jeudi 6 mars 2025

Si l’EUROPE OCCIDENTALE (DE BRUXELLE) avait une once d’intelligence cela saurait depuis qu’elle existe !?

 

Face à Trump et Poutine, l’Europe fait sa révolution militaire

Bruxelles s’apprête à vivre un Conseil européen pas comme les autres. Entre une Ukraine en difficulté et une défense européenne en quête d’existence, les 27 – ou plutôt les 26 + 1 – vont devoir jongler avec des réalités géopolitiques qui n’attendent plus.

Par Emmanuel Berretta

Publié le 06/03/2025 à 06h30

Si vis pacem para bellum. Si tu veux la paix, prépare la guerre. Cette expression remonte au Bas Empire romain à la fin du IVe siècle après Jésus-Christ. Elle est attribuée à Flavius Vegetius Renatus dont on ne sait pas grand-chose si ce n'est qu'il est l'auteur d'un ouvrage, De la chose militaire, qui nous est parvenu. Seize siècles plus tard, cette devise entrée dans le langage courant pourrait figurer en titre des conclusions du sommet européen spécial qui s'ouvre, ce jeudi, à Bruxelles.

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La belle endormie européenne se réveille au son du bruit de bottes à l'est et des sermons belliqueux de Donald Trump à Washington. Tout le monde comprend que la garantie de sécurité américaine ne tient qu'à un fil que le nouveau locataire de la Maison-Blanche peut rompre à tout moment. Dans le discours, les institutions européennes parlent encore d'« alliés américains », de « partenaires », « d'amitiés transatlantiques », dans les faits, c'est en toute hâte que les 27 entendent se réarmer et renforcer la base industrielle de technologique du Vieux Continent.

Les six types d'armements à produire en commun

Le plan de réarmement présenté mardi par la présidente de la Commission Ursula von der Leyen sera rapidement endossé. L'heure n'est plus aux tergiversations. La Commission a décliné un instrument d'urgence avec la possibilité de prêter aux États membres, dans les meilleures conditions du marché, jusqu'à 150 milliards d'euros pour financer des projets militaires communs. Six capacités lacunaires ont été précisément définies qui méritent une industrialisation à marche forcée : munitions et missiles à longue portée, défense aérienne et antimissile, drones et anti-drones, guerre électronique, surveillance spatiale et mobilité militaire (renforcement des routes et ponts pour les transports lourds).

« Notre modèle de sécurité s'écroule » : le cri d'alarme du général Vigilant

Il y a encore une semaine, pas un haut fonctionnaire de la Commission n'aurait cru cela possible. Mais Donald Trump et ses embardées effraient tellement les décideurs qu'il est plus que temps d'ériger une défense pour les Européens qui puissent se passer de l'Oncle Sam. Simplement, il ne faut pas le lui dire pour ne pas accélérer son désengagement, pourtant largement annoncé par Trump durant sa campagne.

La peur de Trump fait sauter les verrous budgétaires allemands

Les montants avancés auraient fait s'étouffer les gardiens de l'orthodoxie budgétaire il y a encore quelques mois. Mais voilà, les temps changent, et même Berlin semble avoir rangé son frein à main budgétaire au placard. En pleines négociations en vue de former un gouvernement, l'Union chrétienne-démocrate (CDU) et le Parti social-démocrate (SPD) sont tombés d'accord pour casser la grosse tirelire allemande.

Merz au pas de charge pour construire la coalition allemande

L'Allemagne, jadis championne de la rigueur, propose désormais d'exempter les dépenses militaires au-delà de 1 % du PIB de son sacro-saint « frein à la dette ». Une révolution copernicienne qui en dit long sur la panique qui s'est emparée des capitales européennes face aux signaux venus d'outre-Atlantique. Les dépenses pour la défense et ses infrastructures pourraient totaliser jusqu'à 1 000 milliards d'euros au cours de la décennie à venir, selon les annonces du futur chancelier Friedrich Merz.

800 milliards sur quatre ans : le cocktail financier européen

En plus des prêts de la Commission, le plan européen prévoit un cocktail détonnant : flexibilisation des règles budgétaires avec le déclenchement de la clause nationale d'échappement dans la limite de 1,5 % du PIB, mobilisation des fonds structurels non utilisés, expansion du portefeuille de la BEI et appel aux capitaux privés via l'Union des marchés des capitaux (ce qui prendra plus de temps). Sur ce point, il existe un consensus entre les 27. Ursula von der Leyen estime, en combinant le tout, que 800 milliards d'euros sont mobilisables sur quatre ans.

 Ursula von der Leyen annonce un plan de 800 milliards d'euros pour réarmer l'Europe

S'agissant du soutien à l'Ukraine, l'autre thème du Conseil, c'est une autre paire de manches. Viktor Orban, fidèle à son rôle de trouble-fête, a annoncé, dans un courrier, qu'il ne signerait pas de conclusions sur l'Ukraine. Le Premier ministre hongrois, dans une lettre au vitriol, plaide pour des « discussions directes avec la Russie » et propose de se contenter de rappeler la résolution 2774 du Conseil de sécurité de l'ONU.

Viktor Orban, le trumpiste qui résiste

Une position qui n'a pas vraiment surpris les autres dirigeants peu enclins à réviser leur position qui se résume en quatre principes : pas de négociation sans l'Ukraine, pas de discussion sur la sécurité européenne sans les Européens, pas de cessez-le-feu sans processus de paix durable, et des garanties de sécurité « robustes et crédibles » pour Kiev. « Si Orban ou le Slovaque Fico ne veulent pas signer ces conclusions, on fera sans eux, mais on ne passera pas la nuit à les réécrire », prévient un diplomate européen. Le dirigeant hongrois était reçu par Emmanuel Macron, mercredi soir, à Paris. Une discussion pour trouver une porte de sortie honorable ou des voies de convergences.

 Vives tensions entre l'Ukraine et la SlovaquieLe problème plus spécifique du Slovaque Fico tient à son contentieux avec Volodymyr Zelensky sur l'arrêt de l'acheminement du gaz russe par gazoduc. Si les conclusions du sommet intègrent ce problème, Robert Fico pourrait ne pas s'opposer aux conclusions sur l'Ukraine. Antonio Costa a proposé un amendement aux conclusions en ce sens. Cet amendement était débattu par les ambassadeurs de l'UE en Coreper (leur assemblée) jeudi matin.

De toute façon, le veto de Fico ou d'Orban ne change rien sur l'aide à l'Ukraine. Le soutien financier à Kiev est déjà acté pour 2025 – 30 milliards d'euros entre l'initiative ERA du G7 et la facilité Ukraine –, mais c'est sur le volet militaire (qui mettra des soldats sur le sol ukrainien en cas de paix ?) que les discussions s'annoncent plus tendues, avec en toile de fond le « filet de sécurité » américain.

Entre Trump et Zelensky, l'Europe en équilibriste

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre En toile de fond, l'ombre du président Trump plane sur ce sommet. Sa récente intervention au Congrès, moins belliqueuse qu'attendue, a quelque peu rassuré. Mais pour combien de temps ? Chaque matin, il tombe de Washington une pluie continue de fléchettes empoisonnées… Pris entre Moscou et Washington, les Européens tentent de construire des ponts entre les présidents Trump et Zelensky, tout en préparant leur propre ligne de défense.

 Zelensky, un prophète juif

Le président Zelensky, attendu en personne à Bruxelles, jouera sa partition dans ce concert diplomatique. Ses excuses publiques adressées à Trump ont créé les conditions d'une détente appréciée à Bruxelles. Au moins, sur le volet défense, « ce qui semblait impossible il y a trois semaines est devenu une évidence aujourd'hui », confiait un diplomate à la veille du sommet. Reste à transformer l'essai dans les semaines et mois à venir. Les carnets de commandes de l'industrie militaire européennes vont gonfler…

 

La masturbation intellectuelle des dirigeants et politiciens élus et réélus par les citoyens des 27 pays de cette EUROPE OCCIDENTALE dite UNIE n’a jamais résolu ces problèmes de politiques internationales !?

Tous les intervenants ne se réfère pas à leur passé historique dont ils ne tiennent pas compte depuis nos dernières guerres mondiales 14/18/ et 39/45 peut-être à cause de leurs orgueils mal placés démesurés de leurs chefs d’états qui ne pensent qu’à eux en voulant en plus donner des leçons aux autres de ces pays soit disant unis (mais sur le papier) !?

En fait c’est historique de par l’ancien régime monarchique notamment pour la France qui nous colle à la peau malgré une révolution en 1789 vite oubliée par les empires napoléoniens et nos républiques plus tard avec la dernière en place la Veme mais dont on n’en n’a pas tiré de leçons comme notre petit MACRON petit bourgeois hyper bavard donneur de leçons de bienpensant hypocrite mais cela ne date pas de lui puisqu’élu et réélu par ces citoyens lambda qui doivent le vénérer surement car beaucoup de mécontents n’ont pas été capables de s’en séparer et là il nous fait un de ses discours pompeux mais bien tourné pour nous informer ce que l’on savait déjà depuis l’élection de TRUMP nouveau président des USA pourtant notre allié qui lâche l’Europe Unie donc la France pour sa défense US !?

Donc merci à nos dirigeants de cette « macronie fantôme de si mal nous gouverner et de mal nous protéger car nous Français lambda nous sommes stupides ou ignares ayant perdu notre bon sens !?

Et si malheureusement çà s’empire et va plus mal il ne faudra pas venir pleurer !?

Jdeclef 06/03/2024 14h57


Comment voulons nous changer notre politique nationale ou internationale inexistante et déplorable avec des gouvernements qui change trop vite ainsi que les ministres qui les composent avec un président qui n’avait trouvé rien de mieux que de décréter la dissolution de notre assemblée nationale ultime erreur inutile d’un dirigeant perdu bavard dont on n’a pas été capable de se débarrasser mais il faut attendre 2027 voire après …?!

 

EXCLUSIF. Sébastien Lecornu : « Nous devons armer l’Ukraine sur le long terme » !?

Dans une interview au « Point », le ministre des Armées appelle à un réarmement d’une ampleur inégalée depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Propos recueillis par Julien Peyron

Publié le 05/03/2025 à 15h00, mis à jour le 06/03/2025 à 11h07

Branle-bas de combat dans le bureau du général de Gaulle, à l'hôtel de Brienne. L'effervescence est montée d'un cran au ministère des Armées depuis deux événements récents, perçus ici comme des « déflagrations » : le discours à Munich du vice-président américain, J. D. Vance, puis l'esclandre Trump-Zelensky à la Maison-Blanche. L'agenda du ministre Sébastien Lecornu est plus serré que jamais, entre une visioconférence avec ses homologues anglais, allemand, polonais et italien et un débat à l'Assemblée nationale sur l'Ukraine.

