Meurtre de
Lola : l’obligation de quitter le territoire ne peut pas tout
Si la
non-exécution des OQTF peut constituer un problème, son lien avec le
calvaire de la petite Lola est à envisager avec prudence.
LA POLITIQUE
POLITICIENNE DE CANIVEAUX DE TOUS CES POLITICIENS DE TOUS BORDS POUR CE FAIT
CRIMINEL BARBARE CONTRE CETTE PAUVRE ENFANT ET LE MALHEUR DE CES PARENTS DE CE
FAIT DIVERS DANS NOTRE SOCIETE FRANCAISE ELLE AUSSI MALADE !
Lola, 12 ans, serait-elle
encore vivante si l'obligation de quitter le territoire français (OQTF) qui
ciblait Dahbia B., que tout désigne comme sa meurtrière, avait été
exécutée ? À l'évidence, oui. Cela conduit une partie de la classe
politique à tenter de faire porter au gouvernement la responsabilité de ce
qui s'est passé à Paris, rue Manin, le 14 octobre. Si Dahbia B. avait
été expulsée, si la police avait plus de moyens, si les décisions étaient
appliquées, si on cessait de se payer de mots…
Olivier Véran l'a reconnu après le conseil des ministres du
mercredi 19, le système des OQTF est grippé. « Nous travaillons
d'arrache-pied pour faire en sorte que les expulsions [soient] suivies
d'effet », a déclaré le porte-parole du gouvernement.
Selon le dernier rapport de la Cimade, en 2020, les préfectures ont
prononcé 108 395 OQTF, dont 6 930 seulement ont été exécutées, soit
6 %. Les raisons de ce faible taux de réalisation sont bien connues.
Il y a d'abord les recours légaux. Ensuite, certains pays délivrent hors délai
les laissez-passer consulaires, indispensables en l'absence de passeport. Il
faut alors prononcer à nouveau une OQTF, puisqu'elles sont valables un an
seulement.
Le Covid n'a rien arrangé. Au premier semestre 2021, par exemple, plus de
7 500 OQTF visant des Algériens ont été délivrées. Une vingtaine seulement
a été suivie d'effet, les voyages entre les deux pays étant très
difficiles (ce qui a permis à Olivier Véran de dire que les exécutions d'OQTF
vers l'Algérie avaient été multipliées par vingt cette année par rapport à l'an
dernier).
Manuel Valls : « Il faut arrêter
l'immigration »
Autre cause fréquente de non-exécution : les personnes visées sont
introuvables. Parfois aussi, leur situation a changé. Ils se sont mariés avec
une personne en situation régulière, ils ont eu un enfant né en France, ils ne
sont plus expulsables… Comme souvent, l'appareil d'État est ralenti par la
complexité de ses propres règles, jusqu'à frôler l'immobilisme.
Des meurtriers et des héros
Dans la mesure où les étrangers sous le coup d'une OQTF se comptent par
dizaines de milliers, leurs profils sont forcément très divers. Parmi
eux se trouve un nombre important de Comoriens qui tentent d'immigrer à Mayotte :
les centres de rétention administratifs de l'archipel hébergeaient plus de
26 000 personnes en 2021 ! Un fort contingent d'Albanais, de
Roumains et de Georgiens seraient des « pendulaires » : arrêtés
sans papier, délinquants ou travaillant dans l'économie informelle, ils sortent
de France, y reviennent, sont arrêtés à nouveau, reviennent… L'Albanie,
2,8 millions d'habitants, était le pays le plus représenté dans les
centres de rétention administrative en 2021, avec 1 687 pensionnaires.
Certains OQTF sont dangereux et devraient, ou auraient dû, être expulsés.
C'est le cas du terroriste islamiste tunisien Ahmed Hanachi, qui a poignardé
deux jeunes femmes à l'arme blanche gare Saint-Charles, à Marseille, en 2017.
Idem pour le Marocain délinquant multirécidiviste qui a tiré sur des policiers
la nuit du 4 au 5 octobre à Grenoble, l'échange de coups de feu
avec la police qui s'ensuivit avait provoqué la mort de sa passagère.
On trouve aussi des héros parmi les expulsables. Le jeune Tunisien Aymen Latrous
a sauvé deux enfants d'un incendie en avril 2015 à Fosses, dans le
Val-d'Oise, alors qu'il était sous le coup d'une OQTF. Son courage lui a valu
d'obtenir un titre de séjour, tout comme le Malien Mamadou Gassama,
« Spiderman », qui a secouru un petit garçon en péril en escaladant
le mur d'un immeuble du 18e arrondissement de Paris, en mai 2018.
