mercredi 12 octobre 2022

Bon et çà change quoi au niveau de la guerre en UKRAINE ?


 L'essentiel

  • Les dirigeants du G7 et le président ukrainien Volodymyr Zelensky ont tenu ce mardi 11 octobre une réunion virtuelle sur la situation en Ukraine, où plusieurs villes viennent de subir d'importantes frappes russes. Le G7 a promis de « demander des comptes » à Vladimir Poutine et a estimé que la création d'une force commune entre Minsk et Moscou a montré « la complicité » de la Biélorussie.
  • Emmanuel Macron a réuni lundi 10 octobre un conseil de défense restreint à l'Élysée, durant une heure et demie, en présence des ministres des Affaires étrangères Catherine Colonna et des Armées Sébastien Lecornu, a indiqué la présidence de la République. Le président Macron a notamment dénoncé un « changement profond de la nature » de la guerre entre l'Ukraine et la Russie. 

  • Des bombardements russes meurtriers, d'une ampleur inégalée depuis des mois, ont frappé Kiev et d'autres villes d'Ukraine, des frappes jugées « aveugles » par les Occidentaux, deux jours après l'explosion qui a sérieusement endommagé le pont russe de Crimée.

  • La France va doubler ses effectifs sur place, en envoyant des renforts en Roumanie et en Lituanie.

22 h 40 - Poutine a surévalué les capacités de son armée ?

      Le président américain Joe Biden a affirmé mardi que son homologue russe Vladimir Poutine avait "mal évalué" la capacité de son armée à occuper l'Ukraine. "Je pense que c'est une personne rationnelle qui a clairement mal évalué" la situation, a déclaré Joe Biden dans une interview à la chaîne CNN.      

21 h 03 - Les détails des renforts français

      Paris compte déployer dans les prochaines semaines une douzaine de véhicules blindés d'infanterie (VBCI) et une douzaine de chars Leclerc en Roumanie. Et s'apprête ainsi à doubler courant novembre ses effectifs sur place, précise-t-on de source militaire. La France conserve la capacité à s'élever "au niveau brigade si, malheureusement, il le fallait", rappelait récemment le ministre Lecornu. "Nous allons également continuer à renforcer notre posture de défense en Lituanie", avec le déploiement d'avions de combat Rafale pour assurer la police du ciel, "et en Estonie où une compagnie d'infanterie légère renforcée sera déployée" en 2023 équipée de véhicules Griffon, soit une centaine d'hommes supplémentaires en sus des 300 militaires déjà stationnés sur place, a ajouté le ministre des Armées. Selon les estimations du ministère, l'effort budgétaire français pour renforcer la posture défensive de l'Otan dans les pays de l'Est devrait coûter entre 600 et 700 millions d'euros cette année.      

18 h 20 - L'Ukraine dit avoir exhumé des dizaines de civils tués dans l'est du pays

      Le bureau du procureur général d'Ukraine a annoncé mardi avoir exhumé les corps de 78 civils dans 2 villes de la région de Donetsk, dans l'est du pays, récemment reconquises par les forces ukrainiennes. "Des sites de nombreuses sépultures ont été découverts dans les villes libérées de Sviatohirsk et Lyman", a-t-il indiqué, faisant état de 34 corps exhumés à Sviatohirsk et de 44 à Lyman. Selon cette source, certains corps exhumés à Sviatohirsk présentaient des marques de "mort violente", et les dépouilles calcinées de deux personnes ont été retrouvées dans une voiture.      

18 h 11 - La France veut "rehausser sa posture défensive sur le flanc est de l'Europe"

      La France va renforcer sa présence militaire en Roumanie dans le cadre de l'Otan en y déployant dans les prochaines semaines une compagnie "de véhicules blindés d'infanterie" et un escadron de chars Leclerc, a annoncé mardi son ministre des Armées. Cette décision du président Emmanuel Macron de "rehausser notre posture défensive sur le flanc est de l'Europe" a été prise "au regard de la situation sur le flanc oriental de l'Otan" et "de la violence des combats en Ukraine", a fait valoir Sébastien Lecornu lors d'une audition parlementaire.      

17 h 59 - Poutine a reçu le chef de l'AIEA pour évoquer la centrale nucléaire de Zaporijia

      Le président russe Vladimir Poutine s'est déclaré mardi "ouvert à un dialogue" avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur la centrale nucléaire de Zaporijia, située dans le sud de l'Ukraine et contrôlée militairement par la Russie depuis mars. "Nous allons parler avec plaisir de toutes les questions de notre intérêt mutuel ou qui suscitent peut-être une préoccupation, par exemple, ce qui concerne la situation autour de la centrale nucléaire de Zaporijia", a déclaré Vladimir Poutine, en recevant le chef de l'AIEA, Rafael Grossi, à Saint-Pétersbourg (nord-ouest). "En tout cas, nous sommes ouverts à ce dialogue", a-t-il souligné.      