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Le départ de l'allié américain, il s'y prépare depuis longtemps, lui, le Normand qui a toujours entretenu une relation « hybride » avec les États-Unis. « Petit-fils de résistants dans le Calvados, j'ai grandi en allant sur les plages du Débarquement et dans la reconnaissance que les Français doivent au peuple américain. En même temps, ces résistants étaient de grands gaullistes qui ont toujours considéré que l'autonomie française n'avait pas de prix, que 1940 était un traumatisme qu'on n'aurait jamais dû subir. Il ne faut donc compter que sur nous-mêmes. » À l'heure où la France et l'Europe se retrouvent à nouveau seules face à leur destin, il appelle au réarmement. L'objectif de 3 % du PIB pour la défense ? Très insuffisant selon lui.

Le Point : Les États-Unis ont annoncé une suspension de leur aide militaire à l'Ukraine. L'Europe a-t-elle les moyens de se substituer à l'Amérique ?

Sébastien Lecornu : Les décisions américaines appartiennent au président américain. En tant qu'Européens, non seulement nous devons continuer d'aider militairement l'Ukraine à faire face à l'agression sur cette ligne de front gigantesque – car les négociations de paix doivent se faire sur la base d'un rapport de force – mais notre aide devra continuer pour l'après. Nous devons armer l'Ukraine sur le long terme, car c'est la première des garanties de sécurité pour une paix durable. Nous devons apprendre des cessez-le-feu précédents et tirer les conclusions du comportement de la Russie depuis 2008.

 Pourquoi Trump déteste Zelensky depuis des annéesQuel type d'armement ou de munitions la France pourrait-elle envoyer rapidement en Ukraine ?

L'Ukraine profite de la modernisation de notre armée, car nous lui fournissons les matériels anciens que nous retirons de nos unités ou des munitions qui arrivent à péremption. En ce début d'année, nous allons avoir une centaine de VAB (véhicules de l'avant blindé) et plusieurs dizaines de chars AMX-10 RC qui vont être retirés de l'armée de terre française pour être remplacés par des nouveaux équipements comme le Griffon ou le Jaguar.

L'Ukraine va bénéficier de ce renouvellement. Quant aux missiles complexes qui arrivent en fin de parcours, nous les rénovons pour augmenter leur durée de vie et les livrons à l'Ukraine, comme nous l'avons fait pour les missiles Scalp. L'enjeu, c'est d'assurer la soutenabilité financière dans la durée, et les produits des avoirs gelés russes nous y aident.

Quelles solutions pour l'armée ukrainienne sans aide américaine ?

Le désengagement américain de l'Europe a commencé depuis des années. Pourquoi certains semblent-ils tomber des nues ?

Il faut distinguer l'Europe de la France. Dès les années 1960, le général de Gaulle prédisait que les États-Unis pourraient refuser d'entrer en guerre pour l'Europe. C'est pourquoi la France s'est dotée de la dissuasion nucléaire, d'une puissante industrie de défense souveraine et que nous avons un rôle à part dans l'Otan. Contrairement à d'autres pays d'Europe, la France a refusé de déléguer sa sécurité à Washington, pour ne pas dépendre du bon vouloir d'un locataire de la Maison-Blanche.

 Un effet drapeau pour Macron et Bayrou ? Combien d'années faudra-t-il à l'Europe pour acquérir son autonomie stratégique ?

Je constate qu'il y a eu un changement de mentalité au sein de l'UE : ceux qui militaient pour des activités à faible impact écologique au Parlement européen il y a trois ans estiment aujourd'hui qu'on ne produit pas assez d'armes ! De son côté, la Commission européenne ne doit pas dicter aux États membres leur stratégie de défense, mais elle peut lever certains freins aux industries de défense et permettre de conquérir une autonomie industrielle beaucoup plus forte.

Il faut produire plus vite pour proposer des solutions à nos voisins.

Nous pouvons mutualiser des factures, notamment pour la remontée en puissance des lignes de production et le financement des stocks stratégiques de matières premières ou de produits manufacturés. Le domaine spatial doit être traité en urgence : l'Europe risque de disparaître dans la course à l'espace face aux Américains mais aussi face aux Russes, aux Indiens et aux Chinois. La question est de savoir si nous sommes condamnés à utiliser Starlink pour les communications sur certains théâtres ou si nous sommes capables d'accélérer le développement de notre propre galaxie de satellites de communication, à travers le projet européen Iris2, par exemple.

 Ursula von der Leyen annonce un plan de 800 milliards d'euros pour réarmer l'Europe

On parle de dix ans pour devenir effectivement autonome…

Nous, nous avons les capacités industrielles. Après, il faut produire plus vite pour proposer des solutions à nos voisins, et cela dépend des systèmes d'armes. On peut aller beaucoup plus vite sur les obus de 155 millimètres que sur les missiles complexes. Il y a aussi un débat sur la relocalisation à avoir, car les pays de l'Union européenne ont parfois laissé partir des productions de composants critiques en dehors de l'UE.

Ce que l'on fait à Bergerac en est un bon exemple : entre la décision de relocaliser et les premiers grammes de poudre explosive produits, il se sera passé moins de trois ans. Ce mouvement de relocalisation peut aller beaucoup plus vite si on s'y met à plusieurs.

 Donald Trump veut-il vraiment vassaliser l'Europe ? L'objectif de 3 % du PIB consacré à la défense apparaît à la fois sous-dimensionné et difficile à atteindre étant donné l'état des finances publiques. Où faut-il mettre le curseur ?

Le budget consacré à la défense était de 32 milliards d'euros en 2017 ; il est de 50,5 milliards en 2025, et la loi de programmation militaire nous amène à 67 milliards d'euros en 2030. C'est une augmentation énorme. Pour autant, est-ce suffisant ? Non, il faut encore augmenter. Un budget de 5 % du PIB représenterait environ 140 milliards d'euros par an dans les conditions économiques actuelles, ce qui n'est pas non plus crédible à court terme.

