vendredi 14 octobre 2022

Là on voit que la macronie et son patron notre président pseudo monarque « est cul par-dessus tête » pour employer cette expression bien connue que pour une fois il n'a pas inventé !

 

Revers, divisions : la majorité relative perd pied à l’Assemblée

L’exécutif hésite sur le meilleur timing pour dégainer l’article 49.3 afin de siffler la fin de la récréation alors que le carburant manque toujours.

NOTRE PRESIDENT EST COMME LE CAPITAINE DU TITANIC QUI N’AVAIT PAS VU LA PARTIE IMMERGE DE L’ICEBERG !

« Les Français aiment nous voir souffrir », souriait un député en vue de la majorité en début de semaine. C'est peu de dire que le groupe Renaissance est à la peine, ces derniers jours, à l'Assemblée nationale. La majorité macroniste étant toute relative, il faut être tout le temps disponible, parfois jusqu'à minuit, pour venir garnir en urgence les bancs de l'hémicycle afin de défendre les textes budgétaires du gouvernement contre les assauts des oppositions, y compris en pleine séance de travail dans les différentes commissions. Cela n'a pas empêché le groupe des Marcheurs d'essuyer de cuisants échecs.

Mardi soir, c'est la loi de programmation des finances publiques, la trajectoire budgétaire pour le quinquennat, qui a été taillée en pièces par des oppositions incapables de former une majorité alternative pour faire adopter des amendements mais prête à se coaliser pour rejeter les choix du gouvernement pour des motifs opposés. C'est que le gouvernement ne veut pas griller son unique chance de recourir au 49.3 par session en dehors des textes strictement budgétaires.

Fragilisés, les députés macronistes condamnés à s'entendre avec LR

Pour Les Républicains, la gestion des finances publiques par Emmanuel Macron et son gouvernement n'est pas assez rigoureuse puisqu'elle ne prévoit le retour du déficit sous la barre des 3 % de PIB qu'en 2027. La Nupes, au contraire, s'oppose à la loi de programmation au nom du rejet de l'austérité. Huit articles sur les vingt-six du texte ont ainsi été retoqués, avec l'appui des élus du Rassemblement national. Paradoxe : alors que Les Républicains dénoncent un manque de sérieux budgétaire, un rejet parlementaire empêcherait le Haut Conseil des finances publiques d'exercer un contrôle sur le respect de la trajectoire par le gouvernement…

Ce sujet n’aurait jamais dû arriver en séance.Marie Guévenoux

Mais le malaise est plus profond. Le groupe Renaissance s'est lui-même divisé sur la question de la taxation des « superprofits » dans le cadre du projet de loi de finances 2023 lui-même. Un amendement du groupe MoDem, parti associé à la majorité, qui prévoit une taxation exceptionnelle sur la distribution de dividendes par les grandes entreprises (plus de 750 millions d'euros de chiffre d'affaires) a été adopté, mercredi, contre l'avis du gouvernement. Le groupe de François Bayrou a reçu l'appui de 19 élus macronistes, dont Stella Dupont, une figure de l'aile gauche.

Un symbole de la politique fiscale d'Emmanuel Macron a donc été ébréché puisque l'amendement revient à augmenter la flat tax sur les dividendes distribués de 30 à 35 % lorsqu'ils s'avéreront supérieurs de 20 % à la moyenne des revenus distribués entre 2017 et 2021. Un camouflet pour Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie et des Finances, qui avait tout fait pour éviter un dispositif spécifiquement français et s'était contenté, jusqu'à présent, de reprendre celui proposé par la Commission européenne.

À l'heure où un mouvement de grève emmené par la CGT bloque les raffineries, le texte a valeur de symbole alors que TotalEnergies a annoncé, fin septembre, un acompte sur dividende exceptionnel de 1 euro par action en décembre 2022, pour 2,6 milliards d'euros. « Visiblement, il n'y a pas eu suffisamment de contacts en amont entre le MoDem et le gouvernement. Normalement, ce sujet n'aurait jamais dû arriver en séance. Les députés MoDem n'ont probablement pas eu le sentiment d'avoir été assez traités », euphémise Marie Guévenoux, députée Renaissance de l'Essonne, pas favorable à ce coup de canif dans la politique fiscale menée depuis 2017. Même si l'exécutif pourra toujours faire prévaloir sa version du texte, via le recours à l'article 49.3, le coup est rude. En effet, il va devoir assumer de ne pas retenir un amendement voté par une petite partie de ses troupes. La députée Stella Dupont, qui a voté l'amendement, espère bien qu'il s'imposera de fait. « Il me semble assez logique que le texte doive prendre appui sur les débats qui se sont noués à l'Assemblée, on doit chercher une forme d'équilibre », plaide-t-elle.

