EXCLUSIF.
Le gouvernement n’a pas dit « la réalité » sur les masques, selon
Delfraissy
Le
président du Conseil scientifique Covid-19 a reconnu face aux juges de la Cour
de justice de la République une « insuffisante préparation des
autorités ».
VIEL
IMBECILE ADOUBE PAR LE POUVOIR MACRONIEN ET MEME DECORE FAUX JETON PATENTE PROFITEUR
D’UNE NOTORIETE IMMERITEE QUI NE MANQUE PAS D’AIR DE PAR SON EGO DEMESURE CE TRISTE
SIRE ?!
Il s'apprête à rendre son
tablier. Pendant un peu plus de deux ans, de mars 2020 à juillet
2022, l'immunologiste Jean-François Delfraissy a été le président du Conseil
scientifique dédié au Covid-19, chargé d'éclairer la décision publique par des
avis et notes écrits en concertation avec les plus grands chercheurs français.
Aux côtés du ministre de la Santé, Olivier Véran, et du directeur général de la
Santé (DGS), Jérôme Salomon, il a ainsi incarné auprès des Français, lors des
longues périodes de confinement, le visage de la lutte contre l'épidémie. Le
31 juillet prochain, le Conseil scientifique, dans sa formation actuelle,
cédera sa place à un autre collège d'experts.
Pendant des mois, Le Point a enquêté sur la gestion du Covid-19 par
le gouvernement lors de l'apparition du virus en Chine, en décembre 2019,
jusqu'au premier confinement en France, le 16 mars 2020. Mails internes,
témoignages exclusifs, rapports et notes confidentiels documentent de manière
inédite la chronologie exacte des événements et révèlent les secrets d'État
cachés par l'exécutif pendant la crise sanitaire. Alors que les juges
recherchent d'éventuels manquements de l'État, une information judiciaire
suivie par la commission d'instruction de la Cour de justice de la République
(CJR) vaut aujourd'hui une mise en examen à Agnès Buzyn pour mise en danger de
la vie d'autrui. Les juges lui reprochent notamment un manque d'anticipation de
la crise et un « double discours ». Des accusations que l'ancienne
ministre de la Santé réfute ardemment.
Le gouvernement n'a pas partagé ses informations sur la pénurie de masques
avec le Conseil scientifique
Selon nos informations, les membres du Conseil scientifique (CS), qui n'ont
jamais ou presque évoqué publiquement leur rapport au pouvoir politique ou la
teneur de leurs débats lors de leurs réunions internes, ont été longuement
entendus par la CJR. Tous ont été confrontés à la même question des magistrats
qui, en substance, se demandent si le gouvernement a menti sur la nécessité de
porter le masque en population générale pour cacher la pénurie de masques et
d'équipements de protection individuelle (EPI) au début de l'année 2020.
Covid, secrets d'État – Acte 2 : quand les masques ne
servaient à rien
Le 30 janvier, Marc Guillaume, le Secrétaire général du gouvernement,
prenait à son tour connaissance de la gravité de la situation : « Nos
fournisseurs nous confirment aujourd'hui que leurs stocks sont soit très
faibles, soit épuisés, que la Chine a bloqué toutes les exportations… et que le
prix du masque a déjà augmenté de 80 % ! » peut-on lire dans un
e-mail destiné à ce proche d'Édouard Philippe. Le 6 février, une note
secrète du directeur général de la Santé Jérôme Salomon décrivait en détail les
pénuries à prévoir, et l'insuffisance des premières commandes.
Rien de tout cela ne semble être remonté au Conseil scientifique. « Il
faut se replacer dans le contexte dans lequel nous étions les
12, 14 et 16 mars 2020, explique Jean-François Delfraissy aux
juges. Ce sont trois jours sur lesquels il y a deux discours du président de la
République, un discours du Premier ministre et une France qui va au
confinement. Avec un Conseil scientifique qui est créé le 10. Notre rôle était
d'essayer de faire comprendre le plus intelligemment possible aux décideurs
politiques que nous étions dans une situation sanitaire critique. Les
12, 14 et 16, nous avons abordé peut-être d'un peu loin le problème
des masques, parce que d'autres sujets étaient prioritaires à court
terme. »
Le patron du Conseil scientifique reconnaît avoir eu une réunion en petit
comité « dans les trois jours » de leur désignation, lors duquel un
état des lieux a été fait – il ne se souvient plus par qui – sur le
« nombre très limité de masques » à disposition. Mais ce n'est que
plus tard qu'il aurait reçu « des explications supplémentaires ». À
la question de la CJR « À quelle date avez-vous pu commencer à avoir des
doutes sur la capacité [des] autorités à disposer d'EPI, en particulier de
masques ? », Jean-François Delfraissy répond : « On a eu
les renseignements sur les masques autour du 23-25 mars. L'idée était qu'on
était sur un nombre limité de masques. Nous avons dit qu'il convenait de les
réserver au personnel de santé en priorité. » En clair : le Conseil
scientifique a rendu ses trois premiers avis sans connaître la gravité de la
pénurie de masques en cours.
Même son de cloche du côté de l'infectiologue Yazdan Yazdanpanah, membre du
CS, et questionné lui aussi sur la « période d'incertitudes », entre
la déclaration de l'épidémie, début 2020, et la première réunion de
scientifiques du 5 mars à l'Élysée : « Pourquoi n'a-t-on pas dit
aux Français de se masquer, s'agissant d'une maladie respiratoire ? »
lui demande-t-on. « Pour répondre à votre demande, je ne savais pas qu'il
n'y avait pas de masque. La nécessité que toute la population mette des
masques, on l'a apprise plus tard, quand on a su que les gens asymptomatiques
étaient contaminants. On a dit ça sans savoir s'il y avait des stocks de
masques. Les services d'hygiène ont commencé à masquer tout le monde à
l'hôpital le 16 mars. Avant, on ne masquait pas tout le monde, on ne
pensait pas que c'était nécessaire, on l'a compris plus tard. »
Yazdan Yazdanpanah ajoute : « Les unités d'hygiène dans les
établissements hospitaliers ont progressivement conseillé d'équiper les
soignants avec des masques chirurgicaux et non FFP2, mais il est possible que
cette décision ait été induite par la pénurie de masques FFP2. C'est possible que
ce soit une des raisons, mais l'autre raison est que le port du FFP2 est plus
difficile. » Le chef de service à l'hôpital Bichat se veut encore plus
précis : « Le 12 mars, à l'Élysée, Mme Chêne, directrice de
Santé publique France (SPF), était présente. Je ne me souviens pas que la
question du stock de masques lui ait été posée ni n'ait été évoquée par
elle. »
Covid, secrets d'État – Acte 3 : la drôle de guerre
Santé publique France oppose le « secret-défense » à la question
des masques
La question lui a en réalité bien été posée, si l'on en croit les propos de
Lila Bouadma, professeur de médecine à l'université de Paris, figure médiatique
et membre elle aussi du Conseil scientifique. « Si vous parlez des
masques, je crois qu'il faut être clair. Nous avons dit dès notre avis du
12 mars qu'il fallait mettre des masques et que le gouvernement
devait en fournir à la population générale, alors même que ce n'était pas
l'option choisie par l'OMS, affirme-t-elle aux juges. Lorsqu'il est répété que
le Conseil scientifique a dit qu'il ne fallait pas porter de masque, c'est
contraire à la réalité […]. Le 12, je ne disposais pas de renseignements précis
sur l'état des stocks, ni dans mon hôpital ni d'une manière générale en
France. En revanche, la perception en tant que soignante que ces stocks
n'étaient pas illimités, je l'ai eue assez vite. »
« J'ai le souvenir d'avoir demandé à Mme Chêne [la patronne de Santé
publique France, SPF, NDLR], le 12 mars à l'Élysée, quel était l'état des
stocks, elle m'a répondu : “Secret-défense.” Honnêtement, j'ai pris ça
comme une plaisanterie […] J'ai appris l'état des stocks lors de
l'audition de Mme Chêne devant l'Assemblée nationale. » C'est également à
cette occasion que Lila Bouadma dit avoir « compris la question de la
péremption [de certains masque, NDLR]. J'étais en colère car les soignants ont
pris des risques et, pour moi, il ne fait pas de doute que c'est une
faute. » La scientifique tempère cependant l'importance du masque :
« Ma conception, c'est que le masque est une mesure complémentaire, ce qui
compte pour la population, c'est de s'éloigner les uns des autres, c'est la
distanciation physique. Le masque, tout seul, c'est une fausse protection.
