En Corse,
la crainte d’une autonomie sous influence mafieuse
Les
tenants de l’antimafia veulent imposer cette épineuse question dans le
processus de négociations avec l’État sur l’évolution institutionnelle de
l’île.
SI LA MAFIA PREND LA MAIN PAR CETTE AUTONOMIE ?
S’EN SERA FINIE DE LA CORSE REPUBLICAINE FRANCAISE (ET UNE ZONE DE NON DROIT DE PLUS !)
L'autonomie de la Corse
pourrait-elle faire le lit des groupes mafieux ? Depuis des années, ce
sujet taraude la société insulaire. À l'heure où les négociations entre les
nationalistes et l'État vont débuter, fin juillet, autour d'une nouvelle
évolution institutionnelle de l'île, ce vieux serpent de mer émerge de nouveau
dans le débat public. « Dans un paysage aussi gangrené, il ne peut pas y
avoir d'émancipation sans garde-fous contre la pénétration de l'économie par
les bandes mafieuses », prévient Jérôme Mondoloni, porte-parole du
collectif Massimu-Susini. Cet ancien avocat au verbe affûté est l'une des voix
de l'antimafia dans l'île.
Son comité, baptisé du nom d'un militant nationaliste assassiné à Cargèse
(Corse-du-Sud) en septembre 2019, a vu le jour avec l'ambition de fédérer tous
ceux qui entendent « résister à la mafia ». À l'aube des discussions
entre l'exécutif nationaliste et le pouvoir central, ouvertes par le
gouvernement sur fond de tensions consécutives à l'agression mortelle de
l'indépendantiste Yvan Colonna à la prison d'Arles le 2 mars, il
craint une autonomie sous influence mafieuse. Sur l'île, le tourisme et la construction,
les deux principaux piliers de l'économie, suscitent en effet d'insatiables
appétits : racket, incendies de commerces en série, règlements de comptes…
En 2020, un rapport confidentiel de la juridiction interrégionale
spécialisée (Jirs) de Marseille, dédiée à la lutte contre la criminalité
organisée, alertait en ce sens. Transmis à la chancellerie, ce document
retraçant l'évolution du banditisme insulaire visait ainsi à défendre la
création d'un pôle antimafia en Corse doté de pouvoirs spéciaux afin de faire
reculer ce fléau. Dans ce contexte, les voix de l'antimafia estiment qu'une
dévolution de pouvoirs dans l'île pourrait se révéler « dangereuse »
sans mécanismes de lutte contre ces « dérives », notamment dans les
domaines des déchets, du foncier ou des marchés publics.
Laurent Marcangeli, l'homme qui résiste aux nationalistes
corses
Trois ans plus tard, ce débat (sur la dérive
mafieuse au sein de l’île) n’a toujours pas eu lieu. C’est bien le signe d’une
difficulté du monde politique à s’emparer de ce sujet.Jérôme
Mondoloni
S'ils n'exonèrent pas le pouvoir central de ses responsabilités dans
l'inefficacité de la lutte contre le banditisme, les tenants de l'antimafia
pointent également l'inertie des nationalistes à la tête de la collectivité de
Corse. En 2019, dans une vague d'émotion suscitée par une série d'actes
criminels, le président de l'exécutif régional, l'autonomiste Gilles Simeoni,
avait annoncé qu'une session de l'Assemblée de Corse serait spécialement
consacrée à la dérive mafieuse. « Trois ans plus tard, ce débat n'a
toujours pas eu lieu, déplore Jérôme Mondoloni. C'est bien le signe d'une
difficulté du monde politique à s'emparer de ce sujet. » Le 30 juin
dernier, le chef de l'exécutif corse a lui-même reconnu dans l'hémicycle
régional l'existence d'une « dérive mafieuse » alimentée par la spéculation
immobilière, le trafic de stupéfiants et les marchés publics. Appelant de ses
vœux que cette problématique soit « incluse » dans les négociations
avec l'État au titre de ses missions régaliennes, Gilles Simeoni a promis des
« actes forts ».
« Il n'est plus temps de fermer les yeux »
Pourtant, selon le collectif Massimu-Susini, les dispositifs actuels au
sein de la collectivité de Corse se révèlent encore très insuffisants pour
contrôler les politiques publiques. Il estime qu'une batterie de mesures
pourrait d'ores et déjà permettre de lutter contre l'emprise mafieuse :
mise en place d'un pacte « anticorruption », renforcement de la loi
sur la confiscation des avoirs criminels, création d'un délit d'association
mafieuse, comme en Italie… Si ces thématiques brûlantes peinent encore à
émerger au sein des pouvoirs publics insulaires, comme au plus haut niveau de
l'État, ce diagnostic a tout récemment percé sous la campagne des législatives.
Candidat battu dans la deuxième circonscription de Corse-du-Sud, le délégué
régional du Rassemblement national (RN) François Filoni en a même fait l'un de
ses chevaux de bataille. S'il ne voit pas d'un mauvais œil la perspective d'une
nouvelle étape de décentralisation dans l'île, il redoute néanmoins une
« aventure institutionnelle ».
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
La mafia
y est implantée depuis toujours faisant partie de leur culture, peut être issue
de l'Italie car ile ancienne possession génoise !
Le
problème étant que le gangstérisme mafieux corse se répand depuis des lustres
dans les villes du sud de la France à Marseille mais pas seulement à PARIS dans
les années 60 dans les quartiers chauds de la capitale à Pigalle par exemple !
Les
Corses sont peu nombreux mais indépendantistes par un égo démesuré dans leur
culture !?
Eh bien,
il faut leur donner l'indépendance mais une vraie ne profitant pas de la France
métropolitaine ni des subsides de l'Union Européenne comme pour le Brexit de
l'Angleterre !
Car cette
île qui a un potentiel important touristique remarquable ne semble pas le gérer
correctement et refuse les implantations de Français métropolitains sur son sol
(bien qu'en France et faisant partie territorialement actuellement de notre
république) ile voisine proche de la métropole !
Cette ile
coute fort cher à l'État français et donc aux métropolitains et autres régions
qui n'ont pas de statut particulier !
Si ce
statut qu'ils ont déjà ne leur suffit pas cela les regarde mais dans ce cas
qu'ils ne viennent se plaindre et ne réclame plus rien après si on leur accorde
cette indépendance !
Un
referendum d'autodétermination devrait être décidé et organisé pour les CORSES
cela suffit car cela fait des décennies de problèmes de 330000 iliens corses à
comparer avec 68 millions de Français qu'ils ne paraissent pas aimer mais alors
attention qu'ils supportent leur mafia avec leurs gangsters d'un autre âge et
qu'ils ne doivent plus exporter sur le continent !
(Mais ils
ne doivent pas se considérer comme nos territoires d'outre-mer, lointains ex-colonies
ce n'est pas comparable !?)
Nous en
France, on a une délinquance périphérique dans nos grandes villes c'est
suffisant !
Ce
banditisme mafieux Corse à limite terroriste, inutile de le supporter c'est
dommage car cette ile par son climat, ses sites sublimes mérite mieux !
JDECLEF
11/07/2022 15h11
Ca y est les modérateurs débiles du point on encore frappés avec leur censure moyenâgeuse et rédaction donneuse de leçon hypocrite car toute vérité n'est pas bonne à dire ou à entendre n'entrant pas dans les cases de la bien pensante hypocrisie habituelle de certains médias coincés dans leurs idées pro pouvoir pourtant décrié par une majorité de français lambda qui voient l'inaction de nos dirigeants pour chaque problèmes devenant trop fréquents et qui trainent depuis décennies !
RépondreSupprimer