vendredi 28 mars 2025

Encore un illustre inconnu « macronien » comme notre président MACRON super nul en a en magasin car ce n’est pas difficile de trouver des fonctionnaires toujours près à profiter de la bêtise et ignorance des Français lambda car les places sont bonnes et qui reprennent les mêmes car nuls comme des naïfs incurables jusqu’à pour l’instant 2027 (et peut être après ?!)

 

 C’est un rigolard » : Emmanuel Moulin, le nouveau boss de l’Élysée

PORTRAIT. Le haut fonctionnaire, ancien directeur du Trésor et ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, va succéder à Alexis Kohler au poste de secrétaire général de la présidence. Une mini-révolution au Palais.

Par Mathilde Siraud

Publié le 28/03/2025 à 10h02

À première vue, Emmanuel Moulin est un clone d'Alexis Kohler. Même pedigree de haut fonctionnaire, même cursus honorum et formation à Sciences Po puis à l'École nationale d'administration (ENA), d'abord engagé à gauche chez les jeunes rocardiens, mais parfaitement compatible avec la droite, spécialiste des questions budgétaires et économiques : le nouveau secrétaire général de l'Élysée, grand serviteur de l'État, ressemble en tous points à son prédécesseur.

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Les deux hommes sont d'ailleurs très proches et Alexis Kohler a joué un rôle prépondérant dans le choix de son remplaçant. Ces « technos » discrets et dévoués, éternels conseillers des princes, ont en partage un goût prononcé pour l'ombre et une forme d'ascèse dans l'exercice de leurs fonctions.

Pour Emmanuel Moulin, un retour à l'Élysée

Emmanuel Macron, qui voit son fidèle et indéboulonnable bras droit le quitter pour la banque Société générale après huit années de vie commune au Palais, ne devrait donc pas être dépaysé. Il connaît bien son nouveau voisin de bureau et apprécie tant son travail que ses qualités humaines. « Entre eux, il y a une estime et une complicité », rapporte un ancien ministre qui les a côtoyés.

On imagine sans mal Emmanuel Moulin, 56 ans, invariable démarche juvénile avec son sac à dos jeté sur l'épaule, déambuler dans les ailes de la présidence, une pile de parapheurs sous le bras. Fin connaisseur des rouages de l'État, il faisait déjà partie de l'organigramme élyséen à la fin du mandat de Nicolas Sarkozy, à la tête du pôle économique. L'ancien président appréciera sans doute que son successeur propulse aux plus hautes responsabilités l'un de ses fidèles. Auprès du Point en 2017, l'ex-chef de l'État louait les « talents » d'Emmanuel Moulin.

Interieur du bureau de la delegation française.Nicolas Sarkozy, president de la republique avec ses conseillers, Jean David Levitte, conseiller diplomatique, Emmanuel Moulin, conseiller economique et Fabien Raynaud, conseiller affaires europeennesSpecial fees apply, Interieur du bureau de la delegation française.Nicolas Sarkozy, president de la republique avec ses conseillers, Jean David Levitte, conseiller diplomatique, Emmanuel Moulin, conseiller economique et Fabien Raynaud, conseiller affaires europeennesSpecial fees apply © Gregoire Elodie pour « Le Point »

Son retour rue du Faubourg-Saint-Honoré au poste le plus puissant vient parachever une longue carrière passée dans les cabinets ministériels (Jean-Louis Borloo, Christine Lagarde…) et au sein de l'administration centrale. Emmanuel Moulin a dirigé le Trésor, le cabinet de Bruno Le Maire à Bercy puis celui de Gabriel Attal à Matignon, après un bref passage dans le privé (Eurotunnel puis Mediobanca, une banque italienne) sous le mandat de François Hollande. Depuis la fin novembre, cet habitué des G7 et des G20 était chargé d'une mission sur la reconstruction économique de la Nouvelle-Calédonie.

« Tu vas t'amuser à l'Élysée ! C'est génial. Tu vas vivre des crises. À l'international, comme sur le plan de la politique intérieure », l'a récemment encouragé un des papes de l'Inspection des finances, qui le connaît bien. Et pour cause : des subprimes aux dettes souveraines en passant par le Covid, Emmanuel Moulin a déjà dû gérer quelques tempêtes.

