vendredi 29 juillet 2022

Ces « droits de l'homme » que peu de pays ne respectent pas ne sont que poudre aux yeux hypocrite habituelle !

 

Macron abordera la question des droits de l’homme avec « MBS »

Le prince héritier d’Arabie saoudite est de passage à Paris après une première visite en Grèce. Il rencontrera le chef de l’État lors d’un dîner de travail.

OUI NOTRE PRESIDENT LUI DISTILERA UNE PETITE DOSE DE BLA-BLA HYPOCRITE MORALISTE EN FAIT UNE REVANCHE D’UN MONDE RELIGIEUX EXTREMISTE ?!

C'est sa première visite en Europe depuis l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi et elle passe par la France : Mohammed ben Salmane dîne, ce jeudi, avec Emmanuel Macron, suscitant la colère des défenseurs des droits humains et de la fiancée du journaliste assassiné Jamal Khashoggi.

Cette rencontre signe un peu plus la « réhabilitation » du prince héritier saoudien, moins de deux semaines après la visite du président américain Joe Biden en Arabie saoudite, qui a définitivement consacré le retour de « MBS » sur la scène internationale, dans un contexte de guerre en Ukraine et de flambée des prix de l'énergie. Mohammed ben Salmane, qui avait entamé sa mini-tournée européenne en Grèce, était attendu mercredi après-midi à l'aéroport parisien d'Orly, où le ministre de l'Économie et des Finances français Bruno Le Maire devait l'accueillir, a-t-on appris de source gouvernementale. Son arrivée n'avait toutefois pas été confirmée jeudi matin.

En déplacement en Afrique, dont il reviendra jeudi après-midi, Emmanuel Macron recevra MBS quelques heures plus tard pour un « dîner de travail », prévu à 20 h 30 de Paris (18 h 30 GMT) à l'Élysée, a indiqué la présidence française dans un communiqué. Dirigeant de facto du royaume, Mohammed ben Salmane avait été ostracisé par les pays occidentaux, après le meurtre en 2018 du journaliste saoudien critique Jamal Khashoggi au consulat de son pays à Istanbul.

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La question des droits de l'homme sera abordée

Le président français Emmanuel Macron abordera la « question des droits de l'homme » lors de son dîner jeudi soir avec Mohammed ben Salmane, a fait savoir la présidence française, alors que la visite du prince héritier saoudien suscite la colère des défenseurs des droits humains. « Comme il le fait à chaque fois avec Mohammed ben Salmane, il (Macron) abordera (cette question) de façon générale mais il en profitera pour parler des cas individuels », a indiqué l'Élysée.

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La visite jeudi à l'Élysée du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, la première en Europe depuis l'assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, ne revient pas « à remettre en cause notre engagement en faveur des droits de l'homme », a insisté la Première ministre, Élisabeth Borne. « Il ne s'agit évidemment pas de mettre de côté nos principes, il ne s'agit pas de remettre en cause notre engagement en faveur des droits de l'homme », a déclaré Élisabeth Borne lors d'un déplacement à Châtenois, dans les Vosges, alors qu'Emmanuel Macron reçoit jeudi soir « MBS » à dîner, une visite qui suscite l'ire des défenseurs des droits de l'homme.

Un « scandale »

La fiancée de Jamal Khashoggi, le journaliste assassiné en 2018 dans les locaux du consulat saoudien à Istanbul, s'est dite « scandalisée » que le président français Emmanuel Macron reçoive jeudi à dîner le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane. « Je suis scandalisée et outrée qu'Emmanuel Macron reçoive avec tous les honneurs le bourreau de mon fiancé », a affirmé jeudi Hatice Cengiz dans un message rédigé en français adressé à l'AFP.

« L'envolée des prix de l'énergie à cause de la guerre en Ukraine ne peut justifier qu'au nom d'une prétendue realpolitik on absolve le responsable de la politique saoudienne envers les opposants politiques qui mène à leur mise à mort, comme ça été le cas pour Jamal », a-t-elle ajouté.

Les défenseurs des droits humains choqués

Les services de renseignements américains avaient pointé la responsabilité de Mohammed ben Salmane dans l'assassinat de Jamal Khashoggi, envenimant les relations entre Riyad et Washington. Si le « fist bump », salut poing contre poing, échangé entre les deux hommes à Djeddah lors de la visite de Joe Biden a scellé le retour du président américain sur sa promesse de campagne de traiter le royaume en « paria », le premier déplacement de MBS au sein de l'Union européenne passe mal chez les défenseurs des droits humains.

