Sainte-Soline :
Gérald Darmanin dénonce « de l'écoterrorisme »
Le
ministre de l'Intérieur évoque une manifestation « extrêmement violente », et
souhaite « qu'aucune ZAD ne s'installe » sur le site.
ON A DÉJÀ ASSEZ
DE SOUCIS AVEC LA SITUATION INTERNATIONALE HYPER TENDUE DANS CETTE EUROPE OCCIDENTALE
ET INDUITE AVEC NOS ECONOMIES INFLATIONNISTES DANS LE MONDE SANS EN CRÉER UNE
AUTRE AVEC CES ECOLOGISTES ILLUMINES SECTAIRES DEVENANT DANGEREUX IL FAUT QUE
LES FRANCAIS RAISONNABLES QUI RESTENT SE REVEILLENT CAR CE N’EST PAS LE MOMENT
D’ETRE DIVISES !
Environ 2 000 personnes, selon
les autorités, restaient présentes dimanche 30 octobre à proximité du
chantier d'une réserve d'eau destinée à l'irrigation agricole dans les
Deux-Sèvres, après une manifestation et de violents heurts avec les forces de
l'ordre samedi. « Ce matin c'est calme, mais il reste
environ 2 000 personnes sur le site, je rappelle que la manifestation
demeure interdite, donc que tout acte visant à tenter à nouveau d'entrer sur le
site de la réserve sera à nouveau écarté », a déclaré sur France info la
préfète du département, Emmanuelle Dubée.
Il n'y a pas eu de nouvelle tentative d'intrusion au final mais, dans
l'après-midi, une action de « désobéissance civile » selon les opposants
au projet : des militants cagoulés, en bleu de travail et équipés d'une
meuleuse, de pelles et de pioches, ont sectionné l'une des canalisations
censées alimenter la future réserve, selon eux. « Nous venons de faire
tomber un des six bras de la pieuvre », s'est félicité Julien Le Guet,
porte-parole du collectif anti-bassines, surnom donné à ces retenues par leurs
détracteurs.
Samedi, plusieurs milliers de personnes (4 000 selon les
autorités, 7 000 selon les organisateurs) s'étaient réunies à Sainte-Soline,
à l'est de Niort, pour protester contre la construction d'une
« méga-bassine ». Cette vaste réserve, destinée à l'irrigation, est
dénoncée par ses détracteurs comme un « accaparement de
l'eau » par l'agro-industrie, doublé d'une aberration écologique à
l'heure du réchauffement climatique et des sécheresses à répétition. Cette
manifestation, à laquelle ont participé plusieurs élus écologistes dont
l'eurodéputé Yannick Jadot, avait été interdite et a viré à l'affrontement avec
les 1 500 gendarmes mobilisés pour empêcher les manifestants de
pénétrer sur le chantier. Après de violents heurts, certains y sont parvenus
brièvement avant d'être repoussés.
Les forces de l'ordre restent sur place
« Une grande partie de cette manifestation a été extrêmement violente,
avec des attaques physiques sur les gendarmes », a réagi Gérald Darmanin
en début de soirée dimanche. « Plus d'une soixantaine ont été blessés,
dont une vingtaine extrêmement sérieusement », poursuit-il. « Cette
partie de la manifestation extrêmement violente relevait d'activistes. Une
quarantaine de personnes fichées S à l'ultra-gauche ont été repérés dans cette
manifestation, avec des modes opératoires qui relèvent de l'écoterrorisme, que nous
devons absolument combattre ».
Le ministre de l'Intérieur a également affirmé sa « volonté qu'aucune
ZAD (one à défendre) ne s'installe dans les Deux-Sèvres comme ailleurs en
France », en annonçant le maintien sur le site des bassines de
Sainte-Soline d'un millier de gendarmes. « J'ai demandé, à la demande du
président de la République, un maximum de forces de l'ordre. Plus d'un millier
de gendarmes resteront le temps que nous nous assurions qu'aucune ZAD ne se
construise ».
Le mouvement des opposants devrait s'inscrire dans la durée
Une soixantaine de gendarmes selon le ministère de l'Intérieur, et une
cinquantaine de manifestants selon le collectif « Bassines non
merci » ont été blessés dans ces violences attribuées par la
préfecture à des militants radicaux. Dans un tweet, le ministre de
l'Intérieur, qui est rentré de son département du Nord pour suivre depuis Paris,
dans la soirée et les jours à venir, l'évolution de la situation, a fait valoir
que ce bilan « démontr(ait) que ce n'était pas une manifestation
pacifique, mais un rassemblement très violent ». « J'espère, a-t-il
ajouté, que toutes les forces politiques républicaines condamneront ces
violences. »
Le dispositif de gendarmerie a été maintenu dimanche, tandis qu'une nouvelle
action de « désobéissance civile » a été annoncée pour
l'après-midi par le collectif anti-bassines, qui évoque 3 000
à 4 000 personnes encore présentes. Le mouvement des opposants
devrait s'inscrire dans la durée, le terrain privé qu'ils occupent, prêté par
un agriculteur, étant disponible jusque mi-mai. La construction d'une
« tour de guet » a déjà commencé sur le site. « Cela va
être notre base pour les prochaines actions contre le chantier s'il venait à
redémarrer. ZAD ou pas ZAD, ça va être dans ces termes-là », a déclaré à
l'Agence France-Presse Julien Le Guet, porte-parole du collectif qui
réclame un moratoire au gouvernement.
Sainte-Soline est le deuxième d'un projet de 16 réserves de
substitution élaboré il y a quatre ans par un groupement
de 400 agriculteurs pour réduire leurs prélèvements d'eau durant
l'été, grâce au pompage des nappes phréatiques superficielles en hiver. L'accès
à ce stockage est conditionné à l'adoption de pratiques plus respectueuses de
l'environnement mais aucun des bénéficiaires de la première retenue ne s'est
engagé, pour l'heure, à réduire son usage des pesticides.
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jeunes qui ont perdu le goût de la rentrée
Des élus signent une tribune de soutien au droit de manifester
L'arrêté concerne neuf autres communes ainsi que celles de Mauzé-sur-le
Mignon, où une première réserve est déjà construite, et de Val-du-Mignon. Une
interdiction de circuler et de stationner pour les personnes venues de
l'extérieur a été ajoutée mercredi. Les opposants aux réserves d'eau, qui ont
prévu des événements sur place tout le week-end, ont intenté un référé contre
ces arrêtés, rejeté vendredi par le tribunal administratif de Poitiers. Les
participants encourent une amende de 135 euros, a rappelé le tribunal.
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l'avenir de la France bien pire que prévu, selon une nouvelle étude
Environ 200 élus, avocats ou professeurs ont dénoncé un manquement
à « la liberté fondamentale de manifester » dans une tribune publiée
par Libération. Parmi les signataires, des élus Insoumis ou
écologistes comme Mathilde Panot, Clémentine Autain, Alexis Corbière ou Yannick
Jadot étaient sur les lieux samedi. La députée EELV
Sandrine Rousseau, présente à la manifestation, a expliqué soutenir
« une désobéissance sans violence, surtout quand il s'agit
d'écologie ». « Je pense qu'il est bien qu'il y ait des militants qui
occupent les terrains. Là, en l'occurrence, c'est un terrain privé, donc ils
(le font) avec l'accord de la personne qui détient ce terrain, pour signifier
que ces projets-là nous envoient dans le mur et qu'en fait, ils nous mettent
tous et toutes en danger », a fait valoir la parlementaire dimanche sur
BFMTV.
La réserve de Sainte-Soline est la deuxième de 16 réserves de
substitution, au cœur d'un projet élaboré par un groupement
de 400 agriculteurs réunis dans la Coop de l'eau, pour « baisser
de 70 % les prélèvements en été », dans cette région qui connaît
encore des restrictions d'irrigation après une sécheresse estivale hors norme.
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l'écosystème »
Aucune « conséquence négative pour les nappes » selon Béchu
Ces cratères à ciel ouvert, recouverts d'une bâche en plastique, sont
remplis grâce au pompage de l'eau des nappes phréatiques superficielles l'hiver
et peuvent stocker jusqu'à 650 000 m3
(soit 260 piscines olympiques). Cette eau est utilisée pour
l'irrigation l'été, quand les précipitations se font plus rares. Les opposants
dénoncent des « mégabassines » réservées à de grandes exploitations
céréalières tournées vers l'exportation et défendent la mise en place d'autres
mesures pour mieux partager et préserver l'eau – agroécologie, changement de
cultures, retour des prairies…
Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a estimé samedi
sur France Inter que les opposants « dénoncent quelque chose de juste, la
nécessité qu'on diminue collectivement, et les agriculteurs aussi, nos usages
d'eau », mais a souligné qu'une étude publiée en juillet était
« venue dire à quel point le projet n'avait pas de conséquences négatives
pour les nappes » phréatiques.
Kervasdoué – La
mort lente de l'agriculture française
Selon cette étude du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), le
projet pourrait, par rapport à la période 2000-2011, augmenter « de
5 % à 6 % » le débit des cours d'eau l'été, contre une baisse de
1 % l'hiver.
Plusieurs associations se sont retirées du protocole
Christophe Béchu a également rappelé que le « plan signé par tout
le monde il y a quatre ans » après une longue concertation entre
agriculteurs, élus, autorités et associations conditionnait l'accès à
l'eau à des changements de pratiques (réduction des pesticides, plantation de
haies, conversion à l'agro-écologie).
Mais sur dix agriculteurs utilisant la première retenue, « aucun n'a
souscrit de réduction de pesticides », selon Vincent Bretagnolle,
spécialiste d'agro-écologie au CNRS à Chizé (Deux-Sèvres) et membre du comité
scientifique et technique de suivi (CST) du projet, et depuis la signature,
plusieurs associations se sont retirées du protocole.
Christophe Béchu
sur les grévistes : « Il y a une tentative de radicalisation »
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Je ne suis pas pro macroniste ni anti-écologiste
ni pour DARMANIN qui parle beaucoup mais agit peu car imprévoyant comme tout
notre gouvernement et ses patrons BORDE et MACRON attendant qu'il y ait des problèmes
épineux pour les régler et se rendre compte du résultat qui débouche sur des
heurts ou manifestations d'illuminés dit écolos déjantés !?
Car on a un exemple flagrant avec cette ZAD de
Notre Dame des Landes qui a empêché la construction du grand aéroport de NANTES
pour arriver à rien après des dizaines d'années de tergiversations stériles
zones occupées par quelques trublions (dit verts ecolos) laissant celle-ci à
l'état de friche !
D'ailleurs c'est la ZONE entière qui vient
d’être de non droit car la maire de NANTES pourtant (PS) appelle au secours car
dépassée par trop d’insécurité quotidienne dans cette grande ville où il
faisait bon de vivre ce qui n'est plus le cas !
Car l'écologie politique est pernicieuse et
réduirait drastiquement les libertés des Français si elle venait au pouvoir par
des trublions sectaires illuminés dangereux ont commencé déjà à le voir dans
certaines villes ou ils ont remporté les mairies grâce au Covid et report des
élections municipales !
L'écologie est une bonne chose quand elle n'est
pas extrémiste et totalitaire voire sectaire tous les Français sont d'accord
pour lutter contre le dérèglement climatique de mère nature de moins polluer
d'économiser au maximum les énergies fossiles voir meme ne pas cesser la
production nucléaire d'électricité propre et beaucoup moins cher !?
Mais ces écolos illuminés empêcheurs de tourner
en rond trublions casseurs en ont déjà commencé à tout remettre en question
sans réfléchir comme des extrémistes totalitaires en forçant nos gouvernements
de tous bords à freiner et eux voudraient marcher à reculons et si la France
n'avait pas fait sa révolution industrielle au IXX eme siècle la France serait
un pays sous développé !?
Jdeclef 31/10/2022 11h10
Ce commentaire a bien sur été censuré par ces modérateurs du POINT inutiles dont on peut voir comme d'habitude la bêtise bornée car inféodée à leur rédaction orientée une honte pour la liberté d'expression qu'ils ne respecte pas bien qu'en FRANCE ou elle est autorisée et c'est grave car là notre pays régresse quand il ne veut pas regarder les faits en face en ne faisant pas la politique de l'autruche de bien pensant donneurs de leçons hypocrites qu'ils n'appliquent pas à eux mêmes en laissant l'anarchie rampante dangereuse s'implanter dans notre pays (encore) libre !?
RépondreSupprimerEt qui devient incontrôlable avec un état défaillant !