Société
Rixe à cause
d’un burkini: Que s’est-il réellement passé, samedi, sur la plage de Sisco en
Corse?
ENQUETE Environ 500
personnes se sont rassemblées, dimanche à Bastia, dans une ambiance très
tendue…
- Cette altercation a-t-elle pour
origine le port de burkinis par des femmes ?
C’est ce que prétend
l’une des témoins de la scène. Au mégaphone, cette jeune fille mineure a
raconté ce qu’il se serait passé devant la foule réunie, dimanche, à Bastia.
Selon elle, la
rixe aurait éclaté alors que plusieurs femmes se baignaient en burkini sur la
plage de Sisco. Elles auraient été prises en photo par des touristes
ce qui aurait conduit à faire monter la tension sur la plage.
Un problème de burkini à l'origine de la rixe
en Corse?
Toujours selon ce
témoignage, plusieurs hommes d’origine maghrébine sont arrivés, sur les lieux,
munis de hachettes, s’en prenant à un groupe de jeunes gens corses, âgés de 15
à 18 ans et qui étaient sur la place. En réponse, des parents des jeunes corses
seraient alors « descendus du village » pour en découdre. Sur
Twitter, d’autres témoins avancent, eux aussi, le port de burkinis comme la
raison de cette altercation.
- Comment la situation a-t-elle
évolué ensuite ?
Réunis
à Bastia, dimanche matin, certains manifestants ont été reçus à la préfecture.
A leur sortie, dans une ambiance très tendue, la foule a crié « Aux armes,
on va monter parce qu’on est chez nous » et s’est dirigée vers le quartier
Lupino, dont les jeunes d’origine maghrébine seraient originaires. Dépêchés sur
le secteur, les gendarmes mobiles ont rapidement bloqué l’accès à ce quartier.
Peu après, les manifestants sont allés jusqu’à l’hôpital
où un jeune homme d’origine maghrébine, blessé samedi, était hospitalisé. Des
CRS venus en renfort se sont positionnés à proximité et ont fait usage de gaz
lacrymogènes pour disperser la foule après avoir été la cible de projectiles.
·
Comment la
classe politique a-t-elle réagi à cette affaire ?
Dès
samedi, Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, a condamné « avec
force ces violences » et « assuré la mobilisation de ses
services » pour « faire la lumère sur ces faits intolérables et
interpeller les auteurs ».
Le président du
Conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, et celui de l’Assemblée de Corse,
Jean-Guy Talamoni, ont lancé un appel au calme et au refus de toute réaction
inappropriée ».
De son côté, Florian
Philippot a réagi au nom du Front national. « Rien d’étonnant quand l’Etat
laisse agir la racaille et la violence islamiste sans réponse », a-t-il
indiqué. Quant au parti Debout la France, il a
exigé dans un communiqué « l’interdiction générale et absolue du burkini
sur toutes les plages de France ».
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Toutes échauffourées ou violences sont bien sur
condamnables, mais il faudrait (enfin)
que cette religion et ses dogmes fassent aussi preuve de plus de discrétion et
non de la provocation, surtout dans des régions comme la Corse ou autres plus
enclines à être attachées à leur cultures ancestrales et plus susceptibles que
d’autres à ces manifestations à consonance religieuse invasive !
Il est temps encore une fois de plus que l’état
confirme des règles strictes avec application sans failles des règles et lois
sans tolérance dans notre pays laïc, car
justement cette religion qui se dit tolérante, mais qui n’en montre pas le
chemin !
Si l’on veut arriver à vraiment vivre ensemble et
déjà à se supporter, ce n’est pas comme cela qu’on y arrivera (et notamment surtout en ce moment de crise
tendue mondiale du fait de ce terrorisme islamique qui n’arrange pas
cela !)
DJMAI5 | 15.08.2016 à 13:06
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire