Avec
les soldats ukrainiens dans la ville de Lyman reprise aux Russes
REPORTAGE. L’Ukraine poursuit sa reconquête des
territoires occupés. Après l’annexion de quatre régions ukrainiennes, les
troupes russes se sont retirées de Lyman.
C’EST
TRES BIEN DE SE FELICITER DES PETITS SUCCES DE L’ARMEE UKRAINIENNE COURAGEUSE
SURTOUT POUR LES HABITANTS DE CES REGIONS ABANDONNEES PAR LES RUSSES MAIS IL
FAUT PRENDRE CONSCIENCE QUE LA BOMBE A RETARDEMENT POUTINE EST TOUJOURS LA ET BIEN
PLUS DANGEREUSE !
La rivière a avalé ce qui restait du
pont. Une explosion a laissé une cicatrice boursoufflée dans l'asphalte. En
bas, la rivière Siversky Donetsk coule, gonflée par les pluies. Sur l'autre
rive, au-delà des arbres, le silence enveloppe les faubourgs de Lyman, une
ville ukrainienne stratégique que les troupes russes ont défendu âprement avant
de s'en retirer samedi, selon ce qu'a annoncé le ministère russe de la Défense.
Mais pour les soldats de la 66e brigade qui se battent pour
libérer Lyman par le sud, il n'est pas encore temps de crier victoire.
Des détonations tonnent, assourdies par la forêt. L'éloignement ne permet
pas de distinguer s'il s'agit d'arrivées ou de départs d'obus. Pour les
militaires ukrainiens qui attendent, accroupis dans la boue, l'arrivée d'une
embarcation pour traverser la rivière, ces explosions prouvent par le bruit que
la situation reste instable. « La seule déclaration qui compte, explique
le sous-sergent Alexandre, infirmier militaire, sera celle de notre commandant.
Pour l'instant, la libération de Lyman n'est pas encore faite, mais c'est une
question d'heures. »
« Tous dans mes pas ! Les fourrés sont minés »
La prise de Lyman, une ville stratégique d'environ 20 000 habitants
avant la guerre et située dans l'est de l'Ukraine, contrecarre les ambitions de
Moscou. Elle intervient au lendemain de la cérémonie d'annexion de quatre
régions d'Ukraine, dont celle de Donetsk, où se trouve Lyman. Pour le président
Vladimir Poutine, il s'agit d'un cinglant revers : une ville revendiquée
par Moscou et même occupée par les forces russes depuis le mois de mai est
revenue dans le giron ukrainien. Sur le plan stratégique, les conséquences sont
cruciales. « Lyman est une tête de pont, se réjouit Serhiy Gaïdaï, le
gouverneur de l'oblast de Louhansk, à partir de laquelle nos forces vont
pouvoir reconquérir le Donbass. D'abord, l'oblast de Louhansk, puis, en partant
du nord, celui de Donetsk. »
L'Ukraine plus
déterminée que jamais à reconquérir le Donbass
Des militaires appareillent une embarcation dans l'aube
grise et humide. La barque à moteur, chargée de vivres, ne peut embarquer
personne. Mais plus loin en aval, il y aurait un Zodiac. Alexandre se hâte dans
la glaise malaxée par les chenillettes des tanks. « Tous dans
mes pas ! Les fourrés sont minés. » Une petite bombe
blanche à 50 centimètres du chemin est reliée par des fils presque
invisibles aux branches voisines. « La plupart des morts et blessés sont
victimes des obus et des éclats, précise Alexandre, mais les mines viennent en
deuxième pour le nombre de tués et de blessés. » Le Zodiac accoste, cinq
personnes y prennent place. Il faut remonter la rivière entre les roseaux avant
de rejoindre une grève où des hommes de la brigade attendent d'être
évacués.
Un véhicule amphibie de fabrication russe constitue l'autre
option pour relier les deux berges. Il permet le ravitaillement et les
rotations des hommes. Il doit rester en veille sur la rive, côté Lyman, au
cas où il y aurait des urgences médicales. Alexandre retourne à son hôpital de
campagne, une ruine où il maintient quelques lits à peu près propres au milieu
des gravats. C'est là qu'il stabilise les blessés avant de leur faire traverser
la rivière. « L'évacuation jusqu'à un véritable hôpital prend trois heures
au moins, déplore-t-il. Beaucoup de blessés succombent avant d'arriver à
Kramatorsk. » Un de ses amis est mort vendredi dans ses bras. « Après
que je lui ai injecté des antidouleurs, raconte Alexandre, il était presque
joyeux. Je savais en voyant sa blessure au ventre et le sang dans sa bouche
qu'il mourrait. J'ai vu la vie s'en aller lentement alors qu'il tentait de
parler encore. »
Une fuite désordonnée
La 66e brigade a installé son QG et ses bases dans les
faubourgs de Lyman (leur localisation ne peut être divulguée, NDLR). La région
borde une réserve naturelle et accueillait des centres de vacances, des
sanatoriums soviétiques et des hôtels. Aucun civil n'y est resté en raison
de la violence des combats, contrairement à Lyman dont ils ne pouvaient
s'échapper. Les militaires ont investi les caves des immeubles calcinés
et les ont transformées en dortoirs ou en postes de
commandement.
