Covid :
l’Assemblée rejette un article clé du projet de loi sanitaire
L’article 2
du projet de loi a été rejeté par une majorité de députés. Malgré tout, Olivier
Véran dit avoir « confiance » en sa restauration.
UNE
ASSEMBLEE D’EMPECHEURS DE TOURNER EN ROND NE PEUT FAIRE DU BON TRAVAIL !
L'absence de majorité absolue à
l'Assemblée nationale fait tomber le premier texte du gouvernement. Dans la
nuit du mardi 12 au mercredi 13 juillet, l'Assemblée nationale a
rejeté un article clé d'un projet de loi sur l'épidémie de Covid-19, prévoyant
la possibilité de rétablir le pass sanitaire pour les voyages
« extra-hexagonaux ». Cet article 2 du projet de loi de
« veille et de sécurité sanitaire » a été rejeté
par 219 voix contre 195.
Il prévoit la possibilité de rétablir le pass sanitaire pour les voyages
depuis ou vers l'étranger. Un peu plus tôt, les députés avaient supprimé cette
exigence potentielle pour les enfants voyageant. Le projet de loi entérine
l'expiration au 1er août du cadre « exorbitant du droit
commun » de l'état d'urgence sanitaire et du régime de gestion de la crise
mis en place fin mai 2021.
Son article 1 permet toutefois, en raison d'une situation épidémique
toujours fragile, de continuer à collecter des données de santé sur les tests
de dépistage (dispositif SI-DEP). Cet article a été adopté plus tôt dans la
soirée. L'ensemble du texte, lui, a été adopté peu avant 2 heures du matin
mercredi 13 juillet. Le texte examiné en première lecture au Palais
Bourbon a été adopté par 221 voix contre 187. Il doit maintenant
aller au Sénat.
Coignard –
Covid : l'exemple ne vient pas toujours d'en haut !
Le ministre « prend acte »
Le ministre de la Santé, François Braun, a conclu laconiquement
« prendre acte » des discussions jalonnées de multiples tractations
et suspensions de séance. Il a assuré qu'il s'emploierait à rétablir ce texte
dans son intégralité lors de la suite du parcours législatif. « Des débats
longs, fastidieux, instructifs sur la réalité des équilibres politiques et des
forces dans cet hémicycle », a résumé Raphaël Schellenberger, député LR,
en fin de séance. Rémy Rebeyrotte (Renaissance, ex-LREM), a déploré une
« ambiance de match de football » dans l'hémicycle, alors que la
France vient de passer la barre des 150 000 morts du Covid.
Les débats entamés lundi et qui avaient repris mardi en fin d'après-midi ont
été émaillés de tensions, de chahuts et de renversements imprévus de majorité au
gré des articles et des amendements. Ce premier texte de la législature a ainsi
traduit la difficulté de manœuvrer pour le gouvernement et la majorité relative
dont il dispose. Dans l'opposition, les multiples votes sur les articles et
amendements ont montré une hostilité résolue du RN et de la plupart des groupes
de gauche (LFI, communistes, écologistes). Les socialistes, eux, ont souvent
été absents de l'hémicycle ou se sont réfugiés dans l'abstention, les LR se
montrant quant à eux parfois divisés.
Olivier Véran s'est dit, mercredi, « confiant » dans la
possibilité de restaurer au Sénat le projet de loi sanitaire, adopté tronqué en
première lecture par l'Assemblée dans la nuit de mardi à mercredi. « Nous
sommes confiants dans la possibilité de convaincre les sénateurs qui sont déjà
convaincus de l'intérêt d'une telle mesure », a affirmé le porte-parole du
gouvernement à l'issue du conseil des ministres. Le texte sur l'épidémie de
Covid-19 a été amputé d'un article clé sur un possible retour du pass sanitaire
aux frontières, auquel se sont opposés le RN, LFI et LR.
Covid,
secrets d'État – Acte 1 : une mystérieuse épidémie chinoise
Des concessions inutiles ?
Soucieux de ménager une partie des oppositions, le gouvernement et sa
majorité avaient pourtant fait droit à quelques inflexions réclamées sur les
bancs LR et socialistes concernant les outre-mer. Le travail préalable en
commission avait également vu le gouvernement se rallier à une échéance au
31 janvier pour les mesures du projet de loi, au lieu du 31 mars
prévu dans la version originelle.
« Ce texte à l'issue du débat ne ressemble plus à grand-chose », a
estimé le député RN Sébastien Chenu. Les élus RN, LR et de gauche ont tout au
long des débats multiplié les attaques contre le refus du gouvernement de
réintégrer les soignants suspendus en raison d'un refus de se faire vacciner.
Le LR Aurélien Pradié a une nouvelle fois réclamé cette réintégration
« pour rétablir la concorde dans notre société ». L'insoumise Elisa
Martin a fustigé dans ces suspensions « un abus de pouvoir inédit et
absurde ».
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Sont plus nuisibles que la Covid elle-même et ses
variants multiples !
Ma fille
et moi-même nous sommes partis une semaine en ITALIE au soleil !
À PALERME
et avons pris un vol d'ORLY pour éviter
les problèmes de grèves des personnels aéroportuaire de ROISSY et la perte
gigantesque de bagages de voyageurs une honte de plus bien française qui touche
tous les voyageurs voulant sortir du pays ou en revenir s'ajoutant à cette
pandémie toujours là car mal gérée depuis le début nous étions vaccinés 4 fois
pour moi 3 pour ma fille passe sanitaire en main et pas ennuyé à l'arrivée et
au départ des aéroports ni pendant notre séjour hôtelier !
Nous
sommes restés en Europe et avons séjourné dans un hôtel club pour éviter la
foule des juillettistes français dans nos stations balnéaires, l'année dernière
nous étions partis à BIARRITZ il y avait déjà beaucoup trop de touristes !
À PALERME
les Français rentrant en FRANCE étaient très nombreux, une vraie cohue, en fait
les voyages extérieurs en avion sont aléatoires que ce soient en zone
européenne à cause de mouvements sociaux devenant trop fréquents en FRANCE et
d'une gestion aléatoire de cette pandémie pas terminée avec des épisodes de
vagues successives et un nouveau gouvernement qui patauge autant que l'ancien
et dont le président n'a plus une totale majorité pour gouverner totalement ce
qui en fait ne change pas grand-chose quand on vient de subir son 1er
quinquennat médiocre !
Enfin
ceux qui ont pu ou pourrons prendre des vacances, nos compatriotes courageux,
qu'ils en profitent car la rentrée risque d'être houleuse voire pire !
Nous
sommes dans pays libre qui accumule les problèmes continuels, trop multiples
car mal gouverné par des bienpensants donneurs de leçons qui se regarde le
nombril et ça fait 40 ans que ça dure !
Jdeclef
13/07/2022 13h39
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