dimanche 16 octobre 2022

Les pays du Maghreb ex-colonies françaises sont comme le reste des colonies francophones de l'ex empire colonial Français AOF/AEF il leur faut un vrai chef

 

La Tunisie sur un volcan. Politiquement avec une démocratie muselée, économiquement avec une crise où le FMI est le seul salut. Ici, des manifestants le 15 octobre avec des pancartes explicites.  © YASSINE GAIDI / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP

Les pays du Maghreb ex-colonies françaises sont comme le reste des colonies francophones de l'ex empire colonial Français AOF/AEF il leur faut un chef

Tunisie : le FMI pour seul salut

LETTRE DU MAGHREB. Alors qu’à rebours des réalités économiques une partie de l’opinion publique se détourne de l’UE, un accord pourrait amoindrir la crise économique.

ESPERONS QUE LA TUNISIE COMME D’AUTRES EX-COLONIES AFRICAINES NE VA PAS EN CORE DEMANDER DE L’AIDE À LA FRANCE ON TRAINE ASSEZ DES SES BOULETS DE NOTRE DECOLONISATION

« Du lacrymogène au coup d'État, la France collabore », pouvait-on lire samedi, avenue Bourguiba, centre de Tunis. Un autre panonceau brandi par des manifestants, un timbre-poste joufflu, faisait assaut de références, affirmant que « des matraques au coup d'État, les Lumières collaborent ». Leur compréhension nécessite un peu de mémoire, lorsque Paris soutenait Ben Ali en tentant de renouveler son stock de lacrymos (1) en pleine révolution (2011).

Ces messages pour cortèges du dimanche, parfaitement imprimés sur de gros bristols brandis au-devant de la manifestation, visaient les médias français. Les deux slogans fleuraient bon la signature d'une agence de com franco-tunisienne. Un boulot de pro comme le parti islamiste Ennahdha sait faire. Un peu trop pro pour paraître spontané, issus de l'esprit de militants contrariés par la situation politique. D'ailleurs, les slogans brandis en anglais selon le même protocole disaient autre chose, demandant « la démocratie, maintenant ! » Un message sur-mesure pour les autorités américaines qui ne cessent d'exiger un retour aux institutions balayées par le coup d'État du 25 juillet 2021.

Depuis, son auteur, le président Kaïs Saïed, dirige le pays avec des décrets-lois. Et la dégradation de l'économie, entamée en 2008, se poursuit, entraînant la Tunisie sur le chemin d'une inévitable cure d'austérité. Les manifestations anti-Saïed se sont déroulées sans grabuge tout en déclinant de nombreuses revendications. Volonté d'un retour aux institutions démocratiques votées en 2014, à la dictature Ben Ali, voire à Habib Bourguiba, l'homme de l'indépendance qui devint « président à vie » avant d'être destitué par un coup d'État médical.

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L'accord avec le FMI : vital

En ces temps de crise, un passé fantasmé s'avère une valeur refuge et l'avenir semble avoir pour unique adresse celle du FMI, Washington DC. Une délégation tunisienne a négocié toute la semaine pour obtenir in extremis, samedi soir, un accord portant sur un montant de 1,9 milliard de dollars sur quatre ans. Un chiffre moindre qu'espéré. On ignore pour l'instant les réformes structurelles que l'exécutif tunisien a promis de mener. Lors du précédent plan FMI, la Tunisie avait été prise en défaut sur des promesses non tenues. Désormais, le choix d'un soutien est acté. Un choix politique que le conseil d'administration devra valider le 15 décembre. Il éloigne d'un iota le risque d'effondrement économique (salaires non versés aux 800 000 fonctionnaires ou employés de la fonction publique) qui provoquerait un tsunami de départs sur la Méditerranée direction l'Union européenne. L'accord avec le FMI est vital pour débloquer les prêts d'autres partenaires. En 2022, la situation financière de la Tunisie la rend incapable d'obtenir un prêt sur les marchés financiers qui ne soit pas couplé avec un taux d'intérêt à deux chiffres.

