La Nupes,
de plus en plus radicale… socialiste
La
Nupes trouve son rythme de croisière, entre la radicalité des Insoumis et la
modération des socialistes. Mais gare aux tensions au sein de chaque parti…
LES FRANÇAIS SONT INCAPABLES DE SE PRENDRENT EN
CHARGE CE QUI SE REFLETE DANS LEUR FACON DE MAL VOTER DEPUIS 40 ANS CAR
INCURABLES RALEURS CE QU’ILS SAVENT BIEN FAIRE MAIS C’EST TOUT ?!
À la sortie de BFMTV, dimanche dernier, Danielle
Simonnet tire sur sa cigarette entre deux grands rires. La députée LFI de Paris
est plutôt satisfaite de la « marche contre la vie chère », toujours
en cours à l'autre bout de Paris, pas très loin de Bastille. Certes, on est
loin du raz de marée, puisque les estimations varient entre 30 000 et
140 000 manifestants, mais l'Insoumise parisienne espère que cette marche,
lancée par Jean-Luc Mélenchon, va remettre sur le devant de la scène LFI et la
Nupes, même si les syndicats ont refusé d'y participer. Simonnet
compte aussi, sans doute, sur cet événement pour étouffer la séquence
catastrophique qui a vu deux figures de la Nupes, le député LFI Adrien
Quatennens puis l'écologiste Julien Bayou, empêtrés dans des affaires de
violences envers les femmes.
Quelques jours plus tard, mercredi, c'est Mathilde Panot qui présente, dans
la salle des Quatre Colonnes de l'Assemblée nationale, la motion de censure que
la Nupes va déposer contre le gouvernement. Pour faire bonne mesure, la
présidente du groupe LFI s'est entourée d'élus de la Nupes, comme son homologue
du groupe écologiste Cyrielle Chatelain, le député PS Jérôme Guedj ou
encore Sandrine Rousseau. Le lendemain, c'est Éric Coquerel, le président LFI
de la commission des Finances, qui présente le contre-budget de la Nupes, avec
notamment la hausse du smic à 1 500 euros. Chaque fois, le message
est clair : la Nupes est au travail, elle est soudée, elle avance.
« Ce budget est équilibré, la Nupes est une alliance de
gouvernement », observe le jeune député PS Philippe Brun, l'un des
artisans de ce contre-budget.
À l'Assemblée, la rentrée manquée de l'opposition de gauche
Jusqu'ici, ça tient. Malgré quelques dissensions, la Nupes avance à peu près
groupée. Les Insoumis ont mis un peu d'eau dans le vin de leur radicalité, ce
qui contente leurs alliés socialistes. Ces derniers veillent au grain. Fin
septembre, Pierre Jouvet, porte-parole du PS, envoie un message un peu
courroucé à l'Insoumis Manuel Bompard. La députée LFI Raquel Garrido vient de
publier un message désobligeant sur Manuel Valls et Bernard Cazeneuve, les deux
ex-Premiers ministres de François Hollande, sur son compte Twitter. Jouvet
demande à Bompard d'écrire à Garrido afin qu'elle retire son tweet. Elle s'exécutera.
Il y a deux semaines, quelques élus du PS ont mis le sujet du comportement
des députés LFI dans l'hémicycle en débat lors d'un séminaire de la Nupes.
Les vociférations sur les bancs de l'assemblée, les députés affalés sur
leur pupitre, les tee-shirts à la place de la chemise-cravate, tout ça ne plaît
pas beaucoup aux parlementaires socialistes et communistes, plutôt habitués à
une certaine rigueur vestimentaire. Selon un député socialiste, certains
Insoumis ont reconnu que cette attitude pouvait poser problème. « Ils nous
ont dit : Vous avez raison, on est allé trop loin. »
250 milliards de dépenses nouvelles pour LFI
Les socialistes ont aussi tempéré quelques ardeurs insoumises. Si certains
sujets à l'Assemblée restent l'apanage de certains groupes, comme la corrida
pour LFI ou les jets privés pour EELV, leurs représentants se réunissent en
début de semaine pour caler les combats communs et le rythme des offensives.