Peut-être aurions-nous dû être plus explicites sur la hiérarchisation des
mesures. »
Covid, secrets d'État – Acte 4 : la vague que la
France n'a pas voulu voir
Contactée fin mai, Santé publique France (SPF) n'a pas répondu à nos
sollicitations.
Je n’ai pas bien compris pourquoi, au niveau
politique et au niveau communication, ils ne disaient pas la réalité.Jean-François
Delfraissy
Relancé lors de son audition par la Cour de justice de la République,
Jean-François Delfraissy se fait quant à lui plus mordant encore.
« Avez-vous pu être étonné par les propos de certains ministres ou de la
porte-parole du gouvernement français [qui était alors Sibeth Ndiaye, NDLR],
sur l'inutilité du port du masque en population générale ou l'incapacité du
grand public à se servir utilement d'une telle protection ? » lui
demande-t-on. « Oui, Je n'ai pas bien compris pourquoi, au niveau
politique et au niveau communication, ils ne disaient pas la réalité,
c'est-à-dire qu'il y avait un nombre restreint de masques et que, compte tenu
du confinement, il fallait les réserver au personnel de santé et qu'au fil on
étendrait l'utilisation des masques à la population tant pour la protection de
soi-même que, quand on l'a su, pour protéger les autres. Je pense que ça aurait
pu être plus clair, » répond-il. Interrogé le 27 juin par Le
Point sur la teneur de ces propos, Jean-François Delfraissy ne nous a pas
répondu.
Devant la CJR, il dit encore « partager le constat » fait par les magistrats, selon
lequel le nombre de commandes de masques passées à la hâte à partir du
30 janvier 2020 laisserait « supposer, quelle qu'ait été
l'ampleur de l'épidémie, une insuffisante préparation des
autorités ». Et le futur ex-président du Conseil scientifique de
laisser ces questions en suspens : « On n'était pas suffisamment
prêts pour une pandémie de cette importance. C'est le concept même d'une
épidémie par voie respiratoire. Était-on suffisamment prêts sur le nombre de
masques disponibles, sur le nombre de tests ? Est-ce que certains
scientifiques ne se sont pas trompés en évoquant une “grippette” ? Est-ce
que la génération actuelle était prête ? »
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Profités
et pérorent par leurs notoriétés, surévaluées et sans cesse sur les plateaux
télés car il n'y a pas que lui dans une liste pas exhaustive !
Par cette
gestion gouvernementale médiocre de cette Covid qui n'a pas tout dit et
surement menti car ne sachant rien comme à son habitude tout comme par la suite
cette vaccination désordonnée heureusement mieux organisée en matière de
fourniture de vaccins mais grâce à l'Union Européenne !
Le tout
souligné car lui faisant partie dans ses fumeux conseils de défense creux du
président, marqué par ses indécisions habituelles et ses initiatives scabreuses
du style des passes sanitaires !
Et ce
personnage « crache dans la soupe » en plus malgré qu'il n'à rien
fait de probant!?
Cela
représente hélas notre France mal gouvernée sur tous sujets ou problèmes par
des dirigeants ou élites gonflés d'orgueil comme des baudruches crevées qui se
regardent le nombril et dont les Français à cause de cette pandémie ont subi
150000 décès à cause de cette Covid à multiples variant !
Car nous
sommes mal gouvernés et mal protégés par des kyrielles de bien pensants,
donneurs de leçon !
Mais les
Français les réélisent ces dirigeants et gouvernements médiocres et donc la
France ne peut que se dégrader car ils votent mal et c'est donc indirectement
leur faute!
Pourtant ces
politiciens de tous bords dirigeants compris ne font que de la mauvaise politique
politicienne et ne pense qu’à eux quand on voit les mascarades des élections et
notamment aux dernières législatives pâle reflet du mécontentement des Français !
Jdeclef 23/07/2022
09h51
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