mardi 25 octobre 2022

Nos dirigeants de tous bords au lieu de s'accrocher à nos colonies d'Afrique ex AOF/AEF dont on n'arrive pas difficilement à tourner les pages de cette décolonisation ainsi qu'en Afrique de nord de ce Maghreb (Tunisie Maroc mais surtout l’Algérie qui nous déteste

 

« L’Algérie ne veut pas reprendre ses jeunes, “contaminés” par nos mœurs » ?!

ENTRETIEN. Xavier Driencourt, ex-ambassadeur de France à Alger, explique pourquoi les autorités algériennes bloquent le retour au pays de leurs ressortissants expulsés.

COMME VOULEZ VOUS QUE NOTRE TROP JEUNE PRESIDENT DONNEUR DE LECONS PUISSE REGLER CE PROBLEME AVEC SON MANQUE D’AMOUR PROPRE INDIGNE D’UN CHEF D’ETAT QUI REPRESENTE MAL LA FRANCE ET LES FRANÇAIS QU’ON RAILLE COMME SON PRESIDENT ?!

Le meurtre de Lola, semble-t-il par une Algérienne en situation irrégulière, relance le débat sur les OQTF, ces obligations de quitter le territoire français. Ce dispositif administratif d'éloignement fait l'objet de vives critiques pour son faible taux d'application. Seulement 20 % des personnes visées ont été expulsées de France lors des neuf premiers mois de l'année 2022. Plusieurs éléments expliquent l'inefficacité du dispositif. Parmi eux : le refus par certains pays de réaccueillir leurs ressortissants.

Meurtre de Lola : l'obligation de quitter le territoire ne peut pas tout

L'Algérie est souvent pointée du doigt. Le pays est bien connu des diplomates français pour rejeter les demandes de laissez-passer consulaire ou les livrer hors délai. Ce document est indispensable pour renvoyer de France les Algériens en situation irrégulière. Xavier Driencourt, ex-ambassadeur de France à Alger (de 2008 à 2012 puis de 2017 à 2020) et auteur de L'Énigme algérienne (éditions de l'Observatoire, mars 2022), explique au Point pourquoi l'Algérie bloque et comment il serait possible d'accentuer la pression.

Le Point : Pourquoi l'Algérie refuse-t-elle souvent de reprendre ses ressortissants ?

Xavier Driencourt, ambassadeur de France à Alger de 2008 à 2012 puis de 2017 à 2020.

Xavier Driencourt : Comme dans d'autres pays, l'émigration irrégulière est une variable d'ajustement démographique dans un pays où 70 % de la population est jeune. Les autorités ne sont pas très pressées de voir revenir cette jeunesse turbulente qui n'a qu'une seule envie : fuir le pays, légalement ou non. La reprise en main politique depuis le « hirak », l'absence de perspectives, les difficultés de logement dans les grandes villes et le conservatisme de la société algérienne expliquent sans doute cette volonté de partir. Elle est d'autant plus forte que chacun des 43 millions d'Algériens a de la famille ou des amis en France. Prenons un jeune de Constantine qui voit, sur les réseaux sociaux, son frère ou son copain boire une bière en terrasse à Marseille alors qu'il s'ennuie chez lui. Comment ne pas comprendre cette envie de partir, légalement ou illégalement ?

L'Algérie n'est pas « pressée » ou n'a-t-elle pas très envie de les reprendre ?

Il y a une explication que j'ai entendue de manière officielle : ces jeunes, après avoir passé plusieurs années en France, seraient « contaminés » par notre civilisation occidentale, par nos « mauvaises mœurs » en quelque sorte. Je me souviens parfaitement d'une réunion au Quai d'Orsay, en 2018, où, sans rire, un des membres de la délégation algérienne à Paris nous expliquait cela ! En mars 2020, à Alger cette fois, on m'expliquait la même chose. Finalement, nous serions un peu responsables ! Alors pourquoi reprendre ces mauvais sujets qui vont ensuite être difficiles à gérer au pays ?

Algérie – Migrations : Alger, « gendarme » de l'Europe

Pour faire pression sur Alger, la France a, en 2021, réduit de 50 % ses visas délivrés aux Algériens. Comment cette décision a-t-elle été accueillie sur l'autre rive de la Méditerranée ?

Cette décision a été évidemment très mal accueillie et personne ne pouvait s'y attendre. En réaction, l'Algérie avait interdit aux avions militaires français de survoler son territoire et rappelé son ambassadeur pour trois mois… Pourquoi une telle réaction ? Simplement parce que, d'une certaine façon, le visa pour la France, comme je l'explique dans mon livre, joue quasiment un rôle de régulateur des problèmes d'une société en crise, au même titre que la religion ou le sport. Donc, toucher au visa, c'est éminemment sensible.

La réduction des visas est-elle la meilleure solution pour obtenir de l'Algérie des laissez-passer consulaires ?

On a vu que le gouvernement français, en réduisant le nombre de visas de 50 %, a amené progressivement les autorités algériennes à reprendre un peu la délivrance de leurs laissez-passer consulaires. Cette décision semble donc avoir été efficace.

Existe-t-il d'autres moyens de pression ?

Oui, tant les relations franco-algériennes sont étroites et imbriquées, il y a toute une gamme de moyens de pression, du plus simple au plus « lourd ». Dans l'immédiat, on pourrait revenir sur la décision annoncée à Alger il y a deux semaines, lors du Comité intergouvernemental de haut niveau, d'ouvrir deux consulats supplémentaires, à Rouen et Melun, alors que l'Algérie dispose déjà de 18 consulats en France.

« Avoir un visa, c'est de l'ordre de l'impossible » : la colère des Algériens

Pour mémoire, les consulats algériens ont pour mission de délivrer les laissez-passer consulaires conformément à un échange de lettres franco-algérien du 28 avril 1994 qui en définit les modalités. Pourquoi autoriser l'ouverture de deux nouveaux consulats (soit 20 au total), si ces derniers ne font pas le travail que nous attendons d'eux, c'est-à-dire coopérer avec les autorités françaises, et notamment lutter contre l'immigration algérienne illégale ?

Par ailleurs, nous avons trois consulats en Algérie et cinq instituts culturels français. Alger s'est toujours opposé à l'ouverture de nouveaux centres culturels, à Béchar, Ouargla et bien sûr Tizi-Ouzou, alors que la demande est forte. Dans ce cas, la France devrait être autorisée à ouvrir d'autres instituts français. C'est la réciprocité, la base des relations diplomatiques.

Quel serait le moyen de pression le plus « lourd », selon vous ?

La dénonciation des Accords du 27 décembre 1968 sur la circulation, l'emploi et le séjour des ressortissants algériens en France. Ces accords visaient à attirer une main-d'œuvre francophone à une époque où la France était en période d'expansion économique. Ils prévoient l'entrée facilitée des Algériens par l'obtention d'un visa de court séjour, la liberté d'établissement pour exercer des activités de commerçant, un titre de séjour (certificat de résidence algérien) de dix ans, après seulement trois années passées en France, un regroupement familial facilité, un statut particulier pour les étudiants autorisés à travailler… Aucun gouvernement n'a songé à dénoncer ces accords, car on peut imaginer la crise politique que cela créerait. C'est un peu comme l'arme atomique…

Existe-t-il des modes d'action plus mesurés ?

Entre les deux, il y a d'autres mesures possibles. La fin de l'accès à notre lycée en Algérie et la remise en cause de l'exonération de visas pour les passeports diplomatiques. Il faut arrêter la délivrance de titres de séjour aux Algériens qui ne résident pas en France, mais utilisent une adresse fictive. Pour le coup, c'est la riposte graduée.

Sans doute faudrait-il, de bonne foi, s'asseoir autour d'une table et remettre à plat tout notre dispositif. Alger est capable de comprendre parfaitement que le contexte économique, politique et social français a totalement changé depuis 1968 et que notre demande de refonte du dispositif migratoire franco-algérien n'est pas une lubie de tel ou tel, simplement parce que ce dispositif date d'une époque passée.

L'immigration algérienne est-elle le prix à payer de la colonisation ?

