vendredi 15 novembre 2024

Et bien oui Poutine est un criminel de guerre barbare ou a tergiversé comme d’habitude en Europe dite unie avec les USA grand frère protecteur avec en plus nos dirigeants européens de nos pays libres et démocratiques donneurs de leçons bienpensant hypocrites ?!

 

Comment dissuader Poutine d’attaquer l’Europe

L’ŒIL DU GÉNÉRAL TRINQUAND. Avec la menace du désengagement américain, les Européens doivent développer leurs outils de défense et engager le combat dans le domaine de l’information et des valeurs.

Par Dominique Trinquand*

Publié le 15/11/2024 à 08h30

Depuis 2007 et son intervention lors de la conférence de Munich sur la sécurité, Vladimir Poutine a déclenché la guerre contre ce qu'il appelle l'« Occident global ». Après les paroles vinrent les actes, d'abord en Géorgie (2008), puis en Crimée (2014) et en Syrie (2015).

 Lui aussi : Dominique Trinquand, ancien général, est spécialiste des relations internationales. Son dernier livre, D'un monde à l'autre, est sorti le 10 octobre 2024 chez Robert Laffont.Mais maintenant lui aussi fait de la guerre sur carte

En Crimée, le président russe remporta la plus belle des victoires, une annexion sans tirer un coup de feu. Le grand stratège chinois Sun Tzu aurait applaudi : « Le plus habile consiste à vaincre l'ennemi sans combat. » Forte de ces succès, la Russie a voulu recommencer lors de l'invasion de l'Ukraine le 24 février 2022 : renverser le gouvernement de Kiev par des attaques combinées dans les espaces cybernétiques et de la communication mais aussi par une réelle pression militaire sur le terrain.

Heureusement pour l'Ukraine, l'appréciation de la situation était mauvaise, l'opinion publique s'est alignée derrière son président pour résister aux forces russes, qui, mal préparées pour la guerre, ont dû abandonner l'offensive sur Kiev et se réorganiser afin de faire effort dans le Donbass.

En septembre 2022, le président Poutine a déclaré l'annexion de quatre oblasts qui, depuis, font l'objet de l'offensive principale pour s'assurer de leur conquête. Depuis deux ans, cette offensive progresse pas à pas.

Ouvrir un nouveau front

L'arrivée de Donald Trump à la présidence américaine laisse entrevoir à court terme l'éventualité d'un règlement temporaire du conflit en Ukraine avec un cessez-le-feu et probablement l'abandon d'une partie de territoire par les Ukrainiens. Est-ce que Poutine se satisfera de ce succès partiel alors que son objectif annoncé est beaucoup plus ambitieux ?

Au moment où la Moldavie vient de subir une tentative majeure de déstabilisation et alors que Moscou a perturbé les élections en Géorgie, la guerre semble se rapprocher des frontières de l'Union européenne. Après bientôt trois ans de guerre en Ukraine, quelles sont les capacités russes disponibles pour poursuivre vers d'autres pays ou dans d'autres champs et quelle est la capacité de l'Europe et de l'Otan à s'y opposer ?

 Trump au pouvoir : l'Ukraine entre espoirs et inquiétudesDepuis presque trois ans, dans une guerre qui ne dit pas son nom, l'armée russe a considérablement développé ses capacités, aussi bien dans le domaine tactique que technique, et, grande nouveauté, les drones sont devenus omniprésents.

Après les échecs initiaux vers Kiev et le long de la mer Noire en direction d'Odessa, elle poursuit une avancée méthodique et laborieuse dans le Donbass. Malgré ces efforts, en trois ans de guerre, la Russie n'a réussi à conquérir que 20 % du territoire ukrainien sans vaincre son armée. Surtout, ces gains territoriaux se font à des coûts humains extraordinaires.

 Guerre en Ukraine : ce que changerait l'arrivée des Nord-Coréens

Si l'Ukraine souffre plus en raison de sa population réduite, la Russie est confrontée à des pertes considérables ainsi qu'à des difficultés à recruter qui expliquent l'appel aux milices et aux soldats étrangers, comme les soldats nord-coréens. Si elle veut ouvrir un nouveau front – en vue d'une offensive conventionnelle –, la Russie devra reconfigurer ses forces.

Les spécialistes estiment qu'un délai de trois à cinq ans serait alors nécessaire. Toutefois, son industrie d'armement s'est développée de façon spectaculaire et, malgré les pertes importantes en matériel, les stocks se renouvellent au rythme d'une économie mobilisée vers les productions utiles à la guerre.

Faire tomber des gouvernements

En Europe de l'Ouest, l'alerte a été chaude. L'Otan a retrouvé son objet initial de défense des alliés contre l'Est. Au lieu de faire face aux troupes du pacte de Varsovie sur la frontière allemande, comme c'était le cas lors de la guerre froide, elle est opposée à la seule Russie, 2 000 kilomètres plus à l'est.

Dans le même temps, l'Otan est passée de 16 à 32 membres, et le leader américain n'a cessé d'augmenter ses capacités. Une attaque conventionnelle russe contre un pays de l'Otan me paraît donc très improbable. Toutefois, ceci suppose que l'effort de réarmement européen ne faiblisse pas.

Si les États-Unis viennent à considérer ce théâtre comme un problème européen, il faut que ceux-ci soient prêts. Il faut être en mesure de dissuader toute attaque directe. Le renforcement en cours du pilier européen de l'Otan est à cet égard encourageant, mais il faut l'accélérer.

Comment Poutine déstabilise l'Europe

En revanche, dans sa posture agressive envers l'Europe, Poutine met déjà en œuvre des moyens qu'il pourrait renforcer et qui déstabilisent un peu plus l'Union européenne et ses sociétés. Comme l'ont montré les récentes opérations en Moldavie et en Géorgie, l'utilisation de l'espace cyber et l'achat de complicités pourraient augmenter.