Lui n’est pas un Alsacien rigide. C’est un rigolard. Il y aura au moins quelqu’un qui rit au Palais !

Si certains le décrivent comme un « Kohler en moins bien, en moins puissant », beaucoup mettent en avant son sens de l'humour, un sang-froid à toute épreuve, une sympathie naturelle à même de donner un souffle nouveau dans les hauts murs de la présidence. Un caractère très différent de son prédécesseur et une sensibilité plus politique.

EXCLUSIF. La riposte d'Alexis Kohler « Lui n'est pas un Alsacien rigide. C'est un rigolard. Il y aura au moins quelqu'un qui rit au Palais ! » note un habitué du pouvoir. Sur les réseaux sociaux, Emmanuel Moulin partage des cartes postales virtuelles de ses virées dans le Sud, à la montagne, au Stade de France pour un match de football ou un concert de Mylène Farmer.

Gabriel Attal : « Emmanuel est un excellent choix »

Ce natif de Versailles, de confession protestante, ami dans la vie avec l'humoriste Sophia Aram, imite à la perfection tous les présidents de la Ve République. On attribuait à Alexis Kohler, plus pince-sans-rire, un peu moins de fantaisie. Ne s'autorisant comme seule frivolité que des promenades à pied le long de la Seine ou au parc Monceau muni d'un sandwich, souvent avec son complice Philippe Grangeon.

Passassion de pouvoir Gabriel Attal et ses equipes et ministres avant la passassion de pouvoir Emmanuel Moulin et Bruno Le Maire © @Elodie Gregoire / ÉLODIE GREGOIRE POUR « LE POINT »

« Emmanuel est un excellent choix, pour de nombreuses raisons. Par exemple, dans le contexte de tensions commerciales, sa maîtrise parfaite des sujets financiers internationaux sera clé. Il connaît tous les acteurs et sera à la manœuvre au côté du président », approuve auprès du Point Gabriel Attal, qui dit « n'avoir jamais entendu quelqu'un dire du mal » de son ancien directeur de cabinet.

De Laurent Wauquiez en passant par Rachida Dati ou Bruno Le Maire, tous encensent et estiment ce père de famille, toujours d'humeur joviale, qui sait néanmoins se faire respecter. « Emmanuel Moulin s'inscrit dans une forme de continuité. Il n'y aura pas de bouleversement », salue de son côté l'ex-ministre Roland Lescure.

Quand Gabriel Attal a été nommé Premier ministre en janvier 2024, c'est l'Élysée qui lui avait imposé Emmanuel Moulin à la tête de son équipe. Le courant est rapidement passé entre les deux, si bien que le haut fonctionnaire s'est vite intégré à sa bande de collaborateurs historiques. Le 9 juin, il apprend avant Gabriel Attal que le président de la République s'apprête à dissoudre l'Assemblée, par un coup de fil d'Alexis Kohler. Il se trouve alors dans les jardins de Matignon, avec la bande rapprochée de l'ex-Premier ministre. « Il était scié », rapporte un acteur de l'époque.

Cette proximité non feinte avec Gabriel Attal aurait pu le disqualifier pour le poste de « SG », tant les relations entre Emmanuel Macron et son ancien chef de gouvernement sont dégradées. Peut-être ont-ils abordé le sujet lors des entretiens qu'ils ont eus en tête-à-tête au cours des dernières semaines, avant sa prise de fonction prévue le 14 avril. Avant d'accepter de remplacer Alexis Kohler, Emmanuel Moulin lorgnait la direction générale de la Caisse des dépôts, vacante depuis la nomination d'Éric Lombard au gouvernement.

Lors de la passation de pouvoir à Matignon avec Gabriel Attal.   © Élodie Grégoire pour "Le Point"

Compte tenu de la situation politique et de l'affaiblissement du président sur la scène nationale, le rôle de secrétaire général de l'Élysée a beaucoup changé. La tour de contrôle, le suivi des politiques publiques, les arbitrages en continu : tout cela est terminé. « Il n'y a plus le classeur, plus les boutons. Les ministres maintenant s'en fichent d'avoir un coup de fil du premier collaborateur de Macron », témoigne un vieux routier de la politique qui a ses entrées à la présidence. C'est pour cette raison que dans l'entourage du chef de l'État, plusieurs conseillers officieux plaidaient pour la nomination d'un profil plus politique, un ancien élu ou un grand préfet.