Meurtre de Lola : les hypothèses de deux psychiatres
sur le profil de la suspecte
Migration et santé mentale
Il serait absurde de prétendre que le ministère de l'Intérieur a sauvé des
vies en tardant à reconduire ces jeunes gens à la frontière. De la même
manière, le calvaire de la petite Lola, 12 ans, n'aurait en rien été moins
atroce si Dahbia B. avait été titulaire d'un titre de séjour en règle, ce qui
aurait pu arriver : elle était arrivée en France légalement en
2016 et sa sœur y réside de manière régulière. Emmanuel Abayisenga,
qui a tué le prêtre Olivier Maire en Vendée en août 2021, était un
Rwandais visé par une OQTF, auteur de l'incendie volontaire de la cathédrale de
Nantes un an plus tôt. Angélique, la Rwandaise qui a tué un boulanger de
Montpellier de 95 coups de couteau en 2002, le décapitant à moitié,
avait un titre de séjour.
Les circonstances de la mort de Lola conduisent à s'interroger sur la
santé psychique de Dahbia B. Elle sera expertisée dans les semaines qui
viennent. Selon Le Monde, elle n'est pas connue des services de
psychiatrie de la région parisienne.
En arrière-plan de cette affaire se profile le problème de la
santé mentale des migrants que la France reçoit, avec ou sans titre de séjour.
Sans surprise, beaucoup ont eu des parcours chaotiques. Une enquête
de 2013 menée auprès de familles immigrées hébergées par le Samu
social montrait des « niveaux de dépression et de syndrome de stress
post-traumatiques environ trois fois plus élevés que dans la population
générale », avec un plus faible appel au système de soins, en raison des
obstacles de langue et de culture. En 2021, une étude
sur 376 adolescents afghans aboutissait à un résultant
préoccupant : 106 d'entre eux (28 %) présentaient des
risques de troubles psychiatriques. En considérant seulement les filles, les
résultats étaient encore pires, avec 47,5 % de profils à risque
psychiatriques. Si la psychiatrie est bien « le parent pauvre de la
médecine française », comme le répète souvent le professeur Franck
Bellivier, délégué ministériel nommé à la santé mentale, c'est un élément à
prendre en compte.
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Le titre
n'est qu'un constat sur les lois sur l’immigration clandestine inefficace et
mal appliquée comme d’autres avec un pays qui n'a plus de vraies frontières en
Europe dit unie et avec la libre circulation des personnes car ces migrants
irréguliers peuvent entrer par les frontières poreuses dans les 27 pays de
cette U.E.!
Le cas de
cette pauvre enfant martyrisée n'est hélas que le hasard d’insécurité diverses
dans nos villes et plus dans les grandes métropoles ou des malades
déséquilibrés qui finissent en HP Psychiatrique quand ils commettent des actes
criminels barbares ou autres délits de même ordre que cette folle barbare soit
algérienne immigrée OQTF mal réalisé n'est qu'une mal chance pour cette enfant
de s’être trouvée sur son chemin car les fous malades n'ont pas de nationalité
!
Et se
servir de ce motif migratoire irrégulier est une honte de ces politiciens
divers qui s'en servent pour fustiger nos autorités gouvernantes de tous bords
qui font encore plus de mal aux pauvres parents obligés de fuir dans leur
province et doivent subir la compassion habituelle de notre président petit
bourgeois parvenu pour faire leur deuil dans le calme !
Pour
résumer les problèmes migratoires divers réguliers et irréguliers nos
gouvernements de tous bords et surtout ceux qui sont bienpensants donneurs de
leçons sont toujours incapables de régler ou réduire de sécurités quotidiennes
des Français que les faits divers de nos médias nous remontent constamment par
une justice inefficace et pas assez rigoriste depuis des lustres et s’il n'y
avait que çà la société française va mal c'est ça la réalité !?
Jdeclef
20/10/2022 16h24
Dire la simple vérité ne suffit pas au modérateurs du Point hypocrites et pitoyables et leur rédaction et tolérer de minables politiciens de tous bords qui eux ne sont pas censurés par des médias en quête de buzz sur le malheur de cette enfant et leurs parents pour transformer ce fait divers horrible en mauvaise politique politicienne de caniveau qui représente une certaine France qui se dégrade sans cesse !
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