vendredi 21 mars 2025

À Brest, Mélenchon cogne sur le PS et blague sur la polémique Hanouna c'est un pauvre type hélas ….

 

Ce personnage ne mérite même pas le qualificatif de politicien puisque non élu à l’Assemblée Nationale c’est un Vieux politicien ex ministre de gauche ex PS étiqueté pour l’instant d’extrême gauche mais cela n’a pas toujours été le cas devenu semeur de trouble patenté aboyeur de foire qui est en plus est mal élevé et peut être un malade psychologique qui s’ignore et dans ce cas il devrait se faire sérieusement soigner car il est vindicatif et s’il avait le pouvoir serait peut-être dangereux ?!

REPORTAGE. Le leader Insoumis a conclu un déplacement de 48 heures à Brest par un meeting visant à lancer ses troupes à l’assaut de la mairie, tenue par les socialistes.

Par Erwan Seznec, à Brest

Publié le 20/03/2025 à 15h16

Jean-Luc Mélenchon était à Brest. © BAPTISTE KERRIEN/SIPA / SIPA / BAPTISTE KERRIEN/SIPA

Une visite à l'Ifremer, où il a rencontré « un type sympa mais productiviste », un tour sur le port, qu'il a trouvé « bien tenu », une rencontre avec des syndicalistes et, surtout, un meeting. Le thème annoncé du discours de Jean-Luc Mélenchon, mercredi 19 mars au parc des expositions de Penfeld, à Brest, était la lutte contre l'extrême droite. La promesse n'a pas été tenue. Devant 700 personnes (on a refusé du monde), le leader Insoumis s'en est surtout pris aux socialistes.

Bien sûr, il a égratigné le RN, insistant longuement sur « la lutte contre le racisme, ligne de front essentielle », se présentant comme le défenseur de la France issue de l'immigration. Se rangeant lui-même dans les « franco-maghrébins », au motif qu'il est né en Algérie, il a rappelé que désormais, « un Français sur quatre a un grand-parent étranger ». Le propos sonnait un peu creux dans le Finistère, où la part des immigrés est trois fois inférieure à la moyenne nationale (en comptant les Britanniques, nationalité la plus représentée à égalité avec les Marocains), mais peu importe. Les électeurs issus des « quartiers » forment désormais la classe ouvrière, a martelé Jean-Luc Mélenchon et ils « votent ultra-majoritairement pour les Insoumis ».

Mélenchon pas communautariste, mais…

Les représentants des « quartiers » et de la diversité étaient ce mercredi soir invisibles dans le public, composé majoritairement de retraités, d'étudiants et de très jeunes actifs. Jean-Luc Mélenchon a réservé une pique aux absents, les jeunes des années 1990 « à qui on a répété qu'il fallait gagner, gagner, toujours gagner ».

Voile dans le sport : « On ne peut pas faire du cas par cas » Tout en se défendant de toute tactique communautariste, il a élargi dès le premier quart de son allocution (de 90 minutes) le périmètre de la xénophobie et de l'extrême droite jusqu'à ceux qui prônent l'interdiction du voile dans le sport. Un « concours de conneries » prétendant régler un problème inexistant, chaque fédération pouvant fixer ses règles, a-t-il insisté.

Connerie, également, la polémique sur le visuel de Cyril Hanouna dénoncé comme antisémite. Jean-Luc Mélenchon expédie le sujet en une blague : « Certains ont cru reconnaître les affiches que leur avaient laissées leurs grands-parents. Nous, ces affiches-là, on ne les a pas ! »

LFI : le scandale de l'affiche Hanouna

Des figures classiques impeccablement exécutées. Jean-Luc Mélenchon reste une bête de scène, modulant sa voix, soignant ses effets, passant de l'anecdote à la géopolitique avec aisance. Il éblouit, mais il n'éclaire pas toujours. Quelqu'un, mercredi soir à Brest, a-t-il compris sa ligne sur l'armement et la dissuasion ? C'est un thème très concret lorsqu'on parle au bord de la Penfeld, à quelques kilomètres à vol d'oiseau de la base des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) de l'Île Longue.

Comme un flou face aux Russes

Aujourd'hui, à quoi sert cet arsenal, comment se positionner dans un contexte international très tendu, quelle politique de réarmement mener ? Jean-Luc Mélenchon n'est pas clair. Il revendique d'avoir condamné en premier l'agression contre l'Ukraine, il salue rapidement la mémoire des hommes de l'île de Sein, partis pour Londres en 1940, mais aujourd'hui, faut-il se dresser contre les Russes ? Le tribun explique à l'auditoire que « nous ne sommes pas en état de menacer » quiconque, malgré nos SNLE. Baissant la voix, il souligne que Brest serait sur la liste des cibles de Moscou en cas de guerre… « N'ayons pas un moral de battu », dira-t-il plus tard, mais à propos de politique interne.

