jeudi 20 octobre 2022

Le titre n'est qu'un constat sur les lois sur l’immigration clandestine inefficace et mal appliquée comme d’autres avec un pays qui n'a plus de vraies frontières mais pour ce crime une coïncidence

 

Meurtre de Lola : l’obligation de quitter le territoire ne peut pas tout

Si la non-exécution des OQTF peut constituer un problème, son lien avec le calvaire de la petite Lola est à envisager avec prudence.

LA POLITIQUE POLITICIENNE DE CANIVEAUX DE TOUS CES POLITICIENS DE TOUS BORDS POUR CE FAIT CRIMINEL BARBARE CONTRE CETTE PAUVRE ENFANT ET LE MALHEUR DE CES PARENTS DE CE FAIT DIVERS DANS NOTRE SOCIETE FRANCAISE ELLE AUSSI MALADE !

Lola, 12 ans, serait-elle encore vivante si l'obligation de quitter le territoire français (OQTF) qui ciblait Dahbia B., que tout désigne comme sa meurtrière, avait été exécutée ? À l'évidence, oui. Cela conduit une partie de la classe politique à tenter de faire porter au gouvernement la responsabilité de ce qui s'est passé à Paris, rue Manin, le 14 octobre. Si Dahbia B. avait été expulsée, si la police avait plus de moyens, si les décisions étaient appliquées, si on cessait de se payer de mots…

Olivier Véran l'a reconnu après le conseil des ministres du mercredi 19, le système des OQTF est grippé. « Nous travaillons d'arrache-pied pour faire en sorte que les expulsions [soient] suivies d'effet », a déclaré le porte-parole du gouvernement.

Selon le dernier rapport de la Cimade, en 2020, les préfectures ont prononcé 108 395 OQTF, dont 6 930 seulement ont été exécutées, soit 6 %. Les raisons de ce faible taux de réalisation sont bien connues. Il y a d'abord les recours légaux. Ensuite, certains pays délivrent hors délai les laissez-passer consulaires, indispensables en l'absence de passeport. Il faut alors prononcer à nouveau une OQTF, puisqu'elles sont valables un an seulement.

Le Covid n'a rien arrangé. Au premier semestre 2021, par exemple, plus de 7 500 OQTF visant des Algériens ont été délivrées. Une vingtaine seulement a été suivie d'effet, les voyages entre les deux pays étant très difficiles (ce qui a permis à Olivier Véran de dire que les exécutions d'OQTF vers l'Algérie avaient été multipliées par vingt cette année par rapport à l'an dernier).

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Autre cause fréquente de non-exécution : les personnes visées sont introuvables. Parfois aussi, leur situation a changé. Ils se sont mariés avec une personne en situation régulière, ils ont eu un enfant né en France, ils ne sont plus expulsables… Comme souvent, l'appareil d'État est ralenti par la complexité de ses propres règles, jusqu'à frôler l'immobilisme.

Des meurtriers et des héros

Dans la mesure où les étrangers sous le coup d'une OQTF se comptent par dizaines de milliers, leurs profils sont forcément très divers. Parmi eux se trouve un nombre important de Comoriens qui tentent d'immigrer à Mayotte : les centres de rétention administratifs de l'archipel hébergeaient plus de 26 000 personnes en 2021 ! Un fort contingent d'Albanais, de Roumains et de Georgiens seraient des « pendulaires » : arrêtés sans papier, délinquants ou travaillant dans l'économie informelle, ils sortent de France, y reviennent, sont arrêtés à nouveau, reviennent… L'Albanie, 2,8 millions d'habitants, était le pays le plus représenté dans les centres de rétention administrative en 2021, avec 1 687 pensionnaires.

Certains OQTF sont dangereux et devraient, ou auraient dû, être expulsés. C'est le cas du terroriste islamiste tunisien Ahmed Hanachi, qui a poignardé deux jeunes femmes à l'arme blanche gare Saint-Charles, à Marseille, en 2017. Idem pour le Marocain délinquant multirécidiviste qui a tiré sur des policiers la nuit du 4 au 5 octobre à Grenoble, l'échange de coups de feu avec la police qui s'ensuivit avait provoqué la mort de sa passagère.

