L’Algérie,
entre désir de modernité et tentation obscurantiste
CHRONIQUE.
L’Algérie qui célèbre ses 60 ans d’indépendance est en proie à des
mouvements contradictoires notamment sur la question de l’égalité des
droits.
L’ISLAMISME
EXTREMISTE REMPANT EST LA PLAIE DE CES PAYS D’AFRIQUE FRANCOPHONE MEME
DEVELOPPES (ET AUTRES DE CE CONTINENT !)
ATTENTION
AU FIS ALGERIEN EN 1991 (Durant la décennie noire, le peuple algérien s'est
trouvé ainsi pris entre le feu des islamistes et celui de l'armée régulière)
Que retenir de ces
célébrations du 60e anniversaire de l'indépendance de
l'Algérie ? Certes, il y eut la version officielle avec un imposant défilé
militaire, le premier depuis 33 ans, que les autorités ont voulu fastueux
pour incarner une forme de puissance virile et brute. Cette exubérance
militaire serait-elle une façon de se consoler du cul-de-sac politique dans
lequel se trouve plongé le pays à un moment symbolique de son
histoire ? Sans doute.
Pour autant, on aurait tort de résumer cette séquence militaire à un simple
étalage de machinerie sophistiquée tant l'étendue des corps de métier et la
synchronisation des différentes unités (une centaine) dégageaient une parfaite
maîtrise de savoir-faire, offrant même des moments surprenants comme celui
consacré aux sauts en parachute exécutés par une équipe féminine.
Dans un pays où les hommes peuvent prendre jusqu'à quatre épouses et où les
femmes sont tenues d'avoir un tuteur pour se marier, la féminisation de l'armée
cristallise les contradictions d'un État qui peine à reconnaître l'égalité des
droits. Depuis l'adoption du Code de la famille en 1984, la charia régit la
sphère familiale. Dans l'étroitesse du foyer, des femmes hurlent, souffrent et
suffoquent en affrontant les aléas de leur condition. Les dégâts de cette
violence institutionnalisée sur le corps social sont considérables. Malgré
cela, rien ne change ou si peu. Aussi longtemps que la Constitution proclamera
que « l'islam est la religion de l'État » (article 2), il sera
difficile d'échapper à cette malédiction. La laïcité ne serait pas un vain mot.
Son application pourrait même constituer le remède à un mal profond,
l'intrusion de l'islam dans le champ politique. Osera-t-on ?
Pour beaucoup d'Algériens, cette démonstration militaire rassure. Elle fut
un rare moment de communion nationale, un moment où l'on reprend collectivement
conscience de ce qu'il y a de plus précieux à se reconnaître dans une entité
plus grande que soi, le fameux Léviathan de Hobbes, alors que la guerre
gronde ici et là, que certains pays sont réduits à devenir des champs de
bataille et que les États-nations sont démantelés un à un. Les recompositions
géopolitiques majeures avec la guerre en Ukraine sèment l'incertitude dans les
esprits.
Dans un contexte régional marqué par des relations tendues,
voire houleuses, avec le voisin marocain, l'Algérie a besoin de veiller à
l'intégrité de son vaste territoire et à protéger sa souveraineté. Dans son
cas, le spectre de l'implosion n'est pas si lointain. Dans les années 1990,
l'islamisme a failli plonger le pays dans le chaos. Le pire a été évité. Une
internationalisation du conflit aurait pu mener à un scénario semblable à celui
de l'Irak, de la Libye, ou encore de la Syrie. Il ne suffit pas de sauver un
territoire pour lui donner vie. Faut-il encore que cette volonté d'être
collective soit porteuse d'un projet national. Et c'est là où le bât blesse.
Désir de modernité et tentation obscurantiste
L'Algérie demeure un État bloqué. Entre l'implosion ou le tout répressif,
quelle alternative ? Le régime en sursis n'a eu de cesse de repousser le
moment de sa mort en achetant la paix sociale grâce à l'incroyable manne
financière des hydrocarbures. Faute d'idées, il corrompt des consciences,
embastille des opposants, tue l'initiative citoyenne. Sa stratégie a toujours
été de mettre le couvercle sur la marmite pour étouffer le désir de liberté au
singulier comme au pluriel. On reconnaît sa perversité dans les moments de
respiration qu'il consent à donner à la population lui faisant croire que cette
fois-ci est la bonne, il est à son écoute. Mirage !
Si le peuple a du mal à se frayer un chemin, l'individu, lui, est noyé dans
une histoire qu'il traîne comme un boulet. Pendant ce temps-là, de nombreux
chantiers sont à l'arrêt. La nature politique de l'État n'est toujours pas
clairement définie. Naviguant entre un désir de modernité et une tentation
obscurantiste, l'Algérie peine à trouver sa voie et à assumer les ruptures
pouvant la mener durablement vers la stabilité et le développement, son système
éducatif génère plus de frustration que de satisfecit, son système de santé est
chaotique, son économie est chancelante.
Bref, ce système n'a rien à proposer à sa jeunesse qui est rentrée dans
l'Histoire, encore une fois, par effraction. Il n'y a qu'à voir la performance
des athlètes lors de la 19e édition des Jeux
méditerranéens, organisés à Oran, pour se rendre compte de son potentiel inouï.
Les sports individuels ont propulsé l'Algérie à la 4e place du
palmarès des médailles. Encore une fois, les femmes ont brillé dans plusieurs
catégories. Ces résultats inespérés en disent long sur le goût du dépassement
de ces athlètes, goût cultivé dans des garages désaffectés, sur des pistes
cahoteuses, au prix d'immenses sacrifices et surtout en l'absence de politique
sportive. Et avec tout ça, les victoires se sont succédé. À chaque fois,
l'émotion était vive lorsque retentissait l'hymne national. Imaginez si cette
jeunesse pouvait compter sur un État appréhendant le monde avec assurance pour
en relever les défis. On en est loin, malheureusement. Pour l'instant, l'être
algérien navigue à contre-courant. Pour combien de temps encore ?
Quand les
démocraties se font de moins en moins libérales
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Et en
veut toujours à la France bien que ce pays soit riche mais hélas toujours mal
dirigé par des autocrates qui en profite pour attiser ce sentiment
anti-français ex-colonialiste avec en plus un fond d'extrémisme religieux
totalitaire qui pollue la vie de ces ressortissants qui émigre toujours vers la
France, encore nombreux et ne qui ne s'entend pas n'ont plus avec ces voisins
magrébins
Ce pays
peut être le plus développé issu de la décolonisation de l'Afrique francophone
ex AOF/AEF devrait changer de régime en se débarrassant de ses extrémistes
religieux qui dans le passé l'ont poussé à la guerre civile !
Et
apprendre à vivre normalement avec l'Europe et le reste du monde au lieu de s’isoler
par orgueil mal placé !
Ce beau
pays méditerranéen, plutôt que de s'enfermer sur lui-même pourrait facilement
s'en sortir mais malgré cela traine les défauts de toutes les ex-colonies
d'Afrique issues de l'empire colonial français à qui il reproche toutes ses
difficultés bien qu'il soit libre avec un potentiel qu'il n'utilise pas ou peu
voire mal en rejetant les fautes sur la FRANCE ils ont fait cette guerre pour
obtenir le fait de se gouverner par eux-mêmes qu'il assume leur choix et se
prenne en charge !
Cette
guerre a été une erreur de la France et de l'Algérie de cette époque ancienne
mais encore trop récente dans les mémoires des deux peuples et des Algériens
car ils auraient obtenu la même chose (sinon mieux) sans la faire avec
nettement moins de malheurs !?
Jdeclef 17/07/2022
09h52
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