samedi 23 juillet 2022

Ces vieilles barbes de scientifiques dit éminents qui comme d'autres ont : fait du vent médiatique creux sans résultat probant pour le gestion de la pandémie Covid !

 

EXCLUSIF. Le gouvernement n’a pas dit « la réalité » sur les masques, selon Delfraissy

Le président du Conseil scientifique Covid-19 a reconnu face aux juges de la Cour de justice de la République une « insuffisante préparation des autorités ».

VIEL IMBECILE ADOUBE PAR LE POUVOIR MACRONIEN ET MEME DECORE FAUX JETON PATENTE PROFITEUR D’UNE NOTORIETE IMMERITEE QUI NE MANQUE PAS D’AIR DE PAR SON EGO DEMESURE CE TRISTE SIRE ?!

Il s'apprête à rendre son tablier. Pendant un peu plus de deux ans, de mars 2020 à juillet 2022, l'immunologiste Jean-François Delfraissy a été le président du Conseil scientifique dédié au Covid-19, chargé d'éclairer la décision publique par des avis et notes écrits en concertation avec les plus grands chercheurs français. Aux côtés du ministre de la Santé, Olivier Véran, et du directeur général de la Santé (DGS), Jérôme Salomon, il a ainsi incarné auprès des Français, lors des longues périodes de confinement, le visage de la lutte contre l'épidémie. Le 31 juillet prochain, le Conseil scientifique, dans sa formation actuelle, cédera sa place à un autre collège d'experts.

Pendant des mois, Le Point a enquêté sur la gestion du Covid-19 par le gouvernement lors de l'apparition du virus en Chine, en décembre 2019, jusqu'au premier confinement en France, le 16 mars 2020. Mails internes, témoignages exclusifs, rapports et notes confidentiels documentent de manière inédite la chronologie exacte des événements et révèlent les secrets d'État cachés par l'exécutif pendant la crise sanitaire. Alors que les juges recherchent d'éventuels manquements de l'État, une information judiciaire suivie par la commission d'instruction de la Cour de justice de la République (CJR) vaut aujourd'hui une mise en examen à Agnès Buzyn pour mise en danger de la vie d'autrui. Les juges lui reprochent notamment un manque d'anticipation de la crise et un « double discours ». Des accusations que l'ancienne ministre de la Santé réfute ardemment.

Covid, secrets d'État – Acte 1 : une mystérieuse épidémie chinoise

Le gouvernement n'a pas partagé ses informations sur la pénurie de masques avec le Conseil scientifique

Selon nos informations, les membres du Conseil scientifique (CS), qui n'ont jamais ou presque évoqué publiquement leur rapport au pouvoir politique ou la teneur de leurs débats lors de leurs réunions internes, ont été longuement entendus par la CJR. Tous ont été confrontés à la même question des magistrats qui, en substance, se demandent si le gouvernement a menti sur la nécessité de porter le masque en population générale pour cacher la pénurie de masques et d'équipements de protection individuelle (EPI) au début de l'année 2020.

À ce sujet, les membres du CS se veulent clairs : ni lors de la réunion à l'Élysée du 5 mars 2020 ni à la première réunion officielle du Conseil le 12 mars 2020 ne leur ont été fournies des informations quant à une éventuelle pénurie de masques. Et ce, alors même que Matignon était parfaitement au courant dès la fin janvier, comme Le Point l'a raconté. « Pour les masques, nous allons être confrontés à une pénurie de matière première. » « Warning +++ », alertait par mail Olivier Brahic, le patron du Centre de crise sanitaire, dès le 28 janvier.

Covid, secrets d'État – Acte 2 : quand les masques ne servaient à rien

Le 30 janvier, Marc Guillaume, le Secrétaire général du gouvernement, prenait à son tour connaissance de la gravité de la situation : « Nos fournisseurs nous confirment aujourd'hui que leurs stocks sont soit très faibles, soit épuisés, que la Chine a bloqué toutes les exportations… et que le prix du masque a déjà augmenté de 80 % ! » peut-on lire dans un e-mail destiné à ce proche d'Édouard Philippe. Le 6 février, une note secrète du directeur général de la Santé Jérôme Salomon décrivait en détail les pénuries à prévoir, et l'insuffisance des premières commandes.