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Migrations, pénuries… : des temps de plus en plus durs

Du nord au sud du pays, on manifeste, on conteste, on accuse, on signifie son mécontentement. Ceux-ci s'additionnent. À Zarzis, ville voisine de la Libye, la mer ne cesse d'enregistrer les départs croissants de migrants tout en rejetant une dizaine de corps chaque semaine. On a crié sa colère face à des autorités débordées par le phénomène. Des embarcations coulent, des corps disparaissent, l'État est mis en accusation. On part à cause de son inefficience, on meurt dans l'anonymat pour les mêmes raisons.

Plus prosaïquement, les pénuries se succèdent à pas cadencés : sucre, céréales, essence… De nombreux traders-fournisseurs des marchés clés (énergie, blé…) ne font plus confiance et exigent paiement avant déchargement d'un cargo de céréales, d'un tanker de pétrole. Parfois, des capitales amies, sollicitées par des hommes de l'ombre, règlent une facture ne souffrant pas attente.

L'Union européenne s'est acquittée de deux cargaisons de céréales afin que le pain ne fasse pas défaut. Mais les amis se font rares, les pétromonarchies du Golfe n'ont pas le virement bancaire facile et on a manqué de carburant en Tunisie faute d'argent. On a ponctionné dans les réserves militaires pour calmer les pompes.

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Paradoxe politique et commercial

Le président de Sygma Conseil, Hassen Zargouni, révélait à un public choisi des résultats post-déclenchement de la guerre russo-ukrainienne. Les Tunisiens pensent que l'avenir se situe en Chine, aux États-Unis et en Russie. 61 % estiment que « la France s'ingère dans les affaires du pays ». Les chiffres du commerce extérieur montrent pourtant une réalité totalement différente de l'humeur publique. La relation de Tunis avec Pékin est totalement déséquilibrée (6,6 milliards de dinars d'importation pour des exportations quasi nulles) quand le commerce avec la France est excédentaire : plus de deux milliards de dinars de recettes pour Tunis, exportations en hausse de 15,3 %. Quant à l'Union européenne, elle représente 66,9 % de ses exportations. Dans la rue, la guerre menée en Ukraine par le Kremlin est « celle de l'Europe ». Face aux chiffres économiques (poids de l'UE, accord FMI), la ritournelle pro-Pékin et anti-française semble désuète. Et pourtant.

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Les pays du Maghreb ex colonies françaises sont comme le reste des colonies francophones de l'ex empire colonial Français AOF/AEF il leur faut un chef même si c'est un tyran ou dictateur et ce depuis leurs indépendances car habitués depuis trop longtemps à ne pas penser ou travailler pour eux-mêmes bien qu'ayant des potentiels touristiques évidents pour la Tunisie et doivent être dirigé fermement si ce n'est que par leur religion islamique et donc reproche leurs échecs à l'ancien colonisateur la France et les français qu'ils détestent et même l’Algérie qui a obtenu son indépendance par une guerre inutile meurtrière car il l'aurait eu de toute façon comme tous les pays d'Afrique noire, ne parle que d'une revanche et n'ont pas réussi à assumer leur indépendance encore trop récente de 60 ans en moyenne mais nous envoie leurs immigrations vers la France et l'Europe et même le Maroc ou lui aussi a une infrastructure touristique développée grâce à la côte méditerranéenne qui a un roi commandeur des croyants de leur religion islamique plus stable mais qui s'entend moins bien avec de frictions et conflits larvés avec  les deux autres de ce Maghreb qui a  les mêmes défauts notamment son immigration !

C'est pourquoi il faut que la France arrive vraiment à se désengager de ce passé colonial historique que ces pays lui reprochent en subissant en plus leurs immigrations importantes et donc les traiter comme tout autres pays étrangers normaux surtout sans s'en mêler !

Jdeclef 16/10/2022 16h53


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