dimanche 30 mars 2025

Le XXe siècle aura été le siècle des révolutions politiques et sociales et des libérations coloniales et sexuelles. Le XXIe pourrait, au contraire, être celui d'une contre-révolution aux accents réactionnaires. .


 

Alors que Francis Fukuyama annonçait en 1990 le triomphe de la démocratie libérale dans son livre La Fin de l'histoire et le Dernier Homme, c'est d'autorité, d'inégalité et de discrimination dont débattent aujourd'hui nos sociétés : autorité du chef élu face aux contre-pouvoirs, inégalité entre des cultures inassimilables, discrimination contre les étrangers. Au rêve d'une globalisation heureuse, on oppose le retour des frontières ; à l'idéal de l'État de droit, l'absolutisme de la majorité ; au respect des différences, la revanche d'un Occident blanc, chrétien, masculin et hétérosexuel qui refuse de perdre le pouvoir face aux minorités ethniques et sexuelles et face au féminisme. C'est la protestation identitaire d'un monde qui se sent menacé dans son existence et s'accroche à un passé mythifié et idéalisé.

Marx y aurait vu l'expression d'un malaise de nature économique mais, aujourd'hui, quelle que soit l'origine de la maladie, le symptôme en est une remise en question des fondements de la démocratie libérale – gouvernement de la majorité tempéré par l'État de droit, respect des minorités et civilité du débat politique. Le populisme n'en a que faire : il adopte un langage de guerre civile, méprise le droit et aligne les contrevérités dans ce qu'il décrit non pas comme le débat légitime au sein d'une démocratie mais comme le combat du Bien contre le Mal.

Autoritarisme débridé

De Washington à Jérusalem, de Moscou à Ankara en passant par Budapest et Tbilissi, moyennant les inévitables différences nationales, c'est la même offensive des nationalistes autoritaires contre les libéraux internationalistes. Au pouvoir, les premiers, loin de jouer le jeu traditionnel des institutions libérales, en utilisent les instruments pour en pervertir le sens. Dans leurs mains, police et justice deviennent des moyens de persécuter leurs adversaires : l'État est leur propriété, à la fois pour s'enrichir et pour promouvoir leurs affidés. Ils veulent le pouvoir, tout le pouvoir et entendent le conserver une fois qu'ils s'en sont emparés.

À cet égard, rien de plus instructif que ce qu'il se passe aux États-Unis, ce pays où, hier encore, chacun pensait qu'un système de contre-pouvoirs consacré par les siècles garantissait la démocratie contre toute dérive autoritaire. En quelques semaines, la nouvelle administration a fait voler en éclats cette illusion.

 Poutine, le stratège : ce que cache sa tactique de négociation

Forte du soutien d'un Congrès domestiqué, elle ne tient pas compte des décisions de justice et utilise ses moyens considérables pour punir ses opposants et promouvoir les intérêts privés de ses partisans. Sidérée au sens le plus fort de ce mot par la brutalité et la radicalité de cette offensive, l'opposition ne sait pas trop quoi faire. Son légalisme la paralyse face à un adversaire qui, lui, ne s'embarrasse pas de ces délicatesses.

Mensonges, insultes et menaces saturent le champ médiatique à coups d'annonces spectaculaires et controversées dont beaucoup ne sont pas suivies d'effets, mais qui maintiennent l'exaltation des fidèles persuadés qu'on agit pour eux. On leur jette en pâture des boucs émissaires, fonctionnaires inefficaces et corrompus, juges activistes ou immigrants illégaux. Sur ce dernier point, le transfert de plusieurs centaines de ces malheureux dans les prisons cauchemardesques du Salvador, sans le moindre contrôle judiciaire sur leur identité et leurs droits, révèle l'inhumanité d'un autoritarisme débridé.

Épuration

Les États-Unis sortent bel et bien de l'État de droit, dont la survie ne dépend plus que d'une Cour suprême qui n'a pas été aussi conservatrice depuis un demi-siècle et des élections législatives de novembre 2026. Que sera-t-il arrivé d'ici là ? Déjà, le pays a commencé sa marche arrière réactionnaire : Trump annonce la fermeture du ministère de l'Éducation, qui empêchait les États de promouvoir des programmes d'obédience religieuse et les obligeait à financer l'instruction des Noirs dans le Sud.

Même sans Trump, les États-Unis auraient tourné le dos à l'Europe À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Darwin n'a qu'à bien se tenir : après tout, pourquoi ne pourrait-on pas enseigner que le monde a été créé il y a 6 000 ans ? Tous les efforts de l'État fédéral pour promouvoir l'égalité, la diversité et l'inclusivité dans la société ont été brutalement arrêtés non seulement dans les administrations mais aussi dans toutes les entités qui dépendent de son financement, y compris les universités. On licencie les fonctionnaires par milliers sans débats ni justifications, selon les caprices d'Elon Musk et de ses jeunes associés. On épure les bibliothèques. On expulse les immigrants même légaux.

Français, comprenons-en la leçon. Ce qui est en jeu aujourd’hui en Occident, ce n’est pas une transition politique classique, mais c’est l’avenir même de notre démocratie.

 

Dans ce climat sans précédent, comme toujours dans de telles périodes d'incertitude, certains, en particulier dans les milieux d'affaires, se rallient par intérêt ou par opportunisme, beaucoup se taisent par peur ou par apathie et peu résistent. Nul ne sait jusqu'où ira ce coup d'État illibéral. En tout cas, Français, comprenons-en la leçon. Ce qui est en jeu aujourd'hui en Occident, ce n'est pas une transition politique classique, mais c'est l'avenir même de notre démocratie. Poutine, Musk et Vance qui sont à l'offensive ne le lachent pas. Ne péchons pas par naïveté ou aveuglement

Parce que simplement et notamment les Français lambda depuis que cette Veme republique existe de + 67 ans déjà usée jusqu’à la corde avec notre pays en faillite financière virtuelle donc ruiné car sclérosée par cette classe politique déplorable par des politiciens et dirigeants de tous bords qui ne travaillent plus pour le peuple qui en plus les a élus et réélus souvent les mêmes comme des naïfs  mais pour eux et leurs avantages étriqués summum d’égoïsme principal typiquement Français pays des donneurs de leçons hypocrite bienpensant qui nous gouvernent si mal ainsi que ne nous protège pas assez défaut parmi tant d’autres qui ont le mot démocratie plein la bouche mais qu’il utilise mal mais à leur profit pour certains élus car ce sont les électeurs Français censés voter et choisir leurs élus pour diriger et gouverner le pays ce qu’il ne savent plus faire correctement semble-t-il ou s’en désintéresse ce qui est pire tout en croyant chez nos dirigeants être les meilleurs comme d’ailleurs les citoyens Français manquant d’éducation basique à cela il faut ajouter une délinquance et insécurité violente quotidienne ?!

En se contentant d’attendre 2027 puisque l’on n’a pas été capable changer cela avec ces élus dirigeants et politiciens de tous bords incompétents ou nuls mais qui pour eux savent se préserver c’est cela la France que je supporte mal mais aime car c’est mon pays avec une riche histoire ancestrale que l’on gâche hélas et peut être le pire à venir au niveau mondial moi qui suis ancien je fais partie de ceux qui ont leurs vies est derrière eux et j’ai honte !?

Jdeclef 30/03/2025 14h37


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