« Ça tangue très fort » : Macron, l'étrange fin de règne

Le quinquagénaire va devoir tenir la maison, encore secouée par les conséquences en cascade de la dissolution. Il lui faudra aussi imposer son autorité sur des équipes désorientées depuis que le pouvoir a été transféré à Matignon et plus encore au Parlement. D'aucuns imaginent qu'avec l'arrivée d'Emmanuel Moulin, qui n'a ni l'antériorité d'Alexis Kohler dans le dispositif ni la même proximité avec le chef de l'État, « cela risque de tanguer ». « Certains vont vouloir reprendre des positions », redoute un proche d'Emmanuel Macron, évoquant le pôle politique, dont l'influence est pourtant assez mince, ou encore Bruno Roger-Petit, le conseiller mémoire, en poste depuis 2017, qui fait désormais figure de dernier des Mohicans.

Bruno Le Maire et Emmanuel Moulin à l'Élysée. © Elodie Gregoire pour « Le Point »

Le remplacement d'Alexis Kohler marque la fin d'une époque. Depuis 2017, la rumeur de son départ était devenue une Arlésienne, au point que beaucoup prédisaient qu'il resterait jusqu'au bout de l'aventure. Il quitte l'Élysée « sans acrimonie » indique l'un de ses proches, après en avoir longuement parlé avec plusieurs fidèles, dont Sibeth Ndiaye, une figure des « Mormons », comme lui, du nom de cette bande qui a accompagné Emmanuel Macron depuis le début dans sa conquête du pouvoir.

Malgré les moments de friction et les phases de 'je t’aime moi non plus', le deuil est passé entre le président et Alexis.

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre « AK » redoutait notamment le moment de la séparation avec le président qui a longtemps fait la sourde oreille quant aux envies d'ailleurs de son loyal collaborateur. Encore ce week-end, au mariage du député Renaissance David Amiel, un autre ancien de l'Élysée, Alexis Kohler s'en est ouvert auprès de plusieurs historiques qui étaient présents dont Julien Denormandie et Ismaël Emelien.

« Malgré les moments de friction et les phases de “je t'aime moi non plus”, le deuil est passé entre le président et Alexis », rapporte l'un de ceux qui les connaissent bien. Tandis qu'un autre s'esclaffe, à propos de son recrutement à la Société générale en tant que directeur général adjoint : « Alexis va pouvoir découvrir ce que c'est d'avoir un vrai patron ! »

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Puisqu’ils n’ont pas été capables de se séparer ou de changer de dirigeants en plus donneurs de leçons hypocrites et bienpensant qu’ils ont réélus en plus ainsi que tous ces ex présidents de notre VEME REPUBLIQUE de 1958 issus de cette lamentable classe politique de tous bords hyper médiocres avec leurs partis ringards et aussi nos 1er ministres inutiles comme ce bon BAYROU le dernier en date prêchi prêcha franc comme un âne qui recule qui n’a travaillé que pour lui pour obtenir son bâton de maréchal de fin de carrière politque ?!

Car ces Français lambda enfin ceux qui votent et choisissent dans notre pays soi-disant le plus démocratique du monde mais semble-t-il ne savent plus le faire ou s’en fichent car préférant ne pas regarder la vérité en face car se croyant peut être les meilleurs avec un orgueil mal  placé sauf que c’est leur avenir qui se joue et si hélas le pays déjà malade financièrement car en virtuelle faillite sombre avec un risque de guerre mondiale avec ce couple POUTINE le russe et TRUMP l’américain aboyeur de foire qui change d’avis ou de couleur comme un caméléon on est mal parti tout comme l’EUROPE OCCIDENTALE DITE UNIE mais qui est loin avec ses 27 pays de nous protéger !?

Moi qui suis un vieux français de souche qui est connu tous ces évènements de mauvaises politiques depuis + 67 ans et avant ma vie est derrière moi de 77 ans je plaints mes compatriotes et mes enfants qui viendront après CAR C’EST DE NOTRE FAUTE à nous les anciens (encore vivants !?)

Jdeclef 28/03/2025 14h44

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