François Bayrou passera-t-il Pâques et l’été à
Matignon ?
LA CHRONIQUE POLITIQUE. On songerait à tort que
le chaos mondial contraint les partis à serrer durablement les rangs :
l’onde de choc de la dissolution n’est pas achevée.
Par Nathalie
Schuck
Publié le 16/03/2025 à 15h46
« On n'est jamais à l'abri d'un
accident », professe, avec la prudence des élus avisés, un ancien ministre
de haut rang lorsqu'on l'interroge sur la date de péremption à Matignon de
François Bayrou, dont le prédécesseur Michel Barnier a tenu, rappelons-le,
trois petits mois et huit jours avant de trébucher sur une motion de censure.
Alors que les regards sont braqués sur le Bureau ovale, en quête de la dernière
lubie du tandem Trump-Musk, et que l'on tente de déchiffrer les intentions
de Vladimir Poutine sur l'Ukraine, il ne faudrait pas perdre de vue ce qu'il se
passe sur le terrain franco-français, politiquement s'entend.
La newsletter politique
Contrairement à ce que donne à penser la
torpeur retrouvée des débats à l'Assemblée et le très conjoncturel « effet
drapeau » autour de l'exécutif, l'onde de choc de la dissolution n'a pas
fini de secouer, les prochains mois réservant sans nul doute de nouvelles
montagnes russes, si l'on ose dire. « C'est une période qui
cumule tous les dangers et tout le monde fait semblant de ne pas les voir
venir ! » s'agace une personnalité de droite, qui anticipe les
secousses à venir.
Procès
des assistants du RN : Marine Le Pen dénonce une « condamnation
à mort politique »
La première qui se profile est imminente :
le 31 mars, date marquée en rouge sur tous les agendas politiques. On
saura si Marine Le Pen est ou non rayée de la course pour la prochaine
présidentielle, si elle est déclarée inéligible avec effet immédiat dans l'affaire
des assistants parlementaires européens de son parti. Un séisme qui
rebattrait les cartes politiques. « Ça dégèlerait 30 % du corps
électoral », calcule déjà un cadre des Républicains. Surtout, comment
réagirait la triple candidate du RN ? Appellerait-elle à faire tomber le
gouvernement Bayrou ?
Le 31 mars, date décisive
« Elle est fataliste », tempère l'un
de ses alliés politiques. Sans le soutien du PS à une motion de censure, la
manœuvre tournerait de fait court, sans compter que l'opinion ne pardonnerait
peut-être pas à la droite extrême l'adoption d'une deuxième motion de censure
en moins d'un an dans un contexte international si anxiogène. « Le
31 mars aura forcément un impact psychologique, on a vu en décembre avec
la censure de Barnier que ça comptait pour elle. Mais on a plutôt le sentiment que
ça va durer, car personne n'a trop intérêt à une dissolution », relativise
un cadre LR. À commencer par Emmanuel Macron, déjà
ébranlé par le résultat de celle du 9 juin. Et Marine Le Pen de même
qui, si elle était condamnée à de l'inéligibilité immédiate le
31 mars, ne pourrait pas se représenter à l'Assemblée en cas de
dissolution et de législatives anticipées.
Si François Bayrou passe la haie du
31 mars sans trop de dommages, la prochaine zone de turbulences se
profilera sans doute autour de l'été. D'abord parce que les formations
politiques de tous bords n'ont pas forcément intérêt à soutenir durablement un
gouvernement s'ils ne veulent pas se fracasser sur le mur des élections
municipales en mars 2026. En clair : l'été serait une bonne porte de
sortie pour que chacun reprenne ses billes.
Le retrait trompeur de Marine Le
Pen
Surtout, c'est autour du mois de juin que doit
s'achever le
« conclave » voulu par le Premier ministre, durant lequel les
partenaires sociaux sont chargés de trouver des pistes d'amélioration sur la
réforme des retraites contestée de 2023 qui a porté l'âge de départ
de 62 à 64 ans. Au sein de la gauche, on bombe déjà le torse.
« Si Bayrou ne lâche pas sur les retraites, on censure. On veut un projet
de loi à l'été », menaçait ces jours-ci une figure du PS dans les couloirs
du Parlement.
Le fantôme des Gilets jaunes
Si l’obsession de Macron, c’est de revenir en
2032, il a intérêt à précipiter sa sortieUn ténor du Parlement
Est-ce à dire que la date de la fin de vie du
gouvernement est déjà actée autour de juin ou juillet ? Ce serait négliger
l'habileté du maire de Pau qui, en bon maquignon de la politique, consacre une
part non négligeable de son énergie à Matignon à dénicher des moyens de durer,
en pariant que la situation internationale sera sa meilleure assurance-vie.
