Affaire
des « fadettes » : Borne blanchit les magistrats du parquet
financier ?!
À
l’origine de la saisine du Conseil supérieur de la magistrature, Éric
Dupond-Moretti est désormais poursuivi pour « prises illégales
d’intérêt ».
UN MINISTRE DE LA JUSTICE NOMME PAR LE PRESIDENT
DE CETTE VEME REPUBLIQUE MONARCHIQUE ET UNE 1ERE OU 1ER MINISTRE QUI
PREND AUSSI SES ORDRES DE NOTRE MONARQUE QUI DECIDE DE TOUT ALORS QUE L’ON
CESSE DE DIRE QUE CELLE-CI EST INDEPENDANTE ET ARRETONS DE NOUS MOQUER DES
FRANÇAIS ASSEZ GOGOS COMME CELA !?
La Première ministre Élisabeth Borne a
décidé de « suivre l'avis du Conseil supérieur de la magistrature »,
qui a considéré qu'il n'y avait « pas lieu » de sanctionner deux
magistrats du Parquet national financier soupçonnés de
« manquements » dans l'affaire des « fadettes ». La
décision, qui revenait à la cheffe du gouvernement, solde des poursuites
entamées par le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti peu après son entrée au
gouvernement alors qu'il avait été visé en tant qu'avocat par des relevés
téléphoniques (« fadettes ») ordonnés par ces magistrats dans une
instruction, ce qui lui vaut aujourd'hui des poursuites pour « prises
illégales d'intérêt ».
Dans deux avis distincts rendus il y a dix jours, le Conseil supérieur de la
magistrature (CSM) avait estimé que l'ex-cheffe du Parquet national financier,
Éliane Houlette, et son actuel numéro deux Patrice Amar n'avaient « commis
aucune faute disciplinaire » et qu'il « n'y a pas lieu » de les
sanctionner. La décision finale appartenait à la Première ministre, alors que
ce double avis sonnait déjà comme un désaveu pour Éric Dupond-Moretti.
« Enfin, les avocats ont le sentiment d'avoir été
entendus ! »
Une enquête controversée liée à Nicolas Sarkozy
Juste avant d'arriver Place Vendôme, Me Dupond-Moretti avait
dénoncé les méthodes de « barbouzes » du PNF, qui avait épluché
certains de ses relevés téléphoniques lors d'investigations visant à débusquer
une taupe qui avait pu informer Nicolas Sarkozy qu'il était sur écoutes.
Ouverte sous la supervision d'Éliane Houlette et classée sans suite en
2019, cette enquête controversée était menée en marge de l'affaire de
corruption dite « Bismuth », impliquant l'ex-chef de l'État, son
avocat Thierry Herzog et un haut magistrat. Tous trois ont été condamnés en
première instance et seront rejugés en appel à la fin de l'année.
Accusant Éric Dupond-Moretti d'avoir usé de ses fonctions ministérielles
pour régler des comptes liés à son passé d'avocat, des syndicats de magistrats
et l'association Anticor avaient porté plainte contre lui fin 2020, déclenchant
l'ouverture d'une enquête qui a conduit à son renvoi devant la Cour de justice
de la République pour « prises illégales d'intérêts ».
Le ministre a formé un pourvoi contre cette décision inédite et affirmé que
sa démission n'était « pas à l'ordre du jour ». Emmanuel Macron a, de
son côté, pris sa défense en estimant que les poursuites qui le visent ne
concernaient « en rien, évidemment, ce qu'il a fait en tant que
ministre ».
Coignard – Éric Dupond-Moretti : le désordre du jour
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On voit comment le pouvoir en place ou la
macronnie fait la pluie et le beau temps quand cela implique directement les
arcanes du pouvoir en place de sa politique en matière de justice !
Mme BORNE est inféodée au président car 1ere
ministre qui dirige sa politique (comme d'autres avant elle) de son
gouvernement et donc indirectement notre justice qui n'est pas vraiment neutre
dont déjà le ministre de la justice (qui a maille à partir avec celle-ci) est
nommé par le président qui le protège en lui maintenant à son poste bien
qu'impliqué semble-t-il dans ces affaires douteuses (comme le secrétaire
général de l’Élysée rattrapé aussi?!)
En attente d'un jugement qui trainera en
longueur comme d'habitude par cette justice qui n'est déjà pas assez efficace
pour des délits et crimes divers de droit commun par un code pénal inadapté...
Et des sanctions pas assez sévères ou
rigoristes dont beaucoup de victimes souffrent et quand déjà elles sont
appliquées ce qui n'est pas toujours le cas profite aux malfrats délinquants
voyous de tous poils de cette palette criminelle !
Sans oublier le monde politique pas net et ses
élus protégés par leurs immunités parlementaires tout comme le président de
cette Veme république monarchique ou le monarque décide selon son bon plaisir
de bienpensant donneur de leçon qui nous gouverne sans amour propre !
En plus cette justice toute aussi usée que la
république obsolète des ministres de la justice qui se succèdent et qui disent
la reformer ne font que détruire ce qu'ont fait leurs prédécesseurs s'ils ne
sont pas de leurs bords le cas de C.TAUBIRA sous le gouvernement HOLLANDE en
était la preuve en annulant tout ce qu'avait fait la mandature sarkozienne !?
Alors ils disent nos dirigeants de tous bords
vouloir réformer notre justice ce n'est qu'un mensonge de plus tout en la
finançant mal pour accumuler les erreurs administratives et la dire
indépendante ce n'est pas le cas mais la politique de ceux qui gouvernent à
l'instant "T" !
Jdeclef 29/10/2022 16h07
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