Tout en renforçant sa base industrielle et ses forces armées, la Russie pourrait essayer de faire tomber des gouvernements « comme des fruits mûrs », ou plutôt pourris de l'intérieur. Il faut ici rappeler cette maxime de Thucydide qui n'a jamais été autant d'actualité : « La force de la cité ne réside ni dans ses remparts ni dans ses vaisseaux, mais dans le caractère de ses citoyens. »

 Défense européenne : la remise à niveau coûtera 70 milliards d'euros

La poursuite de la montée en puissance des armées européennes et la capacité de l'Union européenne à développer ses outils de défense – communication, cyberespace, armement, munitions… – sont des éléments essentiels afin de dissuader la Russie de vouloir employer à nouveau la force militaire à l'encontre d'un pays européen, mais cela ne sera pas suffisant.

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Il faut être prêt à engager dès maintenant le combat dans le domaine de l'information et des Valeurs. J'écris bien Valeurs avec un V majuscule, il s'agit de l'état de droit et des libertés individuelles qui sont au cœur de la construction européenne. Ce combat est à mener, bien sûr, en Europe, pour notre défense, mais aussi ailleurs, car « il n'y a pas de meilleure défense que l'attaque ».

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Mais nos dirigeants hélas trop pleutres et hyper bavards et pas seulement en France car au début les USA avait vu avec leur réseau satellitaire avait prévenu de cet envahissement et l’agression barbare de l’UKRAINE et d’ailleurs déjà avant et après la Géorgie et Tchétchénie envahie par aussi la Russie poutinienne en 2014 avec la cerise sur ce gâteau empoisonné l’annexion de la CRIMEE !?

Il fallait le stopper tout de suite voire même l’éliminer ce dictateur barbare russe déjanté car dès le début de cette guerre Russo ukrainienne c’était possible maintenant il est trop tard il a brandi l’arme nucléaire mais que les USA LA France et l’ANGLETERRE possède pourtant et supérieure voir que la sienne !?

En fait on reproduit les mêmes erreurs de la 2eme guerre mondiale que l’on a subi avec HITLER car on est très mal gouverné et protégé lamentablement et maintenant on a TRUMP le futur président US qui veut renouer des relations avec POUTINE !?

Ça c’est la suite logique voir stupide car les populations lambda de nos pays libres et démocratiques partisans du « chacun pour soi étriqué » dans leurs pays ont donné trop de pouvoir a leurs dirigeants donneurs de leçon bienpensants comme notre président actuel mais il n’y a pas que lui dans nos classes politiques de tous bords car nos citoyens lambda qui les élisent et réélisent sont incurables !?

Il faut esperer simplement que nos mauvaises indécisions ne nous reviennent pas comme un boomerang dans la face !?

 

Jdeclef 13/11/2024 14h12

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jeudi 14 novembre 2024

C’est une claque de plus à MACRON une honte de plus que notre président inutile doit subir depuis sa réélection stupide de la part des Français ne réfléchissant plus se laissant influencer par ses discours creux de donneurs de leçons bienpensant hypocrite !?

 


Pourquoi le pape François a choisi la Corse plutôt que Notre-Dame

Après avoir décliné l’invitation pour la cérémonie de réouverture de la cathédrale de Paris, le 7 décembre, le souverain pontife pourrait se rendre à Ajaccio la semaine suivante.

Par Julian Mattei, correspondant à Bastia (Haute-Corse).

Publié le 14/11/2024 à 06h30

« Si cette visite pastorale devait se concrétiser, ce serait un immense honneur pour la Corse. » Au détour de la procession qui accompagne la célébration de la Saint-Martin, lundi 11 novembre dans les rues de Patrimonio (Haute-Corse), les mots de Christian Andreani en disent suffisamment sur l'effervescence qui entoure un déplacement déjà présenté comme « historique ».

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Comme bon nombre d'insulaires, le prieur de la confrérie de ce petit village du Nebbio attend impatiemment la fumée blanche : le pape François se rendra-t-il en Corse ? Dans l'île, l'annonce de la possible venue du souverain pontife, le 15 décembre, à Ajaccio (Corse-du-Sud), est sur toutes les lèvres. Surtout depuis que le président de la Conférence des évêques de France, Éric de Moulins-Beaufort, a évoqué, dimanche, cette visite non encore officielle. Le pape a lui-même dit à Paris-Match, mercredi lors d'une rencontre au Vatican, qu'il "viendrait en Corse, en théorie, le 15 décembre."

« Je n'irai pas à Paris »

Pour l'heure, aucune certitude cependant : une délégation vaticane doit se rendre à Ajaccio ces prochains jours pour s'assurer des « détails techniques » du voyage. Ce n'est qu'à l'issue de ce déplacement qu'une officialisation par le Saint-Siège interviendrait. Une chose est sûre, toutefois : si elle devait avoir lieu, cette visite pastorale serait une première historique en Corse. Jamais aucun pape ne s'est rendu sur l'île.

Cette visite inédite interviendrait huit jours seulement après les grandes cérémonies de réouverture de Notre-Dame de Paris, le 7 décembre. Un événement lors duquel François brillera par son absence. Le 13 septembre, en guise de réponse à l'invitation lancée par Emmanuel Macron, le prélat argentin l'avait fait savoir aux journalistes dans l'avion qui le ramenait de Singapour : « Je n'irai pas à Paris. »

Au Vatican, le pape François ne lâche rien

Pourquoi le pape pourrait-il finalement choisir la Corse plutôt que Notre-Dame, où une centaine de chefs d'État et de gouvernement sont attendus ? « Il ne faut pas opposer ce projet de voyage à la réouverture de la cathédrale », tempère l'entourage du cardinal François-Xavier Bustillo, l'évêque de Corse. Ce projet serait en réalité en réflexion depuis plusieurs mois.

Rendez-vous trop politique et mondain

Le pape devrait se rendre à Ajaccio pour clore un colloque organisé les 14 et 15 décembre par l'évêché sur le thème de la piété populaire. « La Corse est une terre ancrée en Méditerranée et empreinte de religiosité, à travers notamment la dévotion des confréries, avance un prêtre du diocèse. C'est un sujet auquel le Saint-Père porte beaucoup d'attention. Sans doute a-t-il un message à délivrer. »

 En Corse, la spectaculaire renaissance des confréries

Quoi qu'il en soit, le souverain pontife est bien le maître de son agenda. S'il ne sera pas présent à Notre-Dame, c'est aussi parce que doit se tenir, le 7 décembre au Vatican, un consistoire durant lequel le pape ordonnera vingt et un nouveaux cardinaux. Selon nos informations, le chef de l'Église craindrait aussi de participer, à Paris, à un rendez-vous trop politique et mondain. Tout ce qui rebute le jésuite argentin.

« Depuis le début de son pontificat, le pape François est tourné vers les périphéries et les petits peuples, observe l'abbé Frédéric Constant, vicaire général du diocèse de Corse. Il a gardé un souvenir ému de la création du cardinal Bustillo, l'an dernier. Il a vu l'effervescence d'un peuple vivant. »

Une relation étroite avec le cardinal Bustillo

Lorsque l'évêque d'Ajaccio a été ordonné cardinal, le 30 septembre 2023, place Saint-Pierre, la Corse s'était en effet donné rendez-vous à Rome pour communier. Un millier d'insulaires avait fait le déplacement à bord des trois avions spécialement affrétés par le diocèse pour assister à la cérémonie.

À l'annonce du nom de François-Xavier Bustillo, le pontife avait marqué une courte pause, tant l'ovation fut bruyante, sur le parvis de la basilique. Le pape a peu à peu noué une relation étroite avec ce jeune cardinal de 55 ans.

François-Xavier Bustillo, le cardinal qui a conquis la Corse

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Depuis sa consécration épiscopale et son installation à la tête du diocèse d'Ajaccio, en juin 2021, ce franciscain conventuel connaît une ascension fulgurante au sein de l'Église. En Corse, il a su se faire aimer des insulaires et remplit les églises.

« Le pape est très sensible à son ministère, croit savoir un proche du cardinal. C'est à son invitation, avant tout, qu'il viendrait dans l'île. Si ce voyage se concrétise, sa relation avec son éminence Bustillo y sera sans doute pour beaucoup. »

 

Mais plus grave depuis le début en 1958 de cette VEME REPUBLIQUE devenue obsolète et usée jusqu’à la corde et surtout après cette guerre d’indépendance de l’ALGERIE INUTILE qui nous déteste depuis 1954 à 1962 et après car toujours depuis qui n’a fait qu’amplifier une immigration importante toujours présente de ressortissants d’Afrique du nord des pays comme la TUNISIE et le MAROC voir Afrique occidentale ancien empire Français aussi !?

En ce qui concerne le pape de l’église chrétienne catholique on peut supposer que cette autre religion monothéiste qui a pris maintenant une importance qui rejoint le catholicisme ancestral de notre pays jusqu’à presque le dépasser et donc la CORSE est une petite ile de 347600 habitants comme une grande ville de France semble peut être encore pieuse et chrétienne que PARIS mais surtout sa banlieue et avec sa couronne de départements à consonnance importante de cette religion musulmane qui a terni ce symbole chrétien de la cathédrale de PARIS qui en fait ne représente plus la 1ere religion de la France chrétienne qui décline sans compter aussi les chrétiens et juifs de la religion hébraïque une des plus importante du monde !?

Peut-être aussi que le PAPE catholique chrétien dans ces temps instables dans le monde entier n’a pas voulu prendre de risque car ne sentant pas assez en sécurité !?

Car il faut avoir le courage dans notre pays si mal gouverné de reconnaitre nos tares et défauts de nos dirigeants et politiciens de tous bords pleutres depuis+ de 60 ans et accepter les leçons de cette période mondiale hyper tendue avant qu’il ne soit trop tard !?

Jdeclef 14/11/2024 16h42


mercredi 13 novembre 2024

La France s’enfonce dans le marasme et les Français semblent ne pas s’en rendre compte malgré la gravité de la situation à l’international et de notre politique intérieure ce qui est très préoccupant et désespérant à cause de nos citoyens apathiques ou devenus stupides !?

 

Marine Le Pen dans le piège de « l’inéligibilité obligatoire »

Alors que les procureurs doivent requérir, ce mercredi 13 novembre à son procès, la présidente du groupe RN à l’Assemblée redoute, par-dessus tout, d’être empêchée de se présenter en 2027.

Par Nicolas Bastuck

Publié le 13/11/2024 à 08h00

La loi est ainsi faite, obèse et mouvante, que les meilleurs juristes finissent par en perdre leur latin. Marine Le Pen et ses avocats en ont fait la douloureuse expérience, au cours du procès des assistants parlementaires du FN (devenu RN) ; celui-ci touche à sa fin avec, ce mercredi 13 novembre, les réquisitions attendues des procureurs Louise Neyton et Nicolas Barret.