Le président de la République n’a jamais dit qu’il partagerait la dissuasion nucléaire.

En revanche, un « poids de forme » de l'armée française à un peu moins de 100 milliards d'euros de budget annuel permet de durcir notre modèle d'armée : Emmanuel Macron m'a demandé de lui proposer plusieurs scénarios de montée en puissance. La défense est la raison d'être même de l'État. Cela impliquera de faire des choix et d'établir nos priorités.

Sans remettre en cause la doctrine française sur le nucléaire, le président s'est dit prêt à « ouvrir la discussion » sur une dissuasion nucléaire européenne. Qu'entend-il par là ?

Il est difficile d'avoir un débat éclairé sur ce sujet, car il est soit caricatural sur le terrain politique, soit évoqué par des personnes qui n'y connaissent rien. Le président de la République n'a jamais dit qu'il partagerait la dissuasion nucléaire, elle est souveraine et le restera. En revanche, depuis plusieurs mois, des capitales européennes demandent à la France ce que nous pouvons offrir en matière de sécurité si les Américains se retirent.

Sébastien Lecornu et une partie de ses collaborateurs se rendent à l’Assemblée nationale le 3 mars 2025 pour un débat sur la situation en Ukraine et la sécurité en Europe. © Sébastien Leban pour « Le Point »

Le président de la République souhaite que ces conversations stratégiques puissent avoir lieu parce que c'est l'intérêt de la France que la dissuasion nucléaire soit comprise non seulement de nos compétiteurs mais aussi de nos alliés. Il est normal que les capitales européennes se posent des questions sur notre stratégie de défense, puisque nous avons la première armée d'Europe. Il est étonnant en revanche que certaines formations politiques françaises, qui ne cessent de parler d'un prétendu déclin français, s'émeuvent que l'Europe se tourne vers la France…

Le stock de l'arsenal nucléaire français est-il suffisant ?

La stricte suffisance existe dans notre doctrine, et nos forces nucléaires sont taillées pour être crédibles. Il n'y a pas de schéma dans lequel les forces nucléaires ne seraient pas à leur format.

L'Otan peut-elle survivre à un départ des États-Unis ?

Il faut se préparer à un potentiel désengagement américain en Europe. Pour nous, Français, cela ne change pas grand-chose : il n'y a plus de troupes américaines en France depuis 1966, notre dissuasion est 100 % française, et nous sommes habitués à mener des opérations seuls, comme en Afrique pour la lutte antiterroriste. C'est notre intérêt d'aider le reste de l'Europe à se réveiller et à gagner en autonomie stratégique.

 Il est urgent de reconstruire la défense de la FrancePeut-on se passer de l'Amérique en matière de renseignement ?

Nous avons été complètement dépendants pendant des années, ce qui a guidé la décision de créer la Direction du renseignement militaire (DRM) après la première guerre du Golfe, en 1992. Depuis plus de vingt ans, il y a un combat pour l'autonomie de notre renseignement qui porte ses fruits, que ce soit en matière de renseignement militaire, de lutte antiterroriste, d'intelligence économique ou de surveillance de la prolifération nucléaire.

Oui, on peut être défait sans être envahi.

Le renforcement de la DGSE, de la DRM et de la DRSD [les trois services de renseignement sous tutelle du ministre, NDLR] représente une part importante de la programmation militaire, avec des sommes considérables. L'intelligence artificielle doit aussi nous aider à changer d'échelle, c'est pourquoi j'ai souhaité qu'on crée une agence pour « arsenaliser » rapidement certaines technologies. En matière de renseignement, le traitement de la masse de données est un point clé qui permet de massifier l'analyse. La DGSE sera probablement l'un des premiers bénéficiaires de l'IA dans l'État.

EXCLUSIF. Rendez-vous avec le patron de la DGSE dans la salle de crise

Dans votre livre Vers la guerre ? La France face au réarmement du monde, vous écrivez que la France pourrait être défaite sans être envahie. Sommes-nous vulnérables en matière de guerre hybride ?

Une des thèses du livre est qu'il faut faire attention à ne pas investir massivement pour se préparer à la guerre d'hier, ce qui peut être une tentation chez les Européens à cause des lobbys industriels d'armement ou de la volonté de remplir des stocks pour rassurer les opinions publiques. Nous sommes une puissance nucléaire. Le principal risque d'une puissance nucléaire est de voir sa dissuasion nucléaire contournée par le bas, c'est-à-dire par des menaces que la dissuasion ne permettrait pas de déjouer : menaces hybrides, intérêts civils détournés à des fins militaires, comme l'énergie ou les denrées agricoles, cyberattaques massives, manipulation de l'information…

« Notre modèle de sécurité s'écroule » : le cri d'alarme du général Vigilant À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Nous vivons un moment curieux : nous avons des troupes en Roumanie pour faire de la réassurance et empêcher une invasion de chars russes, mais, pendant ce temps, les services du Kremlin tentent d'influencer l'élection présidentielle roumaine… Donc, oui, on peut être défait sans être envahi. C'est pourquoi nous devons avoir un débat politique sur la part d'argent que nous sommes prêts à mettre dans notre défense, pas seulement dans sa partie militaire, mais aussi dans la cybersécurité des hôpitaux, des entreprises, des rédactions de presse, des collectivités locales…

Quelles mesures de précaution prendre pour protéger le débat démocratique présidentiel de 2027 ? Quelles sont les menaces hybrides qui peuvent peser sur les Outre-mer ? Il faut qu'on se réarme, et ce n'est pas à perte, car nous allons créer les conditions de la protection du développement de notre économie et même de notre modèle social. Nous revenons à l'essence même de ce qu'est l'État : garantir la sécurité et les libertés.