« LFI est plutôt fonceur, EELV plutôt lent ! » observe la
députée LFI Sarah Legrain. L'affaire n'est pas toujours aisée.
« C'est une maison de fous, témoigne le socialiste Jérôme Guedj,
coordinateur de la Nupes pour le PS. Il faut agir sur trois niveaux :
l'intergroupe, le groupe et le député ! » Il s'agit de modérer
quelques ferveurs, comme les envies d'obstruction parlementaire de la
présidente du groupe LFI, Mathilde Panot. Le contre-budget de la Nupes a aussi
subi le coup de rabot du PS, affûté avec un peu de réalisme. « LFI voulait
engager 250 milliards de dépenses nouvelles, avec un seuil déclenchant
l'ISF à 400 000 euros, témoigne, un peu sidéré, un député socialiste.
On leur a répondu : Les socialistes ne signeront pas s'il y a plus de
100 milliards d'euros de dépenses nouvelles. » Les Insoumis
ont topé.
Si les écologistes, minés par leurs divisions internes, semblent un peu en
retrait, si les communistes font un peu bande à part, notamment à cause de
l'inimitié entre Fabien Roussel et Jean-Luc Mélenchon, les socialistes assurent
être à leur aise dans le couple inattendu formé avec les Insoumis. La plupart
des élus des deux partis ont, il est vrai, des racines communes au sein du PS,
ce qui facilite leurs rapports. « Certains députés LFI comme Alexis
Corbière ou Gabriel Amard ont été plus longtemps socialistes que
moi ! » note Philippe Brun, tout juste âgé de 31 ans.
Jean-Luc Mélenchon lui-même porterait un regard plutôt bienveillant sur ses
anciens camarades du PS, qu'il a quittés en 2008. « Il m'envoie des SMS
après mes interviews ! » s'amuse un jeune parlementaire
socialiste.
Les deux pistons de la Nupes
Au sein du PS, on entend profiter de cette bonne entente relative pour peser
un peu plus. Certes, certains députés comme Dominique Potier ou, dans une
moindre mesure, l'ex-présidente du groupe Valérie Rabault traînent un peu
la jambe. La Nupes, ce n'est pas leur truc, mais ils font avec. D'autres y croient
pour eux. Attablé en terrasse devant l'Assemblée nationale, Jérôme Guedj expose
sa théorie : « Je pars d'un postulat : le RN va gagner en 2027.
La seule chance de l'en empêcher, c'est l'union de la gauche. Nous devons donc
d'abord aboutir à un cadre programmatique au sein de la Nupes. Et le rôle du
PS, c'est de corriger le cadre édicté par LFI. Le parti socialiste doit
devenir barycentrique dans la Nupes. » Philippe Brun estime lui aussi
que le PS a un rôle éminent à jouer dans cet attelage. Pour le jeune député
socialiste, le PS et LFI sont devenus les deux forces motrices de la Nupes,
chacun dans leur rôle. « C'est la gauche crédible et la gauche
avant-gardiste, l'ancienne et la moderne, la crédibilité et la radicalité. Ce
sont les deux pistons de la Nupes. »
Pour retrouver de la voix et ne pas se laisser aspirer par LFI, le piston
socialiste aimerait se faire un peu plus remarquer. « Il faut
spectaculariser notre action au sein du groupe, la mettre en scène pour sortir
du brouhaha », remarque Philippe Brun. Le député de l'Eure souhaiterait
par exemple mieux promouvoir les amendements du groupe socialiste, plutôt que
les défendre en catimini à l'assemblée. Il y va de l'identité des socialistes.
Si Mélenchon, désormais absent de l'hémicycle, gronde moins, le PS a encore du
mal à se faire entendre, faute de leaders suffisamment charismatiques. Quand on
demande aux députés du groupe qui pourraient être les futurs ténors d'un PS
revigoré, ils se creusent un peu la tête. « Boris Vallaud, Jérôme Guedj,
Valérie Rabault », tente l'un, sans doute conscient que ces noms ne disent
rien à 90 % des Français.