Taxe sur les superprofits : ce que recommande le corapporteur de la mission de l'Assemblée

La majorité s'est aussi révélée incapable de s'opposer au rétablissement de l'exit tax supprimée par Emmanuel Macron. L'amendement LR de Fabrice Brun a été approuvé à la quasi-unanimité des oppositions. Il rétablit la taxe sur les plus-values latentes de chefs d'entreprise qui décident de transférer leur domiciliation fiscale à l'étranger, en cas de cession effective de leur patrimoine en France dans les 15 ans après leur départ. « Depuis trois ans, notre pays est à nouveau le plus attractif d'Europe pour les investissements étrangers. Il y a un impact positif à ces réformes », avait défendu le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal, appelant à « ne pas casser quelque chose qui fonctionne ». En vain…

Le risque de la tache d'huile

Quand le gouvernement sifflera-t-il la fin de la récréation en dégainant son 49.3 pour faire adopter sa copie, comme l'y autorise la Constitution ? Ce point n'est toujours pas tranché, et fait l'objet d'intenses tractations. Dans un contexte de pénurie de carburants à la pompe, l'arbitrage s'avère encore plus sensible. « L'économie de temps peut être coûteuse en la matière, car le temps passé à débattre serait rentable pour démontrer que nous avons essayé », plaide le président de la commission des Lois, Sacha Houlié, issu de la gauche de la majorité. Lui a profité du débat pour voter en faveur de l'amendement sur les dividendes… Jeudi, le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno le Maire, son ministre délégué au Budget, Gabriel Attal, Franck Riester et les présidents de groupe de la majorité ont déjeuné ensemble au ministère chargé des Relations avec le Parlement, à l'hôtel de Clermont, pour tenter de prendre une décision. Élisabeth Borne est venue pour le café afin de finaliser les arbitrages sur les amendements qui seront repris ou non dans la copie finale. Selon nos informations, l'amendement sur les dividendes ne sera pas repris dans le texte final.

Pendant que la majorité peine à tenir sa ligne de front à l'Assemblée, le mouvement de grève menace de faire tache d'huile, notamment chez EDF. L'électricien, en cours de nationalisation, doit pourtant tenir un calendrier très serré de réouverture de tranches de réacteurs nucléaires avant les grands froids pour éviter des coupures. Les centrales de Bugey et de Cruas affichent déjà quelques jours de retard sur le calendrier…

Raffineries : la petite « grève préventive » de la CGT

Accusé de ne pas avoir vu la pénurie de carburants venir, un conseiller déplore « les erreurs commises par la direction de TotalEnergies ». « Ils ont annoncé l'augmentation du salaire de Patrick Pouyanné et le dividende avant celle des rémunérations des salariés ». L'entreprise a consenti une hausse de salaire de 3,5 % au début de l'année, au titre de 2021. « 3,5 %, c'était la moyenne nationale, alors que c'est l'entreprise qui allait dégager le plus de rentes de l'année », persifle le même. Il faut bien trouver une victime expiatoire.

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Les Français pour l'instant ne pensent qu'à récupérer de l'essence pour leurs véhicules divers ce qui ne fait que ressembler à la crise des gilets jaunes qui protestaient contre la hausse du prix du carburant !

Les Français sont des gens simples qui pratiquent le chacun pour soi on le voit bien avec les queues aux stations-services et les heurts quelque fois violents des usagers automobilistes qui perdent leur calme !

Pour le reste réforme des retraites pouvoir d'achat à augmenter réclamé par les électeurs budget de l'état qui pourtant concernera tout le monde ils s'en fichent avec même ce fameux 49/3 pour le gouvernement pour passer en force sur le budget  voir l'inflation économique ou avoir froid par manque d'énergie ou même avoir du mal pour se nourrir correctement pour certains car la crise toujours présente par la situation internationale qui ne s’améliore pas avec cette guerre Ukrainienne bien qu'aux portes de l'Europe Occidentale auquel ces Français lambda ne croient pas pouvant se transformer en pire sont focalisés sur ces problèmes de carburant bloqués qui en fait pour l'instant occulte le reste bien plus grave !

Ce qui indirectement profite au gouvernement macronien car occupant les esprits échauffés du peuple qui en remettra une couche générale pour le reste quand le conflit des pétroliers sera abouti !

On avait dit que l'Automne serait chaud en matières sociales c'est le cas et ne va pas cesser surtout si le pouvoir d'achat et salaires ne progressent pas car si certains ont obtenu des avancées sur leurs revendications les autres ne veulent pas rester sur le bord de la route !

Le président c'est trop moqué des Français lambda en les dédaignant et si le gouvernement tombe il l'aura bien cherché lui s'en fiche il est là inutile jusqu'en 2027 !

Jdeclef 14/10/2022 15h42


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