samedi 15 octobre 2022

Qui s'assemble se ressemble et qui n'ont PAS peur de l'Europe Occidentale : les deux font la paire !

 

FOG – Poutine et Erdogan, le cercle des barbares

ÉDITO. Il ne faudrait pas que la guerre en Ukraine aveugle l’Europe sur les visées d’Erdogan en Arménie, qui compte aussi sur le soutien de l’Occident.

EN FRANCE NOS DIRIGEANTS BIEN PENSANT DONNEURS DE LECONS HYPOCRITES MAIS MOINS QUE CES DEUX DICTATEURS A QUI ILS NE SAVENT PAS REPONDRE FERMEMENT PAR VEULERIE OU PLEUTERIE A CES INDIVIDUS PEU RECOMMANDABLES !?

La paix par la force : tel était le slogan de Ronald Reagan, le 40e président américain, dont la stratégie faussement belliqueuse, condamnée par les intellectuels bien-pensants de tous les pays, aboutit au traité historique de désarmement de 1987 entre les États-Unis et l'URSS.

La guerre par la faiblesse : tel est l'avenir que l'Europe mollasse se prépare si elle ne se reprend pas. Elle aurait disposé d'une défense digne de ce nom, il aurait suffi qu'elle montrât les dents pour que Poutine réfléchisse à deux fois avant d'envahir l'Ukraine. Mais voilà, elle n'a pas de dents.

Sans l'incroyable bravoure de l'Ukraine, qui a prouvé, en versant son sang, qu'elle était une vraie nation, l'Europe aurait laissé faire Poutine - en le condamnant, bien sûr, ce dont il n'a que faire. Aujourd'hui, n'en déplaise aux « collabos » du RN ou de LFI, il est mal parti. À ceci près : un forcené de cet acabit, pour paraphraser Hemingway, ça ne peut qu'être détruit, pas vaincu.

Face à Poutine, prêcheur d'apocalypse, l'Europe n'a ni armée ni chef. Qui pourrait incarner la résistance face à la barbarie, comme Churchill en 1940 ? On a beau chercher, on ne le trouve pas sur la photo officielle où paradaient, la semaine dernière, une quarantaine de chefs d'État et de gouvernement, lors de la première réunion de la Communauté politique européenne, nouvelle instance de concertation, au château de Prague.

Une excellente idée d'Emmanuel Macron que ce sommet paneuropéen, où étaient invités des pays voisins de l'Union comme la Serbie, la Grande-Bretagne et… la Turquie. Ç'aurait pu être une démonstration de force pour l'Europe. Ce fut le signe de notre insane pleutrerie devant Erdogan, le président turc, qui fut - avec son compère Aliyev, le potentat criminel et véreux de l'Azerbaïdjan - le roi de la fête.

« Aveulissement » est le mot qui s'impose devant le spectacle d'Erdogan et Aliyev, les islamistes plastronnant au premier rang sur la photo, devant Pachinian, le Premier ministre de l'Arménie, dernier État chrétien de la région, placé derrière eux, l'échine basse, comme une bête d'abattoir. Poutine a ouvert un front contre l'Europe à l'est, Erdogan se prépare à en ouvrir un deuxième au sud. L'un veut recréer l'Empire soviétique. L'autre, l'Empire ottoman.

Dans une magnifique leçon d'histoire, « La Crucifixion de l'Ukraine » (Albin Michel), Jean-François Colosimo , l'un de nos meilleurs intellectuels, peu suspect de russophobie, assure que notre dette à l'égard de la résistance ukrainienne est « d'ordre spirituel », l'humanité se trouvant en se transcendant. Il montre bien, par ailleurs, les prémisses religieuses de la démarche de Poutine, qui n'est pas sans similitudes avec celle de l'État islamique, de par sa nature « manichéenne, eschatologique et terroriste ».

Le livre de Colosimo est sous-titré « Mille ans de guerres de religions en Europe ». En Orient, c'est la même chose. Erdogan ne cache pas sa fringale territoriale : « Personne ne peut limiter l'horizon de la Turquie à 780 000 kilomètres carrés », a osé déclarer le mini-sultan, le 1er octobre. Parmi ses cibles, la Grèce, où le christianisme est encore puissant et dont il revendique plusieurs îles en mer Égée. « Nous pouvons arriver subitement la nuit », menace-t-il, avant de la prendre à partie, glaçant les sangs : « Grèce, regarde l'Histoire […] Souviens-toi d'Izmir. »

Si les mots ont un sens, c'est presque une déclaration de guerre :  Erdogan rappelle aux Grecs le massacre de Smyrne (Izmir, en turc), où ont péri, en 1922, plusieurs dizaines de milliers de chrétiens grecs et arméniens après l'incendie de la ville perpétré par l'armée turque. Rien ne l'arrête. Mais pourquoi se gênerait-il ? Près de la moitié du territoire de Chypre, île grecque, est occupée militairement - et illégalement - par la Turquie, sans que l'Union européenne s'en émeuve.

Sur l'Arménie, chef-d'œuvre en péril et relique héroïque de l'immense royaume de Tigrane le Grand, Erdogan ne cache plus ses ambitions : faire disparaître les derniers restes de ce berceau du christianisme. Il peut compter, pour ce faire, sur son allié, le satrape Aliyev, turcophone comme lui, qui prétend sans rire que l'Arménie, c'est l'Azerbaïdjan et qui, en conséquence, a commencé à la grignoter, pendant que son armée multiplie les crimes de guerre contre les Arméniens dans une indifférence quasi générale.

Fascinante est la force d'âme des Arméniens, moins nombreux et abandonnés par presque toute la communauté internationale. La Russie, protectrice traditionnelle, les a donnés à manger au couple Erdogan-Aliyev et, en Europe, ils n'ont qu'un seul allié : Macron , c'est tout à son honneur. Notre président peut jouer là un rôle historique. À condition - par pitié - de s'affranchir, de la « machine à penser ottoman » du très conformiste Quai d'Orsay, comme de Gaulle aurait su le faire

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Car elle ne fait rien pour les empêcher d'agir et ERDOGAN qui en plus fait partie de cet OTAN vraiment une ineptie de cet épouvantail US une organisation de défense illogique qui ne met pas à jour ces participants car en fait c'est les USA qui financent celle-ci mais loin de l'autre côté de l'atlantique !

Avec notamment ERDOGAN qui est venu insulter notre président à domicile il y a quelque temps !  

Mais comme n'ayant aucun amour propre et bavard habituel cela a glissé sur lui comme les plumes sur le dos d’un canard et Poutine récemment qui lui a critiqué lui aussi E.MACRON ouvertement sur sa politique pro Ukrainienne et ses bavardages qu'il n'écoute pas car pour lui le seul NIET (non) à tous compte!

Alors pour espérer être correctement protégé par nos dirigeants il ne faut pas rêver et espérer que cette situation de crise n'explose d'ailleurs les Français n'y croient pas ce qui est irresponsable !?

Mais comme semble-t-il les Français lambda sont focalisés sur leurs manques de carburants et prochaines manifestations syndicales diverses comme à chaque rentrée sociale d'automne habituelles avec un peu de retard cette année tout va bien (car les Français sont encore trop gâtés s'ils peuvent se passer de journées de travail) et le gouvernement les oublie jouant peut être le pourrissement vieille méthode habituelle de nos dirigeants de tous bords font depuis des décennies !

Jdeclef 15/10/2022 15h29


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