Il y a près de 5 millions d'Algériens ou Franco-Algériens en France pour 43 millions d'Algériens. C'est le prix à payer, non pas pour la colonisation, mais le prix de l'Histoire… qui s'est prolongée après 1962 et qui a tissé des liens exceptionnels entre les deux populations. Songez aussi aux médecins, ingénieurs, informaticiens algériens ou français d'origine algérienne qui travaillent au développement de nos hôpitaux, de nos entreprises. Le problème, c'est donc, avant tout, celui des personnes en situation irrégulière.

Algérie : ce passé qui ne passe (toujours) pas

Y a-t-il une haine anti-France de la part du pouvoir algérien ?

En tant qu'ambassadeur en Algérie, pendant presque huit ans, je n'ai jamais été mal accueilli. Au contraire, j'ai partout apprécié et salué la chaleur de l'accueil que je recevais, en tant que représentant officiel de la France et comme particulier. L'Algérie est le seul pays où j'ai gardé de nombreux et vrais amis. Donc, je réponds par la négative à votre question. Au sein du « système algérien », pour reprendre un mot utilisé, il y a certainement des oppositions, des luttes de pouvoir qui font que tous ne sont pas sur la même ligne politique à l'égard de la France.

Et dans la population ?

Pour la population, je ne crois pas à la haine antifrançaise, sauf cas particuliers. Chacun connaît la France et y a de la famille. En revanche, cette jeunesse entend aussi les déclarations officielles et lit des journaux dans lesquels le discours antifrançais est courant au sujet de la colonisation et de sa supposée islamophobie. Dans ce contexte, aimer la France, cela peut être difficile…

Il y a ce même type de tensions avec le Maroc, la Tunisie ou encore le Mali. Les difficultés sont-elles plus fortes avec l'Algérie ?

Il y a les mêmes difficultés. Les mesures de réduction des visas ont été prises à l'égard des trois États du Maghreb. Mais avec l'Algérie, nous devons ajouter le prix et le poids d'une histoire dense, exceptionnelle et souvent douloureuse. C'est cette histoire qui rend les choses beaucoup plus complexes et sensibles qu'avec les autres pays mentionnés.

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Nos dirigeants de tous bords au lieu de s'accrocher à nos colonies d'Afrique ex AOF/AEF dont on n'arrive pas difficilement à tourner les pages de cette décolonisation ainsi qu'en Afrique de nord de ce Maghreb (Tunisie Maroc) mais surtout l’Algérie qui nous déteste et nous reproche toujours cette guerre d’indépendance inutile pour obtenir celle-ci qui de toute façon aurait eu lieu comme pour les autres pays africains de l'ancien empire colonial français dans les années 1960 !)

Ce pays est vindicatif par ces dirigeants totalitaires sous couvert de leur religions islamiques qui ont failli prendre le pouvoir avec le FIS (front islamiste du salut)  La guerre civile algérienne ou décennie noire (également appelée décennie du terrorisme, années de plomb ou années de braise) est une guerre civile qui a opposé entre 1991 et 2002 le gouvernement algérien, disposant de l’Armée nationale populaire (ANP), et divers groupes islamistes ayant fait 150000 morts en 10 ans (et là ce n'était plus les français colonisateurs ?)

Mais où va-t-on quand on se réfère aux propos de de notre ex-ambassadeur de France à ALGER :

Que « L'ALGERIE NE VEUT PAS REPRENDRE SES JEUNES CONTAMINES PAR NOS MŒURS »?!!

La coupe est trop pleine de ce pays infréquentable car c'est lui qui l'est alors que notre président avec 1ere ministre et ministres et aréopages divers d'élus va porter la bonne parole hypocrite de notre bienpensant donneurs de leçons pour se faire insulter sur place chez eux !?

Alors que c'est ce pays qui nous envoie ces nombreux de jeunes migrants et que notre dirigeant accepte des insultes invétérées car n'ayant aucun amour propre et pleutre !

Car moi vieux Français qui ait passé 18 mois en Algérie (par contrainte militaire) j'ai honte car cette insulte parmi d'autre mérite une rupture des relations diplomatiques et ce pays traité comme n'importe quel pays étranger mais rien de plus !

Nous n'avons pas de chance avec nos dirigeants de tous bords çà ce confirme!

Jdeclef 25/10/2022 13h27


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire