mercredi 17 août 2016

Ambivalence sur un sujet sensible, de la part de Mr le 1er ministre une fois de plus qui fera encore plus le chemin ouvert à l’extrême droite et la droite rigide!


Société

Valls «soutient» les maires qui ont interdit le «burkini»


SOCIÉTÉ Il ne juge cependant pas utile de légiférer en la matière...

« Je comprends les maires qui, dans ce moment de tension, ont le réflexe de chercher des solutions, d’éviter des troubles à l’ordre public », affirme Manuel Valls. Dans un entretien mercredi à La Provence, le Premier ministre juge  le port du « burkini », « pas compatible avec les valeurs de la France et de la République ». Tout en refusant de légiférer en la matière. il dit soutenir « ceux qui ont pris des arrêtés, s’ils sont motivés par la volonté d’encourager le vivre ensemble, sans arrière-pensée politique ».

Cette mise au point intervient en pleine polémique alors que quelques mairies côtières de France, de Corse jusqu' au Pas-de-Calais, ont pris des arrêtés pour interdire ce type de tenue de plage couvrant le corps et la tête des femmes, parfois même sans avoir constaté son usage.

« Ce n’est pas compatible avec les valeurs de la France et de la République »


« Les plages, comme tout espace public, doivent être préservées des revendications religieuses. Le burkini n’est pas une nouvelle gamme de maillots de bain, une mode. C’est la traduction d’un projet politique, de contre-société, fondé notamment sur l’asservissement de la femme », explique le Premier ministre, qui juge toutefois que le législateur n’a pas à intervenir en la matière.

Le burkini «archaïque», mais à combattre «sans arrière-pensées», pour la ministre des Droits des femmes

« Je ne crois pas qu’il faille légiférer en la matière : la réglementation générale des prescriptions vestimentaires ne peut être une solution », affirme Manuel Valls. « Avant de penser à légiférer, nous ferons appliquer la loi interdisant le port du voile intégral dans l’espace public - nous le rappellerons, avec le ministre de l’Intérieur, aux préfets et aux forces de sécurité. Les autorités musulmanes doivent aussi condamner le voile intégral, condamner les actes de provocation qui créent les conditions d’une confrontation. »

Derrière le burkini, « il y a l’idée que, par nature, les femmes seraient impudiques, impures, qu’elles devraient donc être totalement couvertes. Ce n’est pas compatible avec les valeurs de la France et de la République. Face aux provocations, la République doit se défendre », argumente-t-il.

C’est aux musulmans « de dire qu’ils rejettent cette vision mortifère de l’islam »


Manuel Valls lance également un appel aux musulmans : c’est à eux, « à leurs autorités, à leurs familles, dans leurs engagements personnels, professionnel, social, de dire qu’ils rejettent cette vision mortifère de l’islam ».

Concernant la rixe qui a éclaté dans le week-end sur une plage du village de Sisco (Haute-Corse), « j’appelle au calme, comme d’ailleurs l’ensemble des élus corses ». « De manière générale, ce n’est pas aux personnes de se faire justice elles-mêmes, d’autant moins dans une période où il y a trop d’amalgames », ajoute-t-il.

« Ils trouveront toujours l’Etat à leur côté pour les protéger »


Interrogé sur les motifs de la présence en France d’auteurs de « prêches de haine prononcés dans certaines mosquées », il répond : « d’abord parce que certains sont Français. Quant à ceux qui sont étrangers et tiennent un discours de haine passible de la loi, ils doivent être expulsés. Ils le sont. Ça a déjà été le cas pour 82 d’entre eux. »

« Tous ceux qui prônent des discours n’ayant rien à voir avec nos valeurs doivent être poursuivis. Il ne faut passer aucun compromis avec ceux qui mettent en cause le modèle républicain. Nous avons aussi besoin d’imams parlant français, formés à nos valeurs. »

Manuel Valls en appelle aussi « à l’islam de France et à ses institutions », à qui « il appartient de réagir ». « Je rajouterai, à l’attention de nos compatriotes musulmans, que nous serons aussi impitoyables à l’encontre de tous ceux qui voudraient les prendre comme boucs émissaires et voient dans l’islam un coupable idéal des actes de terrorismes ». « Ils trouveront toujours l’Etat à leur côté pour les protéger », conclut-il.


« Ce n’est pas compatible avec les valeurs de la France et de la République » a-t-il dit ?


Oui, mais il ne veut pas légiférer (remarquons que peut être en fait, cela ne sert à rien puisque les lois sur les tenues religieuses ostentatoires diverses ne sont pas respectées par les contrevenants, ni appliquées par les forces de l’ordre !)

Et il laisse en « ce lavant les mains comme un Ponce Pilate » la responsabilité à de nombreux maires de faire des arrêtés d’interdiction de ce burkini, nouveauté provocatrice de cet islamisme moyenâgeux extrémiste qui trouble encore l’ordre public en France, d’où la raison d’interdire c’est signes extérieurs de cette religion hégémonique intolérante par ceux-ci pour éviter si possible de nouveaux incidents !

Ce qui semble plus grave, c’est que l’état par la non décision ferme du chef de gouvernement, laisse penser que nos dirigeants et bienpensants continuent à pratiquer le politiquement correct hypocrite, (peut-être à des fins électoralistes pour ne pas se mettre à dos l’électorat musulman français?!)

Ou bien plus simplement nos gouvernants baissent la tête, car ils ont peur de nouveaux attentats ou autres exactions, ce qui est pleutre et n’évitera pas le danger, car pendant ce temps, ces islamistes malfaisants gagnent du terrain en France !

Il semble bien que pour cette gauche gouvernementale que « les carottes soit cuites » pour 2017, car les français minorités silencieuses souffrent des incidents divers de trop pseudo religieux et le feront sentir dans les urnes !

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