Dans son dispensaire improvisé, Alexandre attend qu'on
lui demande d'aller chercher des blessés sur les positions avancées,
quand, à 14 h 16, la nouvelle tombe relayée par
talkie-walkie : il n'y a plus de Russes à Lyman. Mais la localité n'est
pas sécurisée pour autant. « Nous sommes autour de la ville »,
explique Nikolaï, qui en revient. Selon ce que les deniers civils présents
dans la ville racontent, les Russes ont paniqué et ont commencé à fuir vendredi
après un bombardement intense dans lequel ils ont perdu vingt soldats en moins
d'une heure. Le mouvement de panique a fait boule de neige : ils ont
quitté la ville en toute hâte et filé vers l'est par la seule route qui était
encore praticable.
La guerre se poursuivra ailleurs. Le front
bouge d’heure en heure.
Dans la cave, transformée en centre de communication grâce
au réseau Starlink mis à disposition gratuitement par le milliardaire Elon Musk,
les images filmées par les drones ukrainiens montrent,
sur un grand écran plat, les rues désertes de Lyman. Les hommes de
l'état-major les regardent attentivement pour déceler la présence d'éléments
russes. Leurs traits sont tirés et les mines graves malgré la victoire.
Alexandre a fait son paquetage. Il nettoie méticuleusement son arme de
service, une kalachnikov de 1984 saisie sur un soldat ennemi. Dans le
dortoir, où huit matelas maculés accueillent plus d'une douzaine d'hommes qui
dorment à tour de rôle, chacun s'affaire. L'ordre de marche ne traînera pas.
« Libération ou pas, conclut Alexandre, la guerre se poursuivra ailleurs.
Le front bouge d'heure en heure. Il se décale vers l'est. »
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Russes en
deçà de leurs frontières seraient très satisfaits d'une victoire Ukrainienne
mais c'est encore loin d’être le cas même s'il y a des progrès des Ukrainiens
pour essayer de rejeter ces soldats russes qui reculent dans certains points du
sol Ukrainien!
Car ses
annexions à grands spectacles des zones du DOMBAS RUSSOPHONE scandé par POUTINE
sont bien là confirmé par ce dictateur gonflé d'orgueil qui n'acceptera aucune
défaite si elle n'est pas aussi puissante que ses menaces !
Car c'est
lui personnellement la menace (comme d'autres anciens dictateurs comme STALINE
ou HITLER qui ont entrainé les peuples lambdas dans des guerres meurtrières
avec des exactions horribles !)
Car lui
en plus ce maitre du KREMLIN c'est servi de ce prétexte de guerre à l'Ukraine
libre qui ne voulait plus du joug russe et de l'ex URSS bien que disparue mais
qui avait laissé des traces indélébiles comme cet ex officier du KGB
Nostalgique de ce grand empire russe car illuminé et ivre de pouvoir !
En résumé
cet individu est dangereux et s'il n'est pas éliminé ou stoppé efficacement il
continuera à pourrir la vie économique inflationniste ou énergétique voire
pénuries alimentaires des occidentaux et du monde libre qui maintenant commence
à vraiment souffrir car son pays et ses russes habitants sont rodés et habitués
à se serrer la ceinture dans une culture ex soviétique communiste !
L'Ukraine
n'est qu'un pion qui malgré quelques avancées militaires très partielles bien
qu'aidé matériellement par la communauté internationale mais l'hiver venant la
Russie est habitué aux grands froids ne sera pas gênée !
Alors que
pour nous pays occidentaux ce n'est pas la même chose avec nos dirigeants qui
mettent des cols roulés ou doudounes car le ridicule ne tue pas mais surtout
n'effraie pas V.POUTINE !
Ce qui
montre que nous sommes mal protégés par des dirigeants pleutres Bisounours
imprévoyants et bavards !
C’est
préoccupant voire effrayant de risquer une 3 eme guerre mondiale à cause d’un
déséquilibré mental !?
Jdeclef
03/10/2022 16h03
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