Coignard
– LFI, une étrange conception de la démocratie
CHRONIQUE. Adrien Quatennens a abandonné ses
responsabilités au sein de son parti mais choisit de conserver son mandat
de député. Où est la cohérence ?
LES
PETITS ARRANGEMENTS DE LA MACRONIE MONARCHIQUE DE MACRON II !?
C'est une question de cohérence :
un député qui a lui-même reconnu s'être livré à des violences conjugales peut-il
conserver son siège de député, et appartenir à son groupe parlementaire comme
si de rien n'était ? Peut-il le faire, de surcroît, s'il a abandonné
toutes ses responsabilités au sein de son propre parti ? La cohérence
élémentaire suggère que non. C'est pourtant le cas d'Adrien Quatennens, élu LFI
du Nord, qui fut le coordinateur national de son mouvement jusqu'à sa
« mise en retrait ». Il était absent lors de la conférence de presse
qui marquait la rentrée de LFI comme aux journées parlementaires du mouvement,
il y a un peu plus d'une semaine.
Coignard – À la
Nupes, le vernis craque
Ce lundi, les députés retrouvent le chemin de l'Assemblée nationale, après
une longue interruption. Ils auront un emploi du temps chargé. Si l'on tente de
décrypter les propos embrouillés de LFI, on croit comprendre qu'Adrien
Quatennens brillera par son absence dans l'hémicycle. Mais alors, pourquoi ne
pas démissionner ? L'Assemblée nationale serait-elle, à ses yeux, en
dessous des partis ?
Une de ses camarades et collègues a doctement expliqué qu'il avait besoin
d'un peu de temps et de tranquillité pour régler un divorce difficile. Rien de
plus compréhensible. Mais pas aux frais de l'électeur ! Imagine-t-on un
salarié qui ne vient plus au travail parce qu'il traverse des difficultés
personnelles ? Évidemment, non ! Il existe fort heureusement en France
un congé parental, mais pas de congé conjugal !
Un acte féministe
Le mandat du député Quatennens, en cet automne, ressemble donc à un emploi
fictif. Il lui permet de conserver ses indemnités et l'ensemble de ses
prérogatives sans pour autant siéger ou participer au travail
parlementaire. Ou alors de loin, de très très loin…
Affaire
Quatennens : le silence gêné des élus LFI
Il existe pourtant une solution des plus simples : démissionner. Un
acte féministe puisque, dans ce cas, c'est sa suppléante qui prendrait sa
place. Les électeurs du Nord qui ont choisi un député LFI en juin seraient
de nouveau représentés. Qui plus est par une femme, ce qui devrait combler
les féministes du mouvement. Si cette dernière considérait qu'Adrien
Quatennens doit absolument conserver son fauteuil dans l'hémicycle, il lui
suffirait de démissionner à son tour, ce qui provoquerait une élection
partielle. Libre à l'ancien lieutenant, alors, de se soumettre de nouveau
au suffrage universel.
Violences faites
aux femmes : la ligne impossible des Insoumis
Le Vert Julien Bayou, dénoncé par Sandrine Rousseau pour violences
psychologiques sur son ex-compagne, doit-il lui aussi démissionner de
l'Assemblée nationale ? Son cas est très différent. Selon son avocate, il
a demandé à quatre reprises à être entendu par la cellule interne chargée des
violences sexistes et sexuelles. En vain. Il a pourtant dû renoncer à ses
responsabilités au sein d'EELV, puis à la coprésidence du groupe à l'Assemblée.
Mais peut-être est-il encore autorisé par son mouvement à effectuer son travail
de député…
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Politique
et politiciens Français de tous bords voir des élus et plus s'ils sont au
pouvoir gouvernemental est à géométrie variable !
Car dans
notre V eme république monarchique ou notre monarque décide de tout en dernier
lieu par exemple : l'affaire du secrétaire général de l'Élysée ALEXIS KOLHER ou
du ministre de la justice DUPOND MORETTI qui gardent leur poste suivant le désir
de sa majesté E.MACRON II par son 2eme quinquennat
!?
Alors
l'affaire (privée) de QUATENNENS lampiste LFI c'est du pipi de chat de mauvaise
politique politicienne !?
Qui fait
les gorges chaudes des médias de notre république bananière !?
C'est étonnant
que Mme COISNARD perde son temps (elle nous a habitué à mieux) que de relater
ce fait bas comme l'individu qui en est la cause !?
Jdeclef 04/10/2022 13h05
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