Marche de
la Nupes : Mélenchon fait « pschitt »
Le chef des
Insoumis imaginait ce défilé comme une démonstration de force
du peuple contre Macron. La colère était palpable, mais le nombre n’y
était pas.
LOGIQUE
LES ABOYEURS QUI CRIENT ET FONT DU GRAND SPECTACLE ET CEUX QUI PARLENT TROP
COMME LE PRESIDENT LES FRANÇAIS N’Y CROIENT PLUS MALGRE QU’ILS NE SAVENT PAS POUR
QUI CHOISIR CHEZ CES POLITICIENS DE TOUS BORDS QUI LES GRUGENT DEPUIS + DE 40
ANS ?!
Ce n'était pas un bide, mais
certainement pas un triomphe. La manifestation organisée le 16 octobre à Paris
par la Nupes « contre la vie chère et l'inaction climatique » a
rassemblé 140 000 personnes selon les organisateurs, et 30 000 selon
la police, dont l'évaluation est confirmée par le cabinet Occurrence, mandaté
par un collectif de médias. Jean-Luc Mélenchon voulait ce cortège depuis
juillet. Il a redit sur son blog le 11 octobre qu'il entendait en faire
« le moment clef de la séquence politique » actuelle, « celui
qui montrera le rapport de force central de la société : Macron contre le peuple/le
peuple contre Macron ».
La ligne a été tenue. Les traditionnels slogans contre l'extrême droite ont
été inexistants durant les quatre heures qu'a duré le défilé. Tout au long
du cortège, qui s'étirait de la place de la Nation jusqu'à la place de la
Bastille, c'est la politique du gouvernement et le patronat qui étaient ciblés,
pas le RN. « Macron change rien, je sens qu'ça bien », disait une
pancarte portée par une manifestante. Les banderoles aux couleurs des Insoumis
étaient omniprésentes, tout comme les visuels de la Nupes et ceux des
communistes. La direction du PCF a décidé, il y a une semaine seulement,
d'appeler à participer. Cela répondait manifestement à une demande de la base.
EELV discret, le PS
invisible
La direction confédérale de la CGT avait annoncé qu'elle ne viendrait pas.
Elle y était quand même en force (à égalité avec Solidaires), représentée par
différentes sections, en particulier celle de la fonction publique et d'EDF,
mais aussi par la secrétaire confédérale Céline Verzeletti. Le sénateur PCF
Vincent Gay, grand défenseur de l'électricien national, marchait près des
électriciens, écharpe tricolore en bandoulière. Sandrine Rousseau, venue
discrètement, s'est fait traiter par un manifestant, sans excès d'animosité, de
« révolutionnaire de salon ».
Sandrine
avant Rousseau, la modérée déconstruite
Les drapeaux EELV brillaient par leur discrétion et ceux du PS, par leur
absence totale. Sur la base du défilé du 16 octobre, le Nouveau Parti
anticapitaliste donne l'impression de peser plus lourd que la vieille maison de
Jean Jaurès, gestionnaire de plusieurs centaines de villes partout en France. François
Ruffin, de son côté, jouait effrontément sa partition en solo, après plusieurs prises
de position marquant une prise de distance avec LFI ces derniers jours. En fin
de cortège, une camionnette avançait, porteuse d'un immense ballon rouge,
« Picardie Debout – Avec François Ruffin ». L'intéressé n'était
pas visible, mais des bénévoles distribuaient des numéros de sa revue, Fakir.
Tensions palpables
La manifestation s'est terminée presque furtivement. À l'approche de
Bastille, le cortège se dispersait instantanément, ce qui fait que la place
emblématique des luttes sociales est restée au trois quarts vide tout au long
de la journée. En réalité, les rangs se sont éclaircis tout au long des quatre
heures qu'a duré le défilé, conséquence probable d'une tension palpable. À
18 h 30, la préfecture de police déplorait très peu d'incidents. Et
pour cause : plus de 2 000 policiers, CRS et gendarmes étaient
mobilisés. Le faubourg Saint-Antoine était strictement encadré, toutes les rues
perpendiculaires, jusqu'à la moindre venelle, étant fermées par des barrages de
gardes casqués, armés, porteurs d'équipement de protection et de boucliers. Un
des slogans les plus entendus durant la journée a été « tout le monde
déteste la police ».
François
Ruffin : « Macron est un artiste sans œuvre »
Les revendications en faveur de l'environnement, quant
à elles, se trouvaient noyées dans la masse des mots d'ordre sociaux. Les
tentatives répétées visant à faire de l'écologie une nouvelle lutte des classes
prendront peut-être un jour, mais le chemin risque d'être plus long
qu'un Nation-Bastille.
En début de soirée, dans un tweet, le ministre de l'Intérieur a remercié les
forces de l'ordre d'avoir « assuré la sécurité des personnes et empêché la
dégradation de commerces durant la manifestation ». Les commerces ont
effectivement été respectés. Les banques, un peu moins.
Les black blocs s'en sont pris à deux agences qui se trouvaient sur le
parcours. Les forces de l'ordre sont intervenues pour protéger la première, BNP
Paribas. La deuxième, Société générale, a eu moins de chance. Dans le but
probable de ne pas créer de mouvement de foules, les policiers ont regardé à
bonne distance les antifas intégralement habillés de noir s'acharner sur les
vitrines de la banque, symbole du capitalisme honni. Les brigades de répression
des actions violentes motorisées (Brav) étaient visibles, prêtes à intervenir.
