Canadair,
camions, drones : face aux incendies, la France sous-équipée ?
L’État
explore plusieurs pistes pour augmenter ses moyens face aux feux de forêt.
L’adaptation d’avions de transport militaire est possible.
OUI MAIS
EN FAIT ON N’A PAS DE DECIDEURS EFFICACES CAR ILS NE FONT QUE DE LA POLITIQUE
POLITICIENNE COMME NOTRE PRESIDENT QUI NE FAIT QUE DE LA COMPASSION EN VERSANT
DES LARMES DE CROCODILES!
Les feux de forêt qui
touchent les Landes depuis le 12 juillet, et qui ont déjà ravagé
20 000 hectares, ont mis en lumière l'insuffisance des moyens de lutte
contre les incendies dans certaines situations. Pour y remédier, tous les
leviers doivent être actionnés : achat de matériel, meilleure gestion des
massifs forestiers, optimisation de la maintenance ou encore adaptation d'avions
militaires.
Les moyens aériens
L'outil le plus célèbre de la lutte contre les incendies de forêt est
assurément le Canadair, un avion bombardier d'eau qui arbore les couleurs rouge
et jaune de la Sécurité civile. Les 12 appareils en service en France
sont des CL-415, plus modernes mais moins nombreux que les CL-215 en service en
Italie (19), en Espagne (21) ou en Grèce (18). Amphibie, le Canadair est
capable de larguer 6 000 litres d'eau de manière très ciblée sur un
incendie, puis de remplir de nouveau sa soute en écopant sur n'importe quel
plan d'eau, rivière, lac ou littoral océanique, du moment que les vagues ne sont
pas trop hautes.
Cette capacité à rester dans la zone cible pour assurer des
largages réguliers compense sa vitesse de croisière maximale de 333 km/h,
deux fois inférieure à celle de l'autre type d'avion qui équipe la France (6
appareils), le Dash-8. Ce dernier peut larguer 10 000 litres mais doit
pour sa part refaire le plein d'eau ou de retardant sur un aéroport adapté
après chaque mission.
Mégafeux : comment y mettre fin ?
Dans le domaine de la veille et de la détection,
l'avenir appartient aux drones, très peu utilisés à ce jour. Équipés de
capteurs adaptés comme des caméras thermiques et optiques, ils pourraient
traquer en permanence les départs de feu et donner l'alerte plus rapidement que
des équipages humains dans des avions de surveillance, aux capacités forcément
limitées par la fatigue du corps et par l'autonomie d'appareils trop peu
nombreux, comme les Beechcraft de la Sécurité civile. Il n'existe en revanche
pas de projet sérieux à ce jour pour transformer un drone en bombardier d'eau
automatisé.
Les moyens terrestres
Au sol, les pompiers disposent de centaines de camions-citernes feux de
forêt (CCF) de différents gabarits et de différentes générations. Dotés de
réservoirs de 2 000 à 13 000 litres d'eau, ils sont spécialement
adaptés aux conditions apocalyptiques rencontrées durant ce type de mission.
Ces véhicules 4x4 dits pénétrants peuvent s'enfoncer dans
les chemins forestiers et combattre les flammes précisément depuis l'endroit
jugé le plus efficace. Ils offrent un habitacle capable de résister aux flammes
dans certaines limites, grâce à un système d'autoprotection qui projette de l'eau
directement sur la cabine, le temps que les flammes dépassent un camion bloqué
par exemple.
La doctrine, l'allié oublié
Au-delà des moyens techniques, la lutte contre les incendies est aussi une
culture, qui nécessite des préparatifs longs et coûteux. La doctrine de défense
des forêts contre les incendies (DFCI), largement appliquée dans le Sud-Est
mais moins ailleurs, prévoit par exemple de tracer des voies de circulation à
travers les massifs forestiers, de prépositionner des citernes et de petites
unités de sapeurs-pompiers, ou encore d'assurer un guet aérien armé,
c'est-à-dire de faire voler en permanence la journée des avions bombardiers
d'eau prêts à intervenir sur un incendie naissant, avant qu'il ne se développe.
Ces mesures permettent de neutraliser 95 % des départs de feu.
Nouveaux Canadair, kits pour avions militaires…
Certes, de nouveaux Canadair seraient bienvenus, si l'on dispose de pilotes
dûment formés, un processus qui prend au moins cinq ans. La nouvelle version du
célèbre avion bombardier d'eau, le DHC-515, est d'ailleurs en cours de
développement depuis mars 2022 au Canada et promet des performances
encore supérieures. Mais l'achat, l'entretien et la mise en œuvre de nouveaux
appareils est très coûteuse, l'État explore donc d'autres pistes.
