lundi 3 octobre 2022

Cette polémique ou menace de dissolution prouve s'il le fallait que notre président est perdu et incapable de gouverner intelligemment !

 

Pourquoi Emmanuel Macron rêve de dissoudre l’Assemblée

LES CARNETS DU DIMANCHE. On le disait abattu, frustré, résigné. Quatre mois après le second tour des législatives, le chef de l’État est prêt à en découdre.

EN DECOUDRE CONTRE QUI, CONTRE DES FRANÇAIS QUI L’ONT REELU ALORS QU’IL NE SAIT PAS OU IL VA ET MENACE CEUX-CI D’UNE DISSOLUTION QUI LUI REVIENDRAIT DANS LA FACE ! ALORS QU’IL EST DEPASSE PAR LES EVENEMENTS INTERNATIONAUX ET QU’IL NE SAIT PLUS GERER CEUX INTERIEURS (ET S’IL AVAIT SU LE FAIRE PENDANT SON 1ER QUINQUENNAT CE QUI N’A PAS ÉTÉ LE CAS ?!) AVEC LA CHANCE D’AVOIR ÉTÉ REELU PAR DEFAUT DEVANT UNE CLASSE POLITIQUE D’OPPOSANT AUSSI MEDIOCRE QUE LUI !?

Curieux télescopage de l'actualité : deux chefs d'État ont brandi cette semaine l'arme de dissuasion : Vladimir Poutine, vendredi, dans un discours ubuesque prononcé devant une foule soumise et silencieuse, pour menacer le monde d'une escalade nucléaire si l'on s'avisait de s'opposer à l'invasion de l'Ukraine ; Emmanuel Macron, mercredi soir, lors d'un dîner des chefs de sa majorité, pour prévenir ses opposants (et quelques-uns de ses partisans) qu'aucune adversité ne le fera renoncer à la réforme des retraites. Comparaison n'est pas raison et on ne saurait assimiler à une déclaration de guerre l'affirmation d'autorité de notre président.

La « réforme est indispensable », a-t-il dit à ses convives ; il a raison. « S'il passe en force, nous bloquerons le pays », ont répondu en substance ceux qui la refusent ; ils auraient tort. Il n'empêche, l'avertissement présidentiel, relayé sur ordre par ses porte-parole en sortant de la salle à manger, a déclenché un tohu-bohu qui en dit long sur la nervosité des deux camps. Il y aura bientôt, n'en doutons pas, une nouvelle bataille des retraites. Mais quand, comment et sur quelles bases ? Nul ne le sait vraiment et les commentaires emberlificotés et contradictoires qui ont suivi les agapes élyséennes n'aident pas à clarifier – Poutine, au moins, parle haut et fort.

Macron, s’il consent à ouvrir une "concertation" en vue d’un projet de loi spécifique, n’a pas abandonné l’idée d’une accélération.

Pour savoir où l'on en est, j'ai interrogé trois participants au dîner – il y avait là, outre le président et Élisabeth Borne, quelques ministres importants, la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet, les chefs des groupes parlementaires, les chefs des partis de la majorité (Stéphane Séjourné, François Bayrou et Édouard Philippe) et les « piliers » de son entourage, comme Alexis Kohler et Richard Ferrand (retraité de la politique mais toujours écouté à l'Élysée). J'en retire la certitude que Macron, s'il consent à ouvrir une « concertation » en vue d'un projet de loi spécifique, n'a pas abandonné l'idée d'une accélération, quitte à procéder par amendement au budget de la Sécurité sociale (le PLFSS, comme on dit en jargon parlementaire). L'objectif principal, a-t-il souligné, reste que la réforme soit mise en œuvre à l'été 2023. Aussi a-t-il demandé à Borne que le projet soit adopté « avant la fin de l'hiver » (donc au plus tard le 31 mars).

La (triste) vérité sur la situation financière des retraites

La « concertation » – qui ne sera pas une « négociation » (il a insisté sur ce point) – ne vise pas à obtenir l'accord des syndicats sur un recul de l'âge de la retraite à 64 ou à 65 ans, dont ils ont déjà dit sur tous les tons (même la CFDT, censée être plus modérée que les autres) qu'ils le refuseraient. Elle n'a que le mérite de désarmer les critiques sur le thème du « passage en force », tant chez les partenaires sociaux qu'au Parlement. « S'il y a du grain à moudre, c'est sur les modalités de la réforme, par exemple sur les critères de pénibilité à prendre en compte », m'a dit un de mes initiés.

Macron se dit qu’un conflit sur les retraites pourrait être l’occasion d’un grand moment de vérité entre les partisans de la réforme et les tenants de l’immobilisme.

