dimanche 23 octobre 2022

La NUPES n'est qu'un ramassis de citoyens qui n'arrivent pas à s'entendre que MELENCHON a créé par leurs différences représentant certains français lambda !?


 

La Nupes, de plus en plus radicale… socialiste

La Nupes trouve son rythme de croisière, entre la radicalité des Insoumis et la modération des socialistes. Mais gare aux tensions au sein de chaque parti…

LES FRANÇAIS SONT INCAPABLES DE SE PRENDRENT EN CHARGE CE QUI SE REFLETE DANS LEUR FACON DE MAL VOTER DEPUIS 40 ANS CAR INCURABLES RALEURS CE QU’ILS SAVENT BIEN FAIRE MAIS C’EST TOUT ?!

À la sortie de BFMTV, dimanche dernier, Danielle Simonnet tire sur sa cigarette entre deux grands rires. La députée LFI de Paris est plutôt satisfaite de la « marche contre la vie chère », toujours en cours à l'autre bout de Paris, pas très loin de Bastille. Certes, on est loin du raz de marée, puisque les estimations varient entre 30 000 et 140 000 manifestants, mais l'Insoumise parisienne espère que cette marche, lancée par Jean-Luc Mélenchon, va remettre sur le devant de la scène LFI et la Nupes, même si les syndicats ont refusé d'y participer. Simonnet compte aussi, sans doute, sur cet événement pour étouffer la séquence catastrophique qui a vu deux figures de la Nupes, le député LFI Adrien Quatennens puis l'écologiste Julien Bayou, empêtrés dans des affaires de violences envers les femmes.

Quelques jours plus tard, mercredi, c'est Mathilde Panot qui présente, dans la salle des Quatre Colonnes de l'Assemblée nationale, la motion de censure que la Nupes va déposer contre le gouvernement. Pour faire bonne mesure, la présidente du groupe LFI s'est entourée d'élus de la Nupes, comme son homologue du groupe écologiste Cyrielle Chatelain, le député PS Jérôme Guedj ou encore Sandrine Rousseau. Le lendemain, c'est Éric Coquerel, le président LFI de la commission des Finances, qui présente le contre-budget de la Nupes, avec notamment la hausse du smic à 1 500 euros. Chaque fois, le message est clair : la Nupes est au travail, elle est soudée, elle avance. « Ce budget est équilibré, la Nupes est une alliance de gouvernement », observe le jeune député PS Philippe Brun, l'un des artisans de ce contre-budget.

À l'Assemblée, la rentrée manquée de l'opposition de gauche

Jusqu'ici, ça tient. Malgré quelques dissensions, la Nupes avance à peu près groupée. Les Insoumis ont mis un peu d'eau dans le vin de leur radicalité, ce qui contente leurs alliés socialistes. Ces derniers veillent au grain. Fin septembre, Pierre Jouvet, porte-parole du PS, envoie un message un peu courroucé à l'Insoumis Manuel Bompard. La députée LFI Raquel Garrido vient de publier un message désobligeant sur Manuel Valls et Bernard Cazeneuve, les deux ex-Premiers ministres de François Hollande, sur son compte Twitter. Jouvet demande à Bompard d'écrire à Garrido afin qu'elle retire son tweet. Elle s'exécutera.

Il y a deux semaines, quelques élus du PS ont mis le sujet du comportement des députés LFI dans l'hémicycle en débat lors d'un séminaire de la Nupes. Les vociférations sur les bancs de l'assemblée, les députés affalés sur leur pupitre, les tee-shirts à la place de la chemise-cravate, tout ça ne plaît pas beaucoup aux parlementaires socialistes et communistes, plutôt habitués à une certaine rigueur vestimentaire. Selon un député socialiste, certains Insoumis ont reconnu que cette attitude pouvait poser problème. « Ils nous ont dit : Vous avez raison, on est allé trop loin. »

250 milliards de dépenses nouvelles pour LFI

Les socialistes ont aussi tempéré quelques ardeurs insoumises. Si certains sujets à l'Assemblée restent l'apanage de certains groupes, comme la corrida pour LFI ou les jets privés pour EELV, leurs représentants se réunissent en début de semaine pour caler les combats communs et le rythme des offensives. « LFI est plutôt fonceur, EELV plutôt lent ! » observe la députée LFI Sarah Legrain. L'affaire n'est pas toujours aisée. « C'est une maison de fous, témoigne le socialiste Jérôme Guedj, coordinateur de la Nupes pour le PS. Il faut agir sur trois niveaux : l'intergroupe, le groupe et le député ! » Il s'agit de modérer quelques ferveurs, comme les envies d'obstruction parlementaire de la présidente du groupe LFI, Mathilde Panot. Le contre-budget de la Nupes a aussi subi le coup de rabot du PS, affûté avec un peu de réalisme. « LFI voulait engager 250 milliards de dépenses nouvelles, avec un seuil déclenchant l'ISF à 400 000 euros, témoigne, un peu sidéré, un député socialiste. On leur a répondu : Les socialistes ne signeront pas s'il y a plus de 100 milliards d'euros de dépenses nouvelles. » Les Insoumis ont topé.

Si les écologistes, minés par leurs divisions internes, semblent un peu en retrait, si les communistes font un peu bande à part, notamment à cause de l'inimitié entre Fabien Roussel et Jean-Luc Mélenchon, les socialistes assurent être à leur aise dans le couple inattendu formé avec les Insoumis. La plupart des élus des deux partis ont, il est vrai, des racines communes au sein du PS, ce qui facilite leurs rapports. « Certains députés LFI comme Alexis Corbière ou Gabriel Amard ont été plus longtemps socialistes que moi ! » note Philippe Brun, tout juste âgé de 31 ans. Jean-Luc Mélenchon lui-même porterait un regard plutôt bienveillant sur ses anciens camarades du PS, qu'il a quittés en 2008. « Il m'envoie des SMS après mes interviews ! » s'amuse un jeune parlementaire socialiste.

Les deux pistons de la Nupes

Au sein du PS, on entend profiter de cette bonne entente relative pour peser un peu plus. Certes, certains députés comme Dominique Potier ou, dans une moindre mesure, l'ex-présidente du groupe Valérie Rabault traînent un peu la jambe. La Nupes, ce n'est pas leur truc, mais ils font avec. D'autres y croient pour eux. Attablé en terrasse devant l'Assemblée nationale, Jérôme Guedj expose sa théorie : « Je pars d'un postulat : le RN va gagner en 2027. La seule chance de l'en empêcher, c'est l'union de la gauche. Nous devons donc d'abord aboutir à un cadre programmatique au sein de la Nupes. Et le rôle du PS, c'est de corriger le cadre édicté par LFI. Le parti socialiste doit devenir barycentrique dans la Nupes. » Philippe Brun estime lui aussi que le PS a un rôle éminent à jouer dans cet attelage. Pour le jeune député socialiste, le PS et LFI sont devenus les deux forces motrices de la Nupes, chacun dans leur rôle. « C'est la gauche crédible et la gauche avant-gardiste, l'ancienne et la moderne, la crédibilité et la radicalité. Ce sont les deux pistons de la Nupes. »

Pour retrouver de la voix et ne pas se laisser aspirer par LFI, le piston socialiste aimerait se faire un peu plus remarquer. « Il faut spectaculariser notre action au sein du groupe, la mettre en scène pour sortir du brouhaha », remarque Philippe Brun. Le député de l'Eure souhaiterait par exemple mieux promouvoir les amendements du groupe socialiste, plutôt que les défendre en catimini à l'assemblée. Il y va de l'identité des socialistes. Si Mélenchon, désormais absent de l'hémicycle, gronde moins, le PS a encore du mal à se faire entendre, faute de leaders suffisamment charismatiques. Quand on demande aux députés du groupe qui pourraient être les futurs ténors d'un PS revigoré, ils se creusent un peu la tête. « Boris Vallaud, Jérôme Guedj, Valérie Rabault », tente l'un, sans doute conscient que ces noms ne disent rien à 90 % des Français.

Coignard – LFI, une étrange conception de la démocratie

C'est pourquoi les opposants socialistes à la Nupes ne croient pas au scénario rêvé par Guedj et ses camarades du groupe PS. François Hollande est de ceux-là. Dans le TGV qui l'emmène à Lyon, en milieu de semaine, l'ancien chef de l'État lève les yeux de L'Équipe pour réduire à pas grand-chose les velléités socialistes. « Si le PS reste collé à Jean-Luc Mélenchon dans l'espoir qu'il ne sera pas candidat, il ne faut pas qu'il espère voir un candidat socialiste désigné à sa place, analyse François Hollande. Il faudrait en effet une personnalité socialiste assez forte pour dire : Il n'y a pas d'autre choix, c'est moi. Une candidature unique se fera forcément au profit de LFI. »

Ils sont assez nombreux, au sein du PS, à partager la même analyse, peu ou prou. Depuis quelques semaines, les grandes manœuvres ont commencé en vue du congrès. Olivier Faure, le patron du parti, a une cible sur le front. Anne Hidalgo, Carole Delga ou encore Nicolas Mayer-Rossignol, le maire de Rouen, entendent faire tomber le promoteur de la Nupes. « Il faut repartir d'une page blanche, il faut taper dans le dur avec un nouveau projet », assène Lamia El Aaraje, ex-députée socialiste de Paris et l'une des promotrices de Refondations, le mouvement qui entend faire tomber le patron du PS. « Olivier Faure battu, c'est la fin de la Nupes », prédit l'ex-premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis.

Dans chaque camp, on a sorti les calculettes pour savoir si le patron du PS peut s'en sortir lors du congrès, prévu à Marseille en janvier prochain. On additionne les voix de la fédération de Paris (Hidalgo) avec celles de la Seine-Maritime (Mayer-Rossignol), on retranche celles de certaines fédés de l'Occitanie, pas toutes liées à Delga. Les journalistes politiques se frottent les mains. Le congrès s'annonce tortueux, riche en coups fourrés et alliances de circonstances. Mélenchon, de son côté, doit fulminer. L'un des deux pistons de la Nupes pourrait commencer à se gripper.

« Sans Mélenchon, la gauche française serait au niveau de la gauche italienne »

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Et ne servant qu'à l'ambition de quelques politiciens de cette ancienne classe politique comme lui ex politicien PS aboyeur de foire qui ne roule que pour lui rêvant tout haut comme il l'a fait en 1er ministre qui pourtant en France a peu de pouvoir car désigné par le président élu et réélu par défaut qui a démontré son incapacité à décider ou diriger voire protéger la France et les Français !

Depuis le général de Gaulle et le début de cette Veme république que j'ai vécu depuis le début et en fin de vie je ne crois pas que je verrais les Français changer enfermés dans leur petit individualiste et culture du chacun pour soi personnel qui fait le bonheur de tous ces politiciens élus de tous bords qui eux vivent bien à la différence de ces gens de peu ou d'en bas comme catalogués par d'éminents élus de nos dirigeants passés ou présent !?

Car pour l'instant ces Français lambda son encore trop gâtés et ne souffrent pas assez car quand on fait la queue pour avoir de l'essence et se font de la bile pour par exemple aller voir leurs proches pendant les congés de Toussaint (ils ne sont pas encore assez nombreux pour faire la queue pour manger se chauffer pour ne pas avoir froid enfin survivre normalement mais le nombre de ses malheureux risquent d'augmenter et faire déborder la goutte d'un vase trop plein !)

Le président pendant ce temps-là fait la promotion de la voiture électrique ce personnage à mille lieues du quotidien des Français et s’il n'y avait que cela mais tout le reste part à vau l'eau en France inutile de les nommer car la liste s'allonge (tant pis pour nous c'est notre faute ils ne doivent que compter sur eux-mêmes ce qu'ils font ne s'unissant pas car un pays c'est un tout et surtout les citoyens qui y vivent !)

Jdeclef 23/10/2022 13h57

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