dimanche 17 juillet 2022

l'ALGERIE après 60 ans n'a pas su tourner la page de sa guerre d'indépendance : Par son orgueil mal placé et ses autocrates nuls qui le gouverne se fichant de leur peuple !

 

L’Algérie, entre désir de modernité et tentation obscurantiste

CHRONIQUE. L’Algérie qui célèbre ses 60 ans d’indépendance est en proie à des mouvements contradictoires notamment sur la question de l’égalité des droits.

L’ISLAMISME EXTREMISTE REMPANT EST LA PLAIE DE CES PAYS D’AFRIQUE FRANCOPHONE MEME DEVELOPPES (ET AUTRES DE CE CONTINENT !)

ATTENTION AU FIS ALGERIEN EN 1991   (Durant la décennie noire, le peuple algérien s'est trouvé ainsi pris entre le feu des islamistes et celui de l'armée régulière)

Que retenir de ces célébrations du 60e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie ? Certes, il y eut la version officielle avec un imposant défilé militaire, le premier depuis 33 ans, que les autorités ont voulu fastueux pour incarner une forme de puissance virile et brute. Cette exubérance militaire serait-elle une façon de se consoler du cul-de-sac politique dans lequel se trouve plongé le pays à un moment symbolique de son histoire ? Sans doute.

Pour autant, on aurait tort de résumer cette séquence militaire à un simple étalage de machinerie sophistiquée tant l'étendue des corps de métier et la synchronisation des différentes unités (une centaine) dégageaient une parfaite maîtrise de savoir-faire, offrant même des moments surprenants comme celui consacré aux sauts en parachute exécutés par une équipe féminine.

La paradoxale féminisation de l'armée

Dans un pays où les hommes peuvent prendre jusqu'à quatre épouses et où les femmes sont tenues d'avoir un tuteur pour se marier, la féminisation de l'armée cristallise les contradictions d'un État qui peine à reconnaître l'égalité des droits. Depuis l'adoption du Code de la famille en 1984, la charia régit la sphère familiale. Dans l'étroitesse du foyer, des femmes hurlent, souffrent et suffoquent en affrontant les aléas de leur condition. Les dégâts de cette violence institutionnalisée sur le corps social sont considérables. Malgré cela, rien ne change ou si peu. Aussi longtemps que la Constitution proclamera que « l'islam est la religion de l'État » (article 2), il sera difficile d'échapper à cette malédiction. La laïcité ne serait pas un vain mot. Son application pourrait même constituer le remède à un mal profond, l'intrusion de l'islam dans le champ politique. Osera-t-on ?

Pour beaucoup d'Algériens, cette démonstration militaire rassure. Elle fut un rare moment de communion nationale, un moment où l'on reprend collectivement conscience de ce qu'il y a de plus précieux à se reconnaître dans une entité plus grande que soi, le fameux Léviathan de Hobbes, alors que la guerre gronde ici et là, que certains pays sont réduits à devenir des champs de bataille et que les États-nations sont démantelés un à un. Les recompositions géopolitiques majeures avec la guerre en Ukraine sèment l'incertitude dans les esprits.

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Dans un contexte régional marqué par des relations tendues, voire houleuses, avec le voisin marocain, l'Algérie a besoin de veiller à l'intégrité de son vaste territoire et à protéger sa souveraineté. Dans son cas, le spectre de l'implosion n'est pas si lointain. Dans les années 1990, l'islamisme a failli plonger le pays dans le chaos. Le pire a été évité. Une internationalisation du conflit aurait pu mener à un scénario semblable à celui de l'Irak, de la Libye, ou encore de la Syrie. Il ne suffit pas de sauver un territoire pour lui donner vie. Faut-il encore que cette volonté d'être collective soit porteuse d'un projet national. Et c'est là où le bât blesse.

Désir de modernité et tentation obscurantiste

L'Algérie demeure un État bloqué. Entre l'implosion ou le tout répressif, quelle alternative ? Le régime en sursis n'a eu de cesse de repousser le moment de sa mort en achetant la paix sociale grâce à l'incroyable manne financière des hydrocarbures. Faute d'idées, il corrompt des consciences, embastille des opposants, tue l'initiative citoyenne. Sa stratégie a toujours été de mettre le couvercle sur la marmite pour étouffer le désir de liberté au singulier comme au pluriel. On reconnaît sa perversité dans les moments de respiration qu'il consent à donner à la population lui faisant croire que cette fois-ci est la bonne, il est à son écoute. Mirage !

Si le peuple a du mal à se frayer un chemin, l'individu, lui, est noyé dans une histoire qu'il traîne comme un boulet. Pendant ce temps-là, de nombreux chantiers sont à l'arrêt. La nature politique de l'État n'est toujours pas clairement définie. Naviguant entre un désir de modernité et une tentation obscurantiste, l'Algérie peine à trouver sa voie et à assumer les ruptures pouvant la mener durablement vers la stabilité et le développement, son système éducatif génère plus de frustration que de satisfecit, son système de santé est chaotique, son économie est chancelante.

Compter sur un État

Bref, ce système n'a rien à proposer à sa jeunesse qui est rentrée dans l'Histoire, encore une fois, par effraction. Il n'y a qu'à voir la performance des athlètes lors de la 19e édition des Jeux méditerranéens, organisés à Oran, pour se rendre compte de son potentiel inouï. Les sports individuels ont propulsé l'Algérie à la 4e place du palmarès des médailles. Encore une fois, les femmes ont brillé dans plusieurs catégories. Ces résultats inespérés en disent long sur le goût du dépassement de ces athlètes, goût cultivé dans des garages désaffectés, sur des pistes cahoteuses, au prix d'immenses sacrifices et surtout en l'absence de politique sportive. Et avec tout ça, les victoires se sont succédé. À chaque fois, l'émotion était vive lorsque retentissait l'hymne national. Imaginez si cette jeunesse pouvait compter sur un État appréhendant le monde avec assurance pour en relever les défis. On en est loin, malheureusement. Pour l'instant, l'être algérien navigue à contre-courant. Pour combien de temps encore ?

Quand les démocraties se font de moins en moins libérales

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Et en veut toujours à la France bien que ce pays soit riche mais hélas toujours mal dirigé par des autocrates qui en profite pour attiser ce sentiment anti-français ex-colonialiste avec en plus un fond d'extrémisme religieux totalitaire qui pollue la vie de ces ressortissants qui émigre toujours vers la France, encore nombreux et ne qui ne s'entend pas n'ont plus avec ces voisins magrébins 

Ce pays peut être le plus développé issu de la décolonisation de l'Afrique francophone ex AOF/AEF devrait changer de régime en se débarrassant de ses extrémistes religieux qui dans le passé l'ont poussé à la guerre civile !

Et apprendre à vivre normalement avec l'Europe et le reste du monde au lieu de s’isoler par orgueil mal placé !

Ce beau pays méditerranéen, plutôt que de s'enfermer sur lui-même pourrait facilement s'en sortir mais malgré cela traine les défauts de toutes les ex-colonies d'Afrique issues de l'empire colonial français à qui il reproche toutes ses difficultés bien qu'il soit libre avec un potentiel qu'il n'utilise pas ou peu voire mal en rejetant les fautes sur la FRANCE ils ont fait cette guerre pour obtenir le fait de se gouverner par eux-mêmes qu'il assume leur choix et se prenne en charge !

Cette guerre a été une erreur de la France et de l'Algérie de cette époque ancienne mais encore trop récente dans les mémoires des deux peuples et des Algériens car ils auraient obtenu la même chose (sinon mieux) sans la faire avec nettement moins de malheurs !?

Jdeclef 17/07/2022 09h52


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