17 h 56 - Les pays du G7 appellent la Biélorussie à arrêter d'aider la Russie

      La création annoncée d'une force militaire commune entre Moscou et Minsk constitue "l'exemple le plus récent de la complicité" de la Biélorussie avec la Russie dans la guerre contre l'Ukraine, ont déclaré mardi les pays du G7. "Nous réitérons notre appel aux autorités de Biélorussie à arrêter de permettre aux forces armées russes d'utiliser" leur territoire pour soutenir l'effort de guerre contre l'Ukraine, ont ajouté les chefs d'État et de gouvernement du G7 après une réunion d'urgence tenue en ligne avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.      

17 h 14 - Les dirigeants du G7 condamnent "les attaques aveugles" de la Russie

      Les dirigeants du G7 ont promis mardi de "demander des comptes au président Vladimir Poutine" après les frappes russes qui pleuvent sur l'Ukraine depuis deux jours. "Nous condamnons ces attaques de la façon la plus véhémente possible et rappelons que les attaques aveugles contre des populations civiles innocentes constituent un crime de guerre", ont affirmé les dirigeants dans un communiqué, après une réunion en ligne avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.      

16 h 25 - Volodymyr Zelensky souhaite une aide financière pour créer "un bouclier aérien" ukrainien

      Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a martelé mardi auprès du G7 que Vladimir Poutine avait encore les moyens d'une "escalade", appelant à renforcer les sanctions contre Moscou et l'aide militaire à l'Ukraine après deux journées de bombardements d'ampleur. "Le dirigeant russe, qui est en fin de règne, a encore les moyens d'une escalade", a-t-il déclaré, selon le texte en anglais de son discours diffusé par la présidence ukrainienne. Il a également demandé "de renforcer l'effort général pour aider financièrement à la création d'un bouclier aérien pour l'Ukraine". "Des millions de personnes seront reconnaissantes au G7 pour une telle assistance", a indiqué le président ukrainien.      

16 h 12 - "Plus de 2 000 habitants" russes privés d'électricité

      Le gouverneur de la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a accusé mardi Kiev d'avoir mené une frappe sur une installation électrique qui a privé de courant "plus de 2 000 habitants". "L'armée ukrainienne a bombardé un poste électrique à Chebekino", une localité russe à sept kilomètres de la frontière ukrainienne, a indiqué sur Telegram Viatcheslav Gladkov, précisant qu'il n'y avait pas eu de victimes. Plus tôt mardi, l'armée russe avait dit avoir mené de nouvelles frappes massives en Ukraine, notamment contre des installations électriques.      

16 h 02 - L'Ukraine dénonce "les méthodes de torture et d'intimidation" russes

      L'Ukraine a accusé mardi la Russie d'avoir "kidnappé" le directeur général adjoint des ressources humaines de la centrale nucléaire de Zaporijia (Sud), Valériï Martyniouk, alors que Vladimir Poutine doit échanger avec le chef de l'AIEA, Rafael Grossi, dans l'après-midi à Saint-Pétersbourg. "Hier, des terroristes russes ont kidnappé (...) Valériï Martyniouk, le retenant dans un lieu inconnu et utilisant probablement les méthodes de torture et d'intimidation qui leur sont propres", a fustigé l'opérateur nucléaire ukrainien de la centrale de Zaporijia, Energoatom.      

15 h 46 - Pour l'Otan, "la Russie est en train de perdre sur le champ de bataille"

      Les bombardements de grande ampleur menés lundi par l'armée russe en Ukraine sont "un signe de faiblesse" de Moscou qui perd la bataille sur le terrain, a estimé mardi le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg. "La Russie recourt de plus en plus à des attaques horribles et indiscriminées contre des civils et des infrastructures critiques", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. "Ce que nous avons vu hier (lundi) est un signe de faiblesse, car la Russie est en train de perdre sur le champ de bataille" et ces bombardements "reflètent le manque d'alternatives du président Vladimir Poutine", a-t-il ajouté.      

15 h 06 - La consommation d'électricité en Ukraine surveillée de près par le gouvernement

      Le gouvernement ukrainien a appelé mardi la population à "limiter" sa consommation d'électricité à la suite de frappes russes menées depuis la veille sur des sites énergétiques dans plusieurs régions. "Aujourd'hui, nous vous demanderons de limiter la consommation d'électricité. Aussi, pendant les heures de pointe (de 17 heures à 23 heures), veuillez ne pas allumer les appareils énergivores", a demandé le Premier ministre ukrainien, Denys Chmygal,

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