Coignard
– Éric Dupond-Moretti : le désordre du jour
CHRONIQUE. Le garde des Sceaux a déclaré que sa
démission n’était « pas à l’ordre du jour ». Sa situation n’en
crée pas moins un certain désordre.
Cette
justice déjà critiquée par les Français lambda sur son inefficacité voir sur ses
sanctions mal appliquées semble être encore plus flagrantes quand elle touche
nos politiciens élus ou dirigeants de tous bords !?
Ce début de semaine n'a pas été clément
pour l'exécutif sur le front judiciaire. Le secrétaire général de l'Élysée, Alexis
Kohler, est mis en examen pour « prise illégale d'intérêts ». Le
garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, est renvoyé devant la Cour de justice de
la République (CJR) pour la même incrimination. Il lui est reproché d'avoir
utilisé son poste éminent au sein du gouvernement pour régler ses comptes avec
des magistrats auxquels il s'était opposé quand il exerçait la profession
d'avocat.
Éric Dupond-Moretti doit-il craindre la cour « des
petits arrangements entre amis » ?
Les deux hommes sont évidemment présumés innocents. Toutefois, le ministre
de la Justice a polarisé les attaques des oppositions de gauche ce mardi lors
des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. Non par sa présence,
puisqu'il n'est pas apparu dans l'hémicycle. Interpellée, notamment par le
député socialiste Boris Vallaud, Élisabeth Borne a dû éviter de répondre à
l'inévitable question : que pense-t-elle des propos du candidat Macron
qui, en 2017, déclarait que tout ministre mis en examen devait démissionner ?
Un peu plus tôt dans la journée, Éric Dupond-Moretti, en marge d'un
déplacement, avait assuré que sa démission n'était « pas à l'ordre du
jour ». Il a déposé un recours en cassation, ce qui suspend la procédure.
Il bénéficie par ailleurs de la confiance réitérée du président de la
République et de la Première ministre. N'a-t-il pas été, in extremis,
renommé à la chancellerie en juin 2021, alors qu'il était déjà mis en examen
depuis plusieurs mois ?
La fin d'une tradition
Il n'empêche. Élisabeth Borne a dû rappeler dans l'hémicycle qu' « un
dispositif de déport a été mis en place ». « Il n'y aura aucune
interférence, a-t-elle précisé, dans le suivi des dossiers dans lesquels le
garde des Sceaux soit en tant que justiciable, soit dans ce qu'il aurait pu
connaître en tant qu'avocat ».
C'est donc la Première ministre qui sera amenée à nommer le nouveau
procureur général près la Cour de cassation en juin 2023. Un magistrat qui
interviendra éventuellement dans le recours déposé par Éric Dupond-Moretti si
celui-ci n'est pas examiné avant, et qui requerra contre le garde des Sceaux
s'il est, à l'issue de cette procédure, renvoyé devant la CJR. Une voie de
nomination pour le moins fragile, qui pourrait faire l'objet de nouvelles
actions en justice, notamment de la part de syndicats de magistrats.
Dupond-Moretti : un ministre de la Justice ne devrait
pas dire ça…
En confirmant à son poste Éric Dupond-Moretti il y a
quelques mois – confirmation que l'intéressé lui-même, semble-t-il, n'espérait
plus vraiment –, Emmanuel Macron a voulu montrer sa détermination à combattre
tout « gouvernement des juges ». Mais il a aussi mis fin à une sorte
de jurisprudence en vigueur depuis une trentaine d'années. Une tradition selon
laquelle tout ministre mis en examen doit démissionner. Une tradition qui
s'était imposée à lui quand plusieurs de ses ministres visés par des actions en
justice, mais non mis en examen, tels François Bayrou ou Richard Ferrand,
avaient quitté le gouvernement après les législatives de 2017. Il a « pris
son risque », qui est aussi celui d'un certain désordre politique.
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Ou autre
pour le pouvoir en place ou pour ses politiciens élus de tous bords et surtout
si un président peut décider comme un monarque de dédouaner ces ministres comme
DUPONT MORETTI ou ALEXIS KOHLER de leurs affaires ou magouilles douteuses !?
Alors que
le pays va mal avec cette classe politique sclérosée de cette Veme république
usée obsolète devenue monarchique digne de l'ancien régime qui nous colle à nos
basques !?
Mais hélas
les français gogos qui ne savent que râler rien d'autre et qui votent si mal
(depuis peut être même avant) et l'après de GAULLE que j'ai connu dans cette
Veme république si mal gouvernée et dirigée qui fait péricliter notre pays dans
le concert des grands pays libres et démocratiques depuis + 40 ans et que nous
Français lambda n'arrivent pas à redresser car ne sachant plus simplement
choisir et qui sont réduits à pratiquer le chacun pour soi individualiste qui
ne favorise que nos politiciens de tous bords médiocres et dirigeants que nous
élisons et réélisons comme des ânes dans notre pays qui glisse vers le fond et
cela ne date pas d'hier !
Mais
faire comprendre cela aux Français dont je fais partie depuis ma naissance
depuis des générations et âgés ayant vu évoluer notre pays et notre société
maintenant cela semble impossible car ils sont incurables !?
Car par
exemple nous retraités on ne sert à rien et coutons chers comme certains ne se
cachent pas de penser et de le dire ne pouvant faire grève pour nous défendre
!?
C'est
cela la FRANCE des donneurs de leçons bienpensant de cette liberté égalité
fraternité une belle devise seulement là pour être inscrite sur nos bâtiments
publics !
Jdeclef 05/10/2022
17h48
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