dimanche 31 juillet 2022

Il ferait bien d'éteindre ses incendies politiques personnelles et prétentions en montrant trop qu'il lorgne sur 2027 !

 

Michel Richard – Bruno Le Maire sur tous les feux

CHRONIQUE. Il est de tous les débats budgétaires à l’Assemblée. Mais pas seulement pour veiller au sérieux des finances publiques.

C’EST UNE COPIE CONFORME DE SON PATRON PETIT BOURGEOIS QUI IGNORE LE PEUPLE D’EN BAS (OU DE PEU…)

Pour un peu, les cinq premières années qu'il a passées à Bercy apparaîtraient comme de tout repos.

La jacquerie des Gilets jaunes qu'il a fallu éteindre avec ce grand débat dont se chargeait Macron mais qui n'allait pas sans son adjuvant financier, ce n'était pourtant pas ordinaire ! Le Ségur de la santé, le Beauvau de la sécurité et autres urgences réclamant des secours budgétaires, ce n'était pourtant pas rien. Carrément extraordinaire, lui, ce pays que le Covid a mis à l'arrêt et qu'il a fallu mettre sous respiration artificielle à coups de PGE (prêts garantis par l'État) et autres dispositifs pour sauver les entreprises, nationaliser les salaires et éteindre le feu partout où il se déclenchait.

Le « quoi qu'il en coûte » décrété par Macron restera dans les annales. Bruno Le Maire en était le maître d'œuvre. À quelques détails près, peu lui reprochent ces grandes manœuvres qu'il a fallu inventer, et peu critiquent leurs effets.

Plan de résilience : le nouveau « quoi qu'il en coûte »

Et si tout ça, aujourd'hui, se révélait être des faits d'armes, certes flatteurs, mais plus faciles que ce qui l'attend ? Moins contestés, moins chauds, en tout cas ? Car c'est une bataille de chaque jour que mène Le Maire devant une assemblée où le gouvernement n'est plus maître chez lui. Où, presque seul contre tous, il doit veiller à ce que les dépenses publiques ne partent pas en vrille tout en se montrant accommodant, faute de quoi le blocage parlementaire sanctionnerait aussitôt son intransigeance. Rarement l'a-t-on vu aussi batailleur, emporté, furieux même. Se bagarrant comme un beau diable contre le moindre amendement jugé déraisonnable. Mais, en même temps, devant convaincre, composer, négocier, lâcher du lest, jusqu'à céder. Toutes souplesses d'échine dont son tempérament n'avait guère fait preuve jusqu'alors. Et tempêter aussi.

Un exercice délicat pour quelqu'un qui veut en outre gagner dans son parcours ministériel au long cours ses galons de présidentiable. Car, bien entendu, il n'est pas le seul à savoir que Macron en aura fini avec l'Élysée en 2027, qu'il faudra bien quelqu'un pour prendre sa suite, et pourquoi pas lui, si fidèle pilier du macronisme ?

Ses prestations à l'Assemblée n'ont donc pas d'importance que budgétaire. Il ne faut pas seulement injurier l'avenir, il faut le préparer.

Avec Les Républicains, notamment, le groupe le plus disposé à une opposition constructive, celui avec qui le compromis est le plus négociable. Et voilà donc – quelle étrange situation – Bruno Le Maire, ministre venu de la droite, renégat au parti de droite, face aux représentants de ce même parti que le macronisme n'a eu de cesse de démolir et qui n'auront de cesse de se venger. Il y a configuration plus commode ! C'est avec eux que le ministre doit dealer, et, pour l'heure, ça ne marche pas si mal. Sans espoir d'avenir ? Laurent Wauquiez est certes mieux placé pour séduire Les Républicains. Mais sait-on jamais, les respecter, les amadouer, ça peut servir un jour, fût-il lointain… Jusqu'à renouer, sait-on jamais…

Ce n'est pas tout : toujours à droite, quoique dans l'orbite macronienne, plane la concurrence d'un autre renégat de la droite, Édouard Philippe, volontiers provocateur. Aussi, quand les troupes de l'ancien Premier ministre s'avisent de voter une dépense contre l'avis du gouvernement, Bruno Le Maire ne laisse rien passer. Publiquement, et non sans violence, il confond son ancien chef, dénoncé comme chantre hypocrite du sérieux des finances publiques. Une manière de présenter sa carte de visite !

Cotta – La singularité de la nouvelle Assemblée

Le débat et le vote, à la rentrée, du budget de l'État promettent d'être aussi sportifs. Bruno Le Maire en sera. Avec toutefois, à ses côtés, le nouveau ministre du Budget, Gabriel Attal, un macroniste pur sucre dans sa maison. Se méfier ?

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Car ces 500 millions économisés sur le dos des retraités qui eux votent et s'en souviendront comme moi surtout quand on dépense des milliards souvent mal utilisés!

C'est un ministre macronien totalitaire qui n'aime pas le peuple comme son patron qui les dédaigne alors lui, il serre les boulons jusqu'à casser le pas de vis !

Si LFI ou la NUPES lui tirent dans les pattes à boulets rouges se serait mérité, pourtant je n'ai pas voté pour eux !

Et pour ceux qui disaient que le pays serait ingouvernable et bien là, ils peuvent encore faire mal au peuple lambda, vache à lait toujours bon à traire !

Les Français croyaient avoir gagné suite à ces élections législatives à majorité relative pour le président et son gouvernement, ce n'était pas suffisant !

La il a de la chance car les Français sont encore en vacances à se faire bronzer mais avec le taux d'inflation qui augmente et les mesurettes poussières pour cacher celle-ci sous le tapis, ils se réveilleront en automne et là Mr LEMAIRE et le président auront du souci à se faire car les Français sont rodés aux manifestations et désordres à l'exemple des gilets jaunes !

Car cette lutte pour le pouvoir d'achat n'est qu'un pétard mouillé qui va faire pschitt !

Car avec la récession qui se profile, la ficelle cassera car les Français n'en sont pas responsables des mauvaises politiques internationales ou nationales voire même sanitaires mal gérées !

Ils se sont trompés en réélisant le même président par peur du lendemain qui en a profité facilement mais son 2eme quinquennat démarre aussi mal que le 1er qui s'est terminé !

Jdeclef 31/07/2022 14h23

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