Monde
Abou Mohamed
al-Adnani, le «ministre des attentats» de Daesh, tué en Syrie
TERRORISME Le porte-parole
de l'organisation a sans doute été tué lors d'une frappe de la coalition dans
la province d'Alep...
Abou Mohamed al-Adnani était l’un des plus hauts dirigeants de
Daesh, l’un de ses membres de la première heure, qui officiait comme
porte-parole et était soupçonné d'en être son «ministre des attentats». Mardi,
l’organisation terroriste a annoncé sa mort dans la région d’Alep, en Syrie,
via Amaq, son organe de propagande. Dans la soirée, Washington a indiqué que
des frappes l'avaient visé, avec des résultats « en cours d’évaluation. »
Selon le communiqué, al-Adnani a
été tué dans des opérations militaires alors qu’il réalisait une inspection des
troupes. Amaq ne précise pas la date de sa mort ni les circonstances exactes.
Mais mardi soir, le porte-parole du Pentagone, Peter Cook, a confirmé dans un
communiqué que « les forces de la coalition ont mené aujourd’hui une
frappe de précision près d’Al-Bab, Syrie, ciblant Abou Mohammed al-Adnani, l’un
des plus hauts dirigeants de l’EI ». Le résultat de cette frappe est en
cours d’évaluation. »
Le « ministre des attentats » de
Daesh
Selon Rita Katz, directrice du
SITE Intelligence Group, qui surveille les milieux djihadistes, « il
s’agit d’un coup dur pour Daesh, surtout après la
mort du leader militaire Omar Shishani (Omar le Tchétchène) ».
Abou Mohamed al-Adnani n’était pas que le porte-parole de l’organisation. Il
était considéré comme le « ministre des attentats » par les
services de renseignement occidentaux.
Il avait notamment exhorté tous
les sympathisants djihadistes à passer à l’action dans leur pays d’origine. Son
nom a régulièrement été invoqué par des auteurs d’attentats, notamment par
Larossi Abballa, qui a assassiné un couple de policiers à Magnanville. Son
influence plane également sur l’attaque de Mohamed Lahouaiej Bouhlel à Nice. En
2014, il avait en effet appelé à utiliser n’importe quel moyen, y compris à
« foncer sur la foule ».
Al-Adnani était « l’un des deux ou trois dirigeants restants
de la génération d’Abou Moussab al-Zarqaoui », le fondateur de
l’organisation qui est devenue Daesh, souligne Hassan Hassan, auteur du livre ISIS : Inside
the Army of Terror. Il avait prêté allégeance à Zarqaoui, puis, après un séjour en
prison, a fait de même auprès du leader actuel de Daesh et calife autoproclamé
de l’État islamique, Abou Bakr al-Baghdadi.
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On ne peut qu’être satisfait qu’un de ses chefs
djihadistes de DAESH soit éliminé, mais il y en a tant encore en circulation !
(Mais cela fait penser à DARIUS ce grand empereur Perse qui avait une
troupe d’immortel composé de soldats qui étaient remplacés immédiatement quand
un tombait au combat !)
Il faudrait surtout couper la tête de l’hydre :
ABOU BAKR AL-BAGHDADI qui se cache dans un trou comme un lâche, à l’aide
d’agents (très spéciaux…) Que les
états de la coalition USA EUROPE et même ISRAËL doivent avoir !
Et parallèlement continuer plus sérieusement à
faire le ménage en profondeur dans nos propres pays en ne cédant pas à toutes
provocations pseudo religieuse !
Sans quoi nous auront à vivre encore longtemps dans la crainte, même
si le mal est fait à cause du laxisme de nos dirigeants depuis trente ans, ce
n’est pas pour autant qu’il faille le laisser s’aggraver !
DJMAI5 | 31.08.2016 à 09:29
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