Les hélicoptères sont aujourd'hui peu utilisés en France. Quelques-uns sont
ponctuellement loués par l'État et équipés d'un réservoir sous élingue (ou
« seau »). Un décret doit être promulgué mercredi 20 juillet en
Conseil des ministres, pour ouvrir le droit à réquisition des appareils
capables de participer à la lutte contre les feux de forêt.
Il serait aussi possible d'équiper des appareils de transport de l'armée de
l'air avec des kits anti-incendie leur permettant de larguer de l'eau, à
l'instar de ce qui se pratique aux États-Unis sur le C-130, un modèle dont la
France a justement acheté quelques exemplaires à Washington. L'adaptation de
ces avions se fait « sans modification structurelle majeure pour les
convertir en bombardiers d'eau lorsque c'est nécessaire », assure le
centre fédéral américain de lutte contre les incendies (NIFC).
La maintenance, un levier d'optimisation
Pour une plus grande souplesse, il faudrait développer un kit destiné aux
A400M, les avions de transport militaire d'Airbus qui équipent largement les
forces armées européennes, dont la France. Mais encore faudrait-il que ces
appareils soient disponibles pour de telles missions : comme les C-130,
ils sont déjà sollicités à 100 % pour les opérations militaires. L'ajout
des missions de sécurité civile impliquerait d'acquérir plus d'appareils.
De plus, pour les hélicoptères comme pour les avions de
l'armée de l'air, il faudrait assurer une formation solide des pilotes à la
lutte contre les incendies de forêt, notamment pour l'anticipation des
traversées de masses d'air chaudes et froides, pour le ciblage des largages ou
encore pour le changement brutal de poids et donc de comportement de l'appareil
lorsqu'il largue plusieurs tonnes d'eau. L'expertise des militaires dans la
« livraison par air », c'est-à-dire le largage de précision de
matériel (armements, munitions, vivres ou même bulldozer), pourrait être
précieuse.
Enfin, un autre levier pour disposer de plus de moyens est d'optimiser la
maintenance. Le taux de disponibilité des Canadair, entre 75 et
100 %, ferait rêver les armées, dont les avions et hélicoptères affichent
des taux situés entre 75 % et… 15 % dans certains cas extrêmes. Mais
ce chiffre est faussé par son aspect saisonnier : toutes les maintenances
lourdes et planifiées des Canadair sont effectuées l'hiver, lorsque les avions
ne sont pas sollicités, et le taux de disponibilité ne devrait donc pas
descendre en dessous de 90 % l'été. Il y a donc une marge de progression,
à parc d'aéronefs constant.
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bien des
sujets sécuritaires ou de protection civile qui devrait être prioritaires :
Et ce
n'est pas seulement la faute du président actuel, on traine cela depuis plus de
40 ans par manque d'anticipation que l'on confond avec les couts financiers
bien sûr plus importants pour rattraper ces retards accumulés car on est un
pays mal gouverné par des dirigeants bienpensant donneurs de leçon à discours
creux non suivi de résultat qui se transforme en fameux "quoiqu'il en
coute utopique" qui en fait ne sont que de petits comptables boutiquiers à
manches de lustrine qui sont comme des chiens perdus après leurs queues
imprévoyants ne pensant qu'à leur carrière et avantages divers!
Ces
incidents graves d’incendies comme on les voient à chaque été ce n’est pas
nouveau mais cette imprévoyance de nos gouvernements ou dirigeants est récurrentes
sur trop de domaines de gestion de notre pays et la liste est longue :
La santé
et notre système hospitalier et médecine en général comme la gestion de la
Covid et la vaccination désordonnée
comme l’enseignement et la valses des ministres de l’éducation depuis des
lustres !
Notre insécurité
grandissante dans notre vie quotidienne avec notre police et gendarmerie insuffisante
avec son manque d’effectif matériel locaux vétustes et ministres médiocre avec notre
justice laxiste pire encore plus datant du IXXeme siècle et ses fonctionnaires
rond de cuir avec cette caste de magistrats clique de prélats en robes d’hermine
dépendant de l’état au pouvoir donc avec une indépendance relative surtout quand
les affaires jugées touchent le monde politique !
La désindustrialisation
de nos entreprises avec cette mondialisation miracle qui nous revient dans la
face toujours à cause des mauvais choix de nos dirigeants de tous bords ou l’argent
roi prime !
Et la
cerise sur le gâteau empoisonné par cette guerre ukrainienne à la porte de
notre Europe avec de notre armée devenue trop faible qu’il faut réarmer en
urgence croyant être protégé par notre dissuasion atomique !
Je
pourrais continuer cette litanie de défauts que nos trainons mais avec des
présidents que nous élisons et réélisons à qui nous donnons trop de pouvoir se
prenant pour des monarques cela ne peut s’améliorer dans cette V eme république
monarchique obsolète !?
JDECLEF 21/07/2022
10H41

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