FOG –
Poutine et Erdogan, le cercle des barbares
ÉDITO. Il ne
faudrait pas que la guerre en Ukraine aveugle l’Europe sur les visées d’Erdogan
en Arménie, qui compte aussi sur le soutien de l’Occident.
EN FRANCE NOS DIRIGEANTS BIEN PENSANT DONNEURS
DE LECONS HYPOCRITES MAIS MOINS QUE CES DEUX DICTATEURS A QUI ILS NE SAVENT PAS
REPONDRE FERMEMENT PAR VEULERIE OU PLEUTERIE A CES INDIVIDUS PEU RECOMMANDABLES !?
La paix par la force : tel était le slogan
de Ronald Reagan, le 40e président américain, dont la stratégie
faussement belliqueuse, condamnée par les intellectuels bien-pensants de tous
les pays, aboutit au traité historique de désarmement de 1987 entre les États-Unis
et l'URSS.
La guerre par la faiblesse : tel est
l'avenir que l'Europe mollasse se prépare si elle ne se reprend pas. Elle
aurait disposé d'une défense digne de ce nom, il aurait suffi qu'elle montrât
les dents pour que Poutine réfléchisse à deux fois avant d'envahir l'Ukraine.
Mais voilà, elle n'a pas de dents.
Sans l'incroyable bravoure de l'Ukraine, qui
a prouvé, en versant son sang, qu'elle était une vraie nation, l'Europe aurait
laissé faire Poutine - en le condamnant, bien sûr, ce dont il n'a que faire.
Aujourd'hui, n'en déplaise aux « collabos » du RN ou de LFI, il est mal parti.
À ceci près : un forcené de cet acabit, pour paraphraser Hemingway, ça ne peut
qu'être détruit, pas vaincu.
Face à Poutine, prêcheur d'apocalypse, l'Europe n'a
ni armée ni chef. Qui pourrait incarner la résistance face à la
barbarie, comme Churchill en 1940 ? On a beau chercher, on ne le trouve pas sur
la photo officielle où paradaient, la semaine dernière, une quarantaine de
chefs d'État et de gouvernement, lors de la première réunion de la Communauté
politique européenne, nouvelle instance de concertation, au château de Prague.
Une excellente idée d'Emmanuel Macron que ce sommet
paneuropéen, où étaient invités des pays voisins de l'Union comme
la Serbie, la Grande-Bretagne et… la Turquie. Ç'aurait pu être une
démonstration de force pour l'Europe. Ce fut le signe de notre insane
pleutrerie devant Erdogan, le président turc, qui fut - avec son compère
Aliyev, le potentat criminel et véreux de l'Azerbaïdjan - le roi de la fête.
« Aveulissement » est le mot qui s'impose devant le
spectacle d'Erdogan et Aliyev, les islamistes plastronnant au
premier rang sur la photo, devant Pachinian, le Premier ministre de l'Arménie,
dernier État chrétien de la région, placé derrière eux, l'échine basse, comme
une bête d'abattoir. Poutine a ouvert un front contre l'Europe à l'est, Erdogan
se prépare à en ouvrir un deuxième au sud. L'un veut recréer l'Empire
soviétique. L'autre, l'Empire ottoman.
Dans une magnifique leçon d'histoire, « La Crucifixion de
l'Ukraine » (Albin Michel), Jean-François Colosimo , l'un de nos meilleurs
intellectuels, peu suspect de russophobie, assure que notre dette à l'égard de
la résistance ukrainienne est « d'ordre spirituel », l'humanité se
trouvant en se transcendant. Il montre bien, par ailleurs, les prémisses
religieuses de la démarche de Poutine, qui n'est pas sans similitudes avec
celle de l'État islamique, de par sa nature « manichéenne, eschatologique
et terroriste ».
Le livre de Colosimo est sous-titré « Mille ans de
guerres de religions en Europe ». En Orient, c'est la même chose.
Erdogan ne cache pas sa fringale territoriale : « Personne ne peut limiter
l'horizon de la Turquie à 780 000 kilomètres carrés », a osé déclarer le
mini-sultan, le 1er octobre. Parmi ses cibles, la Grèce, où le
christianisme est encore puissant et dont il revendique plusieurs îles en mer
Égée. « Nous pouvons arriver subitement la nuit », menace-t-il, avant
de la prendre à partie, glaçant les sangs : « Grèce, regarde
l'Histoire […] Souviens-toi d'Izmir. »
Si les mots ont un sens, c'est presque une
déclaration de guerre : Erdogan rappelle aux Grecs le massacre
de Smyrne (Izmir, en turc), où ont péri, en 1922, plusieurs dizaines de
milliers de chrétiens grecs et arméniens après l'incendie de la ville perpétré
par l'armée turque. Rien ne l'arrête. Mais pourquoi se gênerait-il ? Près de la
moitié du territoire de Chypre, île grecque, est occupée militairement - et
illégalement - par la Turquie, sans que l'Union européenne s'en émeuve.
Sur l'Arménie, chef-d'œuvre en péril et relique
héroïque de l'immense royaume de Tigrane le Grand, Erdogan ne cache plus ses
ambitions : faire disparaître les derniers restes de ce berceau du
christianisme. Il peut compter, pour ce faire, sur son allié, le satrape
Aliyev, turcophone comme lui, qui prétend sans rire que l'Arménie, c'est
l'Azerbaïdjan et qui, en conséquence, a commencé à la grignoter, pendant que
son armée multiplie les crimes de guerre contre les Arméniens dans une
indifférence quasi générale.
Fascinante est la force d'âme des Arméniens, moins
nombreux et abandonnés par presque toute la communauté internationale. La Russie,
protectrice traditionnelle, les a donnés à manger au couple Erdogan-Aliyev et,
en Europe, ils n'ont qu'un seul allié : Macron , c'est tout à son honneur.
Notre président peut jouer là un rôle historique. À condition - par pitié - de
s'affranchir, de la « machine à penser ottoman » du très conformiste Quai
d'Orsay, comme de Gaulle aurait su le faire
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Car elle
ne fait rien pour les empêcher d'agir et ERDOGAN qui en plus fait partie de cet
OTAN vraiment une ineptie de cet épouvantail US une organisation de défense
illogique qui ne met pas à jour ces participants car en fait c'est les USA qui financent
celle-ci mais loin de l'autre côté de l'atlantique !
Avec
notamment ERDOGAN qui est venu insulter notre président à domicile il y a
quelque temps !
Mais
comme n'ayant aucun amour propre et bavard habituel cela a glissé sur lui comme
les plumes sur le dos d’un canard et Poutine récemment qui lui a critiqué lui
aussi E.MACRON ouvertement sur sa politique pro Ukrainienne et ses bavardages
qu'il n'écoute pas car pour lui le seul NIET (non) à tous compte!
Alors
pour espérer être correctement protégé par nos dirigeants il ne faut pas rêver
et espérer que cette situation de crise n'explose d'ailleurs les Français n'y
croient pas ce qui est irresponsable !?
Mais
comme semble-t-il les Français lambda sont focalisés sur leurs manques de
carburants et prochaines manifestations syndicales diverses comme à chaque rentrée
sociale d'automne habituelles avec un peu de retard cette année tout va bien
(car les Français sont encore trop gâtés s'ils peuvent se passer de journées de
travail) et le gouvernement les oublie jouant peut être le pourrissement
vieille méthode habituelle de nos dirigeants de tous bords font depuis des décennies
!
Jdeclef 15/10/2022
15h29
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