Coignard – LFI, une étrange conception de la démocratie
C'est pourquoi les opposants socialistes à la Nupes ne croient pas au
scénario rêvé par Guedj et ses camarades du groupe PS. François Hollande est de
ceux-là. Dans le TGV qui l'emmène à Lyon, en milieu de semaine, l'ancien chef
de l'État lève les yeux de L'Équipe pour réduire à pas grand-chose les
velléités socialistes. « Si le PS reste collé à Jean-Luc Mélenchon dans
l'espoir qu'il ne sera pas candidat, il ne faut pas qu'il espère voir un
candidat socialiste désigné à sa place, analyse François Hollande. Il faudrait
en effet une personnalité socialiste assez forte pour dire : Il n'y a
pas d'autre choix, c'est moi. Une candidature unique se fera forcément au
profit de LFI. »
Ils sont assez nombreux, au sein du PS, à partager la même analyse, peu ou
prou. Depuis quelques semaines, les grandes manœuvres ont commencé en vue du
congrès. Olivier Faure, le patron du parti, a une cible sur le front. Anne
Hidalgo, Carole Delga ou encore Nicolas Mayer-Rossignol, le maire de Rouen,
entendent faire tomber le promoteur de la Nupes. « Il faut repartir d'une
page blanche, il faut taper dans le dur avec un nouveau projet », assène
Lamia El Aaraje, ex-députée socialiste de Paris et l'une des promotrices de Refondations,
le mouvement qui entend faire tomber le patron du PS. « Olivier Faure
battu, c'est la fin de la Nupes », prédit l'ex-premier secrétaire,
Jean-Christophe Cambadélis.
Dans chaque camp, on a sorti les calculettes pour savoir si le patron du PS
peut s'en sortir lors du congrès, prévu à Marseille en janvier prochain. On
additionne les voix de la fédération de Paris (Hidalgo) avec celles de la
Seine-Maritime (Mayer-Rossignol), on retranche celles de certaines fédés de
l'Occitanie, pas toutes liées à Delga. Les journalistes politiques se frottent
les mains. Le congrès s'annonce tortueux, riche en coups fourrés et alliances
de circonstances. Mélenchon, de son côté, doit fulminer. L'un des deux pistons
de la Nupes pourrait commencer à se gripper.
« Sans Mélenchon, la gauche française serait au niveau
de la gauche italienne »
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Et ne servant qu'à l'ambition de quelques
politiciens de cette ancienne classe politique comme lui ex politicien PS
aboyeur de foire qui ne roule que pour lui rêvant tout haut comme il l'a fait
en 1er ministre qui pourtant en France a peu de pouvoir car désigné par le
président élu et réélu par défaut qui a démontré son incapacité à décider ou
diriger voire protéger la France et les Français !
Depuis le général de Gaulle et le début de
cette Veme république que j'ai vécu depuis le début et en fin de vie je ne
crois pas que je verrais les Français changer enfermés dans leur petit
individualiste et culture du chacun pour soi personnel qui fait le bonheur de
tous ces politiciens élus de tous bords qui eux vivent bien à la différence de
ces gens de peu ou d'en bas comme catalogués par d'éminents élus de nos
dirigeants passés ou présent !?
Car pour l'instant ces Français lambda son
encore trop gâtés et ne souffrent pas assez car quand on fait la queue pour
avoir de l'essence et se font de la bile pour par exemple aller voir leurs proches
pendant les congés de Toussaint (ils ne sont pas encore assez nombreux pour
faire la queue pour manger se chauffer pour ne pas avoir froid enfin survivre
normalement mais le nombre de ses malheureux risquent d'augmenter et faire
déborder la goutte d'un vase trop plein !)
Le président pendant ce temps-là fait la
promotion de la voiture électrique ce personnage à mille lieues du quotidien
des Français et s’il n'y avait que cela mais tout le reste part à vau l'eau en
France inutile de les nommer car la liste s'allonge (tant pis pour nous c'est notre
faute ils ne doivent que compter sur eux-mêmes ce qu'ils font ne s'unissant pas
car un pays c'est un tout et surtout les citoyens qui y vivent !)
Jdeclef 23/10/2022 13h57
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