Avec sa
marche du 16 octobre, la Nupes joue son avenir
Minée par
une succession de crises internes, la coalition de gauche compte sur son
rendez-vous de dimanche pour lancer un mouvement social de grande ampleur.
C’EST
PEUT ETRE LE CHANT DU CYGNE DE J.L.MELENCHON PLUS QUE LA FORCE DE CETTE NUPPES
QUI SE LESARDE PAR CET AGREGAT HETEROCLITE DE PARTIS DE CES GAUCHES EXTREMISTES
ET VERTS ECOLOS !?
La date est entourée sur l'agenda de Jean-Luc
Mélenchon depuis (très) longtemps. Depuis le 6 juillet, précisément. Alors
que la Première ministre, Élisabeth Borne, s'apprête à prononcer son discours
de politique générale à l'Assemblée devant des élus Insoumis particulièrement
bruyants, leur leader propose d'organiser une « grande marche contre la
vie chère » pour « donner le la » de la rentrée.
Il ignorait alors que les affaires puis Bayou – donneraient, bien malgré
lui, le la de la rentrée politique à gauche, égratignant sérieusement
son image auprès des militantes féministes et réveillant, une nouvelle fois, le
spectre de l'explosion de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale
(Nupes). « Si la marche est un échec, je crains que cet étrange alliage se
casse bientôt la gueule », souffle un élu socialiste pro-Nupes.
À l'Assemblée, la rentrée manquée de l'opposition de gauche
De grands moyens engagés
Afin d'éviter que l'alliance entre les Insoumis, socialistes, écologistes et
communistes – fragilisée depuis sa naissance par les pas de côté de Fabien
Roussel, qui ne participera pas à la marche, et les nombreuses bisbilles
internes – ne soit rompue, consigne a été donnée aux élus Nupes de marteler,
sur tous les plateaux, dans tous les studios d'enregistrement et dans
l'Hémicycle, un message clair : le 16 octobre, marchons. Contre
la vie chère et, plus tard, sous la pression des écologistes, « contre
l'inaction climatique ».
Ce compte à rebours doit permettre de réunir « plusieurs dizaines de
milliers » de personnes à Paris, à 14 heures, selon Manuel Bompard,
fidèle bras droit ex-directeur de campagne de Mélenchon. Par ailleurs,
3,5 millions de tracts ont été distribués, 450 000 affiches ont été
collées et 81 cars ont été affrétés, a indiqué LFI à l'Agence
France-Presse (AFP).
« Les moyens ne font pas tout. Les déclarations de
Mélenchon ont suscité un profond malaise dans nos rangs et il commence même à
être désavoué par des historiques du mouvement. Or, le simple fait que le
leader puisse être contesté est une révolution pour nous », sourit un
député LFI. La députée de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain a pris ses
distances avec « JLM », goûtant peu le choix des mots du tribun
dimanche dernier, sur France 3. Ce dernier a remis une pièce dans la machine en
affirmant qu'Adrien Quatennens, qui a reconnu avoir giflé son ex-compagne,
était victime d'un « lynchage » et d'une « sorte de répétition
de gifles politiques qui lui sont données du matin au soir ». « Je ne
suis pas d'accord avec la façon dont il prend cette histoire-là qui, à mon
sens, mérite d'essayer d'être comprise au point de vue du combat que nous
menons, c'est-à-dire la lutte contre les violences faites aux femmes »,
lui a répondu Clémentine Autain.
Un « remake » du mouvement social de 2010 ?
