapports, elle fait des bourdes.
La question du devenir du collectif et de la cohésion
gouvernementale est désormais clairement posée, au regard des réactions outrées
du ministre délégué aux Transports Clément Beaune – qui a fait son coming out
dans les colonnes du magazine Têtu en 2020 – ou de la secrétaire
d'État à l'Économie sociale et solidaire, Marlène Schiappa, anciennement
chargée de l'égalité entre les hommes et les femmes et à la lutte contre les
discriminations, très engagée auprès des associations LGBTQI+. Cette dernière a
enjoint à sa collègue sur France Inter de « passer de la parole aux
actes » et de donner des gages sur sa position vis-à-vis des couples
homosexuels. D'autres membres du gouvernement, plus discrets, n'en pensent pas
moins. Caroline Cayeux, ex-Les Républicains qui s'est rapprochée au cours du
précédent quinquennat d'Emmanuel Macron, est une ralliée de la dernière heure.
Appréciée du chef de l'État et d'Alexis Kohler, le secrétaire général de
l'Élysée, elle compte cependant peu de soutiens dans les rangs de la macronie
historique. Très engagée durant la campagne présidentielle, elle fut un temps
pressenti pour devenir porte-parole.
Cotta – Remaniement : que reste-t-il du
macronisme ?
« Elle est comme ça, Caroline, lâche un élu qui la connaît
bien. Sous ses airs de mamie à la fête annuelle du lycée catholique, de
bourgeoise provinciale bien sous tous rapports, elle fait des bourdes. C'était
déjà le cas dans le cadre de ses activités de présidente de l'Agence nationale
de la cohésion des territoires. Maintenant, il faut simplement envoyer le
signal que ce qu'elle dit n'est pas terrible… » Sauf que son mea culpa dans
Le Parisien
– « des propos stupides et maladroits », une « expression
choquante et douloureuse pour de nombreuses personnes » – ne suffit pas à
calmer les esprits. Pour nombre de personnalités de la majorité, une ministre
qui décrit en 2012, à l'époque comme sénatrice, l'union entre deux personnes
homosexuelles de « dessein contre-nature » et maintient ses propos
aujourd'hui, avant de rétropédaler face au tollé, n'a plus sa place au
gouvernement et au sein d'une majorité dite progressiste.
Une tribune en préparation
La septuagénaire n'est pas au bout de ses peines. Comme l'a révélé
France Info, une tribune à l'initiative de personnalités de la majorité est en
préparation. Sauf changement de dernière minute, elle sera publiée dans Le Journal du dimanche.
Reste à savoir quelle sera l'ampleur du nombre de signataires et surtout, leur
poids politique. Un soutien massif dans les rangs des parlementaires de la
majorité ou, pire encore, parmi les membres du gouvernement fragilisera un peu
plus l'ancienne maire de Beauvais et, par ricochet, la première ministre
Élisabeth Borne. Venue de la gauche, la patronne de l'exécutif a peu goûté les
déclarations de la ministre des Collectivités territoriales. Depuis le Calvados
où elle était en déplacement vendredi, elle a cherché à fermer le ban.
« Les choses sont désormais claires », a-t-elle évacué, mettant en
exergue les explications données par Caroline Cayeux. Tout en reconnaissant
que les propos tenus étaient « naturellement choquants ».
« Je me demande dans quelle mesure la polémique Cayeux est
utilisée pour nuire à Élisabeth Borne », soulève-t-on dans un ministère
important. « À l'époque, c'était la ligne des LR. Donc qu'est-ce qu'on
fait concernant Christophe Béchu, Gérald Darmanin ? » Selon un
conseiller du pouvoir, la signature de ministres à la tribune est une ligne
rouge. « C'est contrevenir à la règle de solidarité gouvernementale,
souligne-t-il. À la fin, tout ça fait surtout du mal à Emmanuel Macron. »
L'Élysée se tient, pour l'heure, très éloigné de l'affaire.
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dirigeants
bobos donneurs de leçons pour leurs ministres qui dérapent quelquefois se
laissant entrainer par leurs idées ou opinions rigides qui bien sûr ne rentre
pas dans le moule de la bien séance qui devrait être la ligne neutre pour ne
pas choquer la partie des Français concernés par ses différences de vies qu'ils
ont choisi sans être fustigé par des bien-pensants souvent hypocrites !
Notre
monde et pas seulement en France a évolué depuis ces dernières décennies,
souvent rétrograde sur bien de sujet sociétal !
Si cette
dame Ministre et n'est pas d'accord car ne correspondant pas à ce qu'elle croit
de bien ou de mauvais, c'est son droit mais elle n'a pas sa place comme
ministre du gouvernement !?
Le fameux
« mariage pour tous » a bousculé tout cela mais a été entériné et
voté par de précédents gouvernements il faut faire avec c'est çà aussi la
démocratie dans la France républicaine !
Faut-il
qu'au moins les ministres concernés respectent à la lettre les lois votées sur
de tels sujets sociétaux en laissant de côté leurs opinions ou démissionne
simplement car si certains dérogent à cette règle ils sont fautifs. Mme BORDE 1
ere ministre à eut tord et aurait dû confirmer sa démission et ne pas la
maintenir à son poste!
(Car
c'est un passe-droit gouvernemental qui peut en appeler d'autres !)
Jdeclef 16/07/2022
11h37
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