« Il est heureux d'être là », s'amuse l'un de ses visiteurs, qui
dépeint un Premier ministre content comme un pape de cette fonction inespérée
il y a peu.
« Sur les retraites, Bayrou va trouver un
subterfuge et il va enjamber l'été », prophétise donc un pilier du
Parlement, qui livre quelques astuces pour échapper à une motion de censure
estivale : arrêter la session ordinaire du Parlement au 12 ou
13 juillet ; ne surtout pas convoquer de session
extraordinaire ; et reprendre tranquillement les travaux à l'Assemblée et
au Sénat en octobre, pour acheter le maximum de temps.
Retraites : un conclave
d'opérette
Autre zone de danger, plus périlleuse celle-là,
l'élaboration et le vote du prochain budget de l'État à compter de la fin de
l'été et de l'automne. Alors qu'il fallait déjà dénicher plusieurs dizaines de
milliards d'économies pour échapper aux fourches caudines des marchés, est venu
s'ajouter le
nouvel effort de défense pour réarmer le pays. Lequel se chiffre également
en milliards par an.
À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Mission
impossible, en vérité, et il faudra bien serrer la ceinture quelque part. Si
bien que des élus de terrain murmurent déjà deux mots de sinistre mémoire au
sommet du pouvoir : « Gilets jaunes ». Si Emmanuel Macron a déjà
proscrit toute hausse d'impôts pour financer les dépenses militaires
à venir, quel serait le résultat dans le pays profond d'une purge
budgétaire ?
Un effet drapeau pour
Macron et Bayrou ?
Enfin, si elle relève à ce stade de la
politique fiction, une ultime hypothèse n'est pas à évacuer : celle d'un
référendum qui se fracasserait sur le mur de l'opinion, posant la question d'un
départ précipité du président, à la manière du général de Gaulle. Pure
gamberge ? Emmanuel
Macron a lui-même évoqué la perspective, certes floue, d'une consultation
des Français, avec tous les risques que l'exercice comporte. « Il pourrait
faire un référendum sur les retraites et, s'il le perd, il part, phosphore
un ténor de l'Assemblée. Ce serait une belle manière de mettre sa
responsabilité en jeu. S'il gagne, tant mieux pour lui ; s'il perd, il
sort par la grande porte. » Et le même d'ajouter : « Si son
obsession, c'est de revenir en 2032, il a intérêt à précipiter sa
sortie. » Enfin, gardons bien en tête que la prochaine présidentielle,
prévue en 2027, sera celle de tous les risques d'ingérences étrangères. Nous
voici durablement entrés en terra incognita.
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Mais que des Français ont tout de même réélu comme
de parfait naïfs ou idiots car ne sachant plu voter ou choisir leurs
dirigeants et politiciens de tous bords qui se crêpent le chignon comme des marchandes
de poissons à Marseille par exemple image folklorique et tout cela en plus dure
depuis que cette VEME REPUBLIQUE DE 1958 existe qui a mal vieillit de + de 67
ans avec ses médias inféodés au pouvoir
en place comme d’ailleurs comme cet hebdo « LE POINT » qui publie cet
article et d’autres avant car les Français ceux de ma génération ont connus
tous ces présidents passés et présents donc ils n’ont aucune excuse et peuvent
toujours continuer à râler aux comptoirs des cafés du commerce car ils votent
toujours aussi mal (et quand ils le font) et certains ignares en plus qui n’y comprennent
rien !?
Car chez les citoyens Français beaucoup ont
perdu leur éducation s’ils en ont acquis une et le respect des autres ou n’en n’ont
pas du tout comme certains de nos jeunes et la France continue à sombrer dans
un trou dont on ne voit pas le fond avec en plus une dose de plus en plus
importante d’insécurité quotidienne il suffit d’ouvrir la page quotidienne de
nos faits divers médiatiques !?
Le reste n’étant que des blablas de nos politiciens
de tous bords que nous avons élus et réélus donc attendons 2027 et peut être un
retour de flamme car après sa dissolution ratée et ce président mais il ne faut
plus rêver (c’est désolant mais les Français sont des nuls quelque fois
arrogants en plus incurables !?)
Moi je le répète j’ai honte pour la France et ses
concitoyens nullissimes car c’est de notre avenir dont on parle et j’aime mon
pays car je suis Français de souche et chrétien catholique remontant à la
nuit des temps ?!
Et naturellement cette immigration que l'on n’arrive
pas à juguler par manque de volonté car mal gouverné et mal protégé tout comme
en Europe Libre dite Unie !?
Jdeclef 17/03/2025 12h52
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