« La gauche identitaire est en train de l'emporter sur la gauche traditionnelle » L'effort de réarmement ne le convainc pas. « La guerre aura lieu dans l'espace », prophétise-t-il, sans développer. Inutile, donc, de s'équiper de chars et de fusils. Nous en avons assez, toute commande supplémentaire ne servirait qu'à renforcer « un circuit rentier d'accumulation de matériel ». « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels », dit-il, citant Anatole France. Comment la France, deuxième exportateur de matériel militaire, pourrait-elle manquer d'armes elle-même, feint-il de se demander. Peut-être précisément parce qu'elle exporte, comme le savent les quelque 400 entreprises bretonnes représentant 27 000 emplois qui travaillent pour le secteur de la défense.

Le développement est surtout l'occasion de placer une pique contre Raphaël Glucksmann, que Jean-Luc Mélenchon décrit comme un va-t'en guerre ridicule. « Glucksmann face à Poutine, ce n'est pas sérieux. Même à moi, il ne fait pas peur. »

Les deux gauches face à face

Sous son apparence décousue et spontanée, façon « stand-up comedy », ce discours brestois vire à la série d'attaques programmées contre les socialistes. Ils en font trop sur la laïcité, ils ont trahi le programme du Nouveau Front populaire. Ils sont le ferment de division de la gauche, que les Insoumis, ouverts à la discussion, tenteraient d'unir. Jean-Luc Mélenchon n'a pas un mot de courtoisie pour François Cuillandre, maire PS de Brest. Il replonge dans ses années socialistes pour charger Martine Aubry, sur un motif assez obscur, et réserve ses mots les plus cinglants au social-traître Jérôme Guedj : « Va donc relire Jaurès, si tu sais encore lire. »

 « On est écartelés entre le PS et LFI » : les verts au défi d'exister « L'orientation est de porter partout des listes autonomes, sauf exception », déclarait la veille le leader Insoumis à la presse locale. Message reçu dans le camp d'en face. Samedi 22 mars, la gauche anti-LFI se réunit à Liffré (Ille-et-Vilaine), à l'initiative du président de la Région Bretagne, le socialiste Loïg Chesnais-Girard. On y annonce Raphaël Glucksmann, Bernard Cazeneuve et la présidente de la Région Occitanie, Carole Delga.

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Sur Brest, le candidat LFI aux municipales serait le député de la deuxième circonscription, Pierre-Yves Cadalen, qui a chauffé la salle pour son mentor mercredi soir. Le 12 février dernier, il a organisé une réunion intitulée « Municipales 2026 : construisons le programme ». Difficile de faire plus clair. Le jeune Insoumis avait été éliminé au premier tour des municipales de 2020, sur le score de 7,12 %. Il s'était classé sixième, loin derrière François Cuillandre (PS) et les Verts, dont les listes avaient fusionné pour une réélection facile au second tour. Pierre-Yves Cadalen avait seulement 28 ans. Il s'agissait de porter une candidature de premier tour.

Sa notoriété a grandi, mais la marche pour prendre la mairie de Brest reste néanmoins très haute. La deuxième circonscription est la plus à gauche d'une ville foncièrement sociale-démocrate. Les socialistes sont solidement implantés. Ils ont des relations courtoises avec les Insoumis brestois. Du moins, ils en avaient, avant ce meeting de Jean-Luc Mélenchon.

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Moi qui suis plus vieux que lui et qui est connu tous ces dirigeants élus de tous bords voire réélus de cette VEME REPUBLIQUE USEE de 1958 devenue vite ringarde hélas et qui n’a pas evoluée en faveur du peuple qui vote pourtant mal ne sachant qui choisir ou pour qui voter on dont une partie de nos concitoyens se désintéresse car déçus ou dégoutés !?

Oh ! il n’y a pas que lui mais heureusement il n’est pas au pouvoir tant mieux mais cela commence à bien faire de supporter de tels politiciens trublions inutiles du plus haut au plus bas de l’état même non élus mais donc comme on a une démocratie super libre sans vraiment assez de gardes fous dans ce monde instable on n’en paie les conséquences car les Français lambda qui votent bien sûr ne savent pas la maitriser !?

Donc après 2027 il serait peut-être utile de changer de république pour faire enfin du neuf utile aux Français que ne s’y intéresse plus et qui profite toujours aux mêmes parce qu’ils votent mal !?

D’ailleurs on devient la honte de la communauté mondiale mais comme les Français n’ont aucun amour propre ils s’en fichent se croyant en passant les meilleurs ce que certains bienpensant connus leur font croire comme aussi les médias orientés !?

Jdeclef 21/03/2025 15h23

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