« Si
le feu continue de couver… » : le pouvoir macroniste face à la rue :
Serein avant la marche à l’appel de la Nupes,
l’exécutif reste attentif au risque d’explosion sociale, sur fond d’inflation
et d’appels à la grève.
SI LE GOUVERNEMENT SANS IDEES NOUVELLES JOUE AU
POURISSEMENT DES MOUVEMENTS SOCIAUX IL COMMETTRA UNE ERREUR DE TROP ?!
CAR LES QUERELLES POLITICIENNES DE BAS ETAGES OU
D’AFFAIRES DOUTEUSES DE CERTAINS LEADERS POLITIQUES DE TOUS BORD LES FRANCAIS S’EN
FICHENT A RAISON COMME CELLES DU GOUVERNEMENT ET AVEC UN PRESIDENT IMPREVOYANT
TROP BAVARD ET SI UNE DISSOLUTION DU GOUVERNEMENT AU PARLEMENT INTERVENAIT CE
NE SERAIT PAS PIRE ?!
L’ERREUR DES FRANCAIS C’EST D’AVOIR ELU ET
REELU LES MEMES ET CE N’EST PAS LA 1ERE FOIS DANS CETTE VEME REPUBLIQUE D’AILLEURS
LFI/NUPES ONT BIEN SU TROUVER DE L’ESSENCE POUR LEURS CARS POUR AMENER LEURS
MANIFESTANTS PLUS NOMBREUX À PARIS !
La grogne sociale est-elle passagère, ou
plus profonde ? En ces temps troublés, l'exécutif peine à appréhender le
degré de sensibilité du pays. La guerre en Ukraine, l'inflation, la crise
énergétique, le blocage dans les raffineries et les appels à la grève qui se
multiplient « forment un cocktail détonnant », juge une figure de la
majorité. « Il y a un climat de peur, de morosité et d'angoisse dans la
population », observe cet élu. De là à déclencher une révolte dans la
rue ?
La mobilisation dimanche à l'initiative de Jean-Luc Mélenchon apportera un
début de réponse. Le porte-drapeau des Insoumis appelle à manifester
« contre la vie chère et l'inaction climatique ». Toutes les composantes
de la Nupes battront le pavé parisien pour mettre la pression sur le
gouvernement. Parmi les revendications : hausse des salaires, retraite à
60 ans, taxe sur les superprofits.
Prudence sur le 49.3 et les réquisitions
Dans un contexte incertain, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a
préféré annuler un week-end militant dans le Nord pour suivre le
déroulement du cortège depuis Beauvau. À ce stade, le pouvoir ne craint pas une
manifestation d'ampleur. Selon les estimations du ministère de l'Intérieur,
quelque 30 000 opposants devraient défiler. « Je ne suis pas sûr que
ce soit un grand succès et qu'on soit à la veille d'un grand soir social… La
Nupes est divisée, LFI pâtit de ses folies et de ses conneries »,
grince un député parisien de la majorité. Les parlementaires l'ont
remarqué : depuis l'affaire Quatennens, les Insoumis « ne sont plus
les mêmes ». « Ils sont clairement affaiblis. »
Avec sa marche du 16 octobre, la Nupes joue son avenir
On n’allait pas faire de la marche nuptiale
une marche contre la dictature !Un
familier de l’Élysée
Reste que le mouvement dans les raffineries depuis une dizaine de jours et les
appels à la grève mardi dans plusieurs secteurs (transports, nucléaire, école,
fonction publique…) sont autant d'éléments susceptibles de grossir les
rangs de la gauche radicale. La CGT, en première ligne dans le conflit
syndical, n'a toutefois pas souhaité participer à la marche politique de
dimanche.
Signe de l'extrême prudence du gouvernement : le 49.3, indispensable
pour adopter le budget, n'a toujours pas été dégainé à l'Assemblée, en dépit
des revers en cascade du camp présidentiel dans l'hémicycle. Le recours
aux réquisitions pour débloquer l'approvisionnement en carburant a été manié
avec la plus grande vigilance. « Il y a clairement eu la volonté de
laisser filer les débats à l'Assemblée pour ne pas avoir à sortir le 49.3 avant
la marche, de ne pas envoyer la force publique trop tôt. On ne va pas donner
d'arguments supplémentaires au mécontentement ! » souffle un
conseiller de l'exécutif. « On n'allait pas faire de la marche nuptiale
une marche contre la dictature ! » ironise un familier de
l'Élysée.
