lundi 3 octobre 2022

Comme bien des européens et occidentaux et Ukrainiens qui voudraient bouter les soldats russes de chez eux il en reste un bien plus dangereux explosif : POUTINE !

 

Avec les soldats ukrainiens dans la ville de Lyman reprise aux Russes

REPORTAGE. L’Ukraine poursuit sa reconquête des territoires occupés. Après l’annexion de quatre régions ukrainiennes, les troupes russes se sont retirées de Lyman.

C’EST TRES BIEN DE SE FELICITER DES PETITS SUCCES DE L’ARMEE UKRAINIENNE COURAGEUSE SURTOUT POUR LES HABITANTS DE CES REGIONS ABANDONNEES PAR LES RUSSES MAIS IL FAUT PRENDRE CONSCIENCE QUE LA BOMBE A RETARDEMENT POUTINE EST TOUJOURS LA ET BIEN PLUS DANGEREUSE !

La rivière a avalé ce qui restait du pont. Une explosion a laissé une cicatrice boursoufflée dans l'asphalte. En bas, la rivière Siversky Donetsk coule, gonflée par les pluies. Sur l'autre rive, au-delà des arbres, le silence enveloppe les faubourgs de Lyman, une ville ukrainienne stratégique que les troupes russes ont défendu âprement avant de s'en retirer samedi, selon ce qu'a annoncé le ministère russe de la Défense. Mais pour les soldats de la 66e brigade qui se battent pour libérer Lyman par le sud, il n'est pas encore temps de crier victoire.

Des détonations tonnent, assourdies par la forêt. L'éloignement ne permet pas de distinguer s'il s'agit d'arrivées ou de départs d'obus. Pour les militaires ukrainiens qui attendent, accroupis dans la boue, l'arrivée d'une embarcation pour traverser la rivière, ces explosions prouvent par le bruit que la situation reste instable. « La seule déclaration qui compte, explique le sous-sergent Alexandre, infirmier militaire, sera celle de notre commandant. Pour l'instant, la libération de Lyman n'est pas encore faite, mais c'est une question d'heures. »

« Tous dans mes pas ! Les fourrés sont minés »

La prise de Lyman, une ville stratégique d'environ 20 000 habitants avant la guerre et située dans l'est de l'Ukraine, contrecarre les ambitions de Moscou. Elle intervient au lendemain de la cérémonie d'annexion de quatre régions d'Ukraine, dont celle de Donetsk, où se trouve Lyman. Pour le président Vladimir Poutine, il s'agit d'un cinglant revers : une ville revendiquée par Moscou et même occupée par les forces russes depuis le mois de mai est revenue dans le giron ukrainien. Sur le plan stratégique, les conséquences sont cruciales. « Lyman est une tête de pont, se réjouit Serhiy Gaïdaï, le gouverneur de l'oblast de Louhansk, à partir de laquelle nos forces vont pouvoir reconquérir le Donbass. D'abord, l'oblast de Louhansk, puis, en partant du nord, celui de Donetsk. »

L'Ukraine plus déterminée que jamais à reconquérir le Donbass

Des militaires appareillent une embarcation dans l'aube grise et humide. La barque à moteur, chargée de vivres, ne peut embarquer personne. Mais plus loin en aval, il y aurait un Zodiac. Alexandre se hâte dans la glaise malaxée par les chenillettes des tanks. « Tous dans mes pas ! Les fourrés sont minés. » Une petite bombe blanche à 50 centimètres du chemin est reliée par des fils presque invisibles aux branches voisines. « La plupart des morts et blessés sont victimes des obus et des éclats, précise Alexandre, mais les mines viennent en deuxième pour le nombre de tués et de blessés. » Le Zodiac accoste, cinq personnes y prennent place. Il faut remonter la rivière entre les roseaux avant de rejoindre une grève où des hommes de la brigade attendent d'être évacués. 

Sur la rivière Siversky Donetsk, barques et zodiac permettent le ravitaillement. © Boris Mabillard

Un véhicule amphibie de fabrication russe constitue l'autre option pour relier les deux berges. Il permet le ravitaillement et les rotations des hommes. Il doit rester en veille sur la rive, côté Lyman, au cas où il y aurait des urgences médicales. Alexandre retourne à son hôpital de campagne, une ruine où il maintient quelques lits à peu près propres au milieu des gravats. C'est là qu'il stabilise les blessés avant de leur faire traverser la rivière. « L'évacuation jusqu'à un véritable hôpital prend trois heures au moins, déplore-t-il. Beaucoup de blessés succombent avant d'arriver à Kramatorsk. » Un de ses amis est mort vendredi dans ses bras. « Après que je lui ai injecté des antidouleurs, raconte Alexandre, il était presque joyeux. Je savais en voyant sa blessure au ventre et le sang dans sa bouche qu'il mourrait. J'ai vu la vie s'en aller lentement alors qu'il tentait de parler encore. »

Une fuite désordonnée

La 66e brigade a installé son QG et ses bases dans les faubourgs de Lyman (leur localisation ne peut être divulguée, NDLR). La région borde une réserve naturelle et accueillait des centres de vacances, des sanatoriums soviétiques et des hôtels. Aucun civil n'y est resté en raison de la violence des combats, contrairement à Lyman dont ils ne pouvaient s'échapper. Les militaires ont investi les caves des immeubles calcinés et les ont transformées en dortoirs ou en postes de commandement.

