Pourquoi
Sarkozy est devenu un boulet pour Macron
CARNETS DU
DIMANCHE. LR sont partagés : faut-il – ou pas – saisir la main tendue
par Emmanuel Macron sur les conseils de l'ancien président ? Avis de
tempête dans les crânes.
CE FIER TOUJOURS AUX MEMES POLITICIENS ELUS DE
TOUS BORDS DE CETTE CLASSE POLITIQUE USEE ET UNE ERREUR ET UNE MAUVAISE
HABITUDE DES FRANCAIS LAMBDA CE N’EST PAS COMME CELA QU’ILS AURONT LES CHANGEMENTS
QU’Il RECLAMENT DEPUIS PLUS DE 40 ANS !?
Il est toujours périlleux pour un
président de promettre, à l'approche d'une émission de télévision, un
« exercice de pédagogie ». C'est déjà avouer qu'on a du mal à se
faire comprendre. La prestation d'Emmanuel Macron, mercredi soir sur France 2,
a montré un président à la recherche d'une cohérence, préoccupé d'expliquer
qu'en dépit des tourmentes qui s'enchaînent, sa politique a gardé le même cap.
« Objectivement, les crises l'ont aidé à se faire réélire, mais
maintenant, elles l'empêchent de donner de la lisibilité à ce qu'il fait :
il est toujours en réaction, il faudrait qu'il se montre en action », me
confiait la veille un ministre important.
Le résultat ? La forme était plutôt réussie, jusque dans son hommage
(inconscient ?) à Giscard quand il a brandi ses graphiques, mais
l'efficacité en est incertaine : là où le candidat
de 2017 portait la promesse d'une « modernisation » du
pays, le chef d'État de 2022 ne parle plus que de
« protection » – notamment pour justifier sans le dire ses
revirements sur le « protectionnisme européen », qu'il appelle de ses
vœux, ou sur l'immigration, qu'il dit vouloir maîtriser en promettant une
nouvelle loi (celle dont l'examen a été différé par Élisabeth Borne pour s'ouvrir
« au premier semestre »). Difficile, dans ces conditions, de prôner
la continuité dans un monde en plein bouleversement.
Bonne audience pour France 2, mais pas pour un président
De même, Macron semble encore hésiter sur son positionnement institutionnel :
veut-il rester en surplomb pour fixer les grandes perspectives et arbitrer, ou
bien descendre dans l'arène et se coltiner en personne les difficultés au côté
des Français qui les subissent ? Présider ou gouverner ? Les deux
« en même temps », apparemment. Mais pourquoi parler à la télévision
sans une seule grande annonce à sortir de son chapeau ? La Première
ministre a présenté le lendemain de nouvelles aides pour les entreprises et les
collectivités face à la hausse des prix de l'énergie – fallait-il vraiment lui
laisser cette priorité ?
« Macron veut
un accord avec LR pour sauver son quinquennat »
« Il veut l'aider à s'imposer », m'explique simplement le même
ministre. Admettons. Mais alors, peut-être était-ce à elle de brandir des
tableaux devant Caroline Roux. Macron n'a en tout cas pas attiré les
foules : 4 millions de téléspectateurs, c'est beaucoup pour une
émission politique, peu pour un président récemment réélu.
Deux moments de clarification me semblent tout de même devoir être retenus.
D'abord, son coup de colère (bien préparé mais vivifiant) sur la motion de
censure votée conjointement par la gauche et le RN, dont il s'est servi pour
s'adresser aux électeurs « socialistes, écologistes et communistes »
– parions qu'il aura l'occasion de le refaire. Ensuite, la réforme des
retraites, qu'il a défendue avec conviction et qu'il est décidé à maintenir,
quitte à en amodier les termes, mais sans descendre en dessous de 64 ans
(rappelons toujours que l'Allemagne a déjà reculé l'âge de départ à
67 ans).
Pour cela, il lui faudra les voix de la droite et pour la première fois, il
a déclaré à ce propos : « Je souhaite qu'il y ait une
alliance. » De cela aussi, on peut supposer qu'il aura à reparler dans les
mois à venir. Quand arriveront les textes sur l'immigration et la sécurité, les
Républicains devront eux aussi trouver une cohérence : entre leurs idées
et leurs votes.