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Alors qu'elle allait être entendue pour la dernière fois, mardi 5 novembre, non plus comme ancienne députée européenne mais en sa qualité d'ex-présidente du Rassemblement national – fonctions qu'elle a occupées après son père de 2011 à 2021, avant de passer la main à Jordan Bardella –, Marine Le Pen a bien failli tomber de sa chaise, ou plutôt du banc des prévenus. Vérification faite, il semble bien que la peine d'inéligibilité « obligatoire » (de dix ans maximum) prévue pour le délit de détournement de fonds publics qui lui est reprochée trouverait à s'appliquer, si elle devait être condamnée. Un obstacle de taille, sur sa route vers l'Élysée.
 Tout comprendre de l'affaire des assistants du FN au Parlement européen

L'automaticité de cette peine a été instaurée par la loi du 15 septembre 2017 « pour la confiance dans la vie politique » ; elle figure, depuis, à l'article 131-26-2 du Code pénal. Or, les faits reprochés à Mme Le Pen s'étendent de 2009 à 2016. La loi pénale n'étant pas rétroactive (sauf si elle s'est adoucie), elle pensait légitimement échapper à cette mesure couperet, susceptible de ruiner en un jugement vingt ans de combat politique.

Inscrite dans la loi dès 2016

Las ! L'inéligibilité, obligatoire pour une série de délits financiers – dont le « sien » –, était inscrite dès 2016 dans un autre texte de loi : l'article 432-17 du Code pénal, tel que modifié par la loi Sapin 2 « relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique » du 9 décembre 2016.

2016 : on est bien, cette fois, dans les clous de la « prévention » (les faits reprochés à Marine Le Pen et la période qui s'y rapporte), même si la défense entend démontrer le contraire. À quelques jours près, Marine Le Pen risque, ainsi, de voir sa carrière brisée net, si le tribunal devait la condamner.

« Marine sait tout ça » : au procès du RN, la petite phrase gênante…

La peine d'inéligibilité était déjà possible avant la promulgation de la loi Sapin 2, mais elle n'était qu'une option offerte aux juges. Elle est aujourd'hui « obligatoire » et s'imposerait donc, en principe, au tribunal correctionnel, si celui-ci devait reconnaître Marine Le Pen coupable des détournements qui lui sont reprochés. La critique d'un « procès politique », d'un « gouvernement des juges » qui piétinerait le choix de plus de 13 millions d'électeurs (nombre de suffrages obtenus par Marine Le Pen lors de la dernière élection présidentielle), serait, le cas échéant, plus difficile à soutenir, s'agissant d'une peine dont le législateur a, précisément, voulu qu'elle échappe au contrôle des magistrats et s'applique de manière automatique. Marine Le Pen, dont le parti milite pour le rétablissement des peines planchers, doit méditer amèrement sur les effets de l'automaticité des sanctions pénales.

Ironie du sort : la présidente du groupe RN à l'Assemblée peut espérer trouver son salut dans les principes constitutionnels, si souvent décriés dans son camp. L'individualisation des peines et leur « stricte nécessité », deux principes à valeur constitutionnelle, ont conduit le législateur à apporter un tempérament à la peine obligatoire d'inéligibilité applicable aux délits financiers. Ainsi, la loi Sapin 2, comme la loi du 15 septembre 2017 qui l'a reprise à son compte, prévoit que le tribunal peut décider de ne pas la prononcer « par [une] décision spécialement motivée ». Cette dérogation possible offre un espoir à Marine Le Pen, qui risque par ailleurs dix ans d'emprisonnement et une amende de plusieurs millions d'euros.

 L'État de droit est-il sacré ?

Autre raison, pour elle, d'espérer échapper à cet « empêchement » : le sursis dont le tribunal pourrait assortir une peine d'inéligibilité, comme on l'a vu en début d'année avec le procès des assistants parlementaires du MoDem.

Un potentiel scénario catastrophe

En dehors de ces deux échappatoires, Marine Le Pen pourra, en dernier recours, compter sur la… montre. Si le tribunal devait entrer en voie de condamnation, la loi lui offrirait, en effet, plusieurs voies de recours : un procès en appel, d'abord, qui remettrait les compteurs à zéro et conduirait à ce qu'une cour réexamine les faits une seconde fois ; dans le pire des scénarios (une nouvelle condamnation en appel avec inéligibilité), elle pourrait former un pourvoi en cassation – portant cette fois sur des questions de droit – et gagner quelques précieux mois supplémentaires. Car ces deux procédures sont, en principe, « suspensives » : elles suspendent l'exécution de la peine – inéligibilité comprise. Avec un peu de chance, vu les délais d'audiencement, Marine Le Pen peut espérer étirer le temps judiciaire et « tenir » jusqu'en mai 2027, date du second tour de la prochaine élection présidentielle.

Il lui resterait alors à se faire élire. Une fois entrée à l'Élysée, Marine Le Pen serait immunisée ; protégée des foudres de la justice, le temps de son mandat. Mais ceci est une autre histoire et relève, pour l'heure, de la politique-fiction…

Au tribunal, une course contre la montre à l'envers pour Marine Le Pen

En attendant, un scénario catastrophe n'est pas à exclure, même s'il est assez peu probable : le tribunal aujourd'hui saisi pourrait faire preuve d'une extrême sévérité en prononçant non seulement la peine d'inéligibilité que prévoient les textes mais en l'assortissant de « l'exécution provisoire », ce qui aurait pour effet de ne pas rendre l'appel suspensif mais, au contraire, de rendre la peine immédiatement applicable. Une décision qui, pour le coup, exposerait le tribunal aux critiques d'une justice implacable et partisane.

Tout ceci fait beaucoup de « si » et d'« hypothèses d'école », alors que le procès de première instance n'est pas terminé. Présente à la quasi-totalité des audiences, Marine Le Pen, qui s'est souvent défendue avec panache, depuis l'ouverture de son procès, continue à espérer une relaxe, même si sa dernière intervention à la barre lui a fait dire, dans un moment de dépit, qu'elle avait « l'impression que l'opinion du tribunal était faite ». « On n'est pas en politique mais devant un tribunal correctionnel », lui avait répondu sèchement la présidente, Bénédicte de Perthuis.

Marine Le Pen à son procès, entre combativité et abattement

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Avec les réquisitions des procureurs, attendues ce mercredi 13 novembre en fin de journée, Marine Le Pen (comme ses 26 coprévenus) aura déjà une petite idée du sort qui l'attend. Viendra ensuite le tour des – nombreux – avocats de la défense, qui plaideront jusqu'au 27 novembre. Les prévenus auront alors la parole une dernière fois et le tribunal mettra son jugement en délibéré. Vu le nombre de mis en cause et la multiplicité des contrats d'assistants parlementaires à éplucher, il serait surprenant qu'il rende sa décision avant la fin de l'année ; début 2025 semble une échéance plus vraisemblable.

Dans la course contre la montre à l'envers dans laquelle elle est engagée, quelque chose nous fait dire que Marine Le Pen n'est pas vraiment pressée d'être fixée sur son sort.

De toute façon si on se base sur le passé et le créateur de cet ex parti FN d’extrêmes droite JM LE PEN vieux tribun aboyeur de foire qui lui ne voulait seulement que semer le souk et désordre son seul plaisir et ne voulait pas être élu

Dont sa fille a pris la suite mais n’a jamais réussi malgré sa persévérance en changeant son nom de parti en RN mais toujours d’extrême droite pour essayer de s’acheter une honorabilité pour faire le penchant avec les partis dit normaux !?

Donc elle est finie M. LE PEN et devrait lâcher l’affaire car le système électoral actuel de cette VEME République étatique est désespérant avec en plus l’image que donne notre président actuel et sa « macronie » totalement dépassée » !?

Et ce n’est pas le beau BARDELLA actuel président intérimaire du RN qui a les épaules pour redresser la barre de l’extrémisme tant mieux dont ne veulent plus les Français notamment les plus anciens français qui restent encore qui ne savent plus choisir ni voter correctement pour leur avenir depuis 1958 !?

Avec en plus cette nouvelle extrême droite et cette LFI et ce vieux trublion de MELENCHON mal élevé qui sera bien rattrapé aussi par son âge espérons le car tout cela est de la faute des Français car ils votent dans leur pays un de plus démocratique du monde mais peut être un boomerang qui peut leur revenir dans la face d'ci 2027 si nos concitoyens n’y prennent pas garde et ce n’est pas loin dans notre pays ruiné par un seul homme à qui ils ont donné trop de pouvoir !?

MERCI A TOUS ON L’A BIEN MERITE !!!!

Jdeclef 13/11/2024 14h38

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vendredi 8 novembre 2024

C’est comme d’habitude on parle beaucoup chez nos politiciens et dirigeants élus et réélus mais on n’agit peu !?

 

Comment est façonnée la nouvelle secte mélenchoniste

De Raphaël Arnault à Louis Boyard, le leader de La France insoumise constitue un vivier d’élus fidèles qui portent sa parole sans jamais la contester. Et ne menaceront pas une future candidature…

Par Sébastien Schneegans

Publié le 07/11/2024 à 13h00, mis à jour le 07/11/2024 à 14h24

 

Comment est façonnée la nouvelle secte mélenchoniste

De Raphaël Arnault à Louis Boyard, le leader de La France insoumise constitue un vivier d’élus fidèles qui portent sa parole sans jamais la contester. Et ne menaceront pas une future candidature…

Par Sébastien Schneegans

Un soir, dans les jardins à la française du Palais-Bourbon, Vincent Jeanbrun (Droite républicaine) croise une poignée de jeunes députés LFI, dont Raphaël Arnault, et leurs collaborateurs. L'élu du Val-de-Marne, haï par les hiérarques de La France insoumise pour avoir battu Rachel Keke aux législatives, assiste à une scène peu ragoûtante.

« Ils se roulaient des cigarettes dans l'enceinte de l'Assemblée puis crachaient par terre, jetant leurs mégots au sol ! J'ai halluciné. » Le député garde aussi en mémoire le regard noir de Paul Vannier, proche de Manuel Bompard, l'apparatchik en chef de Jean-Luc Mélenchon, qui l'avait alpagué salle des Quatre-Colonnes : « Vous avez battu la meilleure d'entre nous. On saura s'en souvenir. »

Déjà, pendant la campagne, « la meilleure » des Insoumis lui avait hurlé dessus lorsqu'il avait contredit ses propos de 2022 considérant que la police « contrôle » et « tue » des enfants en banlieue. « J'aimerais que la police tue vos enfants pour que vous voyiez ce que ça fait », avait répliqué Rachel Keke, hors d'elle.

Affalés à même le sol à la buvette

Un tel niveau de violence l'avait stupéfié. Il semble pourtant endémique dans la jeune garde de LFI. Ce mercredi 30 octobre, le député Insoumis Thomas Portes, récidiviste en la matière, s'en prenait au sein même de l'hémicycle à un collègue du RN d'un brutal : « Ferme ta gueule, toi ! On va s'occuper de toi. »

Fin juillet, c'est une ancienne élue de droite de l'Assemblée qui s'étouffe en découvrant de jeunes Insoumis affalés à même le sol à la buvette des parlementaires. « C'était surréaliste. Comme il n'y avait plus de place, certains étaient assis par terre ! On a de la chance, ils n'ont pas enlevé leurs chaussures… Il ne manquait plus que les cracheurs de feu ! » narre-t-elle, effarée. Choc des cultures.

D'autres racontent qu'il n'est pas rare de croiser Raphaël Arnault en sweat à capuche, l'œil menaçant, comme prêt à en découdre dans les couloirs de l'Assemblée. Le cofondateur de la Jeune Garde antifasciste, dont le but assumé est d'aller à la bagarre avec des « fachos », est fiché S et a été condamné en février 2022 à quatre mois de prison avec sursis pour violences en réunion – il a fait appel et reste donc présumé innocent. Après les attaques du 7 Octobre, il saluait « la résistance palestinienne » pour son « offensive sans précédent sur l'État colonial d'Israël », avant de supprimer son tweet.