C'est en réponse à l'éventualité d'une censure du gouvernement sur cette réforme que le président a évoqué la dissolution : « Si une motion de censure fait tomber le gouvernement, je dissous dans la seconde et je redonne la parole aux Français », aurait-il déclaré. Exégèse fournie par un bon interprète de la pensée macronienne : « Élisabeth Borne invoquera l'article 49.3 sur le texte. Le RN et LFI sont prêts à voter ensemble la censure, mais la droite ne veut pas voter avec eux et les socialistes ne se joindront pas au RN, donc, pour renverser Borne et rejeter le texte, il faudrait que LR dépose sa propre motion et que tous les opposants la votent ensemble. Autrement dit : que des partis qui n'ont aucun projet alternatif se liguent pour bloquer la réforme. Dans ces conditions, seuls les Français peuvent trancher, à l'occasion d'une nouvelle élection. »

Coignard – Dissolution : la vraie-fausse menace d'Emmanuel Macron

Ainsi reconstitué, le raisonnement de Macron s'éclaire (un peu) : il considère avoir été « mandaté pour faire cette réforme » par sa victoire à la présidentielle (il est vrai qu'il l'avait clairement annoncée) et se dit qu'un conflit sur les retraites pourrait être l'occasion d'un grand moment de vérité entre les partisans de la réforme et les tenants de l'immobilisme. « Il n'attend qu'une chose : que ses opposants fassent la faute en créant un blocage ; alors c'est lui qui aurait le beau rôle et il n'aurait plus qu'à demander aux Français d'en sortir », m'expliquait déjà, en juillet, l'un de ses confidents. Devant ses proches, Macron a prononcé plus d'une fois le mot « dissolution » depuis son échec aux législatives. « Il s'est planté aux législatives, il en est sorti abattu, puis frustré. Il attend sa revanche, il n'a pas peur », m'a dit un autre de ses proches.

Que craindrait-il, d'ailleurs ? De perdre la majorité absolue ? Elle lui fait déjà défaut. De devoir remplacer Élisabeth Borne ? Elle n'était pas son premier choix. Une cohabitation ? Encore faudrait-il qu'un autre parti obtienne la majorité à l'Assemblée – c'est hautement improbable. Que les macronistes ne soient plus la première force au Parlement ? « Ce serait humiliant, mais ça ne changerait rien pour lui, il est là pour cinq ans », tranche l'un des témoins déjà cités. Non, la seule chose que Macron doit vraiment redouter, c'est d'échouer sur les retraites. Car sa défaite sonnerait le glas de ses prétentions réformatrices et, au-delà, de ses ambitions devant l'Histoire. Il ne serait plus qu'un président désarmé. C'est pourquoi appuyer sur le bouton ne lui fait pas peur ; il en a même très envie.

Wauquiez, l'homme de l'ombre

Au siècle dernier, les commentateurs politiques se moquaient volontiers des querelles internes au Parti radical, capable de réunir ses dirigeants « dans une cabine téléphonique » à force de s'être divisés. Aujourd'hui, c'est à se demander ce qui empêchera Les Républicains de suivre la même pente. Trois candidats s'affrontent pour la présidence du mouvement censé incarner l'héritage du général de Gaulle et de Valéry Giscard d'Estaing : Éric Ciotti, Bruno Retailleau et Aurélien Pradié – Virginie Calmels a finalement renoncé à se présenter. Les « droitologues » expliquent comme une évidence que le premier est favori, que le troisième est là pour se faire connaître et que le deuxième espère réunir ceux qui ne veulent pas des deux autres (et surtout pas du premier).

Les mêmes experts assurent en outre que Laurent Wauquiez tire les ficelles de la campagne de Ciotti, ce dernier ayant d'ailleurs cru bon d'annoncer que, s'il est élu, Wauquiez sera le candidat de LR à l'élection présidentielle de 2027. En d'autres temps, Georges Pompidou, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy s'étaient d'abord portés à la tête du parti pour se lancer dans la course à l'Élysée. François Fillon tenta de faire de même en 2012, mais le scrutin qui l'opposait à Jean-François Copé tourna au fiasco et à la foire d'empoigne. Xavier Bertrand et Valérie Pécresse, eux, ont quitté LR faute de pouvoir s'en emparer, avant d'y revenir en espérant le représenter – la seconde a gagné la primaire de 2021 et on connaît la suite.

L'ombre de Wauquiez plane toujours sur LR

Il ne faut pas en déduire qu'un bon présidentiable doit être un homme (ou une femme) de parti, mais plutôt que, si l'on n'est pas capable de s'imposer à son parti, on n'a guère de chances d'être plus convaincant devant les Français (je ne donne pas d'exemple, chacun trouvera celui qui lui convient). Wauquiez, lui, s'obstine à vouloir se poser en favori sans jamais se lancer dans la course. A-t-il peur de perdre ? Certes non. S'il était en lice, Ciotti n'y serait pas et Retailleau, sans doute pas non plus. La victoire serait assurée.