On a eu les renseignements sur les masques autour du 23-25 mars.Jean-François Delfraissy

Rien de tout cela ne semble être remonté au Conseil scientifique. « Il faut se replacer dans le contexte dans lequel nous étions les 12, 14 et 16 mars 2020, explique Jean-François Delfraissy aux juges. Ce sont trois jours sur lesquels il y a deux discours du président de la République, un discours du Premier ministre et une France qui va au confinement. Avec un Conseil scientifique qui est créé le 10. Notre rôle était d'essayer de faire comprendre le plus intelligemment possible aux décideurs politiques que nous étions dans une situation sanitaire critique. Les 12, 14 et 16, nous avons abordé peut-être d'un peu loin le problème des masques, parce que d'autres sujets étaient prioritaires à court terme. »

Le patron du Conseil scientifique reconnaît avoir eu une réunion en petit comité « dans les trois jours » de leur désignation, lors duquel un état des lieux a été fait – il ne se souvient plus par qui – sur le « nombre très limité de masques » à disposition. Mais ce n'est que plus tard qu'il aurait reçu « des explications supplémentaires ». À la question de la CJR « À quelle date avez-vous pu commencer à avoir des doutes sur la capacité [des] autorités à disposer d'EPI, en particulier de masques ? », Jean-François Delfraissy répond : « On a eu les renseignements sur les masques autour du 23-25 mars. L'idée était qu'on était sur un nombre limité de masques. Nous avons dit qu'il convenait de les réserver au personnel de santé en priorité. » En clair : le Conseil scientifique a rendu ses trois premiers avis sans connaître la gravité de la pénurie de masques en cours.

La nécessité que tout le monde mette des masques, on l’a apprise plus tard.Yazdan Yazdanpanah

Même son de cloche du côté de l'infectiologue Yazdan Yazdanpanah, membre du CS, et questionné lui aussi sur la « période d'incertitudes », entre la déclaration de l'épidémie, début 2020, et la première réunion de scientifiques du 5 mars à l'Élysée : « Pourquoi n'a-t-on pas dit aux Français de se masquer, s'agissant d'une maladie respiratoire ? » lui demande-t-on. « Pour répondre à votre demande, je ne savais pas qu'il n'y avait pas de masque. La nécessité que toute la population mette des masques, on l'a apprise plus tard, quand on a su que les gens asymptomatiques étaient contaminants. On a dit ça sans savoir s'il y avait des stocks de masques. Les services d'hygiène ont commencé à masquer tout le monde à l'hôpital le 16 mars. Avant, on ne masquait pas tout le monde, on ne pensait pas que c'était nécessaire, on l'a compris plus tard. »

Yazdan Yazdanpanah ajoute : « Les unités d'hygiène dans les établissements hospitaliers ont progressivement conseillé d'équiper les soignants avec des masques chirurgicaux et non FFP2, mais il est possible que cette décision ait été induite par la pénurie de masques FFP2. C'est possible que ce soit une des raisons, mais l'autre raison est que le port du FFP2 est plus difficile. » Le chef de service à l'hôpital Bichat se veut encore plus précis : « Le 12 mars, à l'Élysée, Mme Chêne, directrice de Santé publique France (SPF), était présente. Je ne me souviens pas que la question du stock de masques lui ait été posée ni n'ait été évoquée par elle. »

Covid, secrets d'État – Acte 3 : la drôle de guerre

Santé publique France oppose le « secret-défense » à la question des masques

La question lui a en réalité bien été posée, si l'on en croit les propos de Lila Bouadma, professeur de médecine à l'université de Paris, figure médiatique et membre elle aussi du Conseil scientifique. « Si vous parlez des masques, je crois qu'il faut être clair. Nous avons dit dès notre avis du 12 mars qu'il fallait mettre des masques et que le gouvernement devait en fournir à la population générale, alors même que ce n'était pas l'option choisie par l'OMS, affirme-t-elle aux juges. Lorsqu'il est répété que le Conseil scientifique a dit qu'il ne fallait pas porter de masque, c'est contraire à la réalité […]. Le 12, je ne disposais pas de renseignements précis sur l'état des stocks, ni dans mon hôpital ni d'une manière générale en France. En revanche, la perception en tant que soignante que ces stocks n'étaient pas illimités, je l'ai eue assez vite. »