Tous les observateurs ont bien sûr souligné que cet appel explicite à un
élargissement de la majorité (il a aussi mentionné le groupe centriste Liot)
survenait au lendemain de la proposition d'un « accord politique »
formulée par Nicolas Sarkozy dans le JDD. L'enchaînement chronologique
peut donc sembler cousu de fil blanc. Sauf qu'à y regarder de plus près, le
rapprochement suggéré par Sarkozy est fragilisé… par Sarkozy !
Les députés LR n'ont d'ailleurs pas tardé à exprimer leur désaccord avec sa
proposition. « Sarkozy reste une référence pour nous, mais il n'a plus la même
capacité d'entraînement, son leadership ne pèse plus comme avant »,
m'expliquait récemment Gilles Platret, vice-président de LR, peu après son
entrevue avec l'ancien président.
« On le fera plus facilement sans lui »
Le fait est que, depuis qu'il a refusé de soutenir Valérie Pécresse à
l'élection présidentielle, Sarkozy a perdu beaucoup de crédit dans son parti.
« S'être laissé submerger par ses émotions a nui à son autorité ; il
n'a pas voulu appeler à voter pour Pécresse parce qu'il ne l'a jamais aimée et
surtout, parce qu'il savait qu'elle allait perdre. Maintenant, nos militants
disent : “Sarkozy, il ne pense qu'à lui” », m'a soufflé avec regret
un de ses partisans de toujours. Façon d'admettre que sa proposition d'accord
avec Macron ressemble davantage à un cadeau fait à Macron qu'à une porte de
sortie pour LR.
Résultat : ceux qui, au sein de LR, peuvent être tentés d'épauler
Macron dans la difficulté ne veulent surtout pas avoir l'air de suivre
Sarkozy. C'est par exemple le cas de Gérard Larcher. Le président du Sénat a
envoyé plusieurs signaux clairs vers l'Élysée et Matignon pour élaborer des
consensus sur certains textes à venir (la sécurité et les retraites, en premier
lieu). Il ne rate pas une occasion de dire à quel point il apprécie la relation
de travail avec Élisabeth Borne ni de sermonner les élus de droite tentés
par la surenchère avec le RN et la Nupes. « Si on doit sceller des
accords, on le fera plus facilement avec Larcher, qui a un vrai statut à
droite, qu'avec Sarkozy », diagnostique crûment un macroniste de haut
rang.
Coignard – Macron
tend la main aux LR : merci, mais non merci !
Le pari de l'ex-président était, on s'en souvient, d'apporter à Macron
quelques cohortes de députés LR dès avant la présidentielle. Il a échoué.
Aujourd'hui, des passerelles existent en dehors de lui entre la macronie et la
droite, via l'influence personnelle de Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu et
Thierry Solère, tous mandatés par l'Élysée pour travailler en coulisse à des
rapprochements individuels, et les grands élus du Sud (Renaud Muselier,
Christian Estrosi et Hubert Falco) qui ont déjà franchi le Rubicon – d'autres,
comme le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc et le président de la région Grand
Est Jean Rottner attendent leur heure. Sans compter le sas qu'offre Édouard
Philippe à ceux qui ne voudraient pas passer directement de la droite à Macron
et chercherait un positionnement de type « soutien critique » – et
inutile de préciser qu'il y a peu de sarkozystes au sein d'Horizons…
Même Éric Ciotti, de plus en plus favori pour la présidence de LR, et
Laurent Wauquiez, les deux seuls responsables du parti dont Sarkozy dise du
bien, sont embarrassés par son initiative. Pour eux, qui veulent incarner une
ligne d'opposition intransigeante dans l'espoir d'instaurer un rapport de force
(convenons qu'ils en sont loin pour l'instant), toute négociation avec Macron
ressemblerait à une compromission.
Quant à ceux qui n'ont d'autre ambition, pour l'heure, que de sauvegarder
l'appareil, les fiefs et les moyens qui vont avec, ils sont persuadés que moins
ils coopéreront avec le pouvoir, plus leurs électeurs leur resteront fidèles.
Pour toutes ces raisons, l'accord politique « en bonne et due forme »
proposé par Nicolas Sarkozy a été rejeté « en bonne et due forme »
par tous les chefs de la droite. Conclusion de l'un d'entre eux :
« Sarkozy fait semblant de vouloir nous rendre service tout en aidant
Macron ; en réalité, il ne veut rendre service qu'à lui-même et comme tout
le monde le sait, ça n'aide pas Macron. »
Les pleins pouvoirs pour les magistrats ?
