lundi 31 octobre 2022

NANTES était une ville agréable à vivre maintenant devenue zone de non droit ou des incidents de violences divers et vandalisme s'enchaine :

 

Nantes : Johanna Rolland, une maire dans la tourmente

PORTRAIT. Élue maire de Nantes à moins de 35 ans, l’édile socialiste est aujourd’hui sur la sellette alors que sa ville est en proie à l’insécurité.

TROP JEUNE CETTE EDILE PEUT ETRE POUR S’OCCUPER D’UNE VILLE SI IMPORTANTE DE PROVINCE UN PEU COMME NOTRE PRESIDENT POUR DIRIGER LA FRANCE QU’IL LAISSE ALLER A VAU L’EAU MALGRE UN QUINQUENNAT RATE ET UN DEUXIEME QUI PREND LE MEME CHEMIN AVEC UN PAYS QUI REGRESSE DANGEREUSEMENT !

Un grand éclat de rire. Voilà la première réaction de Jean-Marc Ayrault lorsqu'on l'interroge sur un potentiel retour aux affaires, dans cet hôtel de ville qu'il a occupé plus de deux décennies, à partir de 1989. Et puis l'ancien édile se fait un peu plus grave : « Mais c'est vrai que quand je me balade dans la rue, il arrive que quelques personnes m'arrêtent et me le demandent. » Dirigés sans relâche par Johanna Rolland depuis 2014, les Nantais seraient-ils nostalgiques de son illustre prédécesseur parti rejoindre Matignon en mai 2012 ? « Ils auront toujours une affection pour Jean-Marc Ayrault, mais il faudrait tourner cette page », remarque Andy Kerbrat, député LFI de la deuxième circonscription.

Cette « page », c'est en effet celle de la période faste, lorsque la cité endormie s'est réveillée en sursaut pour devenir une métropole à dimension européenne sans galvauder son histoire, aussi tragique que glorieuse. Culture, sport, économie, urbanisme : en une vingtaine d'années, la croissance a touché tous les secteurs et redessiné une ville qui portait en fardeau son lourd héritage négrier, et en fierté son épopée navale. Savamment ancrée dans le paysage, cette dichotomie a servi de carte postale et contribué à l'attractivité de Nantes.

Mais aujourd'hui, le tableau est plus sombre. Longtemps vantée comme un facteur de dynamisme, l'explosion démographique est devenue un poids, engendrant des maux qui, jusqu'à présent, avaient plutôt épargné la préfecture de la Loire-Atlantique : délinquance, violence, réseaux d'êtres humains, le tout sur fond d'un trafic de drogue proliférant à échelle industrielle. « Mais ce n'est pas après moi, le déluge », tente de relativiser Jean-Marc Ayrault.

À Nantes, l'exaspération des habitants face aux « zones de non-droit »

L'opposition accuse une municipalité dans « le déni »

Et pourtant, l'insécurité est devenue un sujet central, jusqu'à faire descendre un millier de personnes sur le pavé, début octobre, pour réclamer plus de sûreté, ou qu'une « milice » autoproclamée s'improvise dans un quartier populaire pour y rétablir l'ordre… Il faut dire que, depuis la rentrée, Nantes a largement monopolisé la rubrique des faits divers. Dimanche 25 septembre au petit matin, une femme de 40 ans y a été violée en pleine rue par deux hommes ; trois jours plus tard, un jeune de 17 ans a été grièvement blessé dans une fusillade ; le lendemain, le corps calciné et perforé d'une balle d'un autre jeune de 18 ans a été retrouvé ; le 16 octobre, une mère de famille a été poignardée à mort en attendant son bus…

Depuis janvier 2022, près d'une quarantaine d'usages d'arme à feu ont ainsi été recensés dans l'agglomération et l'aveu navrant d'un enquêteur du service régional de police judiciaire, basé à Angers, donne d'ailleurs toute l'étendue de la situation : « Pas une semaine ne passe sans qu'on soit obligé de venir à Nantes ! »

Dans ce contexte, la maire socialiste de 43 ans, Johanna Rolland, est devenue l'épicentre des critiques. «  On faisait partie des territoires où la situation était plutôt calme puis la ville a grandi très vite, et on a eu une augmentation des phénomènes d'insécurité, constate Julien Bainvel, du groupe Union de droite et du centre. Certes, l'État a une part de responsabilité sur la faiblesse des moyens alloués en nombre de policiers nationaux, et sur la justice, qui est toujours en sous-effectif, mais des communes ont fait d'autres choix en misant sur la sécurité alors qu'à Nantes, la majorité municipale a longtemps été dans le déni ! Depuis 2008, on demande des renforts de policiers municipaux et on nous a toujours répondu que tout va bien, qu'il n'y a pas de problème ! On a perdu beaucoup de temps. »

