Coignard
– L’épouvantail de la « grève générale »
CHRONIQUE. En parler jamais, en rêver
toujours : tel est l’état d’esprit de la CGT à l’égard de la grève
générale, mot d’ordre révolutionnaire d’un emploi délicat.
LA RENTREE SOCIALE S’EST FAIT ATTENDRE MAIS LA
SACRO SAINTE VOITURE DES FRANÇAIS ET LE MANQUE D’ESSENCE L’A RALLUMEE LES GILETS
JAUNES AVAIENT MONTRES LA VOIE MAIS C’ETAIT POUR LE PRIX DU LITRE DE CARBURANT
EN FAIT LES PROTESTATIONS VARIENT PEU A CROIRE QUE NOS CONCITOYENS PREFERENT SE
PRIVER DE MANGER OU AVOIR FROID PLUTÔT QUE DE NE PAS POUVOIR ROULER DANS LEURS
VEHICULES POURTANT C’EST UN TOUT ET C’EST POURQUOI ON LES DIT TROP GATES ?!
Il fallait entendre Philippe Martinez,
ce jeudi matin, sur RMC. Le numéro un de la CGT pour encore quelques mois
choisissait soigneusement ses mots à propos de la journée d'action qu'il
s'apprêtait à lancer pour mardi prochain, le 18 octobre. Grève
générale ? lui demandait la journaliste Apolline de Malherbe. Il
refusait de reprendre l'expression à son compte et préférait appeler à une
« généralisation de la grève ». Pourtant, la charte d'Amiens, sorte
de Constitution de la CGT adoptée en 1906, y fait expressément référence :
le syndicalisme « préconise comme moyen d'action la grève générale »,
peut-on y lire noir sur blanc.
Mercredi dernier, la députée écologiste Sandrine Rousseau n'avait pas ces
pudeurs de gazelle : « J'espère que ce sera l'étincelle qui
déclenchera un mouvement de grève générale parce que la colère dans le pays est
telle que je pense qu'il y a vraiment matière à bloquer », disait-elle au
micro de France Info à propos du mouvement social dans les raffineries et les
dépôts de carburants.
EN DIRECT.
Carburants : 30 % des stations à sec, la CGT quitte les négociations
L'apanage de Sandrine Rousseau
Dans notre monde moderne, c'est une députée écolo féministe coutumière des
dérapages plus ou moins contrôlés qui s'enflamme à la simple évocation d'une
« grève générale », tandis que le patron de la centrale syndicale
spécialisée depuis toujours dans la lutte des classes ne consent nullement à
s'approprier l'expression. Étrange paradoxe, en apparence seulement.
La grève générale est une arme dangereuse à manier, pour plusieurs raisons.
Son objectif final, tout d'abord : il ne s'agit pas seulement d'exposer
des revendications mais de mettre un pays à genoux pour renverser le pouvoir en
place. Le dernier exemple en date, Mai 68, montre que la « chienlit »
qui en résulte peut finir par déplaire aux Français. Après des semaines de
paralysie, la dissolution est annoncée par le général de Gaulle sous
l'influence de son Premier ministre, Georges Pompidou. Au terme d'une courte
campagne, le pouvoir est conforté dans les urnes. Le maintien de la grève
générale dans la durée n'est pas garanti non plus : qui est prêt à
« tenir » et pour combien de temps ? Sa coordination, enfin, est
un art difficile : comment canaliser tous les mécontentements, toutes les
colères dans l'espace et dans le temps ? Et pour quel résultat ?
Christophe Béchu
sur les grévistes : « Il y a une tentative de radicalisation »
Tout syndicaliste qui se respecte est conscient qu'une grève réussie est une
grève que l'on peut gagner. Or ce sont pour l'instant les abonnés aux
mouvements sociaux, essentiellement titulaires d'un emploi protégé, comme à la
SNCF ou à la RATP, qui cesseront le travail mardi prochain. Les autres, même
les plus mécontents, suivront le mouvement par procuration, comme ce fut le cas
durant l'hiver 1995. Le patron de la CFDT, Laurent Berger, a d'ailleurs dit
hier son opposition à une telle initiative : « L'appel à la grève
générale dont on parle, ça change quoi concrètement ? Pour les
travailleurs les plus modestes, rien », a-t-il déclaré sur France Inter
hier midi.
Voilà pourquoi Philippe Martinez se montre prudent. Il ne peut pas se
permettre de se retrouver dans la position de Sandrine Rousseau quand elle a
lancé son signe de ralliement féministe en plein hémicycle la semaine dernière…
et qu'elle s'est retrouvée bien seule, en proie au ridicule.
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La CGT
est un syndicat anachronique d'après-guerre qui ne fait que de la mauvaise
politique politicienne pas du syndicalisme à l'image de son leader national qui
va enfin passer la main en espérant que son ou sa remplaçante sera moins
jusqu'au-boutiste borné car ce syndicat est devenu surtout un ramassis de
d’empêcheurs de tourner en rond comme certains partis politiques habituels de
cette classe politique d'une médiocrité lamentable c'est d'ailleurs pour cela
qu'il a perdu la première place dans les syndicats (qu'on disait ouvriers
avant) remplacé par des salariés employés techniciens qui mieux formés et
éduqués ont évolués correspondant mieux à la population française actuelle qui
écoute de moins en moins les syndicats hors sol pas au fait de leurs demandes
ou protestations qui s'adressent plus à nos dirigeants et gouvernements
considérés de plus en plus pour des incapables incompétents imprévoyants irresponsables
qui sont très loin d'aider de comprendre les français lambda qui galèrent sans
cesse et n’arrivent pas à changer ou à trouver des politiciens qu'ils élisent
et réélisent mal car reprenant toujours les mêmes dans cette V eme république
obsolète devenue monarchique digne de l'ancien régime qu'on traine comme des
boulets ancestraux et des présidents que nous élisons et à qui on a donné trop
de pouvoir qu'ils utilisent mal !
Soit + 30
ans après le miterrandisme qui fut un échec et dont on paie encore les
conséquences à chaque rentrée après les congés d'été qui amène des mouvements
sociaux d’automne et là en plus après une pandémie pas finie de cette Covid et
8 eme vague qui repart on hérite d'une guerre larvée à nos frontières toujours
à cause de nos dirigeants imprévoyants qui n'ont pas bougé assez vite contre ce dictateur russe avec
des crises énergétiques économiques et inflationnistes induites que nos élus de
tous bords sont incapables de régler et nous pauvres français niais trop gâtés
on fait la queue pour mettre de l'essence dans nos véhicules !?
Pauvre France !
Jdeclef 14/10/2022
10h41
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