Les soldats ukrainiens ont investi les caves des immeubles calcinés et les ont transformées en dortoirs, dispensaires ou en postes de commandement.   © Boris Mabillard

Dans son dispensaire improvisé, Alexandre attend qu'on lui demande d'aller chercher des blessés sur les positions avancées, quand, à 14 h 16, la nouvelle tombe relayée par talkie-walkie : il n'y a plus de Russes à Lyman. Mais la localité n'est pas sécurisée pour autant. « Nous sommes autour de la ville », explique Nikolaï, qui en revient. Selon ce que les deniers civils présents dans la ville racontent, les Russes ont paniqué et ont commencé à fuir vendredi après un bombardement intense dans lequel ils ont perdu vingt soldats en moins d'une heure. Le mouvement de panique a fait boule de neige : ils ont quitté la ville en toute hâte et filé vers l'est par la seule route qui était encore praticable.

La guerre se poursuivra ailleurs. Le front bouge d’heure en heure.

Dans une cave, l'état-major regarde les images fimées par les drones ukrainiens dans les rues de Lyman. © Boris Mabillard

Dans la cave, transformée en centre de communication grâce au réseau Starlink mis à disposition gratuitement par le milliardaire Elon Musk, les images filmées par les drones ukrainiens montrent, sur un grand écran plat, les rues désertes de Lyman. Les hommes de l'état-major les regardent attentivement pour déceler la présence d'éléments russes. Leurs traits sont tirés et les mines graves malgré la victoire.

Alexandre a fait son paquetage. Il nettoie méticuleusement son arme de service, une kalachnikov de 1984 saisie sur un soldat ennemi. Dans le dortoir, où huit matelas maculés accueillent plus d'une douzaine d'hommes qui dorment à tour de rôle, chacun s'affaire. L'ordre de marche ne traînera pas. « Libération ou pas, conclut Alexandre, la guerre se poursuivra ailleurs. Le front bouge d'heure en heure. Il se décale vers l'est. »

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Russes en deçà de leurs frontières seraient très satisfaits d'une victoire Ukrainienne mais c'est encore loin d’être le cas même s'il y a des progrès des Ukrainiens pour essayer de rejeter ces soldats russes qui reculent dans certains points du sol Ukrainien!

Car ses annexions à grands spectacles des zones du DOMBAS RUSSOPHONE scandé par POUTINE sont bien là confirmé par ce dictateur gonflé d'orgueil qui n'acceptera aucune défaite si elle n'est pas aussi puissante que ses menaces !

Car c'est lui personnellement la menace (comme d'autres anciens dictateurs comme STALINE ou HITLER qui ont entrainé les peuples lambdas dans des guerres meurtrières avec des exactions horribles !)

Car lui en plus ce maitre du KREMLIN c'est servi de ce prétexte de guerre à l'Ukraine libre qui ne voulait plus du joug russe et de l'ex URSS bien que disparue mais qui avait laissé des traces indélébiles comme cet ex officier du KGB Nostalgique de ce grand empire russe car illuminé et ivre de pouvoir !

En résumé cet individu est dangereux et s'il n'est pas éliminé ou stoppé efficacement il continuera à pourrir la vie économique inflationniste ou énergétique voire pénuries alimentaires des occidentaux et du monde libre qui maintenant commence à vraiment souffrir car son pays et ses russes habitants sont rodés et habitués à se serrer la ceinture dans une culture ex soviétique communiste !

L'Ukraine n'est qu'un pion qui malgré quelques avancées militaires très partielles bien qu'aidé matériellement par la communauté internationale mais l'hiver venant la Russie est habitué aux grands froids ne sera pas gênée !

Alors que pour nous pays occidentaux ce n'est pas la même chose avec nos dirigeants qui mettent des cols roulés ou doudounes car le ridicule ne tue pas mais surtout n'effraie pas V.POUTINE !

Ce qui montre que nous sommes mal protégés par des dirigeants pleutres Bisounours imprévoyants et bavards !

C’est préoccupant voire effrayant de risquer une 3 eme guerre mondiale à cause d’un déséquilibré mental !?

Jdeclef 03/10/2022 16h03


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