Les Francais s’inquiètent

Sondage Cluster17, réalisé pour Le Point du 25 au 28 février auprès d'un échantillon de 1 518 personnes.

65 %

des Français craignent un conflit armé en Europe.

Le retour de Trump est jugé négativement par 52 % d'entre eux, seul l'électorat Reconquête y voit un signe positif (54 %).

93 %

souhaitent que l'UE achète des armes européennes.

89 % des Français souhaitent même que la préférence européenne soit obligatoire pour les achats d'armement.

42 %

se disent prêts à payer plus.

Moins de la moitié des Français sont prêts à payer davantage d'impôts pour augmenter le budget de la défense.

 

 

Car on ne fait pas du neuf avec du vieux à l’exemple du couple actuel MACRON réélu par des Français qui ne savent plus voter ou choisir et qui s’en désintéressent ou qui ne comprennent rien et notre 1er ministre le vieux BAYROU « prêchi prêcha bigo franc comme un âne qui recule » mais totalement inutile ?!

Car quoi qu’en pense les Français n’ont plus la parole : il faudrait peut-être un référendum mais faut-il savoir poser la bonne question plutôt les bonnes mais l’exercice n’est PAS adapté à cela !?

Seule peut être semble-t-il un changement de cette vieille VEME REPUBLIQUE USEE FRANCAISE de 1958 de 67 ans serait une solution mais il faut attendre 2027 voire après?!

Mais il ne faut pas rêver les places sont si bonnes pour nos politiciens et dirigeants de tous bords que des électeurs si naïfs et ignares ont plébiscités ce qui est pitoyable !?

Alors attendons le pire puisque maintenant on n’hésite plus à parler de guerres (mêmes mondiales) et tout cela à cause des peuples libres et démocratiques les 27 de cette EUROPE OCCIDENTALE DITE UNIE incapable en fait de s’unir pourtant 450 millions de ressortissants plus que les USA de cet excité de TRUMP l’affairiste qui ne prône que l’argent roi et le profit de son America First !?

Ce qui prouve et confirme qu’on est mal gouverné et surtout mal protégé ce qui est grave pour la paix du monde !?

Jdeclef 06/03/2026 12h13

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On ne croirait pas après avoir subi les attentats de l’ETAT Islamique terroristes toujours présents périodiquement car on un excité comme TRUMP cet affairiste ou seul le profit compte AUX USA qui maintenant ne pense car son America first et lâche cette EUROPE dite UNIE qui lui coute trop chère malgré que ce soit notre allié BRAVO et MERCI à lui !?

 

Troupes en Ukraine et dissuasion nucléaire : les annonces de Macron face à « un monde de danger »

Le chef de l’État s’est adressé aux Français, mercredi, « dans ce moment de grande incertitude où le monde est confronté aux plus grands défis ».

Par P.B.

Publié le 05/03/2025 à 20h29

Dans son allocution, le 5 mars 2025, Emmanuel Macron a plaidé pour « un soutien à l’armée ukrainienne sur la durée » et envisage « un déploiement de forces européennes une fois la paix signée ». © Jacques Witt/SIPA / SIPA / Jacques Witt/SIPA

Après une semaine qui a rebattu les cartes géopolitiques, cinq jours après le clash entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky suivi d'une pause de l'aide militaire américaine à l'Ukraine, Emmanuel Macron a décidé de s'adresser aux Français. « Vous êtes légitimement inquiets devant les événements en cours qui bouleversent l'ordre mondial », a déclaré le chef de l'État ce mercredi 5 mars. « Les États-Unis soutiennent moins l'Ukraine, dans le même temps, entendent imposer des tarifs douaniers. Nous rentrons dans une nouvelle ère. »

« Au-delà de l'Ukraine, la menace russe est là et touche les pays d'Europe […], la Russie viole nos frontières pour assassiner des opposants, manipule nos élections et teste nos limites. » Face au « réarmement russe », et à ce « monde de danger », « rester spectateur serait une folie ». « Nous devons aider les Ukrainiens à résister jusqu'à ce qu'ils puissent négocier avec la Russie une paix solide. » Le chef de l'État plaide pour « un soutien à l'armée ukrainienne sur la durée » et envisage « un déploiement de forces européennes une fois la paix signée ».

Débat sur la dissuasion nucléaire

Emmanuel Macron croit que les États-Unis « resteront à nos côtés », mais « il faut être prêt si ce n'était pas le cas ». Par conséquent, « il nous faut nous équiper davantage, hausser notre position de défense, renforcer notre indépendance en matière de défense et de sécurité ». « L'innocence des 30 dernières années depuis la chute du mur de Berlin est révolue. »

Parmi les pistes évoquées en vue du sommet européen qui se tient jeudi à Bruxelles, Macron défend une proposition française pour que les États membres puissent « accroître leurs dépenses militaires sans que cela soit pris en compte dans leurs déficits ». Il promet « des investissements » dans la défense « sans augmenter les impôts ».

 EXCLUSIF. Sébastien Lecornu : « Nous devons armer l'Ukraine sur le long terme » Il souligne que la France a un statut particulier, avec « l'armée la plus efficace d'Europe » et « ses capacités de dissuasion nucléaire ». « J'ai décidé d'ouvrir le débat stratégique sur la protection par notre dissuasion de nos alliés », une décision « qui a toujours été et restera entre les mains du président de la République », insiste-t-il.

Du côté de la guerre commerciale, Emmanuel Macron prépare « la riposte » européenne mais espère encore dissuader Donald Trump. « Face à ces défis et changements irréversibles, il ne faut céder à aucun excès, ni des va-t-en-guerre ni des défaitistes », conclut le président.

