Michel
Richard – Bruno Le Maire sur tous les feux
CHRONIQUE. Il
est de tous les débats budgétaires à l’Assemblée. Mais pas seulement pour
veiller au sérieux des finances publiques.
C’EST UNE COPIE CONFORME DE SON PATRON PETIT
BOURGEOIS QUI IGNORE LE PEUPLE D’EN BAS (OU DE PEU…)
Pour un peu, les cinq premières années
qu'il a passées à Bercy apparaîtraient comme de tout repos.
La jacquerie des Gilets jaunes qu'il a fallu éteindre avec ce grand débat
dont se chargeait Macron mais qui n'allait pas sans son adjuvant financier, ce
n'était pourtant pas ordinaire ! Le Ségur de la santé, le Beauvau de la
sécurité et autres urgences réclamant des secours budgétaires, ce n'était
pourtant pas rien. Carrément extraordinaire, lui, ce pays que le Covid a mis à
l'arrêt et qu'il a fallu mettre sous respiration artificielle à coups de PGE
(prêts garantis par l'État) et autres dispositifs pour sauver les entreprises,
nationaliser les salaires et éteindre le feu partout où il se déclenchait.
Plan de
résilience : le nouveau « quoi qu'il en coûte »
Un exercice délicat pour quelqu'un qui veut en outre gagner dans son
parcours ministériel au long cours ses galons de présidentiable. Car, bien
entendu, il n'est pas le seul à savoir que Macron en aura fini avec l'Élysée en
2027, qu'il faudra bien quelqu'un pour prendre sa suite, et pourquoi pas lui,
si fidèle pilier du macronisme ?
Ses prestations à l'Assemblée n'ont donc pas d'importance que budgétaire. Il
ne faut pas seulement injurier l'avenir, il faut le préparer.
Ce n'est pas tout : toujours à droite, quoique dans l'orbite
macronienne, plane la concurrence d'un autre renégat de la droite, Édouard Philippe,
volontiers provocateur. Aussi, quand les troupes de l'ancien Premier ministre
s'avisent de voter une dépense contre l'avis du gouvernement, Bruno Le Maire ne
laisse rien passer. Publiquement, et non sans violence, il confond son ancien
chef, dénoncé comme chantre hypocrite du sérieux des finances publiques. Une
manière de présenter sa carte de visite !
Cotta – La
singularité de la nouvelle Assemblée
Le débat et le vote, à la rentrée, du budget de l'État promettent d'être
aussi sportifs. Bruno Le Maire en sera. Avec toutefois, à ses côtés, le nouveau
ministre du Budget, Gabriel Attal, un macroniste pur sucre dans sa maison. Se
méfier ?
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Car ces 500 millions économisés sur le dos des
retraités qui eux votent et s'en souviendront comme moi surtout quand on
dépense des milliards souvent mal utilisés!
C'est un ministre macronien totalitaire qui
n'aime pas le peuple comme son patron qui les dédaigne alors lui, il serre les
boulons jusqu'à casser le pas de vis !
Si LFI ou la NUPES lui tirent dans les pattes à
boulets rouges se serait mérité, pourtant je n'ai pas voté pour eux !
Et pour ceux qui disaient que le pays serait
ingouvernable et bien là, ils peuvent encore faire mal au peuple lambda, vache
à lait toujours bon à traire !
Les Français croyaient avoir gagné suite à ces
élections législatives à majorité relative pour le président et son
gouvernement, ce n'était pas suffisant !
La il a de la chance car les Français sont
encore en vacances à se faire bronzer mais avec le taux d'inflation qui
augmente et les mesurettes poussières pour cacher celle-ci sous le tapis, ils
se réveilleront en automne et là Mr LEMAIRE et le président auront du souci à se
faire car les Français sont rodés aux manifestations et désordres à l'exemple
des gilets jaunes !
Car cette lutte pour le pouvoir d'achat n'est
qu'un pétard mouillé qui va faire pschitt !
Car avec la récession qui se profile, la
ficelle cassera car les Français n'en sont pas responsables des mauvaises
politiques internationales ou nationales voire même sanitaires mal gérées !
Ils se sont trompés en réélisant le même
président par peur du lendemain qui en a profité facilement mais son 2eme
quinquennat démarre aussi mal que le 1er qui s'est terminé !
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