Où s'arrêtera l'ivresse de pouvoir qui a saisi les magistrats ? Dans un
communiqué stupéfiant diffusé cette semaine pour s'alarmer de la réforme de la
police judiciaire présentée par Gérald Darmanin, le Conseil supérieur de la
magistrature (CSM) estime que « toute réforme touchant à la PJ dans un
État de droit doit respecter un ensemble de garanties » destinées à
préserver « l'indépendance de l'autorité judiciaire ». Parmi
celles-ci, il mentionne « la direction et le contrôle de la police
judiciaire par les magistrats », « le libre choix du service d'enquête
par les magistrats du parquet et les juges d'instruction » et « la
définition et la mise en œuvre des politiques pénales sur les territoires par
les procureurs généraux et les procureurs de la République ».
Emmanuel
Macron à la recherche du second souffle
Présentée comme une évidence par ses doctes auteurs, chargés de garantir
l'indépendance de la justice, cette affirmation est ni plus ni moins qu'une
négation flagrante de notre ordre constitutionnel. Placés sous l'autorité du
gouvernement, les parquets n'ont aucunement le pouvoir de « définir »
la politique pénale dans notre pays. Ils en sont les exécutants, les relais,
parfois les interprètes, en aucun cas les concepteurs – tel est d'ailleurs
l'enjeu principal du débat récurrent sur l'indépendance des procureurs. La loi
du 25 juillet 2013 définit ainsi les attributions des
représentants du ministère public : « En tenant compte du contexte
propre à son ressort, le procureur de la République met en œuvre la politique
pénale définie par les instructions générales du ministre de la Justice,
précisées et, le cas échéant, adaptées par le procureur général. »
Venant après le conflit ouvert avec le garde des Sceaux, Éric
Dupond-Moretti, et les plaintes déposées contre lui par les deux principaux
syndicats de magistrats qui ont abouti à sa mise en examen et à son renvoi pour
être jugé par la Cour de justice de la République, pareil lapsus ne peut
qu'attirer l'attention. Que le CSM veille à ce que les enquêtes de la police
demeurent sous le contrôle de la justice est sain et légitime. Qu'il
s'autorise, ce faisant, à revendiquer la haute main sur la politique pénale en
France relève au mieux d'un abus de langage, au pire d'un abus de pouvoir.
Emmanuel Macron, que la Constitution charge de garantir « le
fonctionnement régulier des pouvoirs publics », ne devrait pas laisser
sans réponse un tel dérapage.
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Il y a assez de ces ex-présidents nuls et
autres politiciens de tous bords comme BAYROU par exemple qui se sont fait
bouler par les électeurs Français de cette classe politique d'une médiocrité
lamentable
Avec en plus pour certains avec des casseroles
qu'ils trainent encore en attente que la justice passe !?
Ils ont été battus qu'ils profitent de leur
retraite grassement payée par les FRANÇAIS qui ont besoin de changement qu'ils
réclament depuis des décennies partout y compris cette Veme république qu'il faut
réformer en changeant ses institutions en faisant place nette car grabataire et
obsolète devenue monarchique comme les gouvernements qui la composent depuis
les derniers quinquennats et avant depuis + 40 ans !
Car notre président qu'ils ont réélu par défaut
par manque de choix dans cette classe politique de tous bords lamentable et par
le fait d'une situation internationale plus que tendue avec une guerre à nos
frontières dont ils ne prennent pas encore la mesure du risque évident et des
crises économiques inflationnistes en augmentation + 6,2 % et énergétiques
qu'ils ne sentent pas encore assez par un été indien exceptionnel mais qui ne
durera pas jusqu'en 2023 qui vont leur revenir dans la face avec les vœux du
président qui se moquera encore d'eux (car ayant déjà prévenu du serrage de
ceinture) avec un discours de plus alambiqué dont il a le secret qui ne sortira
pas la France de l’ornière ni les français bien sûr !?
Car le prix des denrées alimentaires prennent
de la température très vite aux fils des semaines et comme dit le proverbe (« quand il n'y
a plus de foin aux râteliers les chevaux se battent ») car un peuple qui a
faim c'est difficile à raisonner et notre petit président bourgeois bon chic
bon genre risque de subir un vent glacial d'hiver car il n'a pas donné
l'impression d'avoir des solutions efficaces pendant son 2 eme passage à la
télévision publique à 20h20 lui étant là jusqu'en 2027 (peut-être ..!?) Si son
gouvernement tient !?
Jdeclef 30/10/2022 17h17
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