« La visite de MBS en France et de Joe Biden en Arabie saoudite ne change rien au fait que MBS n'est autre qu'un tueur », a déploré auprès de l'Agence France-Presse Agnès Callamard, qui avait mené une enquête sur l'assassinat de Jamal Khashoggi lorsqu'elle était rapporteuse spéciale de l'ONU sur les exécutions extrajudiciaires. Et la directrice pour la France de Human Rights Watch, Bénédicte Jeannerod, a taclé sur Twitter : « MBS peut apparemment compter sur Emmanuel Macron pour le réhabiliter sur la scène internationale malgré le meurtre atroce du journaliste Jamal Khashoggi, la répression impitoyable des autorités saoudiennes contre toute critique, crimes de guerre au Yémen. »

L'ancien candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot a également critiqué jeudi la visite à l'Élysée du prince héritier saoudien. « Au menu du dîner entre Emmanuel Macron et MBS, le corps démembré du journaliste Khashoggi ? Le chaos climatique ? La paix et les droits humains ? Le jour du dépassement ? Non ! Du pétrole et des armes ! L'exact opposé de ce qu'il faut faire ! » a dénoncé sur Twitter l'eurodéputé EELV.

« Je crois qu'il est important que le président de la République française puisse recevoir un certain nombre de ceux qui sont de facto ses interlocuteurs (…), d'autant plus dans le contexte que l'on connaît, lié à la crise ukrainienne et aux enjeux énergétiques majeurs que nous avons », a plaidé, au contraire, sur France Info la cheffe de file des députés Renaissance (ex-LREM) Aurore Bergé.

La crise énergétique, « un levier politique »

Car moins de quatre ans après l'affaire Khashoggi, l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février dernier a provoqué un affolement des prix de l'énergie. Les pays occidentaux cherchent depuis lors à convaincre l'Arabie saoudite, le premier exportateur de brut, d'ouvrir les vannes afin de soulager les marchés et de limiter l'inflation. Mais Riyad résiste aux pressions de ses alliés, invoquant ses engagements vis-à-vis de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep + ), l'alliance pétrolière qu'il codirige avec Moscou.

ILes hydrocarbures et l'art de la courbette

En mai, le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhan al-Saoud, avait déclaré que le royaume avait fait ce qu'il pouvait pour le marché pétrolier. « La guerre en Ukraine a remis les pays producteurs d'énergie sur le devant de la scène, et ils en profitent », remarque Camille Lons, chercheuse associée à l'Institut international pour les études stratégiques. « Cela leur donne un levier politique qu'ils vont utiliser pour réaffirmer leur importance sur la scène internationale. » Quant aux pays occidentaux, ils rivalisent de « pragmatisme », note-t-elle. Et face à « des prix de l'énergie qui explosent […], clairement, les droits de l'homme en Arabie saoudite ne sont plus vraiment la priorité dans l'agenda ».

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Hypocrisie car même les pays qui l’applique et l'ont créé n'hésitent pas à les mettre de côté quand leurs intérêts ou avantages commerciaux ou autres sont en jeu !

Et ne parlons pas des droits de la femme, ils sont à peu près inexistants, il aurait fallu plutôt les appeler droits des humains quels qu'ils soient car ils sont différents comme toute la race humaine dans sa diversité !

Mais comme nous vivons dans un monde ou l'hypocrisie et même diplomatique est à son comble, piloté par des biens pensants donneurs de leçons pour se donner bonne conscience !

C'est un défaut plutôt une honte de nos dirigeants donneurs de leçons moralistes qui oublient leurs bons ou (faux) sentiments pour des raisons commerciales, économiques financières et là pour des questions d'énergies inégales selon les pays qui en possèdent ou non s'en servant d'ailleurs pour certains de chantages pour faire pression comme la Russie qui fait la guerre à l'UKRAINE et indirectement à ses alliés de l'Union Européenne occidentale !

MBS ce prince arabe ne peut que profiter de la situation car c’est un monarque absolu totalitaire qui ne respecte pas les droits de l’homme avec une culture et religion extrémiste moyenâgeuse dont le berceau avec les lieux saints de celle-ci du monde musulman se trouve dans son pays plus grand producteur de pétrole l’Arabie saoudite !

Son poids politique international est plus important que la puissance de dissuasion nucléaire que les autres pays qui la possède ne peuvent se servir sans courir le risque de s’auto détruire eux-mêmes !

Alors notre petit président bon chic bon genre grand bavard donneur de leçons ne peut que quémander ces ressources énergétiques à ce prince arabe qui lui seront payées avec avantages qu’il demandera mais en fait nos dirigeants de tous bords ont déjà montré qu’ils n’avaient pas d’amour propre çà ce n’est pas nouveau et diront que c’est une priorité d’état !?

C’est le miracle de la mondialisation qui leur revient dans la face !

Jdeclef 29/07/2022 11h01


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