 Stéphane Le Foll : « L'union de la gauche est devenue une camisole idéologique »

L'élu de 29 ans, qui se dit « en stage découverte » à l'Assemblée, incarne, avec d'autres jeunes visages de LFI, cette nouvelle génération mise en avant par Jean-Luc Mélenchon dans le seul but de conquérir de nouveaux électorats : les jeunes et les quartiers populaires. Louis Boyard (24 ans), David Guiraud (31 ans) et Rima Hassan (32 ans), dont les prises de position mettent à mal la récente stratégie de « normalisation » du mouvement, ont carte blanche pour attirer le plus possible de « gens qui ont intérêt à une politique de gauche », selon l'expression de Mélenchon.

Et tous les moyens sont permis. Cette stratégie s'est avérée particulièrement payante aux européennes de juin : à la faveur d'une campagne outrancière sur la guerre à Gaza, la liste menée par Manon Aubry a gagné un million de voix par rapport au scrutin de 2019.

« Il est flippant »

Sans qu'on y prête trop attention, le chef de La France insoumise façonne une nouvelle génération. Il en fait même une priorité, car il voit là la réserve de voix qui lui manquent pour, enfin, accéder au second tour de la présidentielle. Ainsi déclarait-il, lors de la manifestation du 7 septembre « contre le coup de force de Macron » – après le refus du président de nommer Lucie Castets, du Nouveau Front populaire, à Matignon – organisée par le jeune et déjà très médiatique Manès Nadel, président de l'Union syndicale lycéenne (USL) : « Il faut mobiliser la jeunesse et les quartiers populaires. Tout le reste, laissez tomber, on perd notre temps. »

Mathilde Panot, la voix du maître MélenchonManès Nadel, qui était en première ligne dans les cortèges contre la réforme des retraites, représente sans doute l'exemple le plus caricatural de cette jeunesse mélenchonisée. Le soir, avant de se coucher, il a pris l'habitude d'écouter les discours du chef. Il étudie tout – le verbe, le style, l'intonation, la gestuelle, le champ lexical – et peut réciter, de tête, des passages entiers des harangues du tribun Insoumis.

Tant et si bien que le jeune militant, qui n'a pas encore 18 ans, tend à prendre les traits de son aîné, âgé de 73 ans… « Il est flippant. C'est l'avatar parfait de Mélenchon. Il est totalement fanatisé, lobotomisé par le “lider maximo”. Il incarne un pan de la jeunesse qui perçoit Mélenchon comme un gourou », observe un cadre du PCF qui a participé à plusieurs manifestations à ses côtés.

« Comment attirer le regard du roi ? »

De Louis Boyard à Manès Nadel, en passant par le député Andy Kerbrat – interpellé dans le métro parisien alors qu'il achetait de la 3-MMC, drogue de synthèse fréquemment utilisée lors de soirées « chemsex » –, des milliers de jeunes s'engagent en politique par et pour Mélenchon. Le patron de LFI « a compris que l'affect a tendance à remplacer la rationalité, décrypte l'historien Christophe Bourseiller. Il s'inspire beaucoup des travaux de la philosophe Chantal Mouffe, qui insiste sur l'importance des passions en politique. Toute une partie de la jeunesse s'investit dans la FI parce qu'elle voit en Mélenchon le porte-parole de sa colère. »

Cette stratégie d'inspiration populiste lui a permis de se constituer un vivier d'élus qui lui doivent tout. « Comme dans une secte, la concurrence est rude pour approcher le gourou. Pour grimper dans la hiérarchie du mouvement, les compétences comptent moins que le niveau de fidélité à Jean-Luc », égratigne un ancien militant Insoumis.

 LFI, le RN et la stratégie de la cravate « Ça me fait penser au film Ridicule, de Patrice Leconte. Il y a un effet de cour. Comment attirer le regard du roi ? Par le buzz. Le problème, ce n'est pas le buzz, c'est la concurrence pour le buzz. Ça les amène à faire des conneries », abonde Hendrik Davi, qui siégeait sur les bancs Insoumis de 2022 à 2024 avant d'être « purgé », comme François Ruffin, Clémentine Autain, Danielle Simonnet et d'autres, coupables d'avoir osé afficher publiquement leurs désaccords avec la stratégie de « Jean-Luc ».

Et l'élu marseillais d'oser cette comparaison, que ne goûtera sans doute pas son ancien « camarade » anticapitaliste : « La FI est comme une start-up dont le patron, Jean-Luc Mélenchon, est parti de presque rien. Et, comme dans toutes les grandes entreprises, le leader charismatique n'aime pas être contredit. »

Échange tendu

Ces jeunes élus partagent un point commun : leur extraction bourgeoise. Ils ont fréquenté les mêmes facs et ont, pour la plupart, des parents cadres ou hauts fonctionnaires. La mère de Manès Nadel était préfète. « Ce sont de jeunes bobos qui parlent à de jeunes bobos. Remplir une fac à Nanterre, c'est plus facile que de mettre des gens dans la rue dans une sous-préfecture rurale », raille un député socialiste qui relève que LFI a méthodiquement mis la main sur une bonne partie des syndicats lycéens ou étudiants. « Ça leur permet d'écrire sur leurs communiqués : “À l'appel des organisations de jeunesse”, mais ce sont des officines Insoumises, des coquilles vides incarnées par des pantins ! »

Léon Deffontaines, tête de liste communiste aux européennes, se souvient d'un échange tendu avec Aurélien Le Coq. « Il m'assurait que les jeunes aspiraient à la radicalité. Je lui ai répondu : “Quels jeunes ? Les jeunes bien nés, surdiplômés, qui vivent dans les grandes villes ? Qui va parler aux autres jeunes à part Jordan Bardella ?” »

Inflexible. Clémence Guetté, vice-présidente de l’Assemblée nationale, n’hésite pas à recadrer parfois ses collègues de La France insoumise, comme ceux des autres partis, lors des débats.

C'est cette même jeunesse qui défile sur les bancs de l'Institut La Boétie, fondation destinée à devenir le « phare idéologique de la gauche anticapitaliste », selon l'expression de sa coprésidente, la députée Clémence Guetté. « Mélenchon a deux piliers : la gauche culturelle et radicale sur les questions de société, et la gauche des quartiers populaires. L'avantage, c'est que ces électorats, qui lui garantissent un socle de 8 à 10 % d'électeurs fidèles, sont compatibles », résume Jean-Yves Dormagen. Les sociaux-démocrates ont-ils les moyens de lâcher Mélenchon ? Pour le fondateur de l'institut Cluster17, le leader Insoumis peut parler à ses premiers électeurs sans brusquer les seconds. Quand il assène que « la police tue », il galvanise dans les quartiers populaires, sans choquer à outrance ceux qui, au sein de la gauche bourgeoise des grandes villes, lui sont acquis. « Son seul but, c'est de conserver cette rente électorale. Le reste, il s'en fout. Il fait le choix de radicaliser sa base plutôt que de l'élargir », regrette Assan Lakehoul, secrétaire général du Mouvement jeunes communistes de France, assistant social de formation.

« C'est la khmérisation de LFI »

Ce choix de s'adresser à une partie de la jeunesse s'inscrit dans la droite ligne de la stratégie édictée par Jean-Luc Mélenchon et Manuel Bompard, coordinateur national du mouvement : aller chercher les électeurs du « quatrième bloc ». « Nous avons encore des marges de progression. Nous assumons d'essayer de faire en sorte que les abstentionnistes, et les jeunes en particulier, votent davantage », expose ce dernier. Reste que la promotion de ces profils jeunes, plus clivants et radicaux que leurs aînés, témoigne d'une évolution notable. Le contraste entre le groupe LFI de 2017 et celui de 2024 est saisissant sur les bancs de l'Assemblée.

 Du buzz à la victimisation : la propagande de La France insoumise décryptée

Parmi les dix-sept députés élus il y a sept ans figuraient des personnalités formées, capées intellectuellement. Des élus critiqués mais respectés, comme Éric Coquerel. Une partie des 71 députés de la promotion 2024 n'a presque aucune expérience et n'a pas été spécifiquement formée à la politique.

« Un Coquerel ou un François Ruffin savent faire de la politique. Un Louis Boyard ou un Antoine Léaument font des TikTok, tranche un ex-militant Insoumis. On avait des bosseurs et, aujourd'hui, on a des influenceurs. » « La différence avec le groupe de 2017, c'est que les élus étaient Insoumis. Aujourd'hui, ils sont mélenchonistes. C'est la khmérisation de LFI », persifle, avec son sens de la formule, Jean-Christophe Cambadélis, ancien premier secrétaire du PS.

« Il ne connaît pas le mot succession »

À l'instar de « Camba », ancien trotskiste formé, comme Mélenchon, chez les lambertistes, les militants de cette génération accédaient à la députation après avoir acquis une solide culture historique. Aujourd'hui, ils sont propulsés, très jeunes, à l'Assemblée. Et vite oubliés, aussi. « Chaque génération a vocation à être remplacée très rapidement par une autre, et la concurrence est rude », glisse Hendrik Davi, député « purgé » qui siège désormais avec les écologistes.

Ce qui pose la question de la succession de Jean-Luc Mélenchon et, partant, de l'avenir du mélenchonisme. « Il ne connaît pas le mot succession. C'est impensable. Dans son esprit, c'est lui ou rien. Il se sert cyniquement de ces jeunes qui sont fans de lui pour obtenir une nouvelle clientèle électorale et toucher du doigt son rêve, qui est de débattre au second tour face à Marine Le Pen. C'est tout », accuse un autre Insoumis en rupture de ban.

 Glucksmann, Delga et les autres : toujours prisonniers de Mélenchon !

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Pour Christophe Bourseiller, Mélenchon reproduit en cela une stratégie de gouvernance classique qui consiste à s'appuyer sur de très jeunes qui portent sa parole sans jamais la contester, pour défavoriser les quadras ou quinquas qui menaceraient de lui faire de l'ombre. « Ça lui permet de continuer à régner. »

Ceux qui connaissent bien ce roué politique n'ont pas l'ombre d'un doute sur le fait qu'il sera candidat à la prochaine présidentielle. Beaucoup se souviennent de cette phrase qu'il avait lâchée à quelques proches durant la présidentielle de 2017 : « Georges Clemenceau a bien pris le pouvoir à l'âge de 76 ans, et la médecine a progressé depuis. » Pour le jeune Manès Nadel et les autres, la relève attendra…

 

De toute façon quand on voit comment les électeurs lambda français qui votent ou choisissent (quand ils le font et si mal) dans nos pays LES PLUS libres et démocratiques du monde comme aux USA avec TRUMP qui a enfoncé une porte ouverte vindicatif et aussi mal élevé que notre MELENCHON ces 2 vieux tribuns aboyeurs de foire cela confirme la pauvreté de nos politiques intérieures et internationales à cause de peuples devenus peut être ignares apathiques on ne s’intéressant plus à  leur avenir et de toute façon la vie humaine se résume à 80 ans en moyenne donc beaucoup se réfère « au chacun pour soi » tout comme notre petit bourgeois de Macron bon chic bon genre grand discoureur donneur de leçon hypocrite qui lèche les bottes de TRUMP reprenant le passé car n’ayant aucun amour propre ( mais il n’y a pas que lui les autres avant chez nos présidents hormis de Gaulle l’exception qui confirme cette règle n’étaient pas meilleurs !? )

La France est redevenue petite et ne survit que grâce à cette Europe dite unie mais qui s’effrite rapidement à cause des Français lambda eux-mêmes qui ne s’y intéressent plus car trop individualistes et d’autres extrémistes ce qui est plus dangereux de certains pays et leur dirigeants car le monde entier change mais pas dans le bon sens et vire au totalitarisme (mais les Français lambda ne semble comprendre rien alors tant pis pour nous je l’ai déjà dit mais c’est une opinion qui en vaut bien d’autres …!?)

 

Jdeclef 08/11/2024 16h23

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mercredi 6 novembre 2024

En fait beaucoup de BRUIT POUR PAS GRAND-CHOSE car les américains sont comme nous indécis ne sachant plus voter où choisir pour leur destin et avenir !?

 

Présidentielle américaine : Donald Trump revendique la victoire

Le candidat républicain est en passe de remporter une victoire incontestable après s’être imposé dans la plupart des États clés. Kamala Harris et les démocrates sont KO.

Par Julien Peyron

Publié le 06/11/2024 à 08h29, mis à jour le 06/11/2024 à 08h45

Il a refait le coup de 2016… en plus impressionnant. En regardant les États clés basculer les uns après les autres du côté des républicains, on ne peut s'empêcher de repenser à la victoire de Donald Trump en 2016. Même euphorie chez les partisans de l'homme à la casquette rouge, et même incrédulité chez les démocrates, qui se sont bercés d'illusions à la faveur de sondages redevenus étrangement favorables ces derniers jours.

Kamala Harris ne s'exprimera pas ce soir, a annoncé un de ses conseillers. Il n'y a pas grand-chose à dire pour la candidate, son adversaire a déjà occupé le terrain. Il s'est exprimé depuis son QG en Floride et a revendiqué la victoire.

EN DIRECT. Trump en pole position, Harris ne s'exprimera pas ce soir… Suivez les résultats

« C'est une victoire jamais vue », a-t-il lancé à la tribune. Sourire éclatant, chevelure blondie… Le voilà qui triomphe à nouveau sur la scène de son QG à West Palm Beach, au nord de Miami. « Four more years » (quatre ans de plus) : le slogan de ses supporteurs sonnait comme une hérésie, aux oreilles de ses millions de détracteurs. Ils vont devoir s'y faire : Donald J. Trump, le président de toutes les outrances, le populiste en chef, la personnification même du concept de « fake news » est sur le point de redevenir le président de la première puissance mondiale.

Un raz de marée

Nul besoin de lancer ses partisans à l'assaut du Capitole, c'est de façon démocratique et incontestable que le 45e président s'apprête à réinvestir la Maison-Blanche. Selon les projections des médias américains, Trump a emporté la Pennsylvanie (19 grands électeurs), Caroline du Nord (16 grands électeurs), la Géorgie (16 grands électeurs)… Un raz de marée rouge déferle sur le pays. D'autant plus que le Grand Old Party va être majoritaire au Sénat et à la Chambre et que les conservateurs dominent aussi la Cour suprême. C'est un Trump plus puissant qu'en 2016 qui s'apprête à reprendre le pouvoir.

Présidentielle américaine : les résultats du duel Trump-Harris État par État

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Les démocrates sont défaits dans presque toutes les régions disputées. Après avoir voulu maintenir coûte que coûte un Joe Biden à la santé déclinante, le parti semblait s'être uni derrière Kamala Harris lors de la convention de Chicago. Mais on ne pouvait s'empêcher de remarquer que le soutien du couple Obama était timide et que l'ancienne procureure de Californie avait tout d'une candidature par défaut.

Les moments d'enthousiasme autour de sa candidature relevaient davantage d'une forme de « pensée magique » ou « wishful thinking ». Une femme à la Maison-Blanche, aux origines variées, qui plus est, le symbole aurait été fort. Il faudra attendre. Le grand parti de gauche américain va devoir se reconstruire. Il est aux abois et son ennemi numéro un est de retour à la Maison-Blanche.

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C’était écrit les américains se sont offert un pseudo dictateur mal élevé mais çà cela n’a que peu d’importance on a bien MELENCHON mais lui est moins dangereux on n’a pas de leçons à donner dans nos pays encore libres et démocratiques du monde libre et Europe dite Unie comprise surtout en France quand on a aussi un président MACRON pseudo monarque inutile incompétent grand bavard qui s’est empressé de féliciter TRUMP qui peut aussi dérailler par ses excès et son caractère car le connaissant et qu’il faut caresser dans le sens du poil car une des plus grandes puissances du monde ces USA allié de la France et de l’Europe après la défection de BIDEN pour raison de santé et peut être le défaut de Mme Kamala HARRIS étant d’être une femme opposée à un machiste et être métisse en plus bien que sympathique mais n’ayant pas les épaules assez larges pour résister aux « trumpistes » et à la revanche de leur leader vindicatif qui revendiquait une élection précédente volée selon lui !?

Seul peut être l’âge de TRUMP qui peut le desservir mais pour résumer hélas pour nos pays encore libres et démocratiques il faut espérer que ce président sanguin ne se laisse pas entrainer dans des dérapages incontrôlables surtout qu’il y a déjà POUTINE le Russe qui peut profiter de cela et qui semble plus en forme et çà c’est peut-être le pire avec la crise Ukrainienne !?

(En ce qui concerne les citoyens Français ils devraient s’occuper beaucoup mieux de la gestion de leur pays ils sont hors sol hélas car nous sommes dans une France ruinée par cette « macronie » fantôme et ils ne s’en rendent pas compte !?)

Jdeclef 06/11/2024 13h27

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