En Europe,
le « come-back » du nucléaire
Un peu
partout en Europe, les gouvernements se tournent vers l’énergie nucléaire, en
retardant la fermeture de centrales ou en lançant de nouveaux projets.
IL EST BIEN TEMPS QUAND LE MAL EST FAIT DE FAIRE
COMME DES CHIENS PERDUS QUI COURENT APRES LEURS QUEUES DE LA PART DE NOS DIRIGEANTS
DE TOUS BORDS !
Même Greta Thunberg s'y met. Le
12 octobre, la jeune activiste est invitée à débattre sur ARD, la chaîne
de télévision allemande, de la politique énergétique qui agite le pays. À une
question de la journaliste sur l'intérêt, aujourd'hui, de
l'énergie nucléaire, la jeune femme répond, de façon inattendue :
« Puisque [les centrales nucléaires] sont là, ce serait une erreur de les
fermer et de recourir aux centrales à charbon. » Greta Thunberg fait
sans nul doute preuve de bon sens : dans l'urgence, surtout depuis
que les prix du gaz s'envolent et frappent au porte-monnaie les entreprises et
les particuliers allemands, très dépendants du gaz russe, mieux vaut faire
fonctionner ces réacteurs plutôt que des centrales à charbon. Les premiers
rejettent environ 70 fois moins de CO2 dans l'air que le
charbon, ce qui est un argument de poids pour la militante suédoise du climat.
En France comme ailleurs, les pronucléaires sautent sur l'occasion,
avec parfois un peu de mauvaise foi. À l'Assemblée nationale, Marine Le Pen
lance, sans crainte d'exagérer : « Les associations
antinucléaire vont toutes devenir pronucléaire. J'ai lu que leur gourou
vient de dire que, pour finir, elle est pour le nucléaire, merci Mademoiselle
Thunberg ! » En Allemagne, la déclaration
fait aussi l'effet d'une bombinette. La droite en profite pour
redemander la prolongation de trois réacteurs destinés à la fermeture, même
si les Verts et la SPD, membres de la coalition gouvernementale, s'y opposent.
Cinq jours après la sortie de Greta Thunberg, et après des semaines de débats,
le chancelier Olaf Scholz ordonne aux ministres compétents de présenter
les bases légales pour prolonger les trois centrales nucléaires du pays
qui devaient fermer le 31 décembre 2022. Deux d'entre elles, pour
l'heure, devraient l'être au plus tard jusqu'au 15 avril 2023, soit plus
d'un an après la date initialement prévue.
EXCLUSIF. Macron face au poison lent du nucléaire
Dans ce but, le cabinet des ministres a adopté le
19 octobre 2022 une modification de la loi atomique
(Atomgesetz). Elle nécessite encore l'approbation du Bundestag, prévue en
novembre. Cette décision ne signifie pas pour autant la relance du nucléaire
outre-Rhin : elle ne s'est accompagnée d'aucune commande de nouveau
combustible, preuve que la fermeture à court terme reste l'objectif. La
population, en tout cas, approuve : les enquêtes d'opinion montrent que
plus de la moitié des sondés est favorable à ce maintien (67 %, selon
un sondage de l'ARD-DeutschlandTrend). Même les écologistes allemands
soutiennent en majorité cette décision…
L'Allemagne est sans doute l'exemple le plus frappant de l'intérêt retrouvé
pour le nucléaire en Europe. L'après-Fukushima, en 2011, avait signé l'arrêt de
mort de l'atome outre-Rhin. À la place, Berlin s'est lancé dans un ambitieux
plan en faveur des énergies renouvelables, qui nécessitent d'importants moyens
complémentaires, comme le charbon et le gaz, majoritairement russe. L'Allemagne
a ainsi relancé pour près de 7 gigawatts (GW) de centrale à
charbon (l'équivalent de six à sept réacteurs nucléaires) et 1, 9 GW
de capacités au lignite, une hérésie environnementale.
Mais le retour du nucléaire en Europe n'est pas seulement lié à l'invasion
de l'Ukraine, en février. Le phénomène est antérieur, et plus profond.
« L'Agence internationale de l'énergie parle d'ailleurs de come-back du
nucléaire, explique Valérie Faudon, déléguée générale de la Société française
d'énergie nucléaire (Sfen). On peut dater ce retour de l'an dernier. D'abord,
l'Union européenne a rehaussé ses ambitions climatiques, avec le plan Fit
for 55, qui vise à réduire de 55 % des émissions de gaz à effet de
serre d'ici à 2030 ; ensuite, les pays se sont rendu compte qu'ils ne
pourraient produire leur électricité uniquement avec des énergies
renouvelables. À la COP 26, à Glasgow [en novembre 2021, NDLR], le nucléaire
était mis en avant comme jamais auparavant. »
Le Parlement européen rehausse les objectifs
environnementaux
Les écologistes finlandais pronucléaire
À l'image de l'Allemagne, certains pays ont retardé la fermeture programmée
de leurs réacteurs. C'est le cas des Pays-Bas : le gouvernement
néerlandais a décidé de prolonger une centrale, et réfléchit à surseoir à
la fermeture de deux autres. La Belgique a, elle aussi, décrété le
maintien en activité de deux réacteurs sur les sept du pays, opérés par
Engie. L'un a malgré tout été fermé, sous la pression de la ministre de
l'Énergie, très opposée à l'atome. Plusieurs associations militent toutefois
pour que le démantèlement du réacteur arrêté ne soit pas entamé, afin de
garder la possibilité de le remettre en route.
Le nouveau gouvernement suédois, quant à lui, regarde d'un œil très
favorable le nucléaire : soutenu par la population, à 60 % favorable
à l'atome (selon une enquête réalisée pour la filière professionnelle), il entend
lancer de nouveaux réacteurs et s'interroge sur le redémarrage de deux unités
fermées en 2019 et 2020. Il pourrait abandonner l'objectif
« 100 % énergies renouvelables » pour celui, plus raisonnable,
de « 100 % énergie bas carbone », le nucléaire n'en émettant
quasiment pas.
D'autres pays découvrent les avantages du nucléaire, et investissent dans
cette énergie. La Pologne, très dépendante au charbon, entend mettre en route
six réacteurs, un marché sur lequel se positionne depuis longtemps EDF. La République
tchèque suit cette voie, tout comme la Hongrie. La Slovaquie, de son côté,
vient de mettre en activité un réacteur d'origine russe, et la Lettonie
s'intéresse à la conception de petits réacteurs mobiles, les SMR. Mieux, en
Finlande, ce sont les écologistes qui se sont convertis à l'atome. Leur
programme électoral évoque la recherche de toutes solutions, y compris
nucléaire, pour produire de l'électricité… Le gouvernement de Sanna Marin, dont
font partie les écolos finlandais, entend ainsi faire passer la part du
nucléaire de 30 à 50 % !
Le risque d'une logistique défaillante
Il n'y a guère que l'Autriche qui, à Bruxelles, continue à ferrailler contre
l'atome. Vienne s'est opposée, il y a quelques mois, à l'inclusion du nucléaire
dans la taxonomie, une nomenclature bruxelloise qui favorise les
investissements vers cette énergie. L'Autriche comptait sur l'appui de
l'Allemagne et du Luxembourg ; il n'est pas venu.
L'engouement pour l'atome en Europe ne va toutefois pas sans difficulté.
Comme en France, où EDF se plaint de la perte de compétences professionnelles
après une décennie sans chantier, les pays risquent de souffrir d'une
logistique embryonnaire. Il faudra mettre en route une supply chain destinée
à fournir l'ensemble des composants utilisés lors du chantier d'une
centrale : transformateurs, générateurs de vapeur, valves,
robinets, etc., sans compter les gigantesques quantités de béton.
À la Sfen, on se montre confiant. Hors Flamanville, les deux chantiers d'EPR
en Europe (Hinckley Point en Grande-Bretagne et Olkiluoto en Finlande) ont
été menés en constituant un réseau de sous-traitants locaux, pour la majorité
d'entre eux. Mais il ne faudrait pas répéter les errements d'Olkiluoto : l'EPR
Finlandais de 1 600 MW devrait entrer en service en décembre, après
douze années de retard…
FOG – Mais qui a cassé le nucléaire français ?
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Peut importe qui est responsable alors que
notre parc nucléaire nous permettait de faire face aux aléas politiques ou
énergétiques climatiques et économiques qui n'ont pas manquer de se produire !
Sans compter aussi ceux d'un fou dictateur
russe qui lui n'est pas gêné en matière d’énergie d'en faire une arme de guerre
en fermant les robinets du gaz ou du pétrole !
Car quand on a des dirigeants de tous bords que
nous élisons donc c'est de notre faute si maintenant on subit leur imprévoyance
et la dégradation de ce nucléaire français qui était notre protection civile
qu'on a laissé aller à vau l'eau jusqu’à fermer nos centrales comme FESSENHEIM
que l'on pouvait conserver 30 ans en sécurité ou ne pas effectuer les
maintenances rigoristes de suivi pour les autres qui maintenant nécessite un
arrêt de certains réacteurs tout ça pour faire plaisir à des extrémistes
illuminés style N.HULLOT ex ministre vert écolos pas net en plus s'engraisse avec ses produits dérivés du a
ses documentaires style USHUAÏA !
Avec la fameuse cerise sur le gâteau de cet EPR
de Flamanville miracle de technologie que l'on ne maitrise pas et pas encore en
service depuis 15 ans ! Car les ingénieurs techniciens de ces anciens
équipements nucléaires datant des années 70/80 ne sont plus là et semble-t-il
on n'en n'a pas formés de nouveaux même pour la maintenance car par une
mauvaise politique d'abandon du nucléaire toujours à cause de ces vert écolos !
Et cela ne date pas du jeune MACRON mais lui a
pris le train en marche en disant via son gouvernement de mettre des pulls et
doudoune et payez votre électricité et gaz au prix fort acheter aussi des
voitures électriques et relancer donc le parc d’éolienne car il ne trouvait pas
cela assez beau qui avait pris du retard sur les autres pays !
Cela confirme que nous sommes mal gouvernés et
mal protégés par nos dirigeants de tous bords irresponsables et c'est une honte
pour la France et les Français qui votent si mal !
Jdeclef 26/10/2022 14h41
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