Macron
abordera la question des droits de l’homme avec « MBS »
Le prince
héritier d’Arabie saoudite est de passage à Paris après une première visite en
Grèce. Il rencontrera le chef de l’État lors d’un dîner de travail.
OUI NOTRE
PRESIDENT LUI DISTILERA UNE PETITE DOSE DE BLA-BLA HYPOCRITE MORALISTE EN FAIT UNE
REVANCHE D’UN MONDE RELIGIEUX EXTREMISTE ?!
C'est sa première visite en
Europe depuis l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi et elle passe par la
France : Mohammed ben Salmane dîne, ce jeudi, avec Emmanuel Macron,
suscitant la colère des défenseurs des droits humains et de la fiancée du
journaliste assassiné Jamal Khashoggi.
Cette rencontre signe un peu plus la « réhabilitation » du prince
héritier saoudien, moins de deux semaines après la visite du président
américain Joe Biden en Arabie saoudite, qui a définitivement consacré le retour
de « MBS » sur la scène internationale, dans un contexte de guerre en
Ukraine et de flambée des prix de l'énergie. Mohammed ben Salmane, qui avait
entamé sa mini-tournée européenne en Grèce, était attendu mercredi après-midi à
l'aéroport parisien d'Orly, où le ministre de l'Économie et des Finances
français Bruno Le Maire devait l'accueillir, a-t-on appris de source
gouvernementale. Son arrivée n'avait toutefois pas été confirmée jeudi matin.
Emmanuel Macron ou la diplomatie du coup d'éclat
Le président français Emmanuel Macron abordera la « question des droits
de l'homme » lors de son dîner jeudi soir avec Mohammed ben Salmane, a
fait savoir la présidence française, alors que la visite du prince héritier
saoudien suscite la colère des défenseurs des droits humains. « Comme il
le fait à chaque fois avec Mohammed ben Salmane, il (Macron) abordera (cette
question) de façon générale mais il en profitera pour parler des cas
individuels », a indiqué l'Élysée.
Guy Sorman – Les droits de l'homme sont-ils démodés ?
La visite jeudi à l'Élysée du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane,
la première en Europe depuis l'assassinat du journaliste saoudien Jamal
Khashoggi, ne revient pas « à remettre en cause notre engagement en faveur
des droits de l'homme », a insisté la Première ministre, Élisabeth Borne.
« Il ne s'agit évidemment pas de mettre de côté nos principes, il ne
s'agit pas de remettre en cause notre engagement en faveur des droits de
l'homme », a déclaré Élisabeth Borne lors d'un déplacement à Châtenois,
dans les Vosges, alors qu'Emmanuel Macron reçoit jeudi soir « MBS » à
dîner, une visite qui suscite l'ire des défenseurs des droits de l'homme.
La fiancée de Jamal Khashoggi, le journaliste assassiné
en 2018 dans les locaux du consulat saoudien à Istanbul, s'est dite
« scandalisée » que le président français Emmanuel Macron reçoive
jeudi à dîner le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane. « Je suis
scandalisée et outrée qu'Emmanuel Macron reçoive avec tous les honneurs le
bourreau de mon fiancé », a affirmé jeudi Hatice Cengiz dans un message
rédigé en français adressé à l'AFP.
« L'envolée des prix de l'énergie à cause de la guerre en Ukraine ne
peut justifier qu'au nom d'une prétendue realpolitik on absolve le responsable
de la politique saoudienne envers les opposants politiques qui mène à leur mise
à mort, comme ça été le cas pour Jamal », a-t-elle ajouté.
Les défenseurs des droits humains choqués
Les services de renseignements américains avaient pointé la responsabilité
de Mohammed ben Salmane dans l'assassinat de Jamal Khashoggi, envenimant les
relations entre Riyad et Washington. Si le « fist bump », salut poing
contre poing, échangé entre les deux hommes à Djeddah lors de la visite de
Joe Biden a scellé le retour du président américain sur sa promesse de
campagne de traiter le royaume en « paria », le premier déplacement
de MBS au sein de l'Union européenne passe mal chez les défenseurs des droits
humains.
L'ancien candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot a également
critiqué jeudi la visite à l'Élysée du prince héritier saoudien. « Au menu
du dîner entre Emmanuel Macron et MBS, le corps démembré du journaliste
Khashoggi ? Le chaos climatique ? La paix et les droits
humains ? Le jour du dépassement ? Non ! Du pétrole et des
armes ! L'exact opposé de ce qu'il faut faire ! » a dénoncé sur
Twitter l'eurodéputé EELV.
« Je crois qu'il est important que le président de la République française
puisse recevoir un certain nombre de ceux qui sont de facto ses interlocuteurs
(…), d'autant plus dans le contexte que l'on connaît, lié à la crise
ukrainienne et aux enjeux énergétiques majeurs que nous avons », a plaidé,
au contraire, sur France Info la cheffe de file des députés Renaissance
(ex-LREM) Aurore Bergé.
La crise énergétique, « un levier politique »
Car moins de quatre ans après l'affaire Khashoggi, l'invasion de l'Ukraine
par la Russie le 24 février dernier a provoqué un affolement des prix de
l'énergie. Les pays occidentaux cherchent depuis lors à convaincre l'Arabie
saoudite, le premier exportateur de brut, d'ouvrir les vannes afin de soulager
les marchés et de limiter l'inflation. Mais Riyad résiste aux pressions de ses
alliés, invoquant ses engagements vis-à-vis de l'Organisation des pays
exportateurs de pétrole (Opep + ), l'alliance pétrolière qu'il codirige
avec Moscou.
ILes hydrocarbures et l'art de la courbette
En mai, le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben
Farhan al-Saoud, avait déclaré que le royaume avait fait ce qu'il pouvait pour
le marché pétrolier. « La guerre en Ukraine a remis les pays producteurs
d'énergie sur le devant de la scène, et ils en profitent », remarque
Camille Lons, chercheuse associée à l'Institut international pour les études
stratégiques. « Cela leur donne un levier politique qu'ils vont utiliser
pour réaffirmer leur importance sur la scène internationale. » Quant aux
pays occidentaux, ils rivalisent de « pragmatisme », note-t-elle. Et
face à « des prix de l'énergie qui explosent […], clairement, les
droits de l'homme en Arabie saoudite ne sont plus vraiment la priorité dans l'agenda ».
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Hypocrisie
car même les pays qui l’applique et l'ont créé n'hésitent pas à les mettre de
côté quand leurs intérêts ou avantages commerciaux ou autres sont en jeu !
Et ne
parlons pas des droits de la femme, ils sont à peu près inexistants, il aurait
fallu plutôt les appeler droits des humains quels qu'ils soient car ils sont
différents comme toute la race humaine dans sa diversité !
Mais
comme nous vivons dans un monde ou l'hypocrisie et même diplomatique est à son
comble, piloté par des biens pensants donneurs de leçons pour se donner bonne
conscience !
C'est un
défaut plutôt une honte de nos dirigeants donneurs de leçons moralistes qui
oublient leurs bons ou (faux) sentiments pour des raisons commerciales,
économiques financières et là pour des questions d'énergies inégales selon les
pays qui en possèdent ou non s'en servant d'ailleurs pour certains de chantages
pour faire pression comme la Russie qui fait la guerre à l'UKRAINE et indirectement
à ses alliés de l'Union Européenne occidentale !
MBS ce
prince arabe ne peut que profiter de la situation car c’est un monarque absolu totalitaire
qui ne respecte pas les droits de l’homme avec une culture et religion extrémiste
moyenâgeuse dont le berceau avec les lieux saints de celle-ci du monde musulman
se trouve dans son pays plus grand producteur de pétrole l’Arabie saoudite !
Son poids
politique international est plus important que la puissance de dissuasion nucléaire
que les autres pays qui la possède ne peuvent se servir sans courir le risque
de s’auto détruire eux-mêmes !
Alors
notre petit président bon chic bon genre grand bavard donneur de leçons ne peut
que quémander ces ressources énergétiques à ce prince arabe qui lui seront
payées avec avantages qu’il demandera mais en fait nos dirigeants de tous bords
ont déjà montré qu’ils n’avaient pas d’amour propre çà ce n’est pas nouveau et
diront que c’est une priorité d’état !?
C’est le
miracle de la mondialisation qui leur revient dans la face !
Jdeclef 29/07/2022
11h01
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