Revers, divisions : la majorité relative perd pied à
l'Assemblée
« Le blocage de dépôts pétroliers a changé la donne à
l'Assemblée, confirme au Point Laurent
Marcangeli, président du groupe Horizons. Mais je n'ai pas peur de la
marche de dimanche. Je suis moins inquiet par une manifestation organisée par
un parti politique que lorsque les Français ne peuvent pas normalement
remplir leur réservoir d'essence. » Bien qu'ayant tout fait pour
dédramatiser l'usage du 49.3, le pouvoir ne minimise pas l'effet brutal d'un
tel couperet, attendu pour la semaine prochaine. « Ça peut nous péter à la
gueule », redoute-t-on dans la majorité.
Quelle pourrait être l'étincelle qui met le feu au pays ? La réforme
des retraites et la volonté du président de reporter l'âge légal de départ à
65 ans ? L'exécutif marche sur des œufs et se méfie d'une contagion
sur fond de revendications salariales. « Cette marche dimanche ne
changera pas les choses. Mais ça va gonfler le ballon, donner de l'énergie aux
Insoumis. C'est un jalon qui se prolonge mardi avec une journée de grèves et le
risque que ça dure », s'inquiète un ministre de l'aile gauche.
Même dans le privé, des dirigeants remarquent que les NAO (négociations
annuelles obligatoires) se sont parfois déroulées dans un climat
particulièrement tendu. « L'opinion est énervée plus qu'éruptive »,
veut croire un spécialiste de la communication, quand un autre parle de
« crise sociale existentielle » à propos du travail.
Si le feu continue de couver, c’est la réforme
des retraites qui devra passer à l’as.Un
ténor de la majorité
Difficile d'y voir clair. « La réforme de l'assurance-chômage passe
crème. Et en même temps, on sent bien que la question des salaires monte, tout
le monde perçoit que les prix augmentent, ceux de l'énergie vont encore
croître en janvier, c'est très difficile de prévoir ce qui peut
arriver », reconnaît-on dans un ministère de premier plan. « Les
révoltes sociales éclatent quand il y a plein d'argent à redistribuer. Or, avec
la crise économique qui arrive, ce n'est pas le moment, se rassure-t-on dans
les couloirs du pouvoir. La CGT et La France insoumise sont en total
décalage. »
Christophe Béchu sur les grévistes : « Il y a une
tentative de radicalisation »
Édouard Philippe avait donné l'alerte, le
28 septembre, lors du dîner organisé à l'Élysée sur la réforme des
retraites. Attention, avait prévenu en substance l'ancien Premier ministre. Des
grèves commencent à s'organiser dans le BTP, certaines collectivités… Nous
y sommes. Avec la question, en creux, de la capacité réformatrice du macronisme
et de l'autorité du président, défiée par ses opposants. « Si le feu
continue de couver, c'est la réforme des retraites qui devra passer à
l'as », lâche, défaitiste, une voix importante du groupe Renaissance.
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Il est
certain que les mécontentements sociétaux si divers font monter la pression
dans la cocote minute des partis politiques de tous bords et syndicats (qui eux
n'étaient pas associés lors de la crise des gilets jaunes) mais poussent à la
roue sur leurs revendications nombreuses dues indirectement à la crise
internationale et pouvoir d'achat à revaloriser entre autres qui risque
d'exploser par un gouvernement macroniste qui n'a pas de solution tergiverse peut
être comme notre président et son habitude bavarde et s’écoutant parler et peut
être attendant les congés de la Toussaint si les blocages d'approvisionnement
ne s’améliore pas !
Car ça va
mal dans trop de domaines de sociétés et quand la goutte fait déborder le vase
déjà trop plein et comme notre président parvenu bourgeois n'a toujours pas
compris les Français lambda gens de peu ou dans bas comme disent si bien
certains politiciens dans le passé qui les ont qualifiés et un président actuel
qui les dédaigne !
La
société française est encore malade après cette pandémie de la Covid toujours
là avec cette 8eme vague et cette crise internationale dangereuse qui est venue
se greffer sur nos crises intérieures énergétiques et une économie en déclin
par une inflation avec un risque de guerre à nos frontières européennes avec
nos dirigeants de tous bords imprévoyants sur tous ces sujets nombreux qui
risque d'augmenter si les grèves diverses s'étendent à d'autres secteurs
professionnels pour développer une anarchie rampante et une inégalité que les
français ne supporte plus et se réfugient pour ceux qui le peuvent derrière le
chacun pour soi et le fait qu'élire ou réélire un même président avec trop de pouvoir
ne convient plus dans cette V eme république devenue monarchique obsolète usée
!
La France
est le pays des grèves ce n'est pas faux mais pour l'instant ils sont désunis
par mouvements divers mais en 1968 ils s'étaient regroupés nos dirigeants
devraient en prendre acte avant qu'il ne soit trop tard !
Jdeclef 16/10/2022
10h33
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