« J'ai le souvenir d'avoir demandé à Mme Chêne [la patronne de Santé publique France, SPF, NDLR], le 12 mars à l'Élysée, quel était l'état des stocks, elle m'a répondu : “Secret-défense.” Honnêtement, j'ai pris ça comme une plaisanterie […] J'ai appris l'état des stocks lors de l'audition de Mme Chêne devant l'Assemblée nationale. » C'est également à cette occasion que Lila Bouadma dit avoir « compris la question de la péremption [de certains masque, NDLR]. J'étais en colère car les soignants ont pris des risques et, pour moi, il ne fait pas de doute que c'est une faute. » La scientifique tempère cependant l'importance du masque : « Ma conception, c'est que le masque est une mesure complémentaire, ce qui compte pour la population, c'est de s'éloigner les uns des autres, c'est la distanciation physique. Le masque, tout seul, c'est une fausse protection. Peut-être aurions-nous dû être plus explicites sur la hiérarchisation des mesures. »

Covid, secrets d'État – Acte 4 : la vague que la France n'a pas voulu voir

Contactée fin mai, Santé publique France (SPF) n'a pas répondu à nos sollicitations.

Je n’ai pas bien compris pourquoi, au niveau politique et au niveau communication, ils ne disaient pas la réalité.Jean-François Delfraissy

Relancé lors de son audition par la Cour de justice de la République, Jean-François Delfraissy se fait quant à lui plus mordant encore. « Avez-vous pu être étonné par les propos de certains ministres ou de la porte-parole du gouvernement français [qui était alors Sibeth Ndiaye, NDLR], sur l'inutilité du port du masque en population générale ou l'incapacité du grand public à se servir utilement d'une telle protection ? » lui demande-t-on. « Oui, Je n'ai pas bien compris pourquoi, au niveau politique et au niveau communication, ils ne disaient pas la réalité, c'est-à-dire qu'il y avait un nombre restreint de masques et que, compte tenu du confinement, il fallait les réserver au personnel de santé et qu'au fil on étendrait l'utilisation des masques à la population tant pour la protection de soi-même que, quand on l'a su, pour protéger les autres. Je pense que ça aurait pu être plus clair, » répond-il. Interrogé le 27 juin par Le Point sur la teneur de ces propos, Jean-François Delfraissy ne nous a pas répondu.

Devant la CJR, il dit encore « partager le constat » fait par les magistrats, selon lequel le nombre de commandes de masques passées à la hâte à partir du 30 janvier 2020 laisserait « supposer, quelle qu'ait été l'ampleur de l'épidémie, une insuffisante préparation des autorités ». Et le futur ex-président du Conseil scientifique de laisser ces questions en suspens : « On n'était pas suffisamment prêts pour une pandémie de cette importance. C'est le concept même d'une épidémie par voie respiratoire. Était-on suffisamment prêts sur le nombre de masques disponibles, sur le nombre de tests ? Est-ce que certains scientifiques ne se sont pas trompés en évoquant une “grippette” ? Est-ce que la génération actuelle était prête ? »

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Profités et pérorent par leurs notoriétés, surévaluées et sans cesse sur les plateaux télés car il n'y a pas que lui dans une liste pas exhaustive !

Par cette gestion gouvernementale médiocre de cette Covid qui n'a pas tout dit et surement menti car ne sachant rien comme à son habitude tout comme par la suite cette vaccination désordonnée heureusement mieux organisée en matière de fourniture de vaccins mais grâce à l'Union Européenne !

Le tout souligné car lui faisant partie dans ses fumeux conseils de défense creux du président, marqué par ses indécisions habituelles et ses initiatives scabreuses du style des passes sanitaires !

Et ce personnage « crache dans la soupe » en plus malgré qu'il n'à rien fait de probant!?

Cela représente hélas notre France mal gouvernée sur tous sujets ou problèmes par des dirigeants ou élites gonflés d'orgueil comme des baudruches crevées qui se regardent le nombril et dont les Français à cause de cette pandémie ont subi 150000 décès à cause de cette Covid à multiples variant !

Car nous sommes mal gouvernés et mal protégés par des kyrielles de bien pensants, donneurs de leçon !

Mais les Français les réélisent ces dirigeants et gouvernements médiocres et donc la France ne peut que se dégrader car ils votent mal et c'est donc indirectement leur faute!

Pourtant ces politiciens de tous bords dirigeants compris ne font que de la mauvaise politique politicienne et ne pense qu’à eux quand on voit les mascarades des élections et notamment aux dernières législatives pâle reflet du mécontentement des Français !

Jdeclef 23/07/2022 09h51


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire