jeudi 21 juillet 2022

Oui c'est certain mais la France à un défaut qui est de ne pas prévoir avec des décideurs qui ne décident rien et tergiversent trop sans cesse !

 

Canadair, camions, drones : face aux incendies, la France sous-équipée ?

L’État explore plusieurs pistes pour augmenter ses moyens face aux feux de forêt. L’adaptation d’avions de transport militaire est possible.

OUI MAIS EN FAIT ON N’A PAS DE DECIDEURS EFFICACES CAR ILS NE FONT QUE DE LA POLITIQUE POLITICIENNE COMME NOTRE PRESIDENT QUI NE FAIT QUE DE LA COMPASSION EN VERSANT DES LARMES DE CROCODILES!

Les feux de forêt qui touchent les Landes depuis le 12 juillet, et qui ont déjà ravagé 20 000 hectares, ont mis en lumière l'insuffisance des moyens de lutte contre les incendies dans certaines situations. Pour y remédier, tous les leviers doivent être actionnés : achat de matériel, meilleure gestion des massifs forestiers, optimisation de la maintenance ou encore adaptation d'avions militaires.

Les moyens aériens

L'outil le plus célèbre de la lutte contre les incendies de forêt est assurément le Canadair, un avion bombardier d'eau qui arbore les couleurs rouge et jaune de la Sécurité civile. Les 12 appareils en service en France sont des CL-415, plus modernes mais moins nombreux que les CL-215 en service en Italie (19), en Espagne (21) ou en Grèce (18). Amphibie, le Canadair est capable de larguer 6 000 litres d'eau de manière très ciblée sur un incendie, puis de remplir de nouveau sa soute en écopant sur n'importe quel plan d'eau, rivière, lac ou littoral océanique, du moment que les vagues ne sont pas trop hautes.

Cette capacité à rester dans la zone cible pour assurer des largages réguliers compense sa vitesse de croisière maximale de 333 km/h, deux fois inférieure à celle de l'autre type d'avion qui équipe la France (6 appareils), le Dash-8. Ce dernier peut larguer 10 000 litres mais doit pour sa part refaire le plein d'eau ou de retardant sur un aéroport adapté après chaque mission.

Mégafeux : comment y mettre fin ?

Dans le domaine de la veille et de la détection, l'avenir appartient aux drones, très peu utilisés à ce jour. Équipés de capteurs adaptés comme des caméras thermiques et optiques, ils pourraient traquer en permanence les départs de feu et donner l'alerte plus rapidement que des équipages humains dans des avions de surveillance, aux capacités forcément limitées par la fatigue du corps et par l'autonomie d'appareils trop peu nombreux, comme les Beechcraft de la Sécurité civile. Il n'existe en revanche pas de projet sérieux à ce jour pour transformer un drone en bombardier d'eau automatisé.

Les moyens terrestres

Au sol, les pompiers disposent de centaines de camions-citernes feux de forêt (CCF) de différents gabarits et de différentes générations. Dotés de réservoirs de 2 000 à 13 000 litres d'eau, ils sont spécialement adaptés aux conditions apocalyptiques rencontrées durant ce type de mission.

Un camion citerne feux de forêts fabriqué par Sides.

Ces véhicules 4x4 dits pénétrants peuvent s'enfoncer dans les chemins forestiers et combattre les flammes précisément depuis l'endroit jugé le plus efficace. Ils offrent un habitacle capable de résister aux flammes dans certaines limites, grâce à un système d'autoprotection qui projette de l'eau directement sur la cabine, le temps que les flammes dépassent un camion bloqué par exemple.

La doctrine, l'allié oublié

Au-delà des moyens techniques, la lutte contre les incendies est aussi une culture, qui nécessite des préparatifs longs et coûteux. La doctrine de défense des forêts contre les incendies (DFCI), largement appliquée dans le Sud-Est mais moins ailleurs, prévoit par exemple de tracer des voies de circulation à travers les massifs forestiers, de prépositionner des citernes et de petites unités de sapeurs-pompiers, ou encore d'assurer un guet aérien armé, c'est-à-dire de faire voler en permanence la journée des avions bombardiers d'eau prêts à intervenir sur un incendie naissant, avant qu'il ne se développe. Ces mesures permettent de neutraliser 95 % des départs de feu.

Dans le cas des incendies qui touchent les Landes mi-juillet 2022, « il n'y a rien de tout cela », assure un haut responsable de l'État sous le couvert de l'anonymat. « Ce qui brûle est de la forêt privée, mal entretenue, avec très peu de voies d'accès », assure-t-il. Le dernier incendie de forêt important dans les Landes remonte à 2003, il avait ravagé 700 hectares, contre 20 000 à ce jour pour celui de 2022. Avec le réchauffement climatique, la transposition stricte de la doctrine DFCI dans d'autres régions s'impose : dans les Landes bien sûr, mais aussi en Bretagne, dans le Nord-Cotentin, et même jusque dans les Vosges ou en Alsace, où les forêts de feuillus ont été largement remplacées par des résineux, qui brûlent plus facilement, pour des raisons économiques.

Nouveaux Canadair, kits pour avions militaires…

Certes, de nouveaux Canadair seraient bienvenus, si l'on dispose de pilotes dûment formés, un processus qui prend au moins cinq ans. La nouvelle version du célèbre avion bombardier d'eau, le DHC-515, est d'ailleurs en cours de développement depuis mars 2022 au Canada et promet des performances encore supérieures. Mais l'achat, l'entretien et la mise en œuvre de nouveaux appareils est très coûteuse, l'État explore donc d'autres pistes.

Les hélicoptères sont aujourd'hui peu utilisés en France. Quelques-uns sont ponctuellement loués par l'État et équipés d'un réservoir sous élingue (ou « seau »). Un décret doit être promulgué mercredi 20 juillet en Conseil des ministres, pour ouvrir le droit à réquisition des appareils capables de participer à la lutte contre les feux de forêt.

Il serait aussi possible d'équiper des appareils de transport de l'armée de l'air avec des kits anti-incendie leur permettant de larguer de l'eau, à l'instar de ce qui se pratique aux États-Unis sur le C-130, un modèle dont la France a justement acheté quelques exemplaires à Washington. L'adaptation de ces avions se fait « sans modification structurelle majeure pour les convertir en bombardiers d'eau lorsque c'est nécessaire », assure le centre fédéral américain de lutte contre les incendies (NIFC).

La maintenance, un levier d'optimisation

Pour une plus grande souplesse, il faudrait développer un kit destiné aux A400M, les avions de transport militaire d'Airbus qui équipent largement les forces armées européennes, dont la France. Mais encore faudrait-il que ces appareils soient disponibles pour de telles missions : comme les C-130, ils sont déjà sollicités à 100 % pour les opérations militaires. L'ajout des missions de sécurité civile impliquerait d'acquérir plus d'appareils.

Un C-130 de l'US Air Force transformé en bombardier d'eau, durant une démonstration. © KEMAL JUFRI / AFP

De plus, pour les hélicoptères comme pour les avions de l'armée de l'air, il faudrait assurer une formation solide des pilotes à la lutte contre les incendies de forêt, notamment pour l'anticipation des traversées de masses d'air chaudes et froides, pour le ciblage des largages ou encore pour le changement brutal de poids et donc de comportement de l'appareil lorsqu'il largue plusieurs tonnes d'eau. L'expertise des militaires dans la « livraison par air », c'est-à-dire le largage de précision de matériel (armements, munitions, vivres ou même bulldozer), pourrait être précieuse.

Enfin, un autre levier pour disposer de plus de moyens est d'optimiser la maintenance. Le taux de disponibilité des Canadair, entre 75 et 100 %, ferait rêver les armées, dont les avions et hélicoptères affichent des taux situés entre 75 % et… 15 % dans certains cas extrêmes. Mais ce chiffre est faussé par son aspect saisonnier : toutes les maintenances lourdes et planifiées des Canadair sont effectuées l'hiver, lorsque les avions ne sont pas sollicités, et le taux de disponibilité ne devrait donc pas descendre en dessous de 90 % l'été. Il y a donc une marge de progression, à parc d'aéronefs constant.

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bien des sujets sécuritaires ou de protection civile qui devrait être prioritaires :

Et ce n'est pas seulement la faute du président actuel, on traine cela depuis plus de 40 ans par manque d'anticipation que l'on confond avec les couts financiers bien sûr plus importants pour rattraper ces retards accumulés car on est un pays mal gouverné par des dirigeants bienpensant donneurs de leçon à discours creux non suivi de résultat qui se transforme en fameux "quoiqu'il en coute utopique" qui en fait ne sont que de petits comptables boutiquiers à manches de lustrine qui sont comme des chiens perdus après leurs queues imprévoyants ne pensant qu'à leur carrière et avantages divers!

Ces incidents graves d’incendies comme on les voient à chaque été ce n’est pas nouveau mais cette imprévoyance de nos gouvernements ou dirigeants est récurrentes sur trop de domaines de gestion de notre pays et la liste est longue :

La santé et notre système hospitalier et médecine en général comme la gestion de la Covid  et la vaccination désordonnée comme l’enseignement et la valses des ministres de l’éducation depuis des lustres !

Notre insécurité grandissante dans notre vie quotidienne avec notre police et gendarmerie insuffisante avec son manque d’effectif matériel locaux vétustes et ministres médiocre avec notre justice laxiste pire encore plus datant du IXXeme siècle et ses fonctionnaires rond de cuir avec cette caste de magistrats clique de prélats en robes d’hermine dépendant de l’état au pouvoir donc avec une indépendance relative surtout quand les affaires jugées touchent le monde politique !

La désindustrialisation de nos entreprises avec cette mondialisation miracle qui nous revient dans la face toujours à cause des mauvais choix de nos dirigeants de tous bords ou l’argent roi prime !

Et la cerise sur le gâteau empoisonné par cette guerre ukrainienne à la porte de notre Europe avec de notre armée devenue trop faible qu’il faut réarmer en urgence croyant être protégé par notre dissuasion atomique !

Je pourrais continuer cette litanie de défauts que nos trainons mais avec des présidents que nous élisons et réélisons à qui nous donnons trop de pouvoir se prenant pour des monarques cela ne peut s’améliorer dans cette V eme république monarchique obsolète !?

JDECLEF 21/07/2022 10H41

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