Seulement voilà, Wauquiez veut se préserver. Se montrer le moins possible (sauf dans sa région, où il a été brillamment réélu), parler très rarement, s'épargner le moindre risque. Et surtout ne jamais conduire les siens à la bataille. Ainsi a-t-il évité les européennes de 2019, où il a poussé François-Xavier Bellamy (résultat : 8,48 %), puis éludé la primaire de 2021 parce qu'il était convaincu de ne pas pouvoir battre Macron à la présidentielle. Wauquiez est comme un sportif préparant les JO sans disputer une course. C'est une bonne façon de rester invaincu. Mais la place d'un vrai leader est-elle dans l'ombre ? On sait de lui qu'il a de l'ambition, du talent et des principes à géométrie variable. Il est le mieux placé pour savoir qu'il ne gagnerait pas à être connu.

Soulez Larivière, la justice et l'injustice

Daniel Soulez Larivière est mort vendredi. C'était un grand avocat, un esprit remarquable, un homme fin et cultivé, plein d'une délicatesse désuète qui lui faisait dire des choses gentilles et drôles sur un ton de conférencier. Un amateur de chasse et un protecteur des principes, car ce n'est pas incompatible. Un épicurien qui a bien vécu, bien mangé et bien bu, a beaucoup réfléchi et souvent écrit – plusieurs de ses livres sont des classiques de la littérature judiciaire. Comme tout avocat qui se respecte, il a plaidé de petits dossiers et de grandes causes, qu'il savait raconter avec la même science, et toujours l'œil brillant.

Il a défendu les deux agents français arrêtés en Nouvelle-Zélande après le sabotage du Rainbow Warrior (les « faux époux Turenge ») ; pour cela et quelques autres raisons, je peux témoigner qu'il savait garder les secrets. Défenseur du groupe Total, il se désolait que ce fleuron industriel soit devenu un présumé coupable au gré des préjugés et de jeux d'intérêts dont les magistrats sont parfois les instruments (l'américanisation du droit était une de ses préoccupations). Je garde aussi en mémoire nos conversations sur Christian Ranucci, condamné à mort en 1976 dans l'affaire du « pull-over rouge » et qui, face à la guillotine, avait lancé : « Réhabilitez-moi ! » Il s'est longtemps battu pour la révision du procès, avec ses confrères Jean-François Le Forsonney et Jean-Denis Bredin, eux aussi disparus, et avec l'écrivain Gilles Perrault, auteur du livre fracassant qui attira l'attention sur cette affaire bâclée. Mais les juges n'aiment pas reconnaître leurs torts. Avec Daniel Soulez Larivière, la justice a perdu un de ses meilleurs connaisseurs et l'injustice, un de ses meilleurs adversaires.

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Président réélu qui n'arrive pas à gouverner car inefficace voire incapable procrastinateur et tergiversant comme il le montre encore !

Il a raté son 1er quinquennat (peut-être à cause de cette Covid pour essayer de lui trouver des excuses) mais aussi par le mécontentement par les manifestations des français depuis 2018 exemple « gilets jaunes » et autres pendant de longues semaines car constellée par ces indécisions jusqu'à changer de gouvernements ce qui n'a rien apporté de nouveau car son 2 eme quinquennat débute aussi mal !

Et il n’a plus qu’une majorité relative à l’Assemblée nationale il ne peut faire totalement ce qu’il veut (résultat de la déception des Français aux législatives!)

La réforme des retraites (alibi serpent de mer) de nos dirigeants E.MACRON subit l’héritage de F. MITERRAND qui avait mis celle-ci à 60 ans pour se faire élire ce qui a ouvert une grande porte ouverte pour tous les gogos de Français qui s’y sont engouffrés et qui l’avait réélu malgré des septennats médiocres !

On rejoue les mêmes scenarios usés qui vont nous remettre à la case départ à la retraite à 65 ans dont les Français avaient l’habitude ne réclamant rien d’autre et avons aussi réélu notre président actuel !?

Sans oublier « la cerise sur ce gâteau empoisonné » de cette guerre Russo Ukrainienne de ce dictateur Russe que nos dirigeants occidentaux et US avaient vu venir comme le nez au milieu de la figure mais dont leur imprévoyance a mis le monde dans une inflation économique et manque de ressource énergétique à l’approche de l’hiver et craignant le pire !

On vient de perdre les acquis de l'après-guerre mondiale et fin de la guerre froide !

Merci Mrs nos dirigeants Français et occidentaux élus avec trop de pouvoir donné par des peuples trop gâtés mais là cela va changer malheureusement !

Poutine menace avec son épée de Damoclès sur nos têtes et Macron menace de dissolution de notre parlement çà prêterait à rire si ce n'était pas si grave car nous votons si mal depuis 40 ANS !?

Jdeclef 03/10/2022 09h47


1 commentaire:

  1. Pauvres modérateurs du Point qui censure arbitrairement les commentaires qui critiquent E.MACRON car on est en France on peut encore le faire par notre liberté d'expression inscrite dans notre constitution car l'attitude du président d'écrite dans ce commentaire est la simple vérité que certains français n'arrivent pas à regarder en face c'est pourquoi peut être ils votent si mal depuis des décennies quand ils élisent leurs dirigeants à qui ils donnent trop de pouvoir dans cette V eme république monarchique obsolète !?

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