Composées de binômes à moto, redoutées des black blocs, elles se sont tenues en
retrait.
Signe préoccupant de la colère sourde qui gronde dans la masse
pacifique des militants de gauche, personne n'est intervenu pour empêcher les
antifas de casser du verre. Au contraire. « C'est des policiers
infiltrés », lançait sans conviction une militante LFI quinquagénaire
venue de l'Yonne pour la journée, alors que son amie applaudissait les
jeunes en action.
Avec
sa marche du 16 octobre, la Nupes joue son avenir
Une explication complotiste démentie par des observations élémentaires.
Les black blocs étaient présents dès le début dans le cortège, facilement
repérables à leurs tenues noires et à leurs visages masqués. Personne n'a
cherché à les exfiltrer. Ceux qui s'en sont pris aux agences bancaires
semblaient tous se connaître. Pendant que les uns opéraient, les autres
veillaient sans ménagement à ce que personne ne prenne de photo dans la foule.
Sur cette manifestation au moins, il n'est pas du tout question d'éléments
infiltrés et encore moins d'une manœuvre de déstabilisation du mouvement
social par une quelconque officine. Les violences ont commencé alors
que le cortège s'était mis en marche depuis une heure et demi à peine. La
manifestation n'a pas « dégénéré ». Les casseurs font partie de la
famille et, dans leur registre, ils agissent avec discernement. Le mobilier
urbain a été épargné, tout comme les épiceries de quartier et les
bistrots, qui n'avaient même pas fermé les terrasses. Symboles du capitalisme,
les banques étaient ciblées, et elles seules.
Entrain forcé
Deux cents mètres en aval de ces incidents, les leaders Insoumis
(Jean-Luc Mélenchon, Alexis Corbière, Raquel Garrido, Danielle Simonnet, le
président de la commission des Finances Éric Coquerel, etc.) marchaient
devant un camion sono qui diffusait des musiques festives. Le cœur n'y était
pas. Les sourires de circonstance masquaient mal la crainte d'un mouvement de
foule, qu'aurait inévitablement provoqué une charge de CRS. Sur la plateforme
du camion, quelques cadres Insoumis se déhanchaient sans trop de conviction sur
Britney Spears. Ils surplombaient des manifestants aux yeux rougis
par les effluves de gaz lacrymogènes, qui cherchaient à s'esquiver par des
voies latérales.
« Si
le feu continue de couver… » : le pouvoir macroniste face à la rue
En fin de manifestation, la police a chargé deux fois place de la Bastille,
mais brièvement. Personne ne semblait presser de s'attarder sur les lieux. En
conclusion de la journée, les prises de parole des leaders Insoumis ont été
très brèves, les organisateurs appelant à se retrouver le mardi 18 octobre
pour la prochaine manifestation, organisée cette fois par les syndicats.
Jean-Luc Mélenchon s'est exprimé depuis le camion amiral pendant la
manifestation (pour dénoncer le recours au 49-3 et la réforme des retraites),
mais il n'a pas pris le micro à Bastille.
Lors de son allocution, il se tournait déjà vers le 18 octobre,
présentant la manifestation qui s'annonce comme l'occasion de créer « la
conjonction de la mobilisation populaire, de la mobilisation syndicale et de la
crise institutionnelle », ce qui revient à admettre que le 16 octobre
n'a pas atteint cet objectif. Sur son compte Twitter, il parlait au soir du
défilé d'un « immense succès ». Il est vraiment permis de se demander
s'il y croit lui-même.
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usé et
surtout trop vieux comme un peu ses extrémistes
de tous poil comme le fameux ZEMMOUR arrivé comme un cheveux sur la soupe aigre
de cette classe politique très médiocre qui n’a été qu'un pétard mouillé qui
s'est éteint ou mêmes ces autres extrémistes vers écolos empêcheurs de tourner
en rond illuminés et M.LE PEN cette
leader charismatique de son RN ex front national qui aiguillonnait les pouvoirs
en place de ces dernières décennies car n'éyant été seule a le faire faisant
partie des vieux meubles de la classe politique française usée comme la V eme république en essayant de
retrouver une honorabilité de parti politique dite normale !
Pour
autant les Français ne la plébiscitaient pas pour être présidente par une peur
de cette extrême droite que l'on dit infréquentable (surtout pour ceux qui l'on
connus chez nos anciens dans l'occupation pendant notre dernière grande guerre
mondiale !)
Pour
autant MACRON bien que beaucoup de ces Français ne l'aiment pas car élu une
1ere fois par defaut et opportunisme du fait qu'il n'avait aucun opposant chez
les politiciens de tous bords en 2017 et son prédécesseur qui ne se représentait
pas !?
Là ce qui
est moins compréhensible après un 1er quinquennat médiocre passé et sa réélection
par defaut de la part des Français qui est une mauvaise habitude ancienne déjà
commise avec les septennats de MITTERAND ou CHIRAC ce qui fait penser que les
Français sont trop gâtés ?!
Qui râlent
et manifestent après chaque présidentielle ne sachant plus pour qui voter et
choisir ce qui leur conviendrait et en fait savent bien que ce n'est pas
MELENCHON semeur de trouble qui ne roule que pour lui tirant la couverture à
lui qui les sortira de l'ornière par leur votes nuls depuis + de 30 ans !
jdeclef 17/10/2022
14h27 LP
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