En somme, les élus nantais auraient fait preuve de la même « naïveté » exprimée il y a vingt ans par le Premier ministre et candidat à la présidentielle de 2002, Lionel Jospin… « Non, je ne suis pas d'accord avec cette appréciation, coupe Jean-Marc Ayrault. En tant que maire, j'ai toujours considéré que la sécurité était une revendication légitime qu'il fallait traiter sans langue de bois. Chaque période a ses épreuves, là on est dans une étape nouvelle et Johanna Rolland montre qu'elle est courageuse, combative. Elle sait que c'est dur, mais elle n'est pas faible. Après, peut-être que certains de ses alliés ont une vision un peu Bisounours de la situation. »

Lui, en revanche, a une « vision » bien réelle du déclin de Nantes puisqu'il en sillonne les artères depuis une vingtaine d'années au volant de son bus. « La misère s'y est installée », assène Laurent Fournel. Mais ce que déplore avant tout le délégué syndical FO à la Société d'économie mixte des transports en commun de l'agglomération (Semitan), c'est l'absence totale des élus sur le terrain, au chevet des conducteurs supportant des brimades quotidiennes. « Je ne les ai jamais vus aussi peu présents alors qu'avant, ils étaient plus disponibles, s'intéressaient à nous et nous écoutaient, fulmine-t-il. Là c'est la fuite, on ne la voit jamais, la dame ! »

Éoliennes en mer : « C'est moche, mais c'est un mal pour un bien »

Johanna Rolland, la « dame » en question, sait-elle, par exemple, que « certains agents dorment dans leur voiture faute d'avoir les moyens de se loger en ville » ? Que des conductrices, lassées d'être importunées par certains usagers, ont massivement participé à un stage de krav-maga (art martial) organisé par Force ouvrière début octobre ? « Aujourd'hui, de nombreux collègues s'en vont sans hésiter quand des régies de transport d'autres villes viennent les débaucher ici », ajoute Laurent Fournel. Trouveront-ils alors une herbe plus verte ailleurs que dans l' « European Green Capital » qu'était Nantes en 2013 ? Peut-être plus accessible en tout cas, puisqu'en matière d'accès à la propriété, la cité des Ducs a subi une véritable inflation immobilière ces dix dernières années (le prix du mètre carré y a bondi de plus de près de 45 % entre 2010 et 2020, contre 22 % en moyenne au niveau national selon l'Insee).

L'intéressée, elle, estime pourtant avoir agi dès la réception de son écharpe tricolore. « Les actes parlent d'eux-mêmes, au-delà des instrumentalisations politiques, se défend Johanna Rolland. Quand j'ai été élue, il y avait zéro caméra de vidéosurveillance, aujourd'hui il y en a 146 et nous en aurons 250 à la fin du mandat actuel. Je suis également en train de doubler les effectifs de la police municipale. » Après les 70 fonctionnaires recrutés depuis janvier, une cinquantaine d'autres devraient en effet être embauchés dans les prochains mois.

Reçue par ailleurs à sa demande Place Beauvau mi-octobre, l'édile a également obtenu du ministre de l'Intérieur le renfort immédiat, et permanent, d'une soixantaine de CRS. « Pour moi, elle n'a pas vraiment eu son mot à dire, et elle a été obligée d'accepter la facture de M. Darmanin pour une raison politique, nuance Andy Kerbrat, le député LFI et membre de Nantes en commun. Lui a toujours fait ce même choix : mettre du bleu sur le terrain mais toujours pas de police judiciaire départementalisée. Je ne suis pas sûr que cela va résoudre les problèmes à Nantes. »

« Face à l'insécurité, la législation est défaillante »

En tout état de cause, ce déploiement de forces de l'ordre sur la voie publique semble, pourtant, déjà porter ses fruits. « On voit une nette différence depuis trois semaines en journée, se félicite ainsi Teddy Robert, président de l'association des commerçants Plein Centre. C'est beaucoup mieux notamment sur la croisée des tramways, place du Commerce, où on avait un problème récurrent depuis deux ans, et là, les vendeurs de cigarettes de contrefaçon ne sont plus là. »

Reste que ce sursaut sécuritaire fait maintenant déborder les geôles du commissariat avec une augmentation de « 67 % du nombre des gardes à vue sur les dix premiers jours d'octobre », a récemment indiqué à Presse-Océan le procureur de la République, Renaud Gaudeul. Sauf que, comme dans toute la France, la juridiction de Nantes accuse en parallèle un sérieux déficit de magistrats, ce qui fait sensiblement traîner les affaires. Autre dysfonctionnement, là encore, d'une mission régalienne sur laquelle la mairie n'a guère d'emprise.

Le « bashing nantais »

Raison de plus, recadre l'ex-directrice de campagne d'Anne Hidalgo lors de la dernière présidentielle, pour ne pas éclipser les réussites locales. Car il y en a. « Derrière ce bashing nantais, il ne faut pas oublier qu'on a accueilli 600 000 touristes cet été, que le taux de vacances dans le commerce est le plus petit de France, avec 500 nouveaux commerçants installés ces 18 derniers mois, et qu'on a l'un des taux de chômage les plus faibles du pays. »

De fait, malgré une réputation en lambeaux, Nantes continue d'afficher une certaine vitalité et, surtout, d'attirer du monde. « Dans les dernières années, on a eu un solde positif de 20 000 habitants par an et cette tendance continue de se confirmer, assure Yann Trichard, le président de la chambre de commerce et d'industrie Nantes-Saint-Nazaire. Bien sûr, il y a une tension sur l'immobilier, mais la campagne récente sur la sécurité ne ralentit pas l'enthousiasme. » Ici, les acteurs économiques, il est vrai, sont particulièrement choyés, avec une vraie politique axée sur les innovations. « On travaille tous ensemble avec les conseils régional, départemental, métropolitain, et toutes ces composantes territoriales contribuent au bon bilan économique. Avec la ville, nous menons de nombreux projets ensemble pour construire des choses positives. »

Futur CHU, musée d'arts de Nantes, musée Jules Verne, gare flambant neuve… Qu'ils soient terminés, en cours ou à peine démarrés, les chantiers sont en effet nombreux, mais le catalogue a aussi vu quelques chapitres mis à l'index après avoir été validés, comme le Yellopark. Après avoir accepté le nouveau stade que voulait construire le propriétaire du FC Nantes à la place de l'actuelle Beaujoire, Johanna Rolland l'a donc retoqué en raison des déboires fiscaux du président du club, Waldemar Kita. En représailles, ce dernier menace à présent de faire migrer le centre d'entraînement des Canaris du côté d'Ancenis, à une cinquantaine de kilomètres de l'agglomération !

Délinquance : les villes moyennes de plus en plus touchées

Quant à l'ultime rétropédalage sur l'Arbre aux Hérons, mi-septembre, la maire a réussi l'exploit de se mettre à dos un acteur majeur de la culture à Nantes, un thème ici très porteur. « Ça a été une forme de trahison, grince François Delarozière, le codirecteur des Machines de l'île. Avant, la culture était au cœur du développement de Nantes, qui était regardée dans le monde entier pour ses œuvres, notamment l'Éléphant, mais aujourd'hui, c'est davantage pour la sécurité ! Depuis l'arrivée de Johanna Rolland et de son équipe, c'est plus compliqué, il n'y a plus d'audace. On a la sensation que Nantes se repose sur un acquis. »

Mais ce qui semble cristalliser le plus la colère des porteurs du projet, c'est la brutalité de la décision. « L'équipe municipale ne cesse de parler de dialogue citoyen, et cela s'est passé de façon unilatérale alors qu'il y a plus de quatre-vingts acteurs adossés à ce projet », fustige encore François Delarozière. La principale concernée assume. Fermement. « L'Arbre aux Hérons devait coûter 30 millions d'euros au départ, puis 52, et aujourd'hui on arrivait à 80 (une estimation que réfutent les concepteurs), dont deux tiers d'argent public. Je suis garante de cet argent public, et être maire, c'est prendre des décisions, c'est choisir, même si ce projet nous plaisait. »

Il plaisait aussi à beaucoup, à en juger par les milliers de spectateurs venus, samedi après-midi, admirer l'envol d'un héron mécanique, à quelques mètres de la Loire. Reste à savoir si, dans quelques années, cet échassier de fer finira quand même par se poser sur son arbre à Nantes ou dans une autre ville, là où l'atmosphère est peut-être moins lourde.

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De la part de trublions voyous de tout acabit que les médias relatent souvent !

Mme la maire de cette grande ville est dépassée par cette escalade de désordres qui tourne à l'anarchie malgré son appel au secours auprès de l'état qui lui a envoyé des renforts de forces de l'ordre l'étiquette politique de l'édile ne change rien car la voyoucratie comme on la connait déjà plus ancienne dans les départements de la couronne de PARIS et même à l’intérieur dans des quartiers dit sensibles de notre capitale et des villes d'IDF s’étend maintenant à la province depuis longtemps et se propage au reste de villes moyennes et grandes de provinces jusque-là épargnées par cette délinquance devenue dangereuse au point que la FRANCE ne soit plus un pays considéré ou on ne peut aller en toute sécurité !

Depuis 40 ans cette insécurité augmente avec cette délinquance et voyoucratie diverse que nos dirigeants et gouvernements de tous bords n'arrivent plus gérer il n'y a qu'à ouvrir la rubrique des faits divers quotidiens qui font la une des médias !

Notre pays qui admet (ce qui n'a pas de quoi être fier avoir de multiples zones de non droits !) dont on ne compte plus le nombre et dans peu de temps qui deviendra un pays de non droits total avec une justice qu'ils disent reformer ce qu'ils ne font pas depuis des lustres et des dirigeants ou ministres bavards qui ne font à peu près rien à part pérorer en s’écoutant parler en donnant des leçons de bienpensant hypocrites qui ne protègent plus la population Française correctement de ceux qui dérapent ou pire qui veulent faire leurs lois en lieu et place de celle de cette Veme république monarchique !

L'anarchie rampante est à notre porte il n'y a plus qu'à pousser et ce sont les Français lambda raisonnables qui n'auront comme d'autre choix que de raser les murs pour se protéger !

Merci Messieurs au pouvoir !

Jdeclef 31/10/2022 15h36


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