Coignard –
Le gouvernement en veut-il au pactole des retraites complémentaires ?
CHRONIQUE.
La volonté d’étatiser les 90 milliards annuels de cotisations de
l’Agirc-Arrco choque plusieurs parlementaires, jusque dans la majorité.
CE GOUVERNEMENT
MACRONIEN EST LE PIRE QUE L’ON PUISSE AVOIR DEPUIS QUE LA VEME REPUBLIQUE
EXISTE S’IL VENAIT À TOMBER CE NE SERAIT PAS UNE CATASTROPHE (FAUT-IL ENCORE
QUE LES FRANCAIS VOTENT MIEUX ?!)
C'est une tribune dont le ministre des Comptes
publics, Gabriel Attal, se serait volontiers passé. Publiée le 30 octobre
dans Le Journal du dimanche, elle porte un titre explicite :
« Pourquoi casser un élément majeur du pacte
social ? » Elle dénonce « un nouveau pas vers l'étatisation
de la protection sociale » et déplore que l'usage de l'article 49.3
pour l'adoption du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS)
ait empêché tout débat sur un sujet majeur qui concerne tous les salariés du
secteur privé en France : leur retraite complémentaire.
Elle est signée par des parlementaires de droite comme de gauche, du LR
Bruno Retailleau au socialiste Jérôme Guedj, et même par une députée
Renaissance, Nicole Dubré-Chirat. « Je ne vois pas pourquoi le
gouvernement, sous couvert de simplification administrative, veut mettre fin à
un système qui fonctionne très bien, et qui augmente les pensions de 5,1 %
au 1er novembre », explique-t-elle au Point.
Retraite :
comment sortir de la « quadrature du cercle » de la pénibilité
Le sujet, en apparence, est assez technique. Quand l'exécutif, sous le
quinquennat précédent, voulait instaurer un régime de retraite universel, il
avait prévu, dans le PLFSS de 2020, que l'Agirc-Arrco, qui gère les retraites
complémentaires, abandonnerait la collecte des cotisations au profit de
l'Urssaf. La retraite universelle a été abandonnée, mais le gouvernement
persiste dans sa volonté de transférer le recouvrement des cotisations
Agirc-Arrco à l'Urssaf.
Une initiative en apparence bien innocente. En apparence seulement. Car
l'Agirc-Arrco, géré par les partenaires sociaux, peut attirer les
convoitises : pas un centime de dettes, 60 milliards de réserves, et
90 milliards d'euros collectés chaque année auprès des entreprises, puis
gérés au millimètre pour distribuer à chacun les points qui détermineront sa
future pension. Et si, sous prétexte de simplification administrative – faire
collecter les cotisations de retraite par un seul organisme, l'Urssaf –, le
gouvernement voulait, en réalité, mettre la main sur une manne qui comblerait
avantageusement une partie des déficits à venir du régime général ?
Épée de Damoclès
Fin juillet, toutes les parties prenantes à l'Agirc-Arrco, de Geoffroy Roux
de Béziers pour le Medef à Philippe Marinez pour la CGT, mus par le même
soupçon, ont écrit un courrier à Gabriel Attal pour lui demander de reporter ce
projet, qui ne présente « pas les garanties suffisantes permettant
d'écarter tout risque opérationnel ».
La vérité, c'est que les représentants de l'Agirc-Arrco sont épouvantés par
leur expérience de coopération avec ce mastodonte bureaucratique qu'est
l'Urssaf. Mais Gabriel Attal, après avoir reçu les intéressés, demeure
inflexible, au nom de la simplification administrative.
Retraites :
les Français vont-ils s'aligner sur le reste des Européens ?
Mais de quelle simplification s'agit-il ? Faut-il vraiment remplacer un
modèle qui fonctionne, et qui a su faire des réserves, par un très opaque
tonneau des Danaïdes ? Pour apaiser les esprits, le ministre a reculé d'un
an, au 1er janvier 2024, l'application de cette réforme. Mais
une épée de Damoclès continue de peser sur ce régime complémentaire dont tout
le monde, pensionnés comme entreprises, se dit satisfait.
Cette menace, toutefois, risque aussi de concerner l'exécutif. Au retour du
PLFSS à l'Assemblée nationale, un nouveau 49.3 permettra, certes, au gouvernement
d'éviter le débat, mais Gabriel Attal n'en aura pas fini avec ce sujet
potentiellement explosif, qui reviendra dans les débats à au moins deux
reprises en 2023. Lors de l'examen du texte sur la réforme des retraites, en
début d'année, puis à l'automne avec le PLFSS 2024. La guerre de position ne
fait que commencer…
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Si ce gouvernement s'attaque aux retraites
complémentaires il faut s'en débarrasser très vite
Car quand on tape ou puise dans de caisses de
retraites quel qu’elles soient c'est qu'on est un mauvais gestionnaire à la
limite voleur !
Et pas loin de la faillite car de toute façon
l'ampleur de la dette de la FRANCE EST HORS NORME et ce type de mesure
envisagée correspond à un pays presque au abois dont les finances coulent qui
essaie d'écoper l'eau avec une petite cuillère et qui fera fuir ceux qui
investissent ou prête à la France pour survivre et qui pour l'instant ne paie
que les intérêts de sa dette pharaonique !
Donc continuer à les soutenir ces Messieurs ou
Dames au pouvoir il faut en changer comme notre Veme république obsolète
monarchique avec son pseudo monarque sans couronne pour ceux qui y croient
encore à ces quinquennats macroniens qui nous tirent vers le fond sont des
gogos irresponsables vraiment trop gâtés !
Et en plus c'est malhonnête envers les Français
que l'on dédaigne toujours du plus haut de l'état car on est parti avec 2023
qui s'approche vers une année noire dont les Français lambda ne se rendent pas
compte notamment dans les classes moyennes pas encore trop touchées ce qui
n'est qu'une question de semaines ou 1er mois de l'année à venir, il faut c'est
impératif qu'ils ouvrent les yeux avant de finir dans les queues des
associations caritatives avec les pauvres à la soupe populaire pour simplement
manger à leur faim et ne pas avoir froid !
Au XXI eme siècle c'est une honte dans un pays
qu'on dit riche et évolué comme l'est la FRANCE car eux nos dirigeants que nous
avons élus et réélus ils ne manqueront de rien !
Jdeclef 31/10/2022 17h16
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