Le patriarche s'est fait d'autres « ennemis » jeudi
6 octobre, en comparant la marche du 16 octobre à la marche des
femmes sur le château de Versailles, le 5 octobre 1789. « Là,
Jean-Luc, tu peux faire mieux […]. Il n'y a plus ni roi ni reine. Nous n'aurons
ni pique ni fourche. Notre mobilisation sera non violente et sa force, c'est
son message : la justice contre le désordre social », lui a rétorqué,
sur Twitter, l'un des alliés les plus constants, le premier secrétaire du PS,
Olivier Faure. Face à la bronca provoquée par ce que d'aucuns ont qualifié
d'« appel à l'insurrection », Mélenchon a tenté, en vain, de rétropédaler
en assurant, au mépris des vérités historiques, que cette marche avait été
pacifique et n'avait fait aucun mort : deux gardes furent décapités et la
reine échappa de peu au lynchage avant de quitter Versailles pour s'installer
aux Tuileries…
On sent que la moutarde ne prend pas.Un cadre LFI
Autre caillou dans la chaussure de la Nupes : malgré les demandes
répétées de Jean-Luc Mélenchon et l'appel à un mouvement de « grève
générale » lancé par Sandrine Rousseau, aucune organisation syndicale n'a
annoncé sa participation à cette marche. « On sent que la moutarde ne
prend pas, reconnaît du bout des lèvres un cadre LFI. Il faut qu'on se serve
des grèves dans les raffineries pour lancer un mouvement social d'ampleur. Le
syndical entraînera le politique. » Mélenchon, qui maugréait hier contre
la CGT, se réjouit sans doute aujourd'hui d'entendre Philippe Martinez appeler
à la grève « dans l'ensemble des professions ».
À Strasbourg, EELV tente de s'extraire
du marasme de « l'affaire Bayou »
Des cadres de la Nupes rêvent d'un remake plus puissant
du mouvement social de 2010. La CGT avait alors tenté de faire plier Nicolas
Sarkozy sur sa réforme des retraites en organisant des grèves dans les
raffineries. Sans succès : le gouvernement de François Fillon avait fait
intervenir les forces de l'ordre pour débloquer les raffineries. « Macron
a commis une erreur de débutant en assurant que la situation allait s'arranger
dans le courant de la semaine prochaine. C'est parti pour durer et vous pourrez
compter sur nous pour être en première ligne », jubile un député LFI, qui
jure que la marche du 16 octobre marquera en ce sens la première étape de
la fin de « l'ère Macron » et le début de la
« renaissance » de la Nupes.
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Avec une
montée des extrêmes de droite gauche sans oublier les verts écolos à classer
dans le lot des extrémistes illuminés divers !?
Surtout
depuis 30 ans par des électeurs qui reprennent toujours ces mêmes politiciens
de tous bords de cette classe politique d'une médiocrité lamentable!
Qui
viennent de réélire un président qui a essayé de créer un nouveau parti la REM
dont il vient comme les autres de changer le nom fumisterie habituelle usée !
Car son
1er quinquennat raté médiocre n'augure rien de bon en ce qui concerne son
deuxième mal commencé avec comme excuse cette crise internationale et cette
guerre larvée aux portes de l'Europe occidentale dont il n'est pas capable de
nous protéger ni bien sur juguler la crise économique induite avec son
inflation et ces manques d'énergies fossiles diverses ne sachant que dire aux
Français à part se serrer la ceinture ce qu'ils font pour certains jusqu'aux
plus pauvres qui n'arrivent pas seulement à ce nourrir correctement et pour
leurs familles discours maintes fois entendus dans notre pays qu'on dit libre
et riche !?
Depuis +
40 ans et le mitterandisme la France et ses dirigeants de tous bords n'a fait
que régresser et les Français n'ont pas été capable de choisir des dirigeants
qui ne se prennent pas pour des monarques de l'ancien régime à qui ils ont
donné trop de pouvoir tirés d'une bourgeoisie du IXX eme et début XX eme siècle
sans tirer les leçons des 2 guerres mondiales et guerre froide :
On le
voit avec l’émergence de ces dictateurs démocratures ou dictatures plus
présentes et ce dernier POUTINE fat qui fait face à nos donneurs de leçons
bienpensant hypocrites qui ne savent pas quoi faire pour s'en débarrasser !?
Jdeclef 16/10/2022
14h35
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