Coignard –
Majorité relative : et si ça marchait ?
CHRONIQUE. Dissensions,
chahut, surenchère dépensière ? Oui ! Mais aussi obligation de
résultat et d’humilité pour tout le monde.
PEUT-ETRE MAIS IL NE FALLAIT PAS VOTER COMME DES MOUTONS ABRUTIS PAR LES DISCOURS DU TRIBUN MELENCHON QUI LUI SE FICHE DES FRANÇAIS NI REELIRE LE PRESIDENT SORTANT ET VENIR PLEURNICHER APRES CAR LA, C’EST LA DOUBLE PEINE JUSQU’EN 2027 !
L'ascenseur émotionnel
fonctionne à plein régime dans le camp du président de la République. Vendredi
au petit matin, c'est l'euphorie, avec le vote en première lecture du projet de
loi sur le pouvoir d'achat. La « méthode Borne », celle du
« compromis sans compromission », est célébrée sur tous les tons.
Commence alors l'examen du budget rectificatif pour 2022. Avec des hauts et
des bas. La suppression de la redevance passe la rampe sans difficulté
apparente, validée par 170 voix contre 57. Les amendements sur la
taxation des « super-profits » déposés par la Nupes et le RN sont
rejetés, mais de justesse. Sans l'annonce in extremis d'une nouvelle ristourne
à la pompe accordée par Total, la face du vote aurait pu être différente. Et
puis, un peu plus tard, c'est le drame avec la mise en minorité des députés
Renaissance (ex-LREM). Pour la première fois, les élus d'Horizons, le mouvement
d'Édouard Philippe, font défection à la majorité présidentielle. Ils votent en
faveur d'un amendement qui alloue 120 millions d'euros aux départements,
afin de compenser intégralement la hausse de 4 % du RSA décidée dans le
paquet pouvoir d'achat. Leurs voix, pour la première fois, s'ajoutent à celles
de la gauche, du RN et de LR. Elles n'ont toutefois pas de caractère
décisif : l'amendement aurait été adopté même sans elles. Mais la
fragilité d'une majorité relative apparaît de nouveau au grand jour.
Remise de Total sur les carburants : victoire politique
pour Le Maire
Cet amendement, en outre, ajoute de la dépense publique à la dépense publique,
comme à peu près toutes les mesures adoptées depuis le début de cette session.
Qu'en sera-t-il quand il faudra prendre des mesures difficiles et
impopulaires ? s'inquiètent certaines voix. Et puis, quelle
ambiance ! Les députés LFI appliquent la tactique du chahut permanent,
déployant une grande énergie pour huer la majorité et invectiver leurs collègues
du RN, lesquels le leur rendent bien. Le bilan peut donc sembler mitigé, pour
ne pas dire désespérant. Il lance toutefois quelques messages d'espoir.
« Sans Mélenchon, la gauche française serait au niveau
de la gauche italienne »
Tous ces comportements recèlent en effet leurs propres
limites. S'ils continuent de confondre le débat parlementaire avec une AG
d'étudiants rebelles, les députés LFI risquent à la longue de susciter un
certain scepticisme parmi ceux de leurs électeurs qui n'appartiennent pas à la
gauche radicale. Les députés LR ou Horizons, qui prodiguent à longueur de journée
des leçons de bonne tenue des comptes publics, pourront difficilement
contribuer à alourdir les dépenses de l'État sans abîmer leur image, comme l'a
fait remarquer un Bruno Le Maire particulièrement furieux.
Quant au gouvernement et aux députés qui le soutiennent, ils sont obligés
d'apprendre une certaine humilité, ce qui n'était pas – euphémisme – leur
point fort jusqu'à présent. Enfin, le Sénat fait son grand retour avec
l'adoption, grâce à ses élus, de la loi maintenant un dispositif de lutte
contre le Covid-19. Ce pourrait n'être qu'un début, dans un scénario
parlementaire qui reste très ouvert.
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Dégrader
lors du référendum sur « le projet de loi relatif à la création de régions et à
la rénovation du Sénat » a eu lieu le 27 avril 1969. Le résultat négatif a
conduit à la démission du président de la République Charles de Gaulle le
lendemain. Ce référendum a été organisé conformément à l'article 11 de la
Constitution.
En fait
les Français sortis de cette IV eme république grâce à ce général héros de
guerre la 2eme guerre (que nos concitoyens doivent apprécier puisqu' avant ils
avaient mis au pouvoir PETAIN maréchal issu de notre histoire de la 1ere guerre
mondiale) en se servant de leur de ce référendum de 1969 pour cette pseudo réforme du Sénat pourtant utile pour
se débarrasser de cet homme d'état qui lui décidait trop fermement ce qu'il
fallait faire dans cette nouvelle V eme république !
Depuis 64
ans on a enchainé les échecs sous tous les gouvernements de tous bords et nos
présidents de Droite et Gauche ou centre pour résumer et la France a subi
maintes crises nous faisant glisser vers le fond et on n'en voit pas la fin
avec le dernier sorti petit bourgeois parvenu et ses tergiversations
continuelles avec son parti fumeux fantôme !?
Pour
répondre à Mme COIGNARD pourquoi pas, on a connu çà pendant la IVeme république
et notre voisin l'ITALIE est le champion depuis l'après-guerre en 1947 qui
change sans cesse de gouvernement, ils sont toujours là et pas en plus mauvaise
situation que nous en Europe ! Ou les Allemands avec leurs länder en consensus !?
Je suis
âgé et j'ai connu tous les gouvernements depuis de GAULLE avec nos générations
soi-disant nouvelles mais cela n'a rien changé car ils ne savent plus voter, il
faudrait changer encore de république et ne pas donner trop de pouvoir à un
seul homme car nous glissons vers des systèmes monarchiques de l'ancien régime
(voire et là c'est nettement plus grave vers de pseudo démocratures) que l'on
voit naitre partout car les démocraties sont en morts cérébrales !)
Le cas de
la Russie de Poutine n'est pas un hasard !?
TRUMP aux USA a essayé aussi avec cette révolte au Capitole !
JDECLEF
25/07/2022 13h15
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