Mélenchon et Bardella pas convaincus

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre « Oui, Macron dit vrai. C'est un changement d'époque. Mais ceux qui nous ont mis dans l'impasse et ont idéalisé les USA ne doivent plus être suivis […] À bas la guerre ! » tacle Jean-Luc Mélenchon. « Emmanuel Macron prend conscience, en dernier, que le monde d'aujourd'hui est celui de la puissance », ironise Jordan Bardella, qui appelle à la « suspension du Green Deal qui est une arme de destruction massive de notre agriculture et de notre industrie » et à l'« instauration d'une préférence nationale et européenne dans l'achat de matériel militaire ».

Le chef de l'État participera ce jeudi à un sommet européen spécial défense. Les 27 débattront notamment du plan « Rearm Europe » d'Ursula von der Leyen, qui propose un investissement de 800 milliards d'euros pour « soutenir l'Ukraine et notre propre sécurité européenne ».

Qu’attendre de Mr MACRON rodé à l’exercice de ses discours creux et bla-bla habituel il a bien parlé mais le problème depuis cette guerre Russo Ukrainienne c’est l’inertie des pays libres et democratiques trop enfermés dans leurs petits conforts et avantages divers surtout pour nos dirigeants et politiciens de tous bords que nous Français lambda avons élus et réélus en plus !?

Moi comme d’autres pas assez nombreux moi je n’ai jamais été fan de cette macronie devenue fantôme ni pour son leader bienpensant et de ces USA car notre franchouillard de président est un donneur de leçons hypocrites de bienpensant qu’il veut donner à tout le monde ne se rendant même pas compte que personne ne l’écoute à l’étranger avec en plus TRUMP le président US excité dérangé et pressé qui se moque de lui ouvertement et indirectement sans vergogne de L’Europe dite Unie à qui il a dit de se prendre en charge pour sa défense car ne voulant plus se mêler de jouer les protecteurs ou défenseurs de cette U.E. et de ses 27 pays depuis la fin de nos guerres mondiales !?

Maintenant au moins le mot guerre « mondiale » est prononcée depuis et après les autres des opposants aux pays libres et démocratiques de cette Russie poutinienne tout cela à cause d’une inertie coupable de nos dirigeants qui n’ont pas réagi à temps alors qu’il était possible de stopper voire d’éliminer POUTINE ce dictateur criminel car s’en est un n’en déplaise à certains bienpensants pleutres qui ne voient que leurs avantages !?

Car la vie humaine ne dure en moyenne que 80 ans donc cela se vérifie depuis nos derniers conflits mondiaux et soulignent que les hommes ne sont pas capables de s’entendre entre eux car semble-t-il trop diffèrent et désirant toujours à avoir ce que les autres ont !?

(D’où qui vivra s’ils ont le temps verra et alors ceux qui passerons à travers ces fausses périodes de paix tant mieux pour eux !?)

JDeclef 06/03/2025 10h27

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mercredi 5 mars 2025

Bah oui ! Pourquoi pas d’ailleurs le gentil FOG qui comme les autres commente et pérore inutilement en disant des vérités que tout le monde peut comprendre mais cela ne sert à rien car moi comme d’autres qui avons les mêmes âges qu’eux on confie nos destins à de pareils dirigeants excités illuminés qui ne pensent qu’a à eux et dont TRUMP est le parfait exemple !?

 

FOG : « Merci Trump ! »

ÉDITO. Après l’humiliation de Zelensky à la Maison-Blanche, les Européens devraient être convaincus de la nécessité de bâtir enfin, et rapidement, l’indépendance stratégique du Vieux Continent.

Grâce soit rendue à Donald Trump d'avoir montré à l'Europe, avec son vice-président J. D. Vance, qu'il n'y avait plus rien à attendre de l'Amérique dans un proche avenir. Les États n'ont pas d'amis, seulement des intérêts, disait de Gaulle. Soit. Si le président américain n'avait qu'une logique mercantiliste, il y aurait encore de l'espoir. Mais non, on sait depuis l'affreux sketch de Washington avec Volodymyr Zelensky que c'est beaucoup plus grave, notre Vieux Continent ne pouvant dépendre de rodomonts qui ne carburent qu'à l'hubris.

Fort avec les faibles et faible avec les forts, Trump a mis au jour, depuis sa réélection, les limites de ce que l'Europe croit être le parapluie américain : il est troué. Il est vrai que la tectonique des plaques géopolitiques est à l'œuvre depuis longtemps : à l'exception de Joe Biden, les derniers présidents américains ont cessé de « calculer » l'Europe, et, de ce point de vue, l'actuel n'est que le continuateur de Barack Obama. En bien pire, il va de soi. Indigne était le harcèlement de cour d'école auquel il s'est livré devant les caméras, avec Vance, contre Zelensky, dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche.

 La leçon de Zelensky aux (pseudo-)nationalistes européens

Après avoir volé à Ronald Reagan son célèbre slogan électoral « Make America Great Again », Trump tente de se faire passer pour l'héritier du 40 e président des États-Unis (1981-1989), celui qui a ressuscité l'Amérique et porté les coups fatals à l'Empire soviétique. Il n'en est que l'avatar frankensteinien, grisé et narcissique. La preuve, oubliant face à Poutine le vieux précepte reaganien de « la paix par la force », il a très mal engagé la négociation sur l'Ukraine en donnant, d'entrée de jeu, raison à la Russie, qu'il entend arrimer à son pays pour son face-à-face avec la Chine. S'il n'est pas le caniche de Poutine, il a au moins été son « idiot utile » et n'a fait qu'accroître ses exigences.

Il n'y a pas une minute à perdre : la France et l'Europe ne peuvent plus continuer à laisser leur destin stratégique à l'Otan sous la tutelle de présidents américains qui regardent ailleurs, vers le Pacifique, ou qui, comme l'actuel, sont sans doute prêts à nous considérer demain comme une variable d'ajustement ou une monnaie d'échange avec les ex-empires qui, à nos portes, rêvent de s'agrandir, le soviétique et l'ottoman. Comment avoir confiance ? Pour foutraque qu'il soit, Trump n'est certes pas un va-t-en guerre, mais il n'est apparemment tenu par aucun principe, et, à ses yeux, pour paraphraser la fameuse formule de Clausewitz, la paix n'est que la continuation de la prédation par d'autres moyens.

Comment échapper au trumpo-poutinisme

Pour Emmanuel Macron, c'est le moment, c'est l'instant.Il peut jouer un rôle historique en jetant les bases de la défense européenne, l'un de ses vieux dadas. Par quelle absurdité notre Vieux Continent devrait-il dépendre indéfiniment des États-Unis s'il était attaqué ? Contrairement aux dirigeants européens, Giorgia Meloni exceptée, notre président a su nouer une relation d'estime réciproque avec Trump, ce qui n'est pas rien. Et, dans cette affaire, il dispose d'un allié de poids en la personne du démocrate-chrétien Friedrich Merz, le futur chancelier allemand, dont il faut saluer le courage politique : longtemps aligné, comme son pays, sur les positions américaines, il a dit ses doutes sur la volonté des États-Unis de respecter leurs engagements de défense mutuelle et proposé de se mettre sous les parapluies nucléaires français et britannique, les deux ne totalisant encore que 515 têtes nucléaires, presque neuf fois moins que la Russie (4 380).

 L'Europe est horrifiée par Trump mais elle n'a pas d'excuse

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Ce n'est pas parce qu'on est amis qu'il faut vivre sous le même toit.Il est temps pour l'Europe de s'affranchir de l'Amérique pour devenir, enfin, elle-même. Rien à voir avec le projet, mort-né, de la CED, qui fit polémique dans les années 1950 avant d'être rejeté par notre Assemblée nationale : il regroupait les armées de notre continent sous la houlette du commandant en chef de… l'Otan, nommé par les États-Unis. La défense européenne façon Macron était déjà inscrite dans une instruction aux armées du général de Gaulle en 1964 : « La France devrait se sentir menacée dès que les territoires de l'Allemagne fédérale et du Benelux seraient violés. » L'Europe est apparemment prête à entrer dans l'âge adulte.

Un grand merci, mister Trump !?

Bah oui pourquoi pas d’ailleurs le gentil FOG qui comme les autres commente et pérore inutilement en disant des vérités que tout le monde peut comprendre mais cela ne sert à rien car moi comme d’autres qui avons les mêmes âges qu’eux on confie nos destins à de pareils dirigeants excités illuminés qui ne pensent qu’a à eux et dont TRUMP est le parfait exemple !?

Car lui il n’a que 4 ans entrecoupé à 2 ans à mi-mandat pour s’en mettre un peu plus dans la poche dont il ne pourra même pas en  profiter car il aura 82 ans ce vieux dirigeant US  milliardaire comme BIDEN avant lui ?!

Si c’est cela notre monde nouveau à venir les pays encore libres et démocratiques sont moribonds comme ceux qui les dirigent ou les gouvernent mal et ne les protègent pas ?!

Même nous en France depuis que notre Veme république existe depuis 1958  on n’a pas évolué depuis les après guerres mondiales nous sommes devenus des pays dirigés par des bavards donneurs de leçons qu’ils veulent donner aux autres qui ne les écoutent pas à l’image de notre dernier président en place nullissime dont on n’a pas été capable de se séparer avec « sa macronie Fantôme » et qui en plus se moque du peuple Français qu’il dédaigne sans vergogne n’étant pas de son monde de petit bourgeois digne de l’ancien régime !?

Car ce n’est pas pardonnable pour La France et ceux de ma génération qui ont connu tous nos présidents passés ?!

Alors il va nous faire encore un de ses discours creux que certains gogos de nos concitoyens avalent comme une potion magique de donneur de leçon hypocrite dont il a le secret !?

Car bien sur on n’a rien retenu de 1940 de nos guerres mondiales et du passé colonial et autres de nos empires perdus et comme semble-t-il les Français ont perdu leur éducation car on enseigne mal par notre Education dite nationale notre histoire contemporaine en cultivant encore plus « notre chacun pour soi dévastateur » avec notre individualisme pathologique !?

Ce n’est pas pardonnable pour La France et ceux de ma génération qui ont connu tous nos présidents passés ?!

Car semble-t-il dans les pays totalitaires extrémistes divers cela parait mieux fonctionner que chez nous donc c’est tout de même préoccupant car il faudrait que l’EUROPE dite UNIE se réveille avant qu’il ne soit trop tard mais faire comprendre cela aux Français lambda c’est difficile il faudrait avoir un dirigeant autrement que le nôtre inutile et réapprendre à mieux voter !?

Jdeclef 05/03/2025 13h34

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lundi 3 mars 2025

Malheureusement en France comme on ne sait plus voter ou choisir nos dirigeants et politiciens de tous bords que l’on élis et réélis alors on à ce que l’on mérite tant pis pour nous ?!

 

Trump-Zelensky : le grand malaise de Le Pen

Sophie Coignard
Chroniqueuse politique

LA CHRONIQUE DE SOPHIE COIGNARD. Après l’ahurissante séquence du Bureau ovale, l’éternelle candidate à la présidentielle s’est enferrée dans un discours plus qu’embarrassé.

Publié le 03/03/2025 à 06h30

S'il est un titre difficile à lui contester, c'est celui de championne de la démagogie. Marine Le Pen n'a jamais hésité à faire gros, à « beurrer épais » comme disent certain communicants, pour s'attirer les bonnes grâces des exclus et voguer sur le malheur des plus démunis de ses chers compatriotes.

Pour sa réapparition au Salon de l'agriculture samedi matin, après dix jours de diète médiatique, elle a été interrogée sur le séisme qui s'était produit la veille, à Washington, quand les président et vice-président américains ont molesté sans ménagement et avec énormément de grossièreté leur homologue ukrainien.

Pour commenter ce fait majeur, ces quelques minutes de vidéo qui ont ébranlé le monde, la cheffe des députés RN a alterné entre les lieux communs les plus pathétiques – « Le chemin de la paix est un chemin difficile » – et les euphémisations les plus grossières : « Que des dirigeants de nations puissent se parler avec passion, qu'il puisse y avoir des frictions, qu'il puisse y avoir des mots durs, après tout, c'est assez normal », a-t-elle dit. Assez normal ?

Propagande russe

Dormez, bonnes gens, tout cela n'est pas si grave ! Cousin Donald et Tonton Vladimir veillent sur la paix du monde. C'est osé, mais cela peut passer : qui ne préfère entendre un vaseux discours de paix plutôt qu'un dérangeant appel au sursaut ?

« L'Europe est maintenant la clé » : après l'humiliation de Zelensky, la société ukrainienne fait frontL'ex-patronne du RN n'a donc pas remarqué que J. D. Vance ne faisait que réciter tous les couplets de la propagande russe la plus sommaire ? Que le numéro de duettistes entre les deux personnages censés porter haut la bannière étoilée était préparé d'avance, orchestré, comme l'est un guet-apens au fond d'une ruelle sombre ?

Mais, elle l'a répété, il n'y avait « rien d'extraordinaire » dans cette séquence, si ce n'est peut-être la présence de micros et de caméras. « Il eût peut-être été facile de ne pas avoir ce débat devant le monde entier. » Quoi qu'il en soit, elle veut « voir ce moment brutal que comme un moment de construction ». De construction ! On croirait du Orwell dans le texte.

Un patriotisme contrefait

Dans le même temps, même les observateurs les plus pondérés employaient un vocabulaire inhabituel pour décrire la situation. Par exemple, Hubert Védrine, diplomate chevronné et analyste mesuré, qui disait dans La Tribune dimanche : « S'ils existaient, il faudrait donner le prix Nobel du courage à Volodymyr Zelensky et à Donald Trump celui de l'indignité », indignité qu'il qualifie de « répugnante ».

Comment faut-il s'y prendre face à un Trump « sous stéroïdes » ? À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Marine Le Pen, elle, saisit l'occasion pour avancer ses petits pions sur l'échiquier de la politique intérieure. Elle en profite pour tancer la faiblesse de la France, et pointer la responsabilité d'Emmanuel Macron. Pour faire bonne mesure, elle décoche quelques flèches contre l'Europe. Avec l'espoir de brosser son électorat dans le sens du poil, au nom d'un patriotisme contrefait.

En effet, alors que chacun comprenait en temps réel, vendredi soir, devant les images du Bureau ovale, que ce n'était peut-être pas la fin du monde, mais à tout le moins la fin d'un monde, Marine Le Pen, elle, joue toujours avec son vieux jeu de cartes. Celui d'une prétendue souveraineté française qui ne saurait exister qu'en retrait de l'Union européenne. Par les temps qui courent, cela s'appelle simplement rendre les armes avant même d'avoir combattu.

 

Ce n’est pas compliqué : la famille JM. LEPEN PERE décédé récemment et sa M.LE PEN FILLE ne servent à rien ce ne sont que des extrémistes de droite avec cet ex FN du père devenu RN de sa fille sans oublier les extrémistes de GAUCHE avec le vieux le vieux MELENCHON et sa LFI NUPES qui changent leurs noms de partis ringards pour essayer de faire du neuf mais la droite classique fait pareil ainsi que les gauches qui restent LFP et bien sûr écolos ringards !?

Il faut être un vieil électeur comme moi qui ai connus tous nos présidents passés pour essayer de comprendre cela mais c’est mission impossible car les citoyens Français sont les plus mauvais électeurs que l’on puisse trouver en France dans cette EUROPE dite UNIE en filigrane sur le papier sans oublier les écolos illuminés utopiques ?!

Inutile de palabrer inutilement on a la tête sur le billot avant que la hache sanction ne tombe (mais on ne sait pas encore bien laquelle et quand) c’est peut-être TRUMP l’excité US aboyeur de foire qui la tient au-dessus de nos têtes puisqu’il veut laisser tomber cette Europe des 27 préférant le profit et l’argent roi ce qui est bien américain en fait et pas étonnant !?

La seule chose qui peut être nous être profitable comme bouée de sauvetage c’est le délai pour le président US car il n’a que 4 ans entrecoupé à mi-mandat de 2 ans pour réussir sa politique à consonance totalitaire n’en déplaise à certains sous couvert de fausse démocratie !?

Car chez nous la démocratie on ne sait pas s’en servir çà c’est un fait avéré avec « cette macronie fantôme » et ça dure depuis que cette VEME REPUBLIQUE existe depuis 1958 bien avant car nos concitoyens sont devenus stupides ou ignares !?

Jdeclef 03/03/2025 13h05

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