On trouve aussi des héros parmi les expulsables. Le jeune Tunisien Aymen Latrous a sauvé deux enfants d'un incendie en avril 2015 à Fosses, dans le Val-d'Oise, alors qu'il était sous le coup d'une OQTF. Son courage lui a valu d'obtenir un titre de séjour, tout comme le Malien Mamadou Gassama, « Spiderman », qui a secouru un petit garçon en péril en escaladant le mur d'un immeuble du 18e arrondissement de Paris, en mai 2018.

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Migration et santé mentale

Il serait absurde de prétendre que le ministère de l'Intérieur a sauvé des vies en tardant à reconduire ces jeunes gens à la frontière. De la même manière, le calvaire de la petite Lola, 12 ans, n'aurait en rien été moins atroce si Dahbia B. avait été titulaire d'un titre de séjour en règle, ce qui aurait pu arriver : elle était arrivée en France légalement en 2016 et sa sœur y réside de manière régulière. Emmanuel Abayisenga, qui a tué le prêtre Olivier Maire en Vendée en août 2021, était un Rwandais visé par une OQTF, auteur de l'incendie volontaire de la cathédrale de Nantes un an plus tôt. Angélique, la Rwandaise qui a tué un boulanger de Montpellier de 95 coups de couteau en 2002, le décapitant à moitié, avait un titre de séjour.

Les circonstances de la mort de Lola conduisent à s'interroger sur la santé psychique de Dahbia B. Elle sera expertisée dans les semaines qui viennent. Selon Le Monde, elle n'est pas connue des services de psychiatrie de la région parisienne.

En arrière-plan de cette affaire se profile le problème de la santé mentale des migrants que la France reçoit, avec ou sans titre de séjour. Sans surprise, beaucoup ont eu des parcours chaotiques. Une enquête de 2013 menée auprès de familles immigrées hébergées par le Samu social montrait des « niveaux de dépression et de syndrome de stress post-traumatiques environ trois fois plus élevés que dans la population générale », avec un plus faible appel au système de soins, en raison des obstacles de langue et de culture. En 2021, une étude sur 376 adolescents afghans aboutissait à un résultant préoccupant : 106 d'entre eux (28 %) présentaient des risques de troubles psychiatriques. En considérant seulement les filles, les résultats étaient encore pires, avec 47,5 % de profils à risque psychiatriques. Si la psychiatrie est bien « le parent pauvre de la médecine française », comme le répète souvent le professeur Franck Bellivier, délégué ministériel nommé à la santé mentale, c'est un élément à prendre en compte.

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Le titre n'est qu'un constat sur les lois sur l’immigration clandestine inefficace et mal appliquée comme d’autres avec un pays qui n'a plus de vraies frontières en Europe dit unie et avec la libre circulation des personnes car ces migrants irréguliers peuvent entrer par les frontières poreuses dans les 27 pays de cette U.E.!

Le cas de cette pauvre enfant martyrisée n'est hélas que le hasard d’insécurité diverses dans nos villes et plus dans les grandes métropoles ou des malades déséquilibrés qui finissent en HP Psychiatrique quand ils commettent des actes criminels barbares ou autres délits de même ordre que cette folle barbare soit algérienne immigrée OQTF mal réalisé n'est qu'une mal chance pour cette enfant de s’être trouvée sur son chemin car les fous malades n'ont pas de nationalité !

Et se servir de ce motif migratoire irrégulier est une honte de ces politiciens divers qui s'en servent pour fustiger nos autorités gouvernantes de tous bords qui font encore plus de mal aux pauvres parents obligés de fuir dans leur province et doivent subir la compassion habituelle de notre président petit bourgeois parvenu pour faire leur deuil dans le calme !

Pour résumer les problèmes migratoires divers réguliers et irréguliers nos gouvernements de tous bords et surtout ceux qui sont bienpensants donneurs de leçons sont toujours incapables de régler ou réduire de sécurités quotidiennes des Français que les faits divers de nos médias nous remontent constamment par une justice inefficace et pas assez rigoriste depuis des lustres et s’il n'y avait que çà la société française va mal c'est ça la réalité !?

Jdeclef 20/10/2022 16h24


1 commentaire:

  1. Dire la simple vérité ne suffit pas au modérateurs du Point hypocrites et pitoyables et leur rédaction et tolérer de minables politiciens de tous bords qui eux ne sont pas censurés par des médias en quête de buzz sur le malheur de cette enfant et leurs parents pour transformer ce fait divers horrible en mauvaise politique politicienne de caniveau qui